Bleurville - Page 20
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Journées du Patrimoine à Bleurville la Romane
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Journées d'amité entre Bleurville et Chichery-la-Ville
Durant le week-end des 29 et 30 août dernier, des Bleurvillois sont allés rendre visite à leurs amis de Chichery-la-Ville, dans l'Yonne, à quelques kilomètres d'Auxerre.
L'accueil des Vosgiens par leurs hôtes icaunaisDepuis 1992, la cité vosgienne de Bleurville est jumelée avec une commune icaunaise, Chichery. Depuis, chaque année les membres du jumelage organisent une rencontre soit en Bourgogne, soit dans les Vosges. Cette année, c'était au tour des Vosgiens de se rendre à Chichery. Ce fut l'occasion de partager de bons moments de convivialité et de découvrir le patrimoine local. En particulier, le château-fort de Guédelon en Puisaye, en cours de construction depuis plusieurs années, selon les méthodes traditionnelles du Moyen Âge.
Un repas partagé dans une excellente ambianceEn 2010, ce sera au tour des Bleurvillois d'accueillir leurs amis bourguignons.
Visite au château de Guédelon[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean] -
Bleurville : bonne retraite Bernadette et Jean-Claude !
Après trois générations de labeur à Bleurville, la boulangerie Petitjean passe la main à la famille Lavoine.
Mardi 8 septembre en fin d'après-midi, Bernadette et Jean-Claude Petitjean accueillaient leurs fidèles clients devant la boulangerie, sur la Place du Prince, afin de fêter sympathiquement leur départ à la retraite. Une grande partie de la population a répondu présente afin de souhaiter une bonne retraite à la boulangère et au boulanger.
Après Alcide, Robert et Jean-Claude au pétrin, et Yvette et Bernadette au magasin, la boulangerie-pâtisserie-épicerie du village va connaître une nouvelle vie. D'ailleurs, elle en avait déjà connu de nombreuses depuis sa création au début du XXe siècle. Désormais, c'est Sophie et Bruno Lavoine qui vont poursuivre cette activité.
Chacun se souviendra avec gourmandise des spécialités de Jean-Claude : les succulents pâtés lorrains qui font la joie des repas de fêtes familiales et, surtout, la délicieuse brioche en couronne, moelleuse à souhait, fabriquée selon une méthode traditionnelle transmise de génération en génération.
Histoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe aux villageois pour souhaiter une bonne, longue, heureuse et sereine retraite à Bernadette et Jean-Claude. Et longue vie à la boulangerie avec Sophie et Bruno ! Car, au-delà de l'aspect commercial, la boulangerie au centre du village est un peu le coeur de la communauté : on y vient pour y chercher son pain certes, mais aussi y partager les évènements qui font la vie du village au quotidien. Bravo et merci à nos boulangers sympas !
[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean] -
Journées du Patrimoine : Concerts en Saône Lorraine
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Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».
L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.
Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.
Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.
>> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.
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Bleurville (Vosges) : il y a 35 ans Saint-Maur... ressuscitait
[source : L'abeille des Vosges] -
Bleurville (Vosges) : vers le Centenaire du bureau de poste
Afin de préparer une rétrospective sur la présence postale à Bleurville à l'occasion du Centenaire de l'installation du bureau de poste, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur recherchent en particulier des photographies des différents receveurs-distributeurs ayant exercé à Bleurville.
Par ailleurs, tout document ou témoignage d'habitants et de « clients » du bureau de poste permettant d'enrichir cette exposition sur la vie de La Poste au village est également le bienvenu.
Une exposition sera présentée dans les locaux de l’agence postale communale en décembre prochain afin de célébrer la création du bureau de poste qui a ouvert ses portes voici tout juste 100 ans, le 9 décembre 1909.
>> Contact mail : abbaye.saint-maur@laposte.net
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Toute la vérité sur l’affaire Buzenet révélée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
L’abbaye Saint-Maur de Bleurville s’est muée en tribunal l’espace d’une conférence. Et Marie-Françoise Michel s’est transformée en chroniqueuse judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire « Martin-Buzenet ». Devant un parterre d'amateurs d'histoire locale avide de connaître enfin la vérité.
La légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.
François Martin, tonnelier de 27 ans natif de Nonville et installé à Bleurville, fut accusé à tort d’avoir tué le 20 janvier 1766 Mathieu Moignot, de Choiseul, et de l’avoir dépouillé de quelques écus venant de la vente d’un cheval. Martin fut condamné sur un indice bien mince : l’empreinte de ses souliers dans la neige… Et, pour son malheur, sa victime avait cru le reconnaître et avait pu parler durant sa longue agonie de 27 jours. Mais Moignot, affaibli par ses blessures, avait fait une grave confusion : Martin et Buzenet présentaient en effet des traits physiques assez proches (grande taille, cheveux noirs). Martin fut donc exécuté sur la place publique.
Mais deux ans plus tard, un autre meurtre répandait l’effroi dans le village : le 19 mai 1768, Joseph Mougin, de Godoncourt, était retrouvé mort à demi enterré sur le chemin entre Bleurville et Monthureux-sur-Saône. Grâce aux renseignements fournis par la famille de Buzenet et l’intervention de l’abbé Ricard, curé de Bleurville, les soupçons se portèrent sur François Buzenet, garçon chapelier âgé de 22 ans, qui s’était enfuit. Intercepté à Roanne, il fut ramené à Lamarche pour y être jugé. Outre l’assassinat de Mougin, il avoua plusieurs méfaits : la tentative de meurtre sur Pierre Tisserand, de Darney, sur le chemin du Haut-de-Salin, le vol d’une montre à Bains-les-Bains et le vol d’un pistolet à Monthureux. Avant son exécution, Buzenet révéla dans son « testament de mort » avoir tué Joseph Mougin, innocentant du même coup le pauvre Martin. La veuve Martin, née Anne Viard, demanda la révision du procès auprès du chancelier Maupeou, ministre de Louis XV. Celle-ci ne vint jamais. De son côté, Voltaire informé de ces affaires par un avocat de Neufchâteau, ne semble pas avoir mis tout son poids de philosophe en vue afin d’obtenir la réhabilitation de François Martin ; d’autres affaires impliquant des personnalités d’importance l’accaparaient alors.
Après la complainte du XIXe siècle qui comparait Buzenet à Cartouche et Mandrin, après le scénario romancé de « La lune écarlate », les travaux de Marie-Françoise Michel ont le grand mérite de faire toute la vérité sur ce mauvais garçon « libertin, joueur, buveur et carillonneur » qui a marqué l’histoire de Bleurville. Elle aura permis aussi de contribuer un peu à réhabiliter la mémoire du malheureux François Martin.
[clichés Association des Amis de Saint-Maur et Vosges Matin]
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Bleurville : conférence sur l'affaire Buzenet à l'abbaye Saint-Maur
>> Conférence donnée par Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur de Bleurville, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges).>> La conférencière présentera le résultat de ses travaux de recherches concernant une affaire judiciaire qui marqua la Lorraine dans les années 1760 et à laquelle s'intéressa Voltaire. Il s'agit de rétablir la vérité sur cette affaire criminelle qui fut à l'origine d'une erreur judiciaire. -
L'affaire Busenet : "Faites entrer l'accusé !"
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges) va vivre des instants "historiques" dimanche 23 août. Marie-Françoise Michel va révéler toute la vérité sur l'affaire Busenet, une incroyable affaire criminelle qui défraya la chronique dans les années 1760.
Grâce à ses recherches, Marie-Françoise Michel, historienne du pays de la Saône Lorraine, a pu reconstituer dans le détail tout le déroulement de cette affaire judiciaire. On devrait plutôt parler "des" affaires puisque nous avons eu une première condamnation d'un pauvre innocent - François Martin, tonnelier à Bleurville - suivie du procès du véritable auteur des crimes et tentatives de meurtres perpétrés dans le pays : François Busenet (ou Buzenet), chapelier également du village de Bleurville.
Nous vous promettons des révélations... historiques, assez éloignées - il faut bien l'avouer - du spectacle de la Compagnie L'Odyssée des étés 2007 et 2008 qui s'était inspiré de cette affaire locale.
Venez nombreux écouter notre chroniqueuse judiciaire d'un jour !
>> Conférence "Toute la vérité sur l'affaire Busenet" par Marie-Françoise Michel, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.
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Un musée original à découvrir cet été : le prieuré-musée de la piété populaire à Bleurville (Vosges)
Loin de reléguer la religion dans un musée, le prieuré-musée de Bleurville, a entrepris de rassembler des éléments significatifs et originaux de la piété pour mieux comprendre - et expliquer - les évolutions de la pratique du culte chrétien catholique.
Etabli au rez-de-chaussée de l'ancien logis prieural du XVIIIe siècle, le conservatoire de la piété populaire de Bleurville rassemble dans trois pièces une partie des collections collectées par l'association des Amis de Saint-Maur depuis plusieurs années. L'idée est qu'il fallait trouver une destination à cette demeure historique qui jouxte l'ancienne abbatiale puis prieurale bénédictine Saint-Maur. Quoi de plus normal donc d'y installer tout ce qui a fait l'histoire de la piété chrétienne.
La notion de "piété" s'entend au sens large puisqu'on y trouve du mobilier d'église, des vêtements liturgiques, des livres de piété et des missels de toutes époques, des objets de la piété populaire (chapelets, images pieuses, statuettes, bénitiers...). On est surpris d'y découvrir des jeux de messe. Qu'est-ce donc ? La tradition des jeux de messe apparaît dès le XVIIIe siècle. Moyen pratique utilisé par le clergé et les catéchistes pour initier les enfants au déroulement du Saint Sacrifice de la messe. On y trouve un ensemble de poupons et de poupées revêtus d'ornements sacerdotaux, des reproductions d'objets du culte (autel, croix, calice, hostie...), du mobilier (banc, harmonium...). Les jeux de messe exposés à Bleurville ont été fabriqués et utilisés jusque dans les années 1960 par les Soeurs du couvent de Godoncourt qui assuraient la catéchèse des enfants des paroisses environnantes. Ces jeux permettaient ainsi aux religieuses d'expliquer tout en s'amusant le déroulement de la messe selon le rite tridentin.
Les responsables du musée prévoient à terme une extension du musée ; elle occupera le premier étage du logis prieural. Elle permettra de valoriser les objets et documents actuellement conservés dans les réserves... et d'accueillir les futurs dons de tous ceux qui souhaient que leurs objets religieux ne disparaissent pas ou finissent chez des antiquaires ou des brocanteurs. A Bleurville, ils seront mis en valeur dans un esprit complétement désintéressé. Simplement, pour montrer à nos contemporains - souvent ignorants du fait religieux - ce que nos ancêtres utilisaient pour exprimer leur foi.
Le musée du prieuré réserve encore beaucoup d'autres surprises. A vous de venir les découvrir cet été !
>> Le prieuré-musée de la Piété populaire de Bleurville est ouvert jusqu'au 1er septembre, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h. Bleurville est situé dans les Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel.
>> L'association des Amis de Saint-Maur recueille avec bienveillance tous les dons d'objets et de documents ayant trait à la piété religieuse en Lorraine afin de les mettre en valeur au sein du musée. Le musée recherche en particulier des tableaux, statues, crèches, objets du culte (encensoir, navette, calice, ciboire, clochette, croix de procession, reliquaire...).
>> Pour tout renseignement concernant les dons d'objets religieux, contactez abbaye.saint-maur@laposte.net
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A la découverte du patrimoine bleurvillois
L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces (ADP3P) organisait récemment une visite commentée du village de Bleurville.
Sous la conduite de Marie-Madeleine Boulian, présidente du Syndicat d'initiatives de la Saône vosgienne, un groupe d'une quinzaine de passionnés de patrimoine et d'histoire a parcouru les rues de Bleurville à la découverte des atouts de la petite cité vosgienne.
Point de rendez-vous, l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, posée sur le rebord du plateau surplombant le village, s'est ouverte aux visiteurs du jour. Puis, rue de l'église, rue Bezout et rue du Creux-Châlot le groupe a pu contempler des anciennes maisons rurales avec des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (fenêtres à linteau Renaissance, clés décorées, portes charretières, toitures à avancée, tour d'escalier...). Et sous le chaud soleil de cet après-midi, chacun a pu se rafraîchir auprès des fontaines et lavoirs qui égayent encore les rues.
Passage par l'abbatiale bénédictine Saint-Maur où les touristes ont pu visualiser une présentation vidéo sur l'histoire et l'architecture de ce site classé, puis visiter en détail l'église haute, la crypte, le jardin et le musée de la Piété populaire installé dans le logis prieural du XVIIIe siècle. L'exposition "Histoires de fermes" a retenu également toute leur attention et a suscité de nombreuses interrogations sur les particularités des maisons rurales traditionnelles des Vosges méridionales.
Pour achever cet après-midi découverte, rencontre inatendue avec un arbre remarquable de plus de 400 ans, le Chêne des Saints, planté sur le bord de l'ancienne voie romaine menant à Darney en souvenir de la translation des reliques des deux martyrs franc-comtois à l'origine de la fondation du monastère local. Et à quelques pas de là, Marie-Madeleine Boulian et son groupe étaient accueillis à l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin qui leur a expliqué ses oeuvres, puis tous ont partagé en toute amitié une sympathique collation chez l'ami Jean-Louis.
[clichés Vosges Matin et H&PB]
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Redécouvrir l'habitat rural traditionnel des Vosges méridionales
L’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, accueille durant l’été une intéressante exposition sur l’architecture rurale des Vosges méridionales. Visite instructive garantie.
Une quinzaine de panneaux, agréablement illustrés avec des clichés de fermes de la région, répartie dans la nef et le chœur de l’église. Ils expliquent de façon très pédagogique les caractéristiques de l’architecture des fermes traditionnelles des cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône afin de mieux connaître l’environnement bâti que l’on côtoie quotidiennement.
« L’intérêt accordé à l’habitat rural est un phénomène récent » rappelle le président des Amis de Saint-Maur, initiateur de cette exposition réalisée avec l’aide du Conseil général des Vosges. « L’association des Amis de Saint-Maur, fidèle depuis 35 ans à son objectif de protection du patrimoine, souhaite sensibiliser les habitants à la valorisation des maisons et fermes anciennes » poursuit le président. On peut en effet adapter, pour un coût raisonnable, nos fermes vosgiennes aux besoins de confort actuel tout en conservant les caractères propres de la construction : toit en tuiles traditionnelles, avancée de toiture, porte charretière, huisseries, équilibre des ouvertures dans la façade, halliers bardés en planches…
Les organisateurs espèrent que les visiteurs sortiront convaincus de la nécessité de protéger l’architecture rurale traditionnelle de nos communes : celle-ci témoigne de l’originalité de nos villages car, les études le démontrent, ce qui fait la différence dans le choix de s’installer dans telle ou telle commune, c’est bien l’originalité et l’état de conservation de son bâti historique et traditionnel. De nombreuses régions l’ont déjà comprises depuis bien longtemps (nos voisins alsaciens ou franc-comtois en particulier).
Parce que nos maisons rurales sont un patrimoine fragile, plusieurs associations vosgiennes – Maisons paysannes des Vosges, le CAUE notamment – travaillent à la sensibilisation des propriétaires en les conseillant sur les méthodes de réhabilitation. D’ailleurs, le visiteur trouvera à Saint-Maur, en complément de l’exposition, un dépliant du Conseil général qui diffuse des conseils pratiques pour la restauration des fermes vosgiennes.
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Les enfants de Sercoeur découvrent le monde des bisons à Bleurville
[Vosges Matin | 21.07.09]
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Escapades égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur
Dimanche 26 juillet, Marie-Madeleine Boulian a partagé avec son public ses impressions de voyage dans le désert égyptien. Séquence découverte.
Des amis et fidèles de l'abbaye Saint-Maur entourent M.-M. BoulianDans le cadre des animations estivales à l’ancienne abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur avaient invité la truculente Marie-Madeleine Boulian à présenter un diaporama afin d’illustrer un voyage réalisé en 2007 dans les oasis égyptiennes. Le groupe de l’Université de la culture permanente de Nancy est parti à la découverte de quelques oasis de l’ouest égyptien accompagné par Marie-Antoinette Kuhn, historienne de l’art. Au préalable, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a souhaité dédier cet après-midi culturel à Yves Boulian, fidèle et actif soutien de l’association, disparu au printemps dernier.
Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.
Les adhérents de l’UCP ont parcouru essentiellement deux oasis, Baharia et Farafra, où ils ont apprécié les villages à l’habitat pittoresque avec leurs boutiques, leurs mosquées rustiques et leurs artistes originaux, mais aussi la richesses des sites patrimoniaux : sépultures troglodytes, temples romains, cimetières chrétiens coptes et églises byzantines. Et la végétation luxuriante avec les immenses palmeraies et les prairies d’herbe verte en plein désert. Bref, un passionnant et dépaysant voyage, bien loin des forêts de la Vôge !
L’an prochain, Marie-Madeleine nous fera découvrir la Jordanie.
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Travaux d'entretien à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville : pour donner un avenir à notre patrimoine
Début juillet, des travaux d'entretien ont été réalisés sur la toiture de l'ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Il s'agissait d'installer une poutre afin de renforcer les éléments de charpente - charpente qui a été transformée au début du XIXe siècle -, mais aussi remplacer les tuiles défectueuses ainsi que la zinguerie du faîtage.
Ces travaux ont été rendus possibles grâce au soutien financier de la DRAC de Lorraine et du Conseil général des Vosges ; l'association des Amis de Saint-Maur, propriétaire du site classé, finançant sur son budget la moitié de la facture.
On peut espérer que la toiture de l'abbatiale bénédictine va ainsi pouvoir affronter la succession des saisons encore durant de nombreuses décennies...
[clichés H&PB] -
Vers la disparition des haies vosgiennes ?
L'indifférence quasi-générale qui entoure la disparition des haies de paysages jadis bocagers, risque à terme d'avoir des conséquences irréversibles sur l'environnement.
Sous son apparence passe-partout et derrière ce petit air de déjà-vu qui, au fil du temps, l'a rendue presque invisible, la haie est un élément déterminant de l'environnement bocager. Ainsi, au-delà de sa fonction paysagère évidente, elle participe de la protection microclimatique, de la protection des sols, de la production de bois de chauffage ainsi que de la conservation de la flore et de la faune locales. Or malgré toutes ces qualités qui lui ont jusqu'à présent permis de traverser les siècles, la haie, cette "clôture" végétale délimitant un champ ou un jardin, est menacée.
Une espèce en voie d'extinction, voilà ce que cette "forêt linéaire" est vouée à devenir si le processus n'est pas rapidement inversé. Or l'ennemi est de taille puisqu'il s'agit de la pression économique, un ennemi multiforme qui peut tantôt prendre l'aspect administratif d'un remembrement, aujourd'hui rebaptisé AFAF (aménagement foncier forestier et agricole), tantôt celui du "pragmatisme" agricole.
Convention de secours
En la matière, même la convention sur les haies et arbres d'alignement signée entre le conseil général, la DDEA, le CAUE, la chambre d'agriculture et la fédération de chasse, reste impuissante face à la mauvaise volonté de certains propriétaires qui ont décidé de rayer les haies de leurs parcelles. La convention n'a en effet pour seules armes que la sensibilisation sur l'intérêt des haies et la promotion de leur plantation. Pour tous ces projets, le Conseil général et la Fédération de chasse se sont engagés à financer - ou trouver le financement - à une hauteur maximale de 80 % d'aides publiques (50 % Département, 30 % FDCV), la part d'autofinancement restant à la charge du porteur de projet se montant à 20 % minimum.
"Nous sommes attachés à maintenir le paysage tel qu'on le connaît chez nous, explique Gérard Mathieu, président de la fédération départementale de chasse. Or aujourd'hui ce qui était ordinaire est devenu extraordinaire."
En novembre dernier a été signée une seconde convention prorogeant la première et, à ce jour, une dizaine de milliers d'euros "publics" ont été dévolus à des projets de plantation de haies, qu'elles soient basses et peuplées de myrtilliers, framboisiers, noisetiers ou églantiers, ou bien qu'elles soient de "haut ou moyen jet" à partir d'arbres fruitiers ou d'essences plus forestières. " Normalement, tout le monde devrait y trouver son compte, note Gérard Mathieu. La haie est un corridor écologique entre la forêt et le monde agricole. Tout le monde s'émeut à voir une alouette des champs, des grives et tous les petits passereaux migrateurs, les escargots aussi… Or quand on sait qu'il faut quinze à vingt ans pour qu'une haie ait un véritable effet sur le territoire, que toutes ses essences s'y développent… !"
Biodiversité
Preuve que la haie est véritablement un corridor, il n'existe pas de faune typiquement bocagère. On y trouve à la fois des espèces de champs ouverts, des espèces de bois, de marais ou de landes, ce qui prouve aussi que la haie est en quelque sorte une zone neutre où toutes les espèces cohabitent sans qu'aucune d'elles (oiseaux, insectes, mammifères ou reptiles) ne domine véritablement
Mais plus le paysage s'uniformise, plus les cultures se simplifient, plus les haies se raréfient, plus la faune s'appauvrit, sachant que sur une vingtaine de mètres de haie on compte en général une centaine d'espèces différentes. Tous ces petits ou gros habitants forment une chaîne alimentaire complète où les végétaux nourrissent les insectes, lapins, tourterelles, écureuils, mulots, escargots et autres campagnols à la merci des hérissons, merles, orvets, crapauds, lézards, mésanges ou bergeronnettes, lesquels alimentent eux-mêmes les hiboux, belettes, vipères ou couleuvres.
Faut-il pour autant se réjouir lorsque l’on voit se développer sur certains territoires – celui de Bleurville, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, en particulier – des haies qui deviennent de véritables buissons d’épines et qui « mangent » progressivement une partie des terres cultivables… On a un peu l’impression d’être revenu au Moyen-Âge !
[d’après Vosges Matin | 27.07.09]
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A la découverte des oasis égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest.
Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes auxquelles s’ajoutent quelques autres de faible étendue dans la région de Farafra. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.
Marie-Madeleine Boulian et Yves, son époux, les ont découverts lors d’un voyage organisé par l’Université de la Culture permanente de Nancy.
>> Marie-Madeleine Boulian propose ce dimanche 26 juillet à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur une causerie-diaporama afin de nous faire découvrir cette région extraordinaire. Cette rencontre sera dédiée à Yves, décédé en mars dernier.
>>Entrée libre.
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Visitez le Pays des Trois Provinces en juillet !
L'association de développement du Pays des Trois Provinces, région située aux confins des trois provinces historiques de Champagne, Franche-Comté et Lorraine, propose tout au long de l'été de partir à la découverte de ses bourgs et villages. Ces visites, animées par de fins connaisseurs de l'histoire locale, s'adressent aussi bien aux touristes de passage attirés par les richesses de cette région rurale préservée, qu'aux habitants du cru qui souhaitent (re)découvrir leur pays.
Au programme des prochains jours de juillet :
- 19 juillet : Vauvillers (Haute-Saône)
- 22 juillet : Passavant (Haute-Saône) et les retables des églises du nord de la Haute-Saône
- 23 juillet : Bleurville (Vosges)
- 24 juillet : Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne)
- 25 juillet : Varennes-sur-Amance (Haute-Marne)
- 26 juillet : Nonville (Vosges)
- 28 juillet : Jussey (Haute-Saône)
- 30 juillet : Isches (Vosges)
- 31 juillet : Mailleroncourt-Saint-Pancrace (Haute-Saône)
>> Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant l'église du village. Participation : 2,50 € par personne (collation souvent offerte).
>> Plus d'infos sur http://www.adp3p.com/
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Visitez Bleurville avec le Pays des Trois Provinces
L’association pour le développement du Pays des Trois Provinces (pays situé aux confins de la Champagne, de la Franche-Comté et de la Lorraine) propose aux touristes et aux habitants de la région de partir à la découverte du village de :
Bleurville
le jeudi 23 juillet 2009
- Visite de l’église abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) et du prieuré-musée (1,50 €/personne)
- visite du village : son église paroissiale (XVIe-XVIIIe s.), ses calvaires, ses lavoirs et fontaines (XIXe s.), ses vieilles maisons rurales, le Chêne des Saints
- découverte de l'atelier de sculpture de Jean-Louis Rollin
>> Renseignements auprès de Marie-Madeleine Boulian au 03.29.09.00.06.
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Monthureux-sur-Saône (Vosges) : débarquement américain le 14 Juillet
Des collectionneurs locaux débarquent pacifiquement le 14 juillet à Monthureux-sur-Saône avec leurs véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale.
Débarquement pacifique des anciens véhicules de l'armée américaine à Monthureux.A découvrir ce mardi 14 juillet en matinée dans les rues du chef-lieu de canton vosgien.
>> Plus d'images et d'infos sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm
[cliché Ch. Thiébaut]
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Bleurville : célébration de la fête de Saint Pierre par un prêtre malien
La communauté paroissiale de Bleurville a eu la joie de célébrer la fête patronale de la saint Pierre-aux-Liens avec un prêtre malien actuellement en stage dans les Vosges.
A l'occasion de la fête patronale de Bleurville, la messe a été chantée par le Père Jonas, d'origine malienne. Il est actuellement en stage dans le Sud-Ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural. Il poursuit des études en Belgique avant de rejoindre son diocèse malien pour y mettre en place des actions de développement auprès des populations chrétiennes locales fortement soumises à la pression des musulmans soutenus par l'Arabie Saoudite.
Lors de son homélie, le Père Jonas a partagé la joie de la fête avec les fidèles puisqu'il fêtait également en cette fête de Saint-Pierre-aux-Liens le 17ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Un aniversaire partagé par les catholiques de la grande paroisse qui l'ont salué par une salve d'applaudissements. Rappelons que l'abbé Villaume, actuel curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, fut durant 30 ans prêtre fidei donum au Mali où il était responsable de la catéchèse. Juste retour des choses dirions-nous, en recevant aujourd'hui dans l'Eglise qui est en France, un prêtre formé par des missionnaires européens.
Le Père Jonas poursuit sa découverte du monde rural vosgien encore quelques jours avant de repartir en Belgique. La paroisse Notre-Dame de la Saône espère le revoir un prochain dimanche.
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Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens
La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.
Dans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.
Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :
"Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.
Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.
Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.
Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.
Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."
L'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.
La fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.
Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.
Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !
Programme de la fête patronale de Bleurville :
>> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal
>> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery
>> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux
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Duo enchanteur à l’abbaye Saint-Maur
Les Balades Musicales, les Amis de Saint-Maur et le Duo Orphée ont rassemblé un large public de mélomanes en l’abbaye Saint-Maur ce dimanche 5 juillet. Un récital tout en harmonie avec la richesse architecturale de l'ancienne abbatiale romane.
La vieille abbatiale romane ne se souvenait plus d’avoir connu une telle affluence : le récital flûte et harpe proposé par l’association des Balades Musicales dans l’Ouest vosgien a littéralement conquis un public d’amateurs et de mélomanes grâce à la talentueuse interprétation de Geneviève Conter, à la harpe, et d’Etienne Plasman, à la flûte.
Après une rapide présentation du patrimoine local par le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, Jean-Marc Lejuste, président des Balades Musicales, a « lancé » les artistes : Geneviève Conter a commencé ses études musicales au Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Diplômée de plusieurs conservatoires français, elle participe à des concerts au sein de l'Orchestre Saar-Lor-Lux, de l'European Union Youth Wind Orchestra et de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Quant à Etienne Plasman, après des études au Conservatoire Royal de Bruxelles, il remporte plusieurs concours en Belgique et encore, tout récemment, un 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre à Bari (Italie). Membre de l'Orchestre de la RTBF à Bruxelles, il obtient, à 24 ans, le poste de première flûte-solo à l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Il a enseigné à la Musikhochschule de Mannheim et, depuis 1998, il est professeur au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. En 2002 ils fondent le duo Orphée et se sont produits dans plusieurs festivals au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’en Lorraine.
A Bleurville, les deux artistes ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Gluck, Chopin, Bartóck, Satie mais aussi des auteurs plus contemporains comme Piazzolla avec son « Histoire du tango » et Tedeschi-Bruni, père de Carla Bruni-Sarkozy. Le public a vécu des instants extraordinaires par la qualité et la composition du duo, mais aussi le mariage entre les sonorités délicates et intenses de la flûte et de la harpe. Mais aussi par l’incroyable proximité que les musiciens ont entretenue avec leur public qui les a d’ailleurs chaleureusement ovationné à l’issue du concert.
L’abbatiale était magnifiquement mise en harmonie avec la musique grâce aux jeux de lumières dirigés par Dominique Petit.
Chacun a pu vivre une fin d’après-midi dominical musical de très haute qualité grâce à l’action discrète d’Olivier Dartevelle, musicien réputé et ami de longue date de Saint-Maur et de l’abbé Pierrat, puisqu’il fut un des premiers à se produire dans l’église à peine nettoyée dans les années 1970.
[clichés H&PB]
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La collection des véhicules de pompiers vosgiens
L'Association de Sauvegarde du Patrimoine des Sapeurs-Pompiers des Vosges (ASPSPV) oeuvre activement en faveur de la conservation et la valorisation des véhicules anciens des sapeurs-pompiers vosgiens.
Un reportage-photos leur est consacré dans le dernier numéro de la revue trimestrielle "En passant par la Lorraine". Une association qui travaille à la sauvegarde d'un patrimoine qui mérite d'être mieux connu parce qu'au service de l'homme. A découvrir absolument !
>> En passant par la Lorraine, juin 2009 (6 €). En vente dans les librairies lorraines.
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Dimanche 5 juillet : le Duo Orphée à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville (Vosges)
L’association « Les Balades musicales de l’Ouest vosgien », en lien avec l’association locale engagée dans la restauration de l’ancienne abbaye bénédictine, présente l’un des meilleurs ensembles flûte et harpe du moment nous donnera ce caractère intime qui nous est cher.
Geneviève Conter, harpiste, et Etienne Plasman, flûtiste, offrent un récital de haute tenue qui transportera les mélomanes de Jean Sébastien Bach à Toru Takemitsu. Un grand voyage musical… Mieux, une balade musicale délicieuse et raffinée à déguster librement dans la merveilleuse abbaye du XIème siècle. Un moment rare à ne pas manquer.
Présentation du patrimoine local avant le concert.
[entrée payante]
>> Récital flûte et harpe, dimanche 5 juillet à 17h30.
>> L’abbaye Saint-Maur est située au centre du village de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône), à proximité de la place du Prince.
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Balades en Saône lorraine
Cet été, Histoire & Patrimoine Bleurvillois vous invite à partir à la découverte d'une région encore trop méconnue, à l'écart des grandes voies de communication, mais riche d'un patrimoine historique, architectural et naturel que nombre de régions lui envient... Venez en Saône Lorraine ! Bassin des sources de la Saône, cette petite région naturelle est "coincée" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté.
Nous vous proposons de découvrir aujourd'hui quatre sites majeurs situés dans un rayon de 20 km : le musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, l'abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville, l'église franciscaine Notre-Dame des Anges aux Petits-Thons et la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône.
Tous ces sites sont animés par des bénévoles qui aiment leur "pays" et son patrimoine. Venez à la rencontre de ces passionnés d'histoire, fins connaisseurs de leur région, ce sera pour eux un véritable encouragement à poursuivre le travail de sauvegarde et de mise en valeur de ces sites. Et vous ne serez pas déçus par ces contacts simples et chaleureux : le "Saône-lorrain" sait recevoir ses hôtes !
Le Musée de Hennezel-Clairey est situé en forêt de Darney. -
Balades Musicales en Saône lorraine
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La conversion des Vosges au bio
Dans les Vosges, les rangs de l'agriculture « conventionnelle » s'éclaircissent au profit de la production bio.
Alors que de nombreuses villes moyennes attendent encore leur marché bio, une localité de la Vôge possède le sien depuis 12 ans. Il s'agit de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. C'est le boulanger bio du village qui en avait eu l'idée pour redonner du « pep’s » à sa contrée. Une bonne dizaine de producteurs s'y retrouvent le premier samedi du mois, de 14 h à 18 h. Autre rendez-vous bien ancré : le marché bio à la ferme de Reherrey les deux derniers lundis de juillet et les deux premiers lundis d'août. Les Vosges sont aussi le théâtre de deux grandes fêtes « bio » : Relanges en avril et Le Tholy le 14 juillet, où se déplacent plus de la moitié des 120 agriculteurs bio du département.
L'engouement des consommateurs pour le bio suscite des conversions. Depuis janvier 2009, le pôle « bio » de la Chambre d'agriculture d'Epinal a reçu plus de 30 demandes d'agriculteurs « conventionnels » voulant changer de mode de production ! « C'est bien simple, il y a autant de producteurs bio dans les Vosges que dans les trois autres départements lorrains réunis », s'enthousiasme Eric Boon. Lui qui fabrique des fromages de vache (munster, tome et « chique », autrement dit fromage blanc caillé) n'a même pas à se déplacer sur les marchés pour écouler sa production : « Je suis sur l'axe Epinal-Gérardmer, en bordure de route, au col de Bonnefontaine, au Tholy ».
Pas question pour lui d'agrandir son troupeau d'une dizaine de vosgiennes, nourries au foin et à l'herbe, pour satisfaire toute la demande. « Je ne redoute pas la concurrence. Je milite pour l'installation de nouveaux agriculteurs ». Ce double actif (il est aussi artisan parquetier) avoue « commencer tôt et terminer tard ». « Transformer, c'est du boulot ! On bosse, mais on ne se plaint pas ». Et pour cause : plutôt que de vendre son lait aux laiterie à 0,29 € du litre, il le valorise à presque 2 € via ses fromages. Eric Boon, « près des 60 ans, mais pas près d'arrêter », souligne la « pression » qui pèse sur ses collègues : « De nombreuses communes essaient d'organiser des marchés bio. Mais il n'y a pas assez de producteurs. La demande des consommateurs augmente de 10 % par an et la production ne suit pas ». Sans compter les AMAP qui « accaparent les producteurs que, du coup, on ne retrouve plus sur les marchés traditionnels ». « On ne sent pas du tout la crise. Au contraire, c'est comme si les gens avaient besoin de se réfugier dans les vraies valeurs », conclut Eric Boon, qui prône le retour à l'esprit communautaire des fruitières du Jura. Et dire qu’il existait encore il y une quinzaine d’années dans l’Ouest vosgien près d’une trentaine de coopératives fruitières qui transformaient le lait au plus près du producteur…
[d’après l’Est Républicain]
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Samedi 20 juin, Bleurville fête la Saint-Jean
Le comité des fêtes de Bleurville organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean samedi 20 juin.
Dès 19h30, les bénévoles du comité des fêtes accueilleront tous les fidèles de cette fête du solstice d'été : repas et animations ponctueront la soirée jusqu'à l'embrasement de la bure vers 22h45.
Coutume bien encrée dans les traditions vosgiennes, elle unit dans la même ferveur fête païenne - où l'astre lumineux est honoré - et fête chrétienne, avec la commémoration de la saint Jean-Baptiste, le Précurseur qui annonça la venue du Sauveur, la Lumière du monde.
Rappelons que le comité des fêtes de Bleurville organisent les feux de la Saint-Jean depuis 1977. Cette fête n'a connu aucune interruption.