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  • René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508)

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    En 2013, la Lorraine a célébré la Renaissance et parmi les manifestations qui eurent lieu en Meuse, une exposition mit l'accent sur le Barrois sous le titre "Entre Moyen Âge et Renaissance, le duché de Bar sous René II". Un colloque prolongea cette rétrospective historique ; le présent volume des Annales de l'Est publie les actes de ce colloque qui réunit une vingtaine d'universitaires et d'historiens de la Lorraine.

    Les principaux aspects politiques du règne de René II sont envisagés. Les causes de la réunion des duchés de Lorraine et de Bar à la fin du XVe siècle sont analysées ainsi que la place du duché de Bar entre royaume de France et empire. La gestion interne de la principauté barroise est également prise en compte sous différents angles. Les relations du prince et de sa noblesse, l'intégration des nouvelles élites et la politique monétaire sont notamment abordées. La capitale, Bar-le-Duc, est l'objet d'une attention toute particulières mais l'étude de quelques places fortes barroises permet une vision plus globale du duché. Les questions religieuses sont aussi au cœur de cet ouvrage puisqu'y sont traitées les relations de l'Eglise lorraine, notamment verdunoise, avec le duc, ainsi que ses dévotions et sa piété. Cette dernière, moteur du mécénat princier, fut à l'origine de nombreuses créations artistiques que les élites barroises s'empressèrent d'imiter.

    Si la Renaissance dans le Barrois, comme dans le reste de la Lorraine, s'épanouit principalement sous le successeur de René II, on peut cependant affirmer que c'est bien ce dernier qui fit germer les graines semées par son grand-père le roi René.

    Une remarquable synthèse sur la principauté barroise qui fut un peu le "parent pauvre" des études historiques menées jusqu'à nos jours sur le développement des duchés "d'entre-deux".

     

    ‡ René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508), Jean-Christophe Blanchard et Hélène Schneider (dir.), Annales de l'Est, numéro spécial 2014, 345 p., ill., cartes (23 €). Disponible auprès de : Association d'historiens de l'Est, CRULH, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 Nancy (chèque à l'ordre de "Association d'historiens de l'Est").

  • Paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel : départ de l'abbé Pierre Febvet

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    L'abbé Pierre Febvet - assis au 1er rang, 3ème à partir de la gauche - entouré de quelques paroissiens lors de sa dernière réunion pastorale [cl. Vosges Matin].

     

    Nous apprenons avec grande surprise le départ de l'abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum attaché aux grandes paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône (sud-ouest vosgien).

    Âgé de plus de 90 ans, il va rejoindre prochainement la maison de retraite des Sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).

    Prêtre nommé à la paroisse Saint-Martin de Frain (canton de Lamarche) en 1955, à l'âge de 32 ans - fait rarissime à notre époque, cette paroisse fut son unique ministère de curé depuis son ordination ! -, il est demeuré attaché à cette paroisse rurale jusqu'à ce jour.

    Depuis 2009, il était prêtre in solidum à la grande paroisse Bhx J.-B. Ménestrel et secondait toujours avec disponibilité et dynamisme l'abbé Clément Ayéméné ; il assurait plus particulièrement les messes et l'accompagnement des chrétiens retraités et la chorale sur la paroisse de Martigny-les-Bains et les clochers voisins.

    Pendant de nombreuses années, il remplaça durant les vacances les curés dans les paroisses environnantes et, notamment, à Bleurville à l'époque de l'abbé André Houot (1969-1993) ou à Martigny-les-Bains avec les abbés Marion puis Simonin.

    Nous lui souhaitons d'ores et déjà une bonne et sereine retraite durant laquelle, nous n'en doutons pas, il priera pour ses anciens paroissiens et pour que l'Eglise qui est dans les Vosges ait toujours beaucoup de saints prêtres.

  • 3ème salon du livre de Saint-Nicolas-de-Port le 8 février 2015

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  • Saône vosgienne : une maison de santé performante

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  • Gallé au musée de l'Ecole de Nancy

    gallé.jpgLe musée de l'Ecole de Nancy possède une importante collection d'œuvres d'Emile Gallé. Constitué d'achats et de dons depuis l'origine du musée jusqu'à nos jours, cet ensemble renferme des pièces de mobilier, des faïences et des verreries ainsi que des objets en cuir, des textiles, des dessins préparatoires, des clichés photographiques et de la documentation destinée à l'usine d'art.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter la richesse de ce fonds unique et la diversité de ses œuvres et documents. Les œuvres maîtresses de l'artiste sont bien sûr évoquées, mais également des pièces moins connues ou celles qui étaient réservées à un usage personnel ou plus confidentiel (objets en cuir, textiles...). Le cadre familial de l'artiste ainsi que son entourage professionnel (usine d'art, collaborateurs, méthode de travail...) sont abordés à travers les photographies et la riche documentation conservées et souvent inédites.

    Ce catalogue permet de mieux cerner l'œuvre foisonnante et la personnalité complexe du chef de file de l'Ecole de Nancy. Elle aide aussi à témoigner de la générosité des descendants de l'artiste envers les collections du musée depuis les années 1950.

     

    ‡ Gallé au musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Snoeck-Musée de l'Ecole de Nancy, 2014, 226 p., ill. (25 €).

  • Contrexéville (88) : déjà le Printemps des poètes !

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    [Vosges Matin]

  • Robécourt veut conserver son allée de tilleuls

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    [Vosges Matin]

  • La grande défaite, 1870-1871

    1870.jpgSi les images de la guerre de 1870-1871 sont nombreuses dans notre imaginaires - Napoléon III à Sedan, les barricades de la Commune, la charge des cuirassiers de Reichshoffen, le siège de Paris... - sa réalité et ses enjeux demeurent bien souvent méconnus. Pourtant, les conséquences du premier conflit franco-allemand de l'ère moderne sur l'Europe sont immenses. Et sur la Lorraine, profondément marquantes.

    Citons bien sûr le cas de l'Alsace-Moselle, perdue par la France à l'issue de cette guerre. Elle n'aura de cesse de la réclamer jusqu'à la Première Guerre mondiale. Pour nous donner à comprendre ce conflit essentiel, l'auteur a ouvert tous les dossiers : les circonstances du déclenchement du conflit, le déroulement des opérations jusqu'aux capitulations de Sedan, Metz et Paris, les raisons de la suprématie allemande lors des combats, les répercutions de la guerre dans les opinions publiques françaises et prussiennes, enfin la guerre franco-française incarnée par la Commune de Paris.

    Ainsi se dessine une synthèse appelée à devenir, après l'ouvrage magistral du professeur François Roth, une référence tant par la richesse des apports que par les capacités de narration de son auteur.

     

    ‡ La grande défaite 1870-1871, Alain Gouttman, éditions Perrin, 2015, 450 p. (24 €).

  • In memoriam : militaires de la BA 133 de Nancy-Ochey décédés en Espagne

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  • Le Pays Lorrain : un dossier sur l'avenir des églises en Lorraine

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    Le numéro d'hiver 2014 de la prestigieuse revue du Musée Lorrain de Nancy, le Pays Lorrain, nous invite à réfléchir sur l'avenir des églises en Lorraine.

    A partir d'un volumineux dossier et de plusieurs exemples d'édifices lorrains, historiens, érudits et spécialistes du patrimoine religieux nous livrent leur vision du futur des églises en Lorraine face à la sécularisation, la déchristianisation et la raréfaction des desservants. Destruction ? Transformation ? Les questions ont le mérite d'être clairement posées. Souhaitons-nous transmettre cet héritage aux générations futures ?

    En plus de ce dossier spécial, le sommaire est riche de nombreuses études historiques :

    - les agapes des échevins de Sainte-Ruffine

    - à propos de la date de naissance de Claude le Lorrain

    - trois siècles au service des enfants : de la Maison des Orphelines au lycée Charles-de-Foucauld à Nancy

    - Victor Prouvé, Paul Perdrizet et le sphinx des Naxiens

    - les enjeux de la Guerre froide et leurs implications en Meurthe-et-Moselle (1947-1967)

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion à Gravelotte

    - la numérisation de la bibliothèque de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain

    - un reliquaire d'acier pour honorer saint Nicolas en l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement.

  • Buissoncourt (54) : pèlerinage sur la tombe du Père Charles Lambert

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    Le Père Charles Lambert, le "Bon Père de Buissoncourt", XVIIIe s.

     

    Ce mercredi 28 janvier est le jour anniversaire de la naissance au Ciel du "Bon Père" de Buissoncourt, l'abbé Charles Lambert (1664-1710).

    Comme chaque année, les croyants sont invités à se rendre à 11h00 en l'église paroissiale de Buissoncourt pour un pèlerinage sur la tombe du saint prêtre.

    Il est prévu de se recueillir sur sa tombe et de prier pour la France, le diocèse de Nancy et de Toul, et pour nos paroisses lorraines.

  • Gemmelaincourt (88) : une vie d’artiste partie en fumée

    Le peintre Franck Hommage est le propriétaire du château de Gemmelaincourt, dans la plaine vosgienne, ravagé par un incendie dans la nuit du 25 au 26 janvier 2015.

    gemmelaincourt.jpgLe peintre et graveur nancéien Franck Hommage est abattu. Dans l’incendie de sa résidence secondaire de Gemmelaincourt, dans les Vosges, c’est tout son travail artistique qui est parti en fumée. Il avait en effet installé son atelier dans une des deux annexes du logis principal, mais avait laissé de nombreuses toiles dans le corps central, ravagé par les flammes. Et c’est aussi vingt ans de patient labeur pour redonner du lustre et du cachet à cette demeure seigneuriale, acquise en piteux état, qui est anéanti.

    Il y a deux décennies, en effet, l’artiste nancéien avait prospecté pour trouver une maison de campagne où il pourrait installer son atelier. Avec son épouse Danièle, professeur des écoles, il avait eu un coup de cœur pour cette bâtisse, en partie du XVIIIe siècle, qui fut longtemps le presbytère du village, avant que le dernier curé ne prenne sa retraite. Le maire avait alors décidé de vendre la maison. Et, c’est un villageois qui s’en était porté acquéreur avec l’intention d’y créer un restaurant. Il avait mal évalué les coûts de remise en état et d’aménagement. Après avoir fait venir un brocanteur, à qui il avait cédé boiseries et autres pièces de mobilier, il avait mis son bien en vente. Franck Hommage avait acquis un logis en très mauvais état. « J’ai investi beaucoup de temps et d’argent pour refaire la charpente, la toiture, reprendre la maçonnerie, les linteaux, mettre l’électricité aux normes, installer des portes d’époque. Je faisais tout, petit à petit, Il y avait encore un sol en terre battue et pas de salle de bains. »

    Le propriétaire, qui était seul ce week-end, dans son atelier pour travailler, a été surpris par la rapidité du sinistre.

    « Il était environ 20 h ; j’avais fait un feu dans l’âtre de la pièce principale et j’étais dans mon atelier. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer car la cheminée avait été ramonée », précise le maître des lieux.

    vosges,gemmelaincourt,château,franck hommage,bassompierre,hennezelDe la demeure historique, il ne reste que les murs. C’est Danièle, son épouse, qui s’était intéressée à l’histoire des lieux, en effectuant des recherches aux archives départementales et au Centre du Patrimoine. « J’ai retrouvé un dossier de demande de classement des boiseries émanant d’une descendante de la famille Hennezel, les seconds propriétaires. Le château avait été édifié au XVIIIe siècle par le seigneur de Bassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château était ensuite passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire d’une verrerie. » Danièle Hommage ajoute que le fils du marquis fut suspecté de trahison pendant la Révolution pour avoir étudié dans une école militaire allemande. Il avait été emprisonné à Poussay. « J’ai retrouvé le procès-verbal de son évasion », ajoute Danièle Hommage.

    Il faut espérer que les actuels propriétaires auront les fonds et le courage nécessaires pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de cette vénérable demeure, symbole d'un patrimoine historique et architectural de l'ouest vosgien qui souffre déjà beaucoup avec la désertification du territoire...

    [d’après Vosges Matin]

  • Niderviller et environs : métiers et activités d'hier à aujourd'hui

    lorraine,moselle,niderviller,métiers,société d'histoire et d'archéologie de lorraineEn Moselle, Niderviller, comme d'autres villages environnants, a connu des activités et des métiers que l'on a désormais l'habitude de qualifier de "métiers d'autrefois ou d'antan". Alors que l'ancienne génération parle avec nostalgie de ces métiers et activités pour les avoir côtoyés, c'est par le prisme d'une muséographie instructive et ludique que les plus jeunes en font connaissance ou à l'occasion de fêtes folkloriques organisées en leur souvenir.

    En éditant cet ouvrage, l'objectif n'est pas de décrire de façon détaillée, mais d'évoquer ces métiers qui se pratiquaient à Niderviller et aux alentours, de façon à les faire revivre avec leurs particularités et le langage patoisant qui leur fut propre.

    C'est ainsi, qu'entre autres, le lecteur rencontrera au détour des pages, l'appariteur communal, le chiffonnier, la couturière, le garde-champêtre, la lavandière, la sage-femme, le rémouleur, le sonneur de cloches, le suisse d'église, le tueur de cochon à domicile... Sans oublier les paysans et les métiers emblématiques de ces villages que sont les faïenciers, les tailleurs de pierres et les tuiliers.

    Bon nombre de ces activités ont aujourd'hui disparu, emporté par le vent du progrès, fruit de la révolution industrielle ; d'autres ont perduré mais ont connu de profondes mutations, la machine s'étant substituée à l'homme ou à l'animal.

    L'auteur retrace pour notre plus grand plaisir cette évolution des métiers et des activités humaines de jadis. L'ouvrage est riche d'une iconographie souvent inédite et est émaillé de nombreuses anecdotes et de témoignages qui en font une belle monographie de la vie quotidienne dans ces villages mosellans au tournant des XIXe et XXe siècles.

     

    ‡ Niderviller et environs. Métiers et activités d'hier à aujourd'hui, René Bourgon, Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine, 2014, 174 p., ill. (25 €).

     

    ‡ L'ouvrage peut être commandé en imprimant ou recopiant le bon de commande ici bon de commande_Niderviller.pdf

  • Paul Ferry, le pasteur messin du XVIIe siècle

    Il a son portrait à l’Hôtel de ville, il est l’un des grands noms du protestantisme messin. Paul Ferry (1591-1669) a désormais sa biographie signée de l’historien lorrain Julien Léonard.

    etre-pasteur-au-xvii-e-de-juilen-leonard-aux-pur-les-presses-universitaires-de-rennes-photo-maury-golini.jpgAucun pasteur du XVIIe n’est aussi bien connu que lui. Il est le seul pasteur de France, peut-être d’Europe, dont on ait autant d’archives. Ça m’a pris cinq ans pour lire tout ce qu’il avait laissé ! » Le messin Paul Ferry a écrit des kilomètres de documents, papiers, correspondances derrière lui. Et la conversion de sa fille au catholicisme leur a évité la destruction. Aujourd’hui, la plus grande partie du fonds Ferry remplit un coffre-fort à la Bibliothèque du protestantisme français, à Paris. Et fait toujours le bonheur de Julien Léonard. Le messin y a puisé la source de sa thèse en histoire moderne, soutenue en 2011, et en publie le condensé dans « Être pasteur au XVIIe, le ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669) » , publié aux Presses Universitaires de Rennes.

    Il ne s’agit pas seulement d’une biographie. Le maître de conférences développe aussi le contexte de l’époque, religieux et social. Celle d’un siècle où la tolérance est de mise depuis l’Édit de Nantes, en 1598. Metz, française depuis 1552, offre le visage unique en France d’une ville réellement tolérante. À Metz, il y a bien sûr une communauté catholique forte « mais aussi une communauté juive, avec une synagogue. Nulle part ailleurs en France, ils ne sont officiellement tolérés. L’Église protestante de Metz n’appartient pas aux institutions protestantes de France, elle a beaucoup plus d’autonomie. Metz est une des villes les plus tolérantes de France, la seule avec ces trois communautés. Il y a des familles mixtes… », souligne Julien Léonard.

    Cette entente est due à un héritage local, à la volonté de Versailles de rattacher progressivement Metz à la France et à la protection des princes protestants allemands. En pleine guerre de Trente Ans, ils sont les alliés du roi Louis XIII. Certains viendront même se réfugier à Metz ! Paul Ferry en fera le décompte dans ses carnets. Il relèvera aussi la lente décroissance de ses fidèles… Nombreux parmi les hommes de loi, les artisans, les commerçants, les calvinistes forment un tiers des 20 000 habitants de Metz en 1552, un quart au milieu du XVIIe , un cinquième en 1685. La fonte des effectifs est due à la guerre de Trente Ans, à la famine, à la peste qui balaie les villes.

    Durant son ministère, Paul Ferry est le plus influent des quatre pasteurs de Metz. Docteur en théologie, il soutient sa communauté le mieux possible, correspond avec le jeune et brillant chanoine messin Bénigne Bossuet, dialogue à travers l’Europe. Homme de lettres et de foi, excellent prédicateur, il voit arriver les Jésuites en 1622 et monter l’intolérance royale. Son temple est détruit rue de la Chèvre en 1642. Il meurt en 1669, à 78 ans. Seize ans plus tard, la Révocation de l’Édit de Nantes chasse les derniers protestants de Metz, pour deux siècles.

    [d’après Le Républicain Lorrain]

  • Actualité de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy

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    Lors de la messe célébrée dans la chapelle dédiée à saint Charles Borromée, également patron de la congrégation nancéienne [cl. ©H&PB].

     

    Ce dimanche 25 janvier 2015, les messes de la chapellenie diocésaine (rite extraordinaire) étaient exceptionnellement célébrées en la chapelle de la maison-mère des Sœurs de la Charité de Saint-Charles Borromée, rue des Quatre-Eglises à Nancy.

    Une assemblée nombreuse s'y pressait, renforcée par la présence des louvettes Europa Scouts nancéiennes.

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    Parvis de la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Saint-Charles de Nancy (coll. part.).

     

    En effet, l'église Marie-Immaculée - également propriété de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy - est actuellement inaccessible en raison des travaux qui sont engagés sur les voûtes de l'édifice.

    Les offices dominicaux devraient être à nouveau normalement célébrés en l'église Marie-Immaculée à partir du 1er février.

  • Actualités bleurvilloises

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    [L'Abeille | 22 janvier 2015]

  • Hommage américain au général vosgien Jean Joseph Amable Humbert

    vosges,général,humbert,révolution,empire,napoléon,états unis,nouvelle orléans,saint nabordUne plaque commémorative en l'honneur du général Jean Joseph Amable Humbert, natif de Saint-Nabord dans les Vosges, sera dévoilée courant janvier au cimetière de la Nouvelle-Orléans, cimetière dans lequel il avait été inhumé en 1823.

    Cette inauguration se fera à l'occasion du bicentenaire de la bataille de Chalmette (8 janvier 1815, dernière bataille de la guerre anglo-américaine commencée en 1812, qui se solde par la victoire américaine grâce à l'aide des flibustiers du corsaire Lafitte, fidèle à Napoléon, et du général Humbert qui se mit au service du général américain Jackson).

    [source : Les Vosges napoléoniennes]

  • Mère Mathilde Raclot, une missionnaire vosgienne au pays du soleil levant

    Mère Mathilde, une religieuse vosgienne missionnaire au Japon au XIXe siècle, a ouvert la voie aux congrégations religieuses en Extrême-Orient. Des Japonais ont célébré le bicentenaire de sa naissance dans son village natal de Suriauville.

    vosges,mère mathilde raclot,suriauville,japon,religieuse,missionnaire,église catholiqueNée le 9 février 1814 à Suriauville, Marie-Justine Raclot - Mère Mathilde en religion - entra dans la communauté apostolique des Sœurs de l'Enfant-Jésus (dite aussi « de Saint-Maur ») le 19 mars 1835. Après un apostolat en Languedoc, elle part pour la Malaisie où elle arriva le 5 février 1854. Après un long séjour à Singapour, elle fut envoyée au Japon, d'où les religieuses étrangères étaient depuis longtemps bannies. Elle fut ainsi la première religieuse à entrer au Japon en 1872 et y demeura pendant toute l’ère Meiji (1868-1912). Sa mission première fut de s’occuper d'orphelins et de pauvres, et en particulier de jeunes filles, souvent destinées à la prostitution.

    Son caractère entreprenant et décidé a laissé une marque forte au Japon, et de nombreux Japonais viennent à Suriauville visiter les lieux de son enfance. Elle est décédée le 20 janvier 1911 à Yokohama (Japon).

    vosges,mère mathilde raclot,suriauville,japon,religieuse,missionnaire,église catholiqueEn août 2014, un groupe de Japonais, membres de la communauté de l'école Futaba à Yokohama, étaient à Suriauville pour visiter le village natal de leur fondatrice. Ils ont visité sa maison natale, l'église Saint-Blaise où elle fut baptisée et le cimetière où sont inhumés ses ancêtres. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Mère Mathilde, ils ont apposé une plaque hommage sur la façade de l'église.

    [source : suriauville.over-blog.fr / www.nicolas-barre.cef.fr]

     

  • De l’or noir dans le Saintois

    On s’apprête à chercher du pétrole dans le Saintois, là où il avait été exploité entre 1978 et 1995.

    petrole.jpgAndré Grosjean va-t-il devenir roi du pétrole ? T.E.R.R.E., sa société implantée dans le Loir-et-Cher, s’apprête à explorer le sous-sol lorrain. Les forages de reconnaissance devraient commencer juste après l’enquête publique, qui débute le 30 janvier et s’achève le 28 février, sur un terrain privé de la commune de Chaouilley, dans le secteur de Forcelles-Saint-Gorgon, au pied de la colline de Sion.

    André Grosjean croit en son étoile parce que de l’or noir sous les fruits d’or, on en a déjà trouvé dans « ce périmètre de 20 km² » : 13.698 tonnes exactement ont été pompées entre 1978 et 1995. Si un « brut léger » a pu jaillir des profondeurs du Saintois, c’est grâce à l’intuition et la pugnacité du professeur Pierre-Louis Maubeuge, un géologue qui a consacré une bonne partie de sa vie, ainsi que l’ensemble des économies familiales, à ce projet un peu fou. Le cours du baril de pétrole variait entre 15 et 30 dollars à l’époque. « On s’est intéressé à cette histoire il y a dix ans. Le parcours administratif et réglementaire est laborieux », explique André Grosjean, l’actuel titulaire du permis dit de Forcelle qui court jusqu’en 2016. T.E.R.R.E (Travaux Etudes Recherche Ressources en Eau), spécialisée dans la « captation de fluide », n’a encore jamais œuvré dans le secteur pétrolier.

    La petite société, qui effectuera des forages de reconnaissance à 250 m puis à 450 m de profondeur, mise sur une approche « maison », la « géomorphologie » pour trouver un gisement. T.E.R.R.E. assume la totalité du risque financier et industriel de cette aventure. « L’engagement de dépenses » pour cette phase de reconnaissance n’excédera pas 200.000 €. L’eau aura coulé sous les ponts et le cours du pétrole aura joué au yo-yo avant que de l’huile ne soit repérée puis exploitée. Une seule certitude : le Pr Maubeuge était un visionnaire. Il avait dit à sa fille sur son lit de mort : « Tu verras un jour que j’avais raison, ils reviendront ».

    [d’après ER]

  • Souvenirs de l'institution de Gadémont à Granges-sur-Vologne (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Journées du patrimoine de pays et des moulins 2015 : c'est le moment de s'inscrire !

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  • Les agressions contre les lieux de culte en France : les chrétiens les plus attaqués

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    ... Sans commentaire.

     

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  • Epinal (88) : souscription pour la Vierge du passage des Morts

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    [Vosges Matin]

  • In memoriam Louis XVI

    Le roi Louis XVI a été guillotiné le lundi 21 janvier 1793 à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Le couperet tomba à 10 heures 22.

    louis xvi,roi,guillotine,21 janvier 1793

     Louis XVI, roi de France.

      

    L'acte de décès de Louis XVI est rédigé le 18 mars 1793 en ces termes :

    « Du lundi 18 mars 1793, l'an Second de la République française.

    Acte de décès de Louis CAPET, du 21 janvier dernier, dix heures vingt-deux minutes du matin ; profession, dernier Roy des Français, âgé de trente-neuf ans, natif de Versailles, paroisse Notre-Dame, domicilié à Paris, tour du Temple ; marié à Marie-Antoinette d'Autriche, ledit Louis Capet exécuté sur la Place de la Révolution en vertu des décrets de la Convention nationale des quinze, seize et dix-neuf dudit mois de janvier, en présence 1e de Jean-Antoine Lefèvre, suppléant du procureur général sindic du département de Paris, et d'Antoine Momoro, tous deux membres du directoire dudit département et commissaires en cette partie du conseil général du même département ; 2e de François-Pierre Salais et de François-Germain Isabeau, commissaires nommés par le conseil exécutif provisoire, à l'effet d'assister à ladite exécution et d'en dresser procès-verbal, ce qu'ils ont fait ; et 3e de Jacques-Claude Bernard et de Jacques Roux, tous deux commissaires de la municipalité de Paris, nommés par elle pour assister à cette exécution ; vu le procès-verbal de ladite exécution dudit jour 21 janvier dernier, signé Grouville, secrétaire du conseil exécutif provisoire, envoyé aux officiers publics de la municipalité de Paris cejourd'huy, sur la demande qu'ils en avaient précédemment faite au ministère de la justice, ledit procès-verbal déposé aux Archives de l'état civil ;

    Pierre-Jacques Legrand, officier public (signé) Le Grand. »

     

     

    louis xvi,roi,guillotine,21 janvier 1793

     

     

    † Messe pour le repos de l'âme de Louis XVI dimanche 25 janvier 2015 à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine (info ici http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com/)

  • Des santons scouts pour votre crèche

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    Sophie Giraud est une créatrice de santons, pas des santons de Provence, mais d'Aquitaine !

    Elle propose de nombreux modèles dont des santons scouts. Des scouts et guides d'Europe, des scouts unitaires de France...

    Alors, pour égayer votre crèche, il est encore temps de passer commande de ces jolis santons, pleins de jeunesse, de gaieté et de fraîcheur !

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    Des santons sympathiques : l'aumônier, la louvette et le scout d'Europe [création originale ©Sophie Giraud pour un particulier].

     

    ‡ Plus d'info et commande possible sur le site des Santons Saint-Roch http://santonsdesophie.blogspot.fr/p/santons-scouts.html

    Courriel : sophie.giraud33@gmail.com 

  • Les Hautes Mynes du Thillot recrutent un guide

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    Afin de compléter l'équipe d'accueil et d'animation pour la prochaine saison, l'association "Les Hautes-Mynes" du Thillot (Vosges) souhaitent recruter un guide.

     

     

    ‡ La fiche descriptive du poste et les conditions pour candidater sont consultables ici Offre Emploi Hautes-Mynes avril 2015.pdf

     

  • Waterloo 1815

    waterloo.jpgIl n'est pas coutumier de célébrer une défaite. Or, cette année, nous commémorons le bicentenaire de la bataille de Waterloo qui eut lieu sur le territoire belge le 18 juin 1818 et qui fut la dernière livrée par Napoléon Ier face aux coalisés anglais, russes, prussiens et autrichiens. Elle a fait couler tant d'encre qu'elle paraît n'être toujours pas finie, l'empereur déchu s'étant aussitôt employé à la recomposer. Depuis, les débats n'ont pas cessé sur les tenants et aboutissants de l'écrasante défaite.

    Le Lorrain Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, a choisi, par le texte, l'image et la cartographie, d'en revenir et de s'en tenir aux faits, afin de comprendre une journée tragique dont les enjeux ne se limitèrent pas aux dix heures d'un combat terriblement meurtrier. En partant en campagne le 14 juin, l'empereur avait décidé de frapper un coup de tonnerre afin de refonder son pouvoir au retour de l'île d'Elbe et amener les alliés à négocier dans des conditions favorables. En dépit d'une préparation incroyablement difficile, il fut à deux doigts de réussir...

    Restituant le détail des différentes phases de la tragédie à partir des meilleures sources françaises et étrangères, l'auteur montre aussi l'inanité de questions marginales sur les défauts de Soult, le comportement de Ney ou la faute de Grouchy. Ainsi est mis en valeur, de façon magistrale et dans un style saisissant et agréable, le poids de l'événement et de ses acteurs dans le cours de l'histoire.

     

    ‡ Waterloo. 1815, Thierry Lentz, éditions Perrin, 2015, 315 p., ill., cartes (24,90 €).

  • Les Tirailleurs d’Epinal en partance pour la Centrafrique

    Cinq cents hommes du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal partiront dans quelques semaines en mission en Centrafrique. La cérémonie de départ s'est déroulée le 16 janvier sur la place des Vosges à Epinal.

    rt1.jpgCérémonie particulière à Epinal où le 1er RTir d’Epinal était venu saluer la ville avant son départ en Centrafrique, comme le veut la tradition, en présence des autorités préfectorales et municipales. Le colonel Marc Espitalier, son chef de corps a rappelé, face aux attentats terroristes récents, que ce séjour de quatre mois des cinq cents hommes du régiment était prévu de longue date. D’ailleurs, les hommes vont relayer un autre contingent d’hommes qui sont appelés à rentrer en France. « Le régiment s’entraîne depuis longtemps pour cette mission sous l’égide de l’ONU qui sera dure et délicate. Les événements récents nous ont donné l’occasion de faire corps avec la population d’Epinal avant de quitter le territoire. La mission française « Sangaris » dans ce pays a été un succès. Nous partons donc confiants et sereins pour aider le gouvernement sur place. Même si nous savons que ce sera difficile dans un pays en proie à la violence et où les populations se haïssent. Nos bases arrières sont solides. »

    rt2.jpgCette cérémonie a permis également de mettre à l'honneur Messaoud V, le nouveau bélier de 9 mois, mascotte du régiment, qui remplace désormais Messaoud IV, son grand-père qui a rempli ses fonctions pendant 7 ans.

    [d'après Vosges Matin]

     

  • Dorsale catholique, jansénisme, dévotions - XVIe-XVIIIe siècles

    lorraine,lotharingie,dorsale catholique,rené taveneaux,jansénisme,dévotions,christianismeTrente années de recherches en histoire religieuse sont réunies dans ce volume selon trois axes majeurs couvrant l'époque classique : le jansénisme, la piété et la "dorsale catholique", cet axe de la reconquête des terres devenues un temps protestantes. Il s'agit de champs largement explorés par le professeur René Taveneaux, grand spécialiste lorrain du jansénisme, auquel un colloque européen a rendu hommage pour le centenaire de sa naissance en 2011.

    Le riche sommaire de ces actes abordent le jansénisme dans le cadre de dix études, depuis les jugements en hérésie par l'Inquisition romaine jusqu'aux permanences de cette doctrine catholique au XIXe siècle. Huit articles cernent les différentes dimensions de la piété aux Pays-Bas, terre de la réforme catholique, ou quand l'Eglise enquête sur les miracles au lendemain du Concile de Trente et que les Lumières espagnoles oeuvrent en faveur d'une dévotion contrôlée. Huit communications encore retracent cette fameuse "dorsale catholique" chère au professeur Taveneaux, avec les Maisons de Lorraine et de Savoie aux XVIe-XVIIe siècles, les jésuites des anciens Pays-Bas autrichiens, la Suisse ou les déclinaisons lorraines de la guerre contre les Turcs entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Cet ouvrage est un bel hommage des universités de Lorraine et de Lyon au professeur Taveneaux qui a considérablement renouvelé la recherche dans le domaine de l'histoire religieuse avec sa thèse fondamentale consacrée au Jansénisme en Lorraine (1640-1789) publiée en 1960, et ses études ultérieures sur la contre-réforme en Lorraine et la frontière de catholicité dont le duché de Lorraine formait une sorte de limes.

     

    ‡ Dorsale catholique, jansénisme, dévotions : XVIe-XVIIIe siècles. Mythe, réalité, actualité historiographique, Gilles Deregnaucourt, Yves Krumenacker, Philippe Martin et Frédéric Meyer (dir.), éditions Riveneuve, 2014, 467 p. (26 €).