[L'Abeille]
Vosges - Page 25
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Entre Lorraine et Champagne : histoire de la ligne de chemin de fer Grand-Avranville
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Monde rural, ton patrimoine fout le camp !
Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].
Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.
Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.
Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.
Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.
Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?
Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !
Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.
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De Piou-Piou à l’ami Bidasse, la conscription sous la IIIe République
A l’issue de la guerre de 1870-1871, la France est un pays démoralisé et mutilé. Son armée est désorganisée et sa frontière sans défense. En à peine 40 ans se reconstitue une armée puissante avec des réserves où se renforce le sentiment d’appartenance à la nation française.
Le service militaire universel va être un facteur majeur de transformation personnelle et sociale ; il jouera un rôle plutôt néfaste dans la déchristianisation du monde paysan et ouvrier, favorisera l’exode rural mais aussi l’alphabétisation.
L’égalité devant le service militaire s’est construite progressivement : suppression du tirage au sort, réduction des cas d’exemption... Rite de passage souvent douloureux de l’adolescence à l’âge adulte, le service est aussi le temps des découvertes. C’est un homme changé qui termine son service ; le certificat de bonne conduite prenant l’aspect d’un certificat de virilité.
Du conseil de révision à « la quille », les différents moments du service sont illustrés par des images humoristiques qui en disent souvent bien plus que les images conventionnelles.
‡ Conférence animée par Jacques Bourquin, jeudi 5 mars 2015 à 20h00 à la mairie de Celle-sur-Plaine (88).
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Abraham Bloch, un grand rabbin dans la Grande Guerre
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Qui veut se produire à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville cet été ?
Les Amis de Saint-Maur de Bleurville recherchent pour la saison estivale 2015 (1er juillet - 31 août), des formations musicales ou chorales qui pourraient se produire dans le cadre de l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville (sud-ouest vosgien, 20 km sud de Vittel).
> Conditions : petite formation musicale (trio, quatuor) ou chorale de 25 membres ; genre plutôt classique, grégorien, chants du monde ; concert le dimanche après-midi... et cachet "raisonnable" !
> Contact (urgent !!) : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com -
Association Saône Lorraine : assemblée générale à Vrécourt le 19 avril 2015
AG de Saône Lorraine à Attigny en 2014 [cl. archives H&PB].
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Chaumousey (88) : l'église paroissiale en chantier
[VM]
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"Des Racines et des Ailes" au Pays des Abbayes
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Témoignage du Père Gérard Pierré : huit mois à Dachau
Né en 1923 dans les Vosges, Gérard Pierré entrera en résistance durant la Seconde Guerre mondiale via le scoutisme et sera arrêté par l'occupant allemand lors de la reddition du maquis de Grandrupt, en forêt de Darney, en septembre 1944. Déporté au camp de concentration de Dachau, il en sortira en avril 1945 profondément marqué par ces huit mois de cauchemar et d'enfer. Entré chez les Jésuites, il prendra en charge différents ministères pastoraux notamment auprès des Compagnons du Devoir à Troyes, où il a pris sa retraite.
Il intégrera la "baraque des prêtres" de Dachau grâce à sa situation d'étudiant en théologie ; Dachau avait la spécificité en effet de regrouper tous les prêtres catholiques et les ministres des autres religions chrétiennes déportés pour fait de résistance dans les régions occupées par les nazis.
Le Père Pierré nous fait partager ses moments de souffrance et surtout ceux auprès desquels il apporta réconfort et soutien moral. Avec une grande honnêteté, il nous rappelle que le clergé déporté bénéficiait d'une espèce de "privilège" à Dachau, puisque ses membres n'étaient pas envoyé au travail dans des kommandos d'usines ou de carrières.
Il s'agit d'un "parcours" spécifique de déporté, celui d'un ecclésiastique confronté à la souffrance, à la déshumanisation, à la désespérance et au questionnement de la foi en Dieu.
Ces souvenirs sont complétés par des dessins d'un déporté qui témoignent, eux aussi, de l'horreur des camps de la mort nazis.
Pour les paroissiens du secteur de Monthureux-sur-Saône - Bleurville (Vosges), rappelons que le Père Pierré a un lien de parenté avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005), qui fut curé de Monthureux, et Mgr Armand Maillard, actuel archevêque de Bourges. Il assura pendant plusieurs années durant les vacances d'été, le remplacement des curés du secteur, notamment les abbés Houot et Villaume à Bleurville.
‡ Témoignage. Huit mois à Dachau, Père Gérard Pierré, éditions AFMD 49, 2013, 120 p., ill. (13 € franco). Disponible auprès de : AFMD 49, 3 rue des Fauvettes, 49070 Beaucouzé.
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Nouveau canton de Darney (88) : Alain Roussel candidat à sa réelection
[VM]
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Val d'Ajol (88) : foire aux andouilles les 14, 15 et 16 février 2015
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La Nouvelle revue lorraine n° 30 : la Lorraine équestre
Dans son édito', Jean-Marie Cuny rappelle fort justement que La Nouvelle revue lorraine - et avant elle, La Revue lorraine populaire - vient de fêter son quarantième anniversaire. C'est plus de 12 000 pages consacrées à l'histoire de notre Lorraine, à son patrimoine historique, à ses traditions et à ses illustres enfants qui ont été éditées à ce jour ! Un record dans l'édition régionaliste (nous ne parlons pas bien sûr du Pays Lorrain qui a désormais dépassé les 100 ans...).
En abordant la 41ème année de son existence, avec toujours de nouveaux collaborateurs représentant les différentes sensibilités et pays de Lorraine, La Nouvelle revue lorraine de février-mars 2015 propose un riche sommaire qui saura égayer vos soirées de lecture, et notamment un dossier sur "la Lorraine équestre" :
- une commode du nain Bébé identifiée ?
- les vitraux de la cathédrale de Toul
- les solitaires d'Aureil-Maison
- le monument commémoratif 1870-1871 de Darney
- Neufchâteau, août 1914
- lettres nancéiennes de Léon Deubel (1879-1913)
- patronymes des églises lorraines
- Saint Nicolas, encore un peu...
- nouvelle lorraine : la frâhou d'la fénêtrote
- des hommes et des lieux à Gérardmer
- la légende du pendu de Martimprey
- Nicolas Herman, le mystique lorrain
- les caricatures du commandant Eugène Louis Bucquoy
- le cheval au féminin : quelques cavalières lorraines
- le cheval pratique en Lorraine
... Et les habituelles rubriques : les info's lorraines, les recension des livres publiés en Lorraine, les nouvelles du Jean-Marie.
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies en Lorraine et sur abonnement en adressant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros ; chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte.
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Frain (88) : dernière messe de l'abbé Febvet
Dimanche 1er février 2015, en l’église Saint-Martin de Frain, la foule des fidèles est venue nombreuse pour entourer leur prêtre, l'abbé Pierre Febvet, lors de sa dernière messe célébrée avec la communauté catholique de la grande paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel.
A l'issue, une réception organisée par la municipalité rassemblait les fidèles autour du curé Febvet.
Curé de la paroisse de Frain depuis 1955, l'abbé Febvet rejoint, à 92 ans, la maison de retraite de Portieux après un ministère de 60 ans dans cette paroisse rurale de l'ouest vosgien ; "exploit" exceptionnel pour un prêtre au XXe siècle, ce sera son seul et unique ministère !
Bonne retraite Monsieur le curé et priez bien pour nous et pour le diocèse de Saint-Dié !
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Ermitage Notre-Dame de Bermont (88) : les activités 2015
Notre-Dame de Bermont et sa statue de Jeanne d'Arc par Boris Lejeune [cl. ©H&PB].
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc propose cette année les activités suivantes à l'ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) :
- nuits de prières les 30 et 31 mai, et 14 et 15 août
- 30 mai : assemblée générale de l'association pour la fête de sainte Jeanne d'Arc
- 15 août : messe et procession pour la fête de l'Assomption
- 26 et 27 septembre : 2èmes Journées johanniques
L'association projette d'installer pour cet automne deux nouvelles statues dans la chapelle : sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
‡ On peut adhérer à l'association ou souscrire à la réalisation des nouvelles statues en contactant ermitage@nd-bermont.fr
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Vagney (88) : requiem pour l’église Sainte-Cécile
L’église Sainte-Cécile de Vagney-Zainvillers, construite au XIXe siècle et intégrée à une maison de retraite, est en cours de démolition.
La démolition de cette chapelle permettra l’extension de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante.
Quand on commence à démolir les églises, c’est aussi l'Homme que l'on détruit. C'en est fini du respect de l’être humain. Dans l’histoire de l’humanité, les périodes qui ont connu des destructions d’édifices religieux ont toutes été suivies par des épisodes de révolutions ou des répressions sanglantes. Il en fut ainsi au moment des grandes invasions et, surtout, au moment de la Terreur en France, mais aussi avec le communisme ou le national-socialisme dans tous les pays asservis par ces idéologies de mort. Il en est encore aujourd'hui ainsi avec l'islam fondamentaliste qui s'attaque aux chrétiens en Afrique et au Moyen Orient...
Et quel scandale sur le plan de la protection de notre patrimoine historique et architectural ! Que léguerons-nous à nos enfants ? Des supermarchés ? Des "Center parc" ? Des maisons de retraite ?...
[clichés VM]
[clichés Remiremont Infos]
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Un CD du 1er Tir d'Epinal pour le centenaire de la Grande Guerre
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Bleurville : le bulletin municipal 2014 est paru
La mairie de Bleurville vient de diffuser à la population le bulletin municipal 2014.
Comme chaque année, la publication fait le point sur les activités communales : les travaux engagés, les projets, la vie associative...
Le bulletin est agréablement illustré de nombreuses photos permettant ainsi aux Bleurvillois résidents et Bleurvillois expatriés de se rendre compte de la richesse de la vie du village au cours de l'année écoulée.
Un coup de projecteur est donné cette année aux entreprises locales qui méritent d'être encouragées car elles contribuent au dynamisme, à la notoriété et au développement de la commune. C'est aussi une invitation lancée à tous ceux qui souhaitent venir s'installer à Bleurville !
>> Le bulletin municipal 2014 est disponible en mairie de Bleurville. Contact : mairie.bleurville88@orange.fr
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Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre
[VM]
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Lamarche (88 ) : la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque
L'événement est suffisamment rare pour qu'on le signale : des communes rurales s'investissent dans la culture en mettant à la disposition de toute la population des outils pour se divertir et se cultiver. Le bourg de Lamarche, dans le sud-ouest vosgien, a inauguré fin 2014 une médiathèque moderne et fonctionnelle.
La mairie avait bien fait les choses : toutes les autorités départementales et locales - Christian Poncelet, président du Conseil général, Jacky Pierre et Daniel Gremillet, sénateurs des Vosges, Christian Franqueville, député, Alain Roussel et Simon Leclerc, conseillers généraux - étaient réunies pour couper officiellement le ruban de cette structure nouvellement aménagée dans des locaux fonctionnels. Et Daniel Vagné, le maire de Lamarche, de rappeler que "dans une localité comme la nôtre, la médiathèque est la principale infrastructure culturelle". L'ancienne bibliothèque ne répondant plus aux exigences fonctionnelles et d'accessibilité actuelles, la nouvelle médiathèque a été transférée dans des locaux entièrement rénovés. Cette mutation s'accompagne d'un renouvellement important de l'offre culturelle aux adhérents.
Le maire ne cache pas son ambition : "séduire de nouveaux adhérents et augmenter de manière significative sa fréquentation". Pour cela, la commune n'a pas lésiné. Un effort de modernisation a été réalisé avec un environnement lumineux et spacieux, un mobilier au design agréable permettant une présentation valorisante des ouvrages et produits culturels, et la mise à disposition de matériel informatique accessible à tous les publics. Et tous les services de cette médiathèque sont gratuits !
Le fonctionnement des lieux mobilise une équipe de bénévoles motivée qui a été associée à la conception du projet. Chacun trouvera conseil et appui dans ses recherches. La mairie renforce cet encadrement en mettant à disposition un agent municipal chargé de l'accueil du public.
Ce projet constitue un investissement important pour le bourg. Il a été rendu possible grâce au soutien financier du Conseil général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine et de l'aide parlementaire.
Avec ce bel équipement, le chef-lieu de canton - pour quelques semaines encore ! - dispose d'un outil qui confirme que le monde rural ne reste pas au bord du chemin de la culture et de l'accès au savoir. Une bonne dose d'initiative et de volonté politique couplée à un coup de pouce financier des collectivités territoriales peut faire des miracles ! Cette médiathèque en est un exemple concret qu'il reste maintenant à faire vivre.
[infos et clichés ©Francis Relion]
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Bleurville (88) : "l'érection de la croix" restauré
Le tableau dit de "l'érection de la croix" vient d'être raccroché dans l'église Sant-Pierre-aux-Liens de Bleurville après plus d'un an passé dans un atelier de restauration icaunais.
C'est une véritable résurrection pour cette toile de grande dimension représentant l'érection de la croix, moment situé juste après la crucifixion du Christ. C'est sous la mandature du maire André Granget que le conseil municipal avait décidé de confier la restauration de cette peinture à l'atelier Art & Sciences d'Auxerre (Yonne) ; le tableau était devenu illisible, recouvert qu'il était par un champignon qui opacifiait la totalité de sa surface.
Cette œuvre de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, tout comme son pendant consacré à la Résurrection du Sauveur, est due, selon les recherches menées par l'abbé Paul Idoux dans les années 1930, à l'abbé François Ricard qui fut curé de Bleurville de 1759 à 1811. Ce prêtre, natif de Bar-le-Duc – et dont le père était artisan peintre –, réalisa plusieurs œuvres picturales pour l'église ainsi que pour des maisons particulières du village ; seules subsistent à notre connaissance ces deux grandes toiles d'inspiration religieuse.
On y découvre avec surprise une foule de détails picturaux invisibles à l'œil jusqu'à présent : ainsi, on peut admirer des personnages aux visages expressifs, un Christ souffrant regardant le ciel, des soldats dont un à cheval et à la morgue hautaine, des hommes de main aux mines patibulaires qui s'affairent à dresser la croix du supplice ainsi qu'un petit chien gris planté au pied de la croix. Marie et l'apôtre Jean sont absents de la scène.
La restauration a été financée essentiellement par la DRAC de Lorraine. L'équipe municipale, sous la direction du maire Denis Bisval, souhaite maintenant installer un éclairage approprié afin de mettre en valeur ces magnifiques tableaux.
On ne peut que féliciter ces élus qui ont le souci de protéger et de transmettre ce patrimoine religieux, témoin de la foi ancestrale de nos ancêtres. Et soutien fort pour la foi des générations présentes et à venir.
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Week-end de neige à Bleurville...
Quelques images neigeuses prises à Bleurville, entre conversion de saint Paul et Chandeleur...
[clichés ©H&PB]
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Paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel : départ de l'abbé Pierre Febvet
L'abbé Pierre Febvet - assis au 1er rang, 3ème à partir de la gauche - entouré de quelques paroissiens lors de sa dernière réunion pastorale [cl. Vosges Matin].
Nous apprenons avec grande surprise le départ de l'abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum attaché aux grandes paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône (sud-ouest vosgien).
Âgé de plus de 90 ans, il va rejoindre prochainement la maison de retraite des Sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).
Prêtre nommé à la paroisse Saint-Martin de Frain (canton de Lamarche) en 1955, à l'âge de 32 ans - fait rarissime à notre époque, cette paroisse fut son unique ministère de curé depuis son ordination ! -, il est demeuré attaché à cette paroisse rurale jusqu'à ce jour.
Depuis 2009, il était prêtre in solidum à la grande paroisse Bhx J.-B. Ménestrel et secondait toujours avec disponibilité et dynamisme l'abbé Clément Ayéméné ; il assurait plus particulièrement les messes et l'accompagnement des chrétiens retraités et la chorale sur la paroisse de Martigny-les-Bains et les clochers voisins.
Pendant de nombreuses années, il remplaça durant les vacances les curés dans les paroisses environnantes et, notamment, à Bleurville à l'époque de l'abbé André Houot (1969-1993) ou à Martigny-les-Bains avec les abbés Marion puis Simonin.
Nous lui souhaitons d'ores et déjà une bonne et sereine retraite durant laquelle, nous n'en doutons pas, il priera pour ses anciens paroissiens et pour que l'Eglise qui est dans les Vosges ait toujours beaucoup de saints prêtres.
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Saône vosgienne : une maison de santé performante
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Contrexéville (88) : déjà le Printemps des poètes !
[Vosges Matin]
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Robécourt veut conserver son allée de tilleuls
[Vosges Matin]
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Gemmelaincourt (88) : une vie d’artiste partie en fumée
Le peintre Franck Hommage est le propriétaire du château de Gemmelaincourt, dans la plaine vosgienne, ravagé par un incendie dans la nuit du 25 au 26 janvier 2015.
Le peintre et graveur nancéien Franck Hommage est abattu. Dans l’incendie de sa résidence secondaire de Gemmelaincourt, dans les Vosges, c’est tout son travail artistique qui est parti en fumée. Il avait en effet installé son atelier dans une des deux annexes du logis principal, mais avait laissé de nombreuses toiles dans le corps central, ravagé par les flammes. Et c’est aussi vingt ans de patient labeur pour redonner du lustre et du cachet à cette demeure seigneuriale, acquise en piteux état, qui est anéanti.
Il y a deux décennies, en effet, l’artiste nancéien avait prospecté pour trouver une maison de campagne où il pourrait installer son atelier. Avec son épouse Danièle, professeur des écoles, il avait eu un coup de cœur pour cette bâtisse, en partie du XVIIIe siècle, qui fut longtemps le presbytère du village, avant que le dernier curé ne prenne sa retraite. Le maire avait alors décidé de vendre la maison. Et, c’est un villageois qui s’en était porté acquéreur avec l’intention d’y créer un restaurant. Il avait mal évalué les coûts de remise en état et d’aménagement. Après avoir fait venir un brocanteur, à qui il avait cédé boiseries et autres pièces de mobilier, il avait mis son bien en vente. Franck Hommage avait acquis un logis en très mauvais état. « J’ai investi beaucoup de temps et d’argent pour refaire la charpente, la toiture, reprendre la maçonnerie, les linteaux, mettre l’électricité aux normes, installer des portes d’époque. Je faisais tout, petit à petit, Il y avait encore un sol en terre battue et pas de salle de bains. »
Le propriétaire, qui était seul ce week-end, dans son atelier pour travailler, a été surpris par la rapidité du sinistre.
« Il était environ 20 h ; j’avais fait un feu dans l’âtre de la pièce principale et j’étais dans mon atelier. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer car la cheminée avait été ramonée », précise le maître des lieux.
De la demeure historique, il ne reste que les murs. C’est Danièle, son épouse, qui s’était intéressée à l’histoire des lieux, en effectuant des recherches aux archives départementales et au Centre du Patrimoine. « J’ai retrouvé un dossier de demande de classement des boiseries émanant d’une descendante de la famille Hennezel, les seconds propriétaires. Le château avait été édifié au XVIIIe siècle par le seigneur de Bassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château était ensuite passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire d’une verrerie. » Danièle Hommage ajoute que le fils du marquis fut suspecté de trahison pendant la Révolution pour avoir étudié dans une école militaire allemande. Il avait été emprisonné à Poussay. « J’ai retrouvé le procès-verbal de son évasion », ajoute Danièle Hommage.
Il faut espérer que les actuels propriétaires auront les fonds et le courage nécessaires pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de cette vénérable demeure, symbole d'un patrimoine historique et architectural de l'ouest vosgien qui souffre déjà beaucoup avec la désertification du territoire...
[d’après Vosges Matin]
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Actualités bleurvilloises
[L'Abeille | 22 janvier 2015]
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Hommage américain au général vosgien Jean Joseph Amable Humbert
Une plaque commémorative en l'honneur du général Jean Joseph Amable Humbert, natif de Saint-Nabord dans les Vosges, sera dévoilée courant janvier au cimetière de la Nouvelle-Orléans, cimetière dans lequel il avait été inhumé en 1823.
Cette inauguration se fera à l'occasion du bicentenaire de la bataille de Chalmette (8 janvier 1815, dernière bataille de la guerre anglo-américaine commencée en 1812, qui se solde par la victoire américaine grâce à l'aide des flibustiers du corsaire Lafitte, fidèle à Napoléon, et du général Humbert qui se mit au service du général américain Jackson).
[source : Les Vosges napoléoniennes]
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Mère Mathilde Raclot, une missionnaire vosgienne au pays du soleil levant
Mère Mathilde, une religieuse vosgienne missionnaire au Japon au XIXe siècle, a ouvert la voie aux congrégations religieuses en Extrême-Orient. Des Japonais ont célébré le bicentenaire de sa naissance dans son village natal de Suriauville.
Née le 9 février 1814 à Suriauville, Marie-Justine Raclot - Mère Mathilde en religion - entra dans la communauté apostolique des Sœurs de l'Enfant-Jésus (dite aussi « de Saint-Maur ») le 19 mars 1835. Après un apostolat en Languedoc, elle part pour la Malaisie où elle arriva le 5 février 1854. Après un long séjour à Singapour, elle fut envoyée au Japon, d'où les religieuses étrangères étaient depuis longtemps bannies. Elle fut ainsi la première religieuse à entrer au Japon en 1872 et y demeura pendant toute l’ère Meiji (1868-1912). Sa mission première fut de s’occuper d'orphelins et de pauvres, et en particulier de jeunes filles, souvent destinées à la prostitution.
Son caractère entreprenant et décidé a laissé une marque forte au Japon, et de nombreux Japonais viennent à Suriauville visiter les lieux de son enfance. Elle est décédée le 20 janvier 1911 à Yokohama (Japon).
En août 2014, un groupe de Japonais, membres de la communauté de l'école Futaba à Yokohama, étaient à Suriauville pour visiter le village natal de leur fondatrice. Ils ont visité sa maison natale, l'église Saint-Blaise où elle fut baptisée et le cimetière où sont inhumés ses ancêtres. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Mère Mathilde, ils ont apposé une plaque hommage sur la façade de l'église.
[source : suriauville.over-blog.fr / www.nicolas-barre.cef.fr]
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Souvenirs de l'institution de Gadémont à Granges-sur-Vologne (Vosges)
[Vosges Matin]