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La vie en Lorraine - Page 21

  • Woippy (57) : mise au jour d'un cheval inhumé au Ve siècle

    [ER]

  • Nancy : une ordination presbytérale à la cathédrale le 21 juin

     

    Dimanche 21 juin, à 15h30, Mgr Papin ordonnera prêtre Sébastien Cano pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Dès 17 ans, Sébastian songe à devenir prêtre. Mais un changement de vie professionnelle chez ses parents le pousse à chercher rapidement un travail.

    C’est le début d’une longue série d’expériences. Après le lycée, Sébastian travaille dans le secteur du nettoyage industriel. Lorsque vient le moment d’entamer le service militaire, il choisit d’être objecteur de conscience. Il entre alors dans l’univers du zoo. Employé dans un parc animalier en Bretagne pour réaliser des prestations pédagogiques, il se découvre une vocation de soigneur pour les animaux.

    La vie de Sébastian prend une autre direction. Il passe son bac à 27 ans puis s’oriente vers l’informatique. Naturellement doué avec l’outil, un problème de santé lui fait tout arrêter. Après une période de remise en question, il entame alors une formation de mécanicien en aviation légère. Cette fois-ci, ce sont des problèmes familiaux qui s’interposent…

    En 2005, Il se connecte sur le site internet du diocèse de Nancy et de Toul et envoie un courriel. Après plusieurs rencontres avec des prêtres, il entre en propédeutique. Puis, l’année suivante, au séminaire de Metz. Sébastian est ordonné diacre le 15 juin 2014. Le 21 juin 2015, il sera ordonné prêtre pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Deo gratias !

    Prions Notre-Dame et saint Pierre Fourier pour lui et pour les vocations sacerdotales.

     

  • Nancy : les créations de Jean Prouvé flambent aux enchères

     

    Sur le marché de l’art, les créations en métal du designer nancéien valent désormais de l’or. Il y a quarante ans, elles finissaient à la benne.

    Ceux qui sont passés à côté s’en mordent les doigts. Dans la Lorraine de Jean Prouvé, les anecdotes ne manquent pas. « Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai eu l’occasion de pouvoir acheter une bibliothèque de la maison du Mexique de Charlotte Perriand dont le piétement et les casiers avaient été réalisés par Jean Prouvé. Ma femme m’a dit : mais qu’est-ce que tu vas bien pouvoir faire de ce bout de métal encombrant », confie un amateur d’art nancéien. Une autre se souvient des chaises Prouvé « que l’on jetait à la benne dans les années 70 ». Aujourd’hui, les meubles du designer de la cité ducale valent de l’or. L’an dernier, sa table dite « Trapèze » s’est vendue plus 1,24 million d’euros. Il y a trois semaines, un de ses bureaux « Présidence » a été acheté plus d’1,1 million d’euros à une vente aux enchères organisée par Artcurial Paris. Pour le responsable du département design de la maison de vente, Emmanuel Berard, ces deux ventes à plus d’un million d’euros ne sont pas un accident. « Le marché Prouvé est arrivé à maturité. Ces œuvres sont recherchées par de grands collectionneurs internationaux », dit-il.

    Il note surtout : « Ceux qui se les arrachent aujourd’hui ne sont pas des collectionneurs Prouvé. On est passé à un autre stade ». C’est, à l’entendre, d’abord la reconnaissance du design made in France entre les années 30 et les années 60. Le Corbusier, Charlotte Perriand, Jean Prouvé en sont les icônes et rivalisent, voire dépassent, les autres grands designers de cette période que sont les designers italiens ou scandinaves. Cette French touch a gagné ses lettres de noblesse surtout après la Seconde Guerre mondiale. Il fallait reloger les Français et vite. Le talent de Prouvé, pour ne pas dire son génie : s’inspirer des techniques de construction du bâtiment pour faire des meubles. Il suffit de regarder l’architecture d’une maison démontable Prouvé. Elle se distingue par des portants en forme de compas. Vous prenez cette armature, vous la réduisez à l’échelle d’une table et vous reconnaîtrez sa fameuse « Trapèze ». Maintenant, si le marché est ce qu’il est aujourd’hui c’est aussi grâce aux galeristes comme Patrick Seguin et François Laffanour, qui depuis une trentaine d’années mettent en valeur le travail de Jean Prouvé. Une démarche certes de passionnés mais qui est aussi intéressée. En rachetant des stocks de pièces et notamment ses fameuses chaises, dont six par exemple se sont vendues en mai pour plus de 53.000 €, les galeristes sont en mesure de satisfaire le nombre grandissant d’amateurs d’art qui rêvent de compléter leurs collections des objets du designer nancéien.

    [source : ER]

     

  • Le martyre du Lorrain René Dubroux reconnu par le pape François

    Entre 1954 et 1970, plusieurs missionnaires français, ainsi que des catéchistes laïcs laotiens, sont morts dans l’exercice de leur ministère au Laos. Les évêques du Laos considèrent unanimement que ces hommes ont été tués en haine de la foi par les communistes et qu’ils ont accepté volontairement de donner leur vie pour le Christ et pour l’Église.

    Le 5 juin, Sa Sainteté le pape François a approuvé la « déclaration de martyre de ces serviteurs de Dieu ».

    Parmi eux, un prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, originaire du diocèse de Nancy & de Toul, le père René Dubroux, mep, né le 28 novembre 1914 à Haroué, ordonné prêtre en 1939 pour le diocèse de Saint-Dié, vicaire à Chantraine puis missionnaire au Laos en 1946, et mort pour la foi le 19 décembre 1959 à Palay, vicariat de Paksé.

     

  • L’église Saint-Antoine de Bar-le-Duc se meurt

     

    L’église Saint-Antoine (XIVe-XVe-XVIe s.) est classée monument historique depuis 1989. Il est temps aujourd’hui de la restaurer.

    Il fait frais lorsque l’on pénètre à l’intérieur de l’église Saint-Antoine, comme si la communauté religieuse, des ermites de Saint-Augustin, avait voulu au travers des siècles laisser des traces de la rigueur de leur ordre. Ils portaient à l’origine un vêtement gris comme les Franciscains, puis un vêtement noir ou blanc, à larges manches, attaché autour du corps par une ceinture de cuir. Mais cet environnement humide est surtout généré par une originalité dans la construction de l'édifice : l'église est construite sur un ruisseau ; le lieu de culte  formant une sorte de pont.

    C’est en 1372 que débuta la construction du chœur et de la nef, puis au XVe siècle, la nef fut prolongée de trois travées menant l’église jusqu’à la rue Oudinot. « Nous célébrons des offices, la messe du dimanche l’hiver et, avant Pâques, la journée du sacrement de réconciliation. Des prêtres sont présents pour les confessions. Mais nous avons d’importants problèmes d’infiltration d’eau car il manque de nombreuses tuiles sur le toit », explique l’abbé Guéry. L’église Saint-Antoine pose un sérieux problème. La toiture connaît des défauts sévères ainsi que la charpente. La restaurer demande une somme très importante et plusieurs projets ont été à l’étude. L’un semble avoir été retenu : la construction d’un toit parapluie au-dessus de l’existant, mais là encore l’église étant enclavée dans un bloc de construction, des autorisations doivent être demandées aux particuliers ayant une maison mitoyenne. Le projet à été chiffré et voté en conseil municipal lors de la séance du 26 mars et devrait s’élever à 84.000 euros. Le monument a été classé MH en 1989.

    La rénovation de l’église va donc requérir la réalisation d’un programme architectural et technique qui devrait détailler ce qu’il sera nécessaire de réaliser au niveau des différents éléments de structure.

    Le temps presse car l’église possède notamment des fresques peintes du XVe siècle qui s’effacent inexorablement. Et pour cause, la technique de l’époque consistait à enduire les murs de chaux, rendue onctueuse par un mélange de graisse de porc, avant d’y appliquer une première couche de peinture à la colle réchauffée par des tons clairs délayés à la cire. On y trouve également des tableaux mais aussi une statue de 1641, Notre-Dame de Consolation, ou une Vierge de Miséricorde du XVIe en bois polychrome.

    En attendant les travaux, l’église Saint-Antoine risque d’être fermée cet hiver...

    Honte aux croyants qui ne se mobilisent pas plus pour sauver leurs lieux de culte : que les chrétiens s'inspirent des autres religions pour exiger l'entretien de ces lieux de prières ancestraux.

     

  • Nancy : colloque "L'ordre des Prêcheurs en Lorraine" le 12 juin

  • Nancy : célébration de la Fête-Dieu avec la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine

    La fête du Très Saint-Sacrement ou Fête-Dieu a été célébrée par la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy.

    Après la messe chantée par la chorale renforcée par des membres du Chœur grégorien de Nancy, les fidèles se sont retrouvés au château de Ville-au-Val pour un pique-nique convivial puis pour la procession du Saint-Sacrement qui s'est achevée par un Salut dans la chapelle castrale.

  • Pèlerinage dans les pas de sainte Menne à Puzieux (88)

    [L'Abeille]

  • Deuxièmes Journées johanniques à Notre-Dame de Bermont les 26-27 septembre 2015

    Bénédiction des statues de saint Martin et saint Louis à la chapelle de Bermont en septembre 2014 lors des Ières Journées johanniques [cl. ©archives H&PB].

    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc organise les 26 et 27 septembre 2015 les IIèmes Journées johanniques dans le cadre de l'ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) sur le thème : "Le Conseil de Jehanne, les apparitions et révélations de saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite ".

    Plusieurs conférences sur cette thématique seront proposées.

    Le dimanche 27 septembre, lors de la messe, seront bénies les nouvelles statues de sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus par le père Don Bosco, moine bénédictin et sculpteur, de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or).

    Le programme définitif de ces Journées sera diffusé ultérieurement.

  • Toul (54) : deux remarquables statues de la Renaissance acquises grâce à la Fondation du Patrimoine

    Rarement un projet patrimonial de belle qualité aura connu un aboutissement aussi prompt.

    Une souscription publique lancée le 31 janvier 2015 par la Fondation du patrimoine de Lorraine et la Ville de Toul en faveur de l’acquisition de deux statues polychromes du XVe siècle – sainte Marie-Madeleine et sainte Catherine d’Alexandrie – a produit plus de 10.000 € en trois mois, ce qui a permis à la municipalité de signer aussitôt l’acte d’acquisition et de les faire déposer au Musée de Toul.

    « D’une facture exceptionnelle, ces deux statues, toutes pénétrées d’une antique et primitive sagesse, gagnent à être visitées tant leur esthétisme est d’une fraîcheur surprenante. Leur éloquence souligne leur image, renforce leur présence et magnifie leur vocation spirituelle. Cette acquisition donne raison à ceux qui pensent que la passion de conserver est aussi forte que celle d’obtenir » a déclaré Michel Vicq, Délégué de Meurthe-et-Moselle pour la Fondation du Patrimoine.

    Récemment, devant les donateurs et les Amis du Musée de Toul, le délégué de la Fondation du Patrimoine a remercié le maire, Alde Harmand, qui "avec l’autorité du goût a eu la volonté de réchauffer le destin" de ces deux statues. Ses remerciements sont allés également au Conseil régional de Lorraine et aux nombreuses personnes dont la générosité a été appréciée et déterminante quant à la réalisation du projet.

    « Sauver c’est transmettre, c'est-à-dire enrichir la communauté des vivants » a conclu Michel Vicq.

  • Crusnes (54) : l'église Sainte-Barbe vendue à une mannequin

    [Vosges Matin]

  • Epinal (88) : expo' "Arrête-toi, passant..." au MDAAC

  • Le "padre" Christian Venard à Dombasle-sur-Meurthe le 12 juin 2015

    A l'invitation de la librairie "La Liseuse", de Dombasle-sur-Meurthe, l'abbé Christian Venard, aumônier militaire au 17e RGP de Montauban, donnera une conférence vendredi 12 juin à 20h30 à la salle polyvalente de Dombasle-sur-Meurthe.

    Le "padre" est l'auteur du best-seller "Un prêtre à la guerre" dans lequel il aborde sa proximité avec les militaires sur les théâtres d'opérations extérieures ainsi que son rôle dans l'accompagnement des soldats après l'affaire Merah.

    Entrée gratuite, séance de dédicace.

    >> Confirmez votre présence à : laliseusedombasle@orange.fr

  • Fête-Dieu avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg le 7 juin à Ville-au-Val

    Salut au Saint-Sacrement en la chapelle du château de Ville-au-Val [archives ©H&PB, 2014].

     

    La chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine célèbre la solennité de la Fête-Dieu au château de Ville-au-Val (près de Dieulouard)

    Dimanche 7 juin 2015

    >> 10h30 : messe de la solennité du Saint-Sacrement en l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 av. Général Leclerc)

    >> 12h45 : rendez-vous au château de Ville-au-Val pour l'apéritif offert par l’Association Saint-Brunon

    >> Pique-nique dans le parc du château (tiré du sac)

    >> 16h00 : procession du Saint-Sacrement suivie du Salut dans la chapelle castrale


    (possibilité de rejoindre les fidèles en cours d'après-midi)

  • Les Eparges (55) : le monument des 106e et 132e RI vandalisé

    C’est un vrai symbole de la Grande Guerre que l’on a massacré en Meuse sur la commune des Éparges. Le monument du 160e RI, le régiment de Maurice Genevoix, a été délesté de son bas-relief réalisé sans doute en fonte.

    Inauguré en 1935, il aura résisté à la Seconde Guerre mondiale mais pas à la détermination des vandales. Il a été attaqué à la masse pour le décoller du monument de pierre.

    L’œuvre est signée de Maxime Real del Sarte, un sculpteur, ancien des Éparges où il a perd...u son bras gauche en janvier 1916. Un Poilu revenu de l’enfer qui continua à sculpter le métal et la pierre avec un seul bras.

    Le monument est élevé « Aux revenants » du 106e et du 132e RI. Car c’est ici qu’ont explosé les premières mines le 17 février 1915.

    Une main squelettique de pierre sortan du monument, quelques crânes de l’autre côté. Un visage les yeux fermés et ces mots : « Je crois ». En plein centre, le bas-relief représentait une Jeanne d’Arc casquée tenant dans ses bras un poilu mort sur un drapeau. Par terre, le casque Adrian ceint des lauriers de la gloire et d’une couronne d’épines faisant référence à la passion du Christ.

    Un vol qui intervient en pleine commémoration des combats des Éparges. Cent ans tout juste que la terrible bataille s’est déroulée.

    Tout au long du petit sentier sinueux qui mène au célèbre monument on aperçoit les traces laissées par le déménagement de ce bas-relief.

    Reste à déterminer à quelle date le vol a été commis ; l’endroit étant très retiré. Un vol qui rappelle, entre autres, celui de la plaque de métal du monument aux morts de Bezonvaux et représentant le village avant sa destruction. Il rappelle aussi la tentative de vol des casques des bornes de la Voie Sacrée... il y a tout juste un an.

    [source : ER]

  • Les Lorrains à la fête de la Saint Nicolas d'été

    C'est devenu une tradition : chaque lundi de Pentecôte, un groupe de Lorrains effectue un pèlerinage vers Saint-Nicolas-de-Port à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été qui commémore la translation des reliques du saint patron de la Lorraine de Myre à Bari, le 9 mai 1087.

    C'est aussi un moment d'union de prières avec les pèlerins du chapitre lorrain - et ils étaient près d'une soixantaine cette année ! - qui marchent entre Paris et Chartres durant le week-end de la Pentecôte.

    Cette année, la messe fut dite par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul. Plusieurs jeunes prêtres entouraient le recteur de la basilique l'abbé Jacquot et l'abbé Lereboullet, notre chantre toujours aussi dynamique. La procession traditionnelle s'est effectuée à l'intérieur de la basilique en raison de la météo pluvieuse de ce lundi de Pentecôte.

     

    ‡ Plus de photos sur https://www.facebook.com/pages/Lotharingisme/236037909753469

  • Pèlé' de la Saint Nicolas d'été entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port le 25 mai

    Le lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte - Le Tremblois (11 km est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port ce 25 mai selon le programme suivant :

    9h30 au Tremblois, à Laneuvelotte – Départ vers Saint-Nicolas-de-Port par la vallée de la Roanne

    12h00 – Repas tiré du sac

    15h00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port – Messe de la Saint Nicolas d'été et procession en souvenir de la Translation des reliques du patron des Lorrains de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087

    On peut rejoindre les pèlerins à Saint-Nicolas-de-Port. Le covoiturage pour le retour vers le Tremblois est ardemment souhaité...

    Distance à parcourir : 16 kilomètres de marche spirituelle et conviviale en union avec les pèlerins du chapitre lorrain de Notre-Dame de Chrétienté - Paris-Chartres.

  • Lion-devant-Dun (55) : des ossements anciens découverts sur le site de la côte Saint-Germain

    Des ossements ont été découverts à Lion-devant-Dun, dans le nord meusien, lors des travaux de défrichement effectués par un collectif local. Il s’agirait des vestiges d’un ancien cimetière médiéval ; sur cette butte, les habitants du village ont en effet inhumé leurs défunts dès le XIVe siècle.

    « Observez cette tuile vernissée, il y avait peut-être eu sur ce site un sanctuaire ou un ermitage. » Bruno Frémont, le médecin légiste arpente aux côtés des gendarmes de la communauté de brigades de Dun-sur-Meuse et du commandant de la compagnie de Verdun, Damien Mathieu, la butte fraîchement défrichée de la côte Saint-Germain à Lion-devant-Dun. Récemment, les gendarmes ont été avertis par le maire de la commune, Daniel Windels, que des ossements ont été découverts sur ce site : « On a monté un collectif dans le village pour promouvoir la côte Saint-Germain dont la vue sur le Val Dunois est magnifique », précise Daniel Windels. « C’est pour cela que notre collectif a entrepris des travaux de défrichage dans l’optique de créer un parcours de santé et mettre en valeur nos sentiers de randonnée. »

    Dès qu’ils ont été prévenus, les gendarmes ont fait appel au technicien d’identification criminelle de Bar-le-Duc, mais très vite, ils ont pu constater l’ancienneté de ces ossements. Dans un premier temps, ils ont pensé qu’ils appartenaient à des soldats américains morts sur cette butte durant la fin de la Grande Guerre. Une stèle rendant hommage aux hommes de la cinquième division américaine qui ont conquis la Côte Saint-Germain le 6 novembre 1918 est d’ailleurs érigée sur le site. Mais dès son arrivée, Bruno Frémont a remarqué que les ossements trouvés par les enquêteurs étaient secs et donc plus anciens que ceux de la Grande Guerre. « Il s’agit bien d’ossements humains, mais parmi ceux-ci on remarque ceux d’enfants et d’adolescents », révèle le médecin légiste. « Il y a des morceaux d’humérus, de péroné, de tibia, de tête fémorale et de cubitus, mais aussi une mandibule. Ils sont cassés, broyés, manipulés, brassés sans doute par les engins qui ont effectué ces travaux. La multitude ces fragments humains laisse à penser qu’il s’agit d’un ancien cimetière. »

    D’ailleurs les historiens locaux affirment que les villageois enterraient leurs morts à la côte Saint-Germain dès le XIVe siècle (vers 1300). « La présence de tuiles vernissées ou de tuiles simples laisse à penser que l’endroit était jadis habité. D’où cette idée d’envisager la présence ancienne d’un ermitage et d’un sanctuaire. »

    En tout cas, ce lieu situé au sommet d’une côte à 336 m d’altitude et qui est aujourd’hui utilisé par les amateurs de parapente, a sans doute inspiré de tout temps chez les hommes, un caractère mystique. C’est encore le cas aujourd’hui, puisqu’une croix est édifiée sur cette hauteur.

    [d'après ER]

  • « L’Etat veut tuer notre village ! » : les communes rurales vosgiennes ne veulent pas mourir

    Aux Voivres, aux Arrentès-de-Corcieux ou encore Domèvre-sur-Avière, les maires ont mis un crêpe noir sur le panneau du village. Pour protester contre les réformes de l’État.

    Dans le cadre d’une action nationale portée par l’association des maires ruraux contre la réforme territoriale, les communes vosgiennes commencent à se mobiliser. Des crêpes noirs ont été apposés sur lespanneaux des villages des Arrentès-de-Corcieux (175 habitants, canton de Gerardmer) et de La Salle (449 habitants) dans la vallée de la Meurthe. Dans la commune des Voivres (356 habitants), le maire, Michel Fournier, qui est également président de l’association des maires ruraux des Vosges, posé le crêpe ceint de son écharpe en présence de ses adjoints.Dans la commune de La Salle, le maire et un adjoint ont posé le crêpe en signe de deuil sur les quatre panneaux d’entrée du village. Avec un écriteau sur lequel on peut lire : « L’État veut tuer notre village ». Dans toutes les boîtes aux lettres de la commune, les élus ont distribué un communiqué dans lequel ils s’insurgent contre les dispositions prévues dans les prochaines lois. Dans le viseur, la loi sur la réforme territoriale et la loi ALUR (logement et urbanisme).

    Domèvre-sur-Avière participe aussi au mouvement, et « ce n’est qu’un début », prévient Michel Fournier, président très engagé des maires ruraux depuis de nombreuses années. Et maire des Voivres… depuis 1989. « L’action démarre cette semaine et va prendre une grande importance », précise Michel Fournier qui dévoilera son plan complet la semaine prochaine.

    Aux Arrentès-de-Corcieux, Michel Fetet a posé le crêpe mardi dernier, « Ça a interrogé beaucoup de gens. Du coup, ça a été bénéfique, parce que ça nous a permis d’expliquer notre action. Certaines personnes se sont même demandées si le maire n’était pas mort ! » explique Michel Fetet. « Mais non, je suis loin d’être mort ! », plaisante le maire qui a entamé son deuxième mandat à la tête de la commune où il n’y a plus d’école et pas d’entreprise, mais 37kilomètres de route à entretenir. « On veut nous retirer la compétence de l’eau, on est en train de supprimer la proximité », s’insurge Michel Fetet qui connaît sa commune, où il habite depuis 1983, par cœur. « Je connais tous les habitants et chaque bout de route et je ne compte pas mes heures ». Avec 150 000 euros de budget annuel, Arrentès-de-Corcieux est quand même une commune heureuse : « nous avons zéro euro de dette », souligne Michel Fetet… Contrairement à l’Etat et ses « énarques » que le maire fustige. Les ressources de la commune viennent de la forêt et des – modestes - dotations de l’Etat. Maire engagé, syndicaliste et ouvrier textile, Michel Fetet est révolté par le peu de considération pour les élus ruraux et les petites communes. « On est d’ailleurs assez intelligents pour décider nous-mêmes, et nos communessont très bien gérées », souligne-t-il.

    En attendant les prochaines actions pour que le monde rural continue à vivre.

    [d’après Vosges Matin]

  • Domremy (88) : réservation pour le spectacle "Jeanne d'Arc" de juillet 2015

  • Nancy : des bénédictins américains à la chapelle du Sacré-Cœur

    Deux bénédictins américains, le Père Cyprien, prieur du monastère Notre-Dame de Guadalupe, et un jeune confrère, ont célébré récemment la messe à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy.

    Ils ont profité de leur passage en Lorraine pour effectuer notamment un pèlerinage dans les pas de Jeanne d’Arc. Leur périple les a conduit à Domremy, l’ermitage de Bermont à Greux, Art-sur-Meurthe, Lunéville, Saint-Nicolas-de-Port, Compiègne et Rouen.

    Leur monastère est installé aux Etats-Unis, dans l'Etat du Nouveau Mexique, entre le Texas et l'Arizona, à 200 km du Mexique, dans les montagnes Rocheuses, à 2500 m d'altitude.

    Le Père Cyprien a fondé le monastère il y a 24 ans et doit encore l'agrandir pour héberger ses 35 moines. Comme toute communauté bénédictine, ce monastère américain développe une spécialité : la torréfaction et la vente par correspondance de café.

    [texte et cliché : courtoisie de Ph. Marietti]

  • La Journée d'histoire régionale à Châtillon-sur-Saône le 6 juin 2015

    [Vosges Matin]

  • Bathelémont (54) : les Vendéens reconnaissants pour l'engagement du Lorrain Stofflet

    A l'invitation de Serge Husson, maire de Bathelémont, dans le canton de Baccarat, le Souvenir vendéen a effectué début mai un voyage de la mémoire en Lorraine afin de rendre hommage à Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale.

    Né en 1753 à Bathelémont, il quitte la Lorraine en 1787 pour l'Anjou où il entre au service du comte de Colbert-Maulévrier. Stofflet prit la tête de la révolte vendéenne contre les armées de la République à partir de 1793. Il sera fusillé par les "Bleus" en 1796 à Angers.

    Le Souvenir vendéen a offert à la commune une plaque en hommage à ce courageux Lorrain qui a marqué l'histoire de la Vendée. Elle a été bénie lors d'une messe et a rejoint, sur la façade de l'église, une autre plaque apposée voici quelques années par l'association locale Jean-Nicolas Stofflet.

    [cliché : courtoisie de S. Husson]

  • Yann Prouillet, un Vosgien acteur majeur du Centenaire de la Grande Guerre

    [Vosges Matin]

  • Bathelémont (54) : une plaque pour Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale

    [ER]

  • Lunéville (54) : "Les petits soldats de bois de Michel Kieffer" à la Halle aux grains

  • "Regards sur Châtillon-sur-Saône" avec le CHR et Saône-Lorraine le 6 juin 2015

    Le Comité d’Histoire Régionale, en partenariat avec l’association Saône-Lorraine, organise samedi 6 juin 2015 une journée intitulée « Regards sur Châtillon-sur-Saône ».

    Cette journée a pour but d’appréhender l’évolution de Châtillon-sur-Saône au travers de deux exposés et d’une visite (quartier de l’église et château) le matin suivis, l’après-midi, d’une visite commentée du village et du musée puis de la découverte de l’église des Cordeliers des Thons.

    Programme de la journée :

    09H30 - Accueil des participants au Grenier à sel, à proximité de l’église

    09H45 – Présentation du village et de l’action de l’association Saône-Lorraine (1984-2014)

    10H00 – Essai d'identification des maisons renaissance de Châtillon sur Saône d'après les dénombrements et éléments d'étude architecturale (Jean-Luc VOLATIER)

    10H30 – La société châtillonnaise sous l’Ancien Régime (Marie-Françoise MICHEL, Association Saône-Lorraine)

    11H15 - Visite du quartier de l’église et du château

     

    12H00 : Déjeuner libre

     

    14H00 – Visite du reste du village et de ses maisons du XVIe siècle. Conclusion avec la visite du musée par Jean-François MICHEL, association Saône-Lorraine

    16H00 – Visite de l’église des Cordeliers des Thons (XVe-XIXe s. - classée MH) à 5 km de Châtillon. Les déplacements se feront avec les véhicules des participants.

    ‡ La participation à cette journée est gratuite. Inscription par mail à chr@lorraine.eu avant le 1er juin.