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  • Georges Claude, le génie fourvoyé

    georges claude.jpgQui se souvient de Georges Claude ? Peu de monde sûrement. Et pourtant, quasi quotidiennement, nous utilisons sous une forme ou sous une autre, le produits de ses géniales inventions : les lampes Claude, le néon, l'air liquide... Et savez-vous que ce génial inventeur était d'origine vosgienne ? C'est cette histoire que nous conte Rémi Baillot à l'occasion du 50ème anniversaire de sa disparition.

    Georges Claude (1870-1960) est né à Paris à la suite de l'installation de ses parents venus de Poussay, village vosgien connu pour sa célèbre foire et ses non moins célèbres chanoinesses.

    Claude est sans doute l'inventeur français le plus fécond : ses nombreuses découvertes et inventions prospèrent encore dans l'industrie contemporaine. Chercheur infatigable et opiniâtre, il était mondialement connu et admiré avant la Seconde guerre mondiale. Il est à l'origine de la société Air Liquide, des Lampes Claude, de la Société Chimique de La Grande Paroisse, de l'invention du tube au néon, de nombreuses armes de guerre, de la synthèse de l'ammoniaque par hyperpression, de l'énergie thermique des mers... Les américains l'appelèrent l'"Edison français" !

    Notre homme eut cependant sa part d'ombre. Ce qui lui valut d'être ostracisé par l'Histoire et les historiens. Pour finir complètement oublié des Français eux-mêmes. Georges Claude voulut s'essayer à la politique et, se rapporchant du Maréchal Pétain, sombra dans un collaborationnisme suicidaire. Ce rival des scientifiques allemands ne voyait alors d'avenir que dans la grande Europe projetée par Hitler. Trop d'intérêts et les déchirements de l'Histoire le condamnèrent à l'oubli.

    L'ouvrage de Rémi Baillot a le mérite de sortir de cet oubli immérité Georges Claude, un vosgien de coeur fourvoyé dans les impasses de l'Histoire.

     

    >> Georges Claude. Le génie fourvoyé, Rémi Baillot, EDP Sciences éditions, 2010, 490 p., ill. (39 €).

  • Nancy fête la Sainte-Fleur

    Ce  week-end des 9 et 10 octobre, Nancy fêtait la Sainte-Fleur. Plusieurs manifestations florales et défilés ont animé différents endroits de la cité ducale.

    Sainte Fleur est née à Maurs, dans le Cantal, vers 1300. Elle a consacré sa vie à la prière. L'amour du Christ et l'amour de l'Autre ont été sa ligne spirituelle. Les membres des professions des fleuristes et horticulteurs veulent célébrer à leur manière la fête de sainte Fleur comme témoignage de la beauté, de la fragilité et de la transmission des petites et grandes émotions de la vie humaine autour du don afin d'honorer la mémoire de sainte Fleur.

    Outre l'aspect religieux, la Sainte-Fleur est aussi une fête culturelle et corporative. Belle manière de promouvoir les savoir-faire des métiers traditionnels de la fleur et de l'horticulture.

    Quelques images de la fête nancéienne de Sainte-Fleur...

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    Messe de Sainte Fleur en la cathédrale N.-D. de l'Annonciation décorée pour l'occasion

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    Sortie des porte-drapeaux à l'issue de la messe de Sainte-Fleur dite aussi à la mémoire du Général de Gaulle et des maréchaux de France

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    La place Stanislas transformée en jardin éphémère

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    Place Stanislas, hommage floral à la Croix de Lorraine

    [clichés H&PB]

  • L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire

    Les Annales de l'Est publient un numéro spécial 2010 consacré exclusivement au colloque qui vient de se tenir sur le millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges.

    annales de l'est 2010.jpgTête de la croix monastique vosgienne, l'abbaye de Saint-Sauveur a été l'un des plus important établissements religieux de Lorraine. Riche d'une histoire millénaire, elle fut fondée au 7ème siècle à Bonmoutier (Val-et-Châtillon, Meurthe-et-Moselle), pour des moniales auxquelles succédèrent des moines qui, en 1010, furent transférés à Saint-Sauveur sur le piémont vosgien, avant d'être remplacés à leur tour par des chanoines réguliers. Ces derniers, en relation étroite avec les évêques de Toul, les comtes de Salm et les sires de Blâmont, édifièrent un imposant monastère dont il reste d'intéressants vestiges et une statue de la Vierge objet de pèlerinage.

    Victimes des guerres de religion, les chanoines s'installèrent en 1570 à Domèvre-sur-Vezouze, puis intégrèrent en 1625 la congrégation de Notre-Sauveur instituée par saint Pierre Fourier, le "bon père" de Mattaincourt.

    Grâce à sa richesse foncière et à l'exploitation forestière, l'abbaye prit de l'importance au 18ème siècle sous l'impulsion de grands abbés. L'étude de la remarquable bibliothèque, des ornements liturgiques exceptionnels et les éléments de boiseries conservés, emblématiques de la Contre-Réforme catholique, font redécouvrir sa puissance à la veille de la Révolution.

    A l'occasion du millénaire du transfert de l'abbaye à Saint-Sauveur, ce volume des Annales de l'Est rassemble les actes du colloque de septembre 2010 mettant en lumière une abbaye longtemps méconnue.

     

    >> L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire, Annales de l'Est, numéro spécial 2010, 427 p., ill.(23 €).

  • Ambacourt à la recherche des racines de Chopin

    Chacun sait - ou devrait savoir ! - que le pays de Charmes, dans les Vosges, est le berceau des ancêtres de Frédéric Chopin. Mais, ce que l'on sait peut-être moins - voire pas du tout -, c'est que Chopin a aussi des ancêtres en Saône Lorraine et, plus précisemment, à Bleurville. Nous y reviendrons.

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    [Vosges Matin]

  • L'Echo des 3 Provinces d'automne est paru

    echo 3 provinces 148.jpgOutre une nouvelle mise en page de la première de couverture, ce numéro d'octobre-novembre offre un sommaire fourni sur les activités culturelles et l'histoire du Pays des 3 Provinces, "à cheval" sur la Haute-Marne, la Haute-Saône et les Vosges :

    - Cinquième anniversaire de la borne des 3 Provinces

    - Le journal de Pierre Légaré, de Bourbonne-les-Bains

    - Visites des villages d'Ormoy et Melincourt

    - Les fouilles de l'abbaye de Morimond

    - Hubert Mathieu, ancien du maquis du camp de la Délivrance durant la Seconde Guerre mondiale

    - Histoire de la cuisine et dictons de saison

    - Souvenirs des années 1920

    - Calendrier des manifestations autour de Bourbonne-les-Bains, Val de Vôge, Lamarche et Monthureux

    - La libération de Lamarche

    - Le brâme du cerf au pays des 3 Provinces

    - Histoire de Villotte (canton de Lamarche)

    - Les frères Flammarion, nés à Montigny-le-Roy

    - Bilan à La Roye Demange d'Ainvelle

     

    >> Possibilité de s'abonner à L'Echo des 3 Provinces sur www.adp3p.com

  • Un excellent cru : le numéro 4 de La Nouvelle revue lorraine est paru

    RLP4.jpgJean-Marie Cuny nous étonnera toujours. Le numéro 4 de La Nouvelle revue lorraine est tout bonnement excellent. Richesse des contributions et thèmes d'articles sympathiques à souhait font de ce numéro automnal un numéro d'exception. A lire sans tarder.

    L'histoire de notre Lorraine tient bien sûr toujours le "haut du pavé" avec un retour sur cinquante ans de fouilles archéologiques à Grand, et l'histoire religieuse avec Frère Eustache, un héros lorrain sous l'habit de saint François.

    Le patrimoine architectural civil lorrain est également bien présent dans ce numéro : la chapelle du château de Lunéville est évoquée avec le souvenir du musicien Desmarest ; le devenir du château de Saulxures-sur-Moselotte, la restauration du grand orgue de la basilique Saint-Epvre de Nancy ; le patrimoine d'Hattonchâtel.

    L'histoire de la Lorraine c'est aussi l'histoire des Lorrains. Le lecteur appréciera les textes sur Henry Royer le "roi divin", "le grand-père", les cousins allemands et français dans la guerre, l'exil de juin 40, les Aubriot, menuisiers à Ormes-et-Ville...

    Et comme nous sommes en automne, la NRL fait une virée au pays du vin gris et part à la découverte de la vigne et du vin en Lorraine sous la conduite du fondateur-directeur-animateur de votre revue préférée !

    A quelques semaines de la rentrée de nos "chères têtes blondes", Jean-Marie Cuny nous "impose" un devoir de rentrée : puisque vous aimez votre région, son histoire, son patrimoine et ses traditions, soyez de fervents propagandistes de La Nouvelle revue lorraine qui témoigne de notre identité régionale !

    Et n'oubliez pas d'abonner nos plus jeunes lecteurs qui trouveront dans la NRL tout ce que l'enseignement officiel ne leur dispense malheureusement plus.

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est vendue au numéro en librairie ou sur abonnement (36 € pour 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à LA NOUVELLE REVUE LORRAINE | LE TREMBLOIS | 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le Pays Lorrain n° 3 / 2010 est paru

    pays lorrain sept 10.jpgLa revue trimestrielle du Musée Lorrain nous fait voyager dans l'histoire des Lorrains et de leurs patrimoines humain, culturel et architectural. Jugez-en :

    - le patrimoine écrit lorrain face à la numérisation et à internet

    - la statuaire du couvent des Cordeliers des Thons

    - la Société industrielle de l'Est

    - Georges Chepfer, l'homme de théâtre

    - l'Université de Nancy, "mère" de l'Université de Homburg (Sarre)

    - la maison de Robert Schuman, un mémorial pour l'Europe

    - une famille lorraine au service de la Lorraine et de la France : les d'Haussonville

    - la maison seigneuriale de Lebeuville

    - du papier vosgien pour des livres lorrains

    - Saint-Just Péquart, bibliophile

    Et les habituelles chroniques régionales, les recensions de livres et revues régionales...

     

    >> Le Pays Lorrain, n° 3, septembre 2010 (10 €)

    >> Vente sur abonnement. Plus d'infos sur www.museelorrain-payslorrain.org

  • Les saints lorrains, entre religion et identité régionale

    saints lorrains.jpgA la fin du XVIe siècle, le culte des saints connaît une triple évolution : d'abord, un renouveau avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours et d'une liturgie. Puis, à partir du XVIIe siècle, les saints deviennent un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au XIXe siècle, on assiste à une renaissance du culte des saints, à travers l'émergence d'un "romantisme régional" et la volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local. Cette évolution est soutenue par le développement du lotharingisme dans la seconde moitié du XIXe siècle.

    L'étude des rites et de l'espace sacré montre une appropriation des saints lorrains par les populations avec des notoriétés différentes : un rayonnement extra-régional (Jeanne d'Arc), régional (saint Nicolas, sainte Barbe) ou purement local (la majorité des saints locaux).

    Parmi les dizaines de saints lorrains décrits dans l'ouvrage, quelques-uns sont particulièrement vénérés en Lorraine : saint Clément (premier évêque de Metz), saint Mansuy (premier évêque de Toul), saint Saintin (premier évêque de Verdun), saint Epvre (septième évêque de Toul), saint Dié (évangélisateur des Vosges), saint Nicolas (patron des Lorrains depuis 1477), sainte Barbe (patronne des mineurs), saint Elophe (martyr à Soulosse), saint Romaric (fondateur du Saint-Mont), saint Amé (premier abbé du Saint-Mont), saint Pierre Fourier (curé de Mattaincourt), sainte Jeanne d'Arc, sainte Lucie de Sampigny (vénérée en Meuse)...

    L'ouvrage de Marie-Hélène Colin est issue de sa thèse soutenue en 2006 sous la direction du professeur Philippe Martin, de l'université de Nancy 2.

     

    >> Les saints lorrains. Entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècle), Marie-Hélène Colin, éditions Place Stanislas, 2010, 285 p., ill. (22 €).

  • Les recettes de saison de Jean-Marie Cuny

    recettes jmc.jpgLa Gazette Lorraine a eu une riche idée de mettre à la disposition des Lorrains les recettes de Jean-Marie Cuny, publiées trimestriellement dans cette sympathique revue dédiée au patrimoine et à l'environnement en Lorraine.

    Présentées dans un élégant coffret composé de 4 coffrets-lutrins, 64 recettes personnelles de l'ami Jean-Marie sont offertes à la curiosité des amoureux de la cuisine traditionnelle de nos départements lorrains.

    Concoctées spécialement pour La Gazette Lorraine, saison après saison, voici enfin réunis les ingrédients des meilleures d'entre elles : une bonne cuillerée d'histoire régionale, une pincée d'anecdotes, un doigt de traditions... Touillez et c'est tout le patrimoine culinaire de la Lorraine qui réjouira vos tablées familiales ou d'amis !

    A la portée de tous les appétits, ces recettes de saison sont faciles à mettre en oeuvre pour une cuisine de la ville comme de la campagne, simple, pleine de bon sens, aussi moderne que traditionnelle, respectueuse des terroirs et des produits de saison.

    Et comme le dit si bien "le" Jean-Marie : "Vous m'en direz des nouvelles !".

     

    >> Les recettes de saison de La Gazette Lorraine, par Jean-Marie Cuny, coffret de 4 boîtiers-lutrins, 64 recettes des terroirs lorrains (15 €).

  • La France (et un peu les Vosges) des Romanov

    Numériser.jpgQue peut bien faire la recension d'un livre sur les Romanov sur un blogue dédié aux Vosges et à la Lorraine ? Et bien, l'ouvrage de Cyrille Boulay aborde un épisode peu connu de la vie des tsars en France : leur séjour dans la cité thermale vosgienne de Contrexéville. L'auteur aborde cette période de la vie quotidienne de la famille impériale russe dans le chapitre "De Biarritz à Contrexéville".

    Si les villes thermales françaises, dont Contrexéville, occupent une place importante dans l'histoire des Romanov en France, le lecteur découvrira également les splendeurs et la magnificence de la cour russe sur la Côte d'Azur, Paris, Biarritz ou Saint-Briac-sur-Mer. L'auteur a collecté de nombreux témoignages de cette passion des tsars de la fin du XIXe siècle et du tout début du XXe pour notre belle France.

    Ce serait l'impératrice Alexandra Feodorovna, femme de Nicolas Ier, qui aurait lancé la mode de se rendre à Nice vers 1850. Puis la cour impériale s'y fait construire des villas somptueuses, des églises et y prend ses habitudes. Parfois, elle mène grand train, une vie mondaine échevelée, des nuits d'ivresses (qui ne connaît pas la fameuse "tournée des Grands Ducs" ?), les casinos... La culture française s'enrichit des artistes russes. Le commerce, à l'instar de Fabergé, des joailliers de la place Vendôme, des champagnes ou Chanel, courtise ces clients qui dépensent sans compter. Et puis la France accueille somptueusement Nicolas II pour sceller l'alliance franco-russe en 1894.

    chapelle grande duchesse wladimir contrex.jpgAprès la révolution bolchévique de 1917, la France reçoit à bras ouverts les exilés ; élite déchue réfugiée dans ses grandes villas, bientôt travaillant comme serveurs, cuisiniers, chauffeurs de taxis...

    Une belle histoire dont les Vosges tiennent toute leur place avec Contrexéville et la chapelle orthodoxe que fit construire la Grande Duchesse Wladimir afin de témoigner de sa sympathie pour les Vosgiens.

     

     

    >> La France des Romanov, Cyrille Boulay, éditions Perrin, 330 p., ill. (21,50 €).

  • Bleurville : Au revoir Monsieur le Curé !

    Son âge – 84 ans - et quelques soucis de santé l’ont décidé à prendre une retraite bien méritée. Le vieux presbytère de Bleurville va fermer ses portes avec le départ du dernier prêtre de la paroisse. Après y avoir accueilli des dizaines de curés depuis des siècles…

    Abbé Villaume départ 02.10.10 023.jpgIls étaient nombreux, ce samedi 2 octobre, les paroissiens de Notre-Dame de la Saône à venir rendre hommage à leur curé. Après la messe célébrée en l’église de Regnévelle par les abbés Jean-Marie Lallemand, curé doyen de Neufchâteau, et Clément Ayéméné, curé de la paroisse, l’abbé Villaume avait souhaité réunir toute la grande paroisse afin de remercier les fidèles pour ces 16 années de sacerdoce passées parmi eux. Nommé curé in solidum en 1994 avec l’abbé Pierre Maillard, alors curé de Monthureux, l’abbé Villaume résidera à la cure de Bleurville, prenant ainsi la suite de l’abbé André Houot. Il aura la lourde tâche de regrouper les onze clochers du secteur au sein de la grande paroisse dédiée à Notre-Dame de la Saône. Il mènera cette réorganisation avec le souci constant d’être à l’écoute des fidèles et de ne rien engager sans leur avis. Formateur et pédagogue dans l’âme, il organisa aussi la prise en charge des obsèques par les laïcs.

    Comme le rappela Denis Bisval, au nom du conseil pastoral, « l’abbé Villaume veillait à prendre l’avis de chacun avant de prendre ses décisions pastorales tout en laissant toujours du temps afin de les laisser mûrir. » Et d’expliquer « qu’il avait acquis cette sagesse auprès des populations africaines auprès desquelles il oeuvra durant près de 30 ans ». L’abbé Villaume fut en effet prêtre fidei donum au Mali. Son action missionnaire consista surtout en la formation de centaines de catéchistes maliens. Mais avant de partir pour l’Afrique, notre curé avait déjà eu l’occasion de s’illustrer au début des années 60 dans le quartier de la Vierge à Epinal où il lança la construction de l’église Sainte-Maria-Goretti grâce à une vaste campagne d’appel aux dons avec l’opération « Agglo ».

    Abbé Villaume départ 02.10.10 027.jpgDe nombreux maires du canton de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche avaient tenu à être présents afin de témoigner de leur amitié à l’abbé Villaume qui a toujours entretenu les meilleures relations avec les municipalités.

    Solitaire dans l'âme et grand marcheur devant l’Eternel, notre cher abbé parcourait les chemins de Bleurville, béret sur la tête, bâton dans le dos et sandales aux pieds, à toute heure du jour… et de la nuit ; il se rendait souvent en effet à la Grande-Croix en pleine nuit afin d’y prier et d'y méditer...

    L’abbé Villaume rejoindra fin octobre la maison de retraite des prêtres du diocèse à Saint-Dié. Nous lui souhaitons une bonne et paisible retraite avec ses frères prêtres. On ne vous oubliera pas Monsieur l'abbé.

     

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    Presbytère et église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

    [clichés H&PB]

  • Les vins de Lorraine

    vins de lorraine.jpgL'époque est à un renouveau certain du vignoble lorrain. Ici ou là, de la Meuse aux Vosges en passant par la Moselle et la Meurthe-et-Moselle, des amoureux du terroir et du vin replantent quelques arpents de vigne. Et c'est tant mieux.

    La qualité des vins de Lorraine est reconnue par les amateurs tout comme par les professionnels exigeants. Mais c'est surtout aux Lorrains qu'il incombe de faire connaître et apprécier la production viticole variée de nos pays. Chacun aura à coeur de posséder une cave contenant un choix de vins lorrains et avoir sa petite réserve de vin gris, de Pinot noir, d'Auxerrois, de blanc de Moselle ou de pétillant pour accompagner la cuisine régionale riche et variée.

    Jean-Marie Cuny, dans son dernier ouvrage, ne livre pas au lecteur une thèse universitaire et rébarbative sur les vins lorrains. Non, tout simplement, en fin connaisseur de l'histoire de notre terre lorraine, il retrace ce qui fut le vin pour les Lorrains de jadis et d'hier. Et surtout, il nous fait découvrir le monde secret du vigneron et des techniques de vinification. Il nous fait partager la joie des vendanges qui ont animé longtemps nos villages à l'automne naissant.

    Bref, un livre, abondamment illustré, qui vous fera découvrir avec simplicité et justesse les vins de nos contrées lorraines.

    Et comme l'écrit Jacques Cuny, restaurateur à Nancy, dans sa préface, voici un ouvrage à déguster sans modération !

     

    >> Les vins de Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions Gens de Lorraine, 2010, 145 p., ill., préface de Jacques Cuny, propriétaire du restaurant L'Arsenal, en Ville-Vieille de Nancy (29,90 €).

  • La Gazette Lorraine : Vosges, terre de tourisme

    gazette lorraine n°79.jpgLa Gazette Lorraine d'automne, comme à son habitude, nous présente un riche sommaire autour du patrimoine et de l'environnement en Lorraine :

    - entretien avec Georges Duménil : une vie pour le patrimoine

    - l'agonie de l'abbaye de l'Etanche

    - Vosges, terre de tourisme

    - le langage de la vigne

    - le domaine de Lindre, un nouvel avenir

    - la chaufferie de la Rochette CEMP à Laneuveville-devant-Nancy

    - la ligne 1 à Nancy

    - les peintres et graveurs de Metz

    Et découvrez les recettes de saison de La Gazette Lorraine présentées par Jean-Marie Cuny !

     

    >> La Gazette Lorraine est en vente en librairie et sur abonnement. Plus d'infos sur www.gazette-lorraine.fr

  • Des médiévistes au chevet de la commanderie de Xugney (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Saint Nicolas avec Lola et Robin

    saint nicolas.jpgJean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu des Lorrains, et Doris Lauer, dessinatrice pour la jeunesse, propose aux petits - mais les grands pourront aussi le lire sans restriction ! - un livret qui conte l'histoire du Saint Patron des petits Lorrains.

    Illustratrice de l'enfance, la Lorraine Doris Lauer connaît une importante audience nationale. Elle connaît depuis toujours les coutumes concernant Saint Nicolas. Principalement connue pour sa fameuse série à succès des albums Juliette, notre amie artiste collabore également à divers magazines jeunesse. Son trait clair et ses personnages de bambins joyeux et tout en rondeur lui ont valu la sympathie des petits lecteurs.

    En regard de la bande dessinée, Jean-Marie Cuny raconte la véritable histoire du grand saint ainsi qu'une multitude d'anecdotes autour de la fête de la Saint-Nicolas.

    Ce sympathique album peut également être utilisé par les parents pour répondre aux questions des enfants.

    Et on peut même l'acquérir avant la fête du 6 décembre... pour préparer la venue de notre bon Saint Nicolas !

     

    >> Saint Nicolas avec Lola et Robin, texte historique de Jean-Marie Cuny et illustrations de Doris Lauer, éditions Imagerie d'Epinal, 2010 (12 €).

  • 2000 ans d'art marial

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    Cliché : statue de Notre-Dame de Sion

    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Nancy : « La Lorraine au fil de l'onde » sur la place Stanislas

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    La place Stanislas accueille pour un mois un jardin éphémère sur le thème de "la Lorraine au fil de l'onde". En hommage à ses cours d'eau.

    Une région, un terroir, des rivières. En Lorraine, elles ont patiemment serpenté, creusé leur sillon. Elles ont déposé leurs alluvions, fertilisé les sols. Des hommes ont rêvé leur vie sur ces rives. Des cités sont nées de l'énergie vitale, de l'eau qui s'écoule, qui relie. La nature a donné aux Lorrains de tous les temps la force de croire, d'espérer une récolte. Elle a donné l'exemple, dévoilé la beauté des cornouillers, des saules, des prêles, des joncs et de toutes ces plantes qui s'épanouissent au fil de l'onde.

    Une terre riche, généreuse, une terre à jardiner, un Eden à préserver. Un jardin éphémère à visiter sur la place Stanislas jusqu’à la Toussaint.

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    En passant par la Lorraine... au fil de l'onde (clichés : H&PB)

  • Les croix de chapitre à Nancy et à Toul

    croix chapitre toul nancy.jpgL'ouvrage est suffisamment original pour qu'on le remarque sur les rayons des libraires. Ce n'est pas souvent, en effet, qu'un universitaire se penche sur ces décorations "officielles" de l'Eglise catholique que sont les croix portées par les chanoines des cathédrales.

    Le diocèse de Nancy & de Toul a cette chance-là d'avoir trouvé et un jeune universitaire de talent, et un évêque soucieux de mieux faire connaître la riche histoire du chapitre de sa cathédrale.

    Cette intéressante et originale monographie s'attache à faire découvrir les évolutions du costume canonial des chanoines des chapitres de Nancy et de Toul, en s'intéressant plus particulièrement à leurs rares croix pectorales, créées dès le XVIIIe siècle et toujours portées par leurs titulaires. L'histoire du chapitre de Nancy et de Toul est également évoquée afin de replacer dans son contexte l'évolution de ces signes de distinction.

    L'auteur nous livre ses recherches menées tant dans les archives religieuses que civiles, et présente dans le détail ces insignes de fonction, entre décoration et marque de dignité, issues de collections publiques et particulières.

    Outre la riche et inédite iconographie, l'ouvrage est accompagné de nombreuses annexes qui, n'en doutons pas, seront d'un précieux recours pour tous les chercheurs et amateurs d'histoire religieuse.

    Le livre est publié grâce au soutien personnel de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine, et avec le concours du Centre lorrain d'histoire du droit de l'université de Nancy 2.

     

    >> Les croix de chapitre à Nancy et à Toul. Evolution du costume canonial nancéien, Etienne Martin, Histoire & Curiosités - Editions phaléristiques, 2010, 127 p., ill., préface de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul (38 €).