Nos traditions - Page 20
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Nancy (54) : les familles manifestent le 23 novembre 2014 sur la place Stanislas
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Madonne-et-Lamerey (88) : réhabilitation du calvaire de 1676
[Vosges Matin]
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La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert
Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...
Aujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.
Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.
Si la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".
Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.
[texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]
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Les cloches de Sion
[ER]
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Bleurville (88) : centenaire de 1914 et souvenir de l'Armistice 1918
C'est sous un ciel d'automne pluvieux et à l'appel des cloches lancées à toute volée que la population s'est rassemblée autour du monument aux morts dans le cimetière du village pour la commémoration du 96ème anniversaire de l'Armistice de 1918, répondant ainsi à l'invitation de la municipalité afin de célébrer le devoir de mémoire.
Depuis juillet, la Grande Guerre fait l'objet d'une multitude de commémorations qui se poursuivront pendant les quatre années à venir. Elles mobilisent les consciences sur ce que fut cette guerre totale et meurtrière qui ruina l'Europe et atteindra nos villages dans ses forces vives et sa jeunesse. Et la Lorraine fut marquée dès le début du conflit notamment, entre le 4 et le 13 septembre par la bataille du Grand-Couronné qui permit la victoire de la Marne, puis ce fut la guerre de position dans le massif vosgien jusqu'en 1918.
La fanfare cantonale de Monthureux-sur-Saône accompagna par les sonneries réglementaires le lever des couleurs et la minute de silence. La présence des porte-drapeaux des ACPG 14-18 et 39-45 et des Anciens d'AFN de Bleurville, rappelait le sacrifice des enfants du village tombés au champ d'honneur durant les deux derniers conflits mondiaux pour la défense de la patrie. Denis Bisval, maire de la commune, procéda au dépôt d'une gerbe. André Beaugrand, délégué AFN, fit ensuite l'appel des morts pour la France. A l'issue, le maire donna lecture du message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, en rappelant que depuis 2012 les cérémonies du 11-Novembre associent tous les combattants des deux derniers conflits mondiaux, d'Indochine et d'Algérie ainsi que tous les soldats projetés sur les théâtres d'opérations extérieures qui payent régulièrement de leur vie leur engagement pour la paix. En clôture de la commémoration, la fanfare interpréta la Marseillaise au pied du monument aux morts, moment d'émotion partagée par le public présent.
L'assistance se retrouva ensuite à la salle des associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité et d'une aubade donnée par la fanfare.
En fin de matinée, un office religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres et pour la paix.
[clichés : courtoisie de M. Bisval]
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Bleurville (88) : un 11-Novembre de la mémoire patriotique
Cérémonie du 11-Novembre au Monument aux Morts de Bleurville [archives, ©H&PB].
Souvenons-nous des Fils de Bleurville qui ont sacrifié leur vie pour la Patrie au cours des deux derniers conflits mondiaux.
1939-1945
BERNARDIN André 1914-1918 BISVAL André 1914-1918 BLIQUÉ Henri 1914-1918 BOURGEOIS Paul 1914-1918 CAPUT Paul 1914-1918 CARLY Émile 1914-1918 CLÉVY René 1939-1945 COSTILLE Ernest 1914-1918 DESCHAZEAUX Louis Marie Ernest 1914-1918 DUFOUR Louis 1914-1918 ERRARD Ferdinand 1914-1918 ERRARD Prosper 1914-1918 FRESSE Fernand 1939-1945 GÉANT-POINCELOT Émile 1939-1945 GEOFFROY Edmond 1914-1918 GRANDCLAIR Louis 1914-1918 GRILLOT Camille 1914-1918 HEURET Albert 1914-1918 HOCQUELOUX Louis 1914-1918 JOLIOT Jean 1939-1945 LANDANGER Fernand 1939-1945 LANGLOIS Roland 1939-1945 LARCHÉ Louis 1914-1918 LONGERON Marcel 1939-1945 LORRANGE Aimé 1914-1918 MAGNIEN Louis 1914-1918 MANTÉ Albert 1914-1918 MAREY Lucien 1914-1918 MICHEL Jean 1939-1945 MOUGENOT André 1914-1918 MOUTON Georges 1939-1945 MOUTON Joseph 1914-1918 MOUTON Marcel 1939-1945 PARISOT Georges 1914-1918 PERRARD Émile 1914-1918 POINÇOT Clément 1914-1918 RÉGENT Edmond 1914-1918 SCHUFT Henri 1914-1918 SPIESZ Paul 1914-1918 STOËHR Camille 1939-1945 THOMAS Gaston 1914-1918 THOMERET Marcel 1914-1918 Trois déportés 1944-1945 ont été inscrits récemment sur le monument aux morts de Bleurville :
Robert DENIZOT
Roger AUBERT
Jean BRUNET
... Et n'oubliez pas l'œuvre du Bleuet de France en solidarité avec nos militaires victimes des conflits modernes !
En marge de la commémoration de l'Armistice 1918, découvrez un reportage sur les aumôniers militaires durant la Première Guerre mondiale (on y parle notamment du Père Charles Umbricht, aumônier lorrain) :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CzN_sQHmJOk
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Le Veilleur de la Manif' pour Tous
Le Veilleur debout, terre cuite, 6 cm, création artisanale [©H&PB].
Le santon 'Veilleur debout' aux couleurs de La Manif' pour Tous est disponible !Tarif : 8 € (12,50 € port compris pour 1 santon)Renseignements : santons.ndf@gmail.comDénaturation du mariage, théorie du genre, GPA, PMA, avortement, euthanasie, eugénisme... On ne lâche rien ![le bénéfice de la vente du santon est destiné à un établissement scolaire privé catholique hors contrat du Nord-Pas-de-Calais] -
la mémoire, ça se respecte !
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Les couronnes de l'Avent des Europa Scouts lorrains
Les traditionnelles couronnes de l’Avent fabriquées par les guides Europa Scouts de Nancy seront livrées le 1er dimanche de l’Avent 30 novembre 2014 sur le parvis de l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc à Nancy.
Les commandes peuvent être passées jusqu’au 19 novembre auprès de la cheftaine de groupe, Mme Géraldine Kimenau au 07.86.15.28.55 ou geraldine.kimenau@free.fr
‡ Pour commander, utilisez le bon de commande ici Bon de commande couronnes 2014.pdf
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La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein
La forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.
La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.
Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.
‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).
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Les métiers d'hier et d'aujourd'hui à Monthureux-le-Sec (Vosges)
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Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !
‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf
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Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches en assemblée générale
[L'Abeille]
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Commémoraison des Fidèles défunts
La messe de la commémoraison de tous les fidèles défunts est célébrée normalement le 2 novembre ; cependant si ce jour tombe un dimanche, elle se célèbre le 3. Requiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.
[Introït de la messe de la commémoraison des fidèles défunts]
Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.
†
Lundi 3 novembre 2014 à 18h30
Messe chantée suivie de l'absoute
en l'église Marie-Immaculée de Nancy
(33 avenue Général Leclerc)
Messe des défunts suivie de l'absoute célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy le 3 novembre 2014 selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique.
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Fête de Tous les Saints
Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium, de quorum solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
[Introït de la messe de la Toussaint]
Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. Justes, exultez dans le Seigneur : aux coeurs droits convient sa louange. Alléluia !
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J'ai frappé à la porte du Temple...
Et si, finalement, la vérité ne se trouvait pas dans le secret maçonnique ? Après plus de vingt ans passés au sein des loges maçonniques du Droit humain - une émanation du Grand Orient de France -, l'auteur n'est plus novice : il maîtrise le rituel, il applique les méthodes maçonniques, est assidu aux "tenues", a atteint le grade de maître... Mais où cela le mène-t-il ?
Dans cette quête de sens, Serge Abad-Gallardo s'interroge sur ce qui se cache derrière le "maçonniquement correct". Quelle est cette force qui l'attire depuis si longtemps, alors que ce langage symbolique est exigeant et si compliqué ?
Assoiffé de vérité, sa conscience s'ouvre peu à peu aux dimensions de la transcendance et l'entraîne au cœur de la compassion humaine.
Serge Abad-Gallardo met en évidence les antagonismes entre la vision ésotérique maçonnique et la pensée humaniste chrétienne. "Il le fait avec humilité et vérité, sans chercher à régler des comptes avec ceux qui cherchent la Vérité" (préface du Père Michel, chanoine régulier de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).
De manière brillante, l'auteur livre volontiers son itinéraire pour contribuer au discernement de ses frères "chrétiens" en franc-maçonnerie ; la franc-maçonnerie constituant une impasse pour les chrétiens qui s'y engageraient.
‡ J'ai frappé à la porte du Temple... Parcours d'un franc-maçon en crise spirituelle, Serge Abad-Gallardo, Pierre Téqui éditeur, 2014, 200 p. (16 €).
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Notre enfance en Lorraine
Nés Lorrains, nés pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sommes le fruit d'une double culture dont les deux pôles s'affrontent. Nos aïeux s'y étaient habitués, tantôt Français tantôt Allemands, et nous apprenons la chanson dès notre arrivée au monde.
En Moselle, pays annexé par le Reich, les nouveaux-nés portent une croix gammée sur leur acte de naissance. Lorrains, nous parlons un étrange dialecte, nous mangeons des Schwowebretle et de l'Aufschnitt et nos pères sont pour les uns enrôlés de force dans les troupes allemandes parmi les "malgré-nous", pour les autres résistants ou prisonniers relâchés.
Retrouvons nos images d'Epinal, souvenons-nous du patois qu'on parlait en famille - une marque de notre singularité au regard des Français "de l'intérieur" !
Nous sommes nés en une terre prospère dont la culture si particulière nous accompagne encore quelques soient nos pérégrinations. Il suffit de regarder : les späztle et notre vaisselle en faïence de Sarreguemines trônent toujours sur nos tables...
La région de notre enfance - la Lorraine ! - est unique ! Avec cet ouvrage, partez à la découverte de la Lorraine qu'ont connu les Lorrains et les Lorraines nés durant la Seconde Guerre mondiale. Vous n'ignorerez plus rien de ce que signifie être né et avoir grandi en Lorraine pendant les années 1940-1960.
‡ Notre enfance en Lorraine. Enfants de la guerre et du baby-boom, Nina del Tragheto et Robert Jung, éditions Wartberg, 2014, 63 p., ill. (13,10 €).
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Les Cahiers du Château n° 9
Les Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.
Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !
D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.
Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.
Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.
‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).
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Le Denier de l'Eglise en Lorraine
Croyants et chrétiens, vous voulez que l'Eglise continue à annoncer l'Evangile dans notre monde sans repères et sans foi...
Alors, n'oubliez pas que l'Eglise a besoin de moyens financiers pour continuer son œuvre d'évangélisation : alors, donnez au Denier de l'Eglise !
Et pour cela rien de plus facile : déposez votre obole au presbytère de votre paroisse ou lors d'une messe.
Il n'y a pas de petite contribution : tout don est le bienvenu. Souvenons-nous que ce furent les plus humbles de nos ancêtres qui construisirent les églises et les cathédrales que les siècles nous ont légué. Ils avaient peu d'argent, mais ils avaient une foi immense en Dieu...
‡ Pour nos lecteurs qui demeurent en Meurthe-et-Moselle, Monseigneur l'évêque de Nancy & de Toul s'adresse à ses diocésains à propos du Denier de l'Eglise : Lettres ouverte aux catholiques.pdf
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Une Vierge implorante pour Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome
Depuis dimanche 19 octobre, l'église nationale des Lorrains à Rome, Saint-Nicolas-des-Lorrains, s'est enrichie d'une toile représentant une Vierge implorante.
Après avoir reçu en 2013 un reliquaire contenant une parcelle d'ossement du saint patron des Lorrains, l'église romaine des Lorrains vient d'être dotée d'une magnifique œuvre de l'Ecole française du XVIIIe siècle. Ce tableau - une Vierge implorante - a été offert par un généreux couple de Lorrains, M. et Mme Kirsch, à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Le chancelier de l'association, Denis Schaming, l'a remis officiellement aux frères de la communauté Saint-Jean, desservants du lieu de culte, ce dimanche 19 octobre.
Ce fut également l'occasion de se pencher sur les travaux à engager afin d'assainir la crypte de l'édifice. Importants travaux pour lesquels il va falloir recueillir des fonds...
[clichés : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains]
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On change d'heure ce week-end... même en Lorraine !
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"Les Cahiers de La Mothe - n° 6 / 2014" sont parus
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Epinal : le cimetière médiéval surgit de terre
Et que deviennent les restes humains exhumés lors de ces travaux ? Au-delà de l'aspect purement archéologique, ces ossements appartiennent à des chrétiens qui ont cru en la Résurrection ; il serait donc normal qu'ils soient déposés dans un cimetière... dans l'attente du Jugement dernier.
[Vosges Matin]
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Le programme des Journées d'études vosgiennes de Charmes
[Vosges Matin]
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Epinal (88) : restructuration du 1er régiment de tirailleurs
Le régiment spinalien devrait perdre environ 70 militaires dans le cadre de sa restructuration qui va le transformer en régiment d’infanterie de nouvelle génération.
Depuis le début de l’été, le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal s’était réorganisé pour anticiper le nouveau schéma des armées présenté dans le cadre des restructurations des armées 2015.
Avec un effectif stabilisé autour de 1 000 militaires, le 1er Rtir devrait pourtant perdre 70 hommes et être transformé en régiment d’infanterie de nouvelle génération, comme annoncé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Mais sans que cela ait un impact fort à notre niveau, assure le sous-lieutenant Masotta, en charge de la communication. Des sections ont d’ores et déjà été enlevées, passant de 4 à 3. Cette nouvelle appellation préfigure l’avenir afin de marquer les choses dans le temps. »
En revanche, la dissolution de l’état-major de la première brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va directement impacter Epinal puisque c’est à cette brigade que les Vosgiens étaient rattachés. Le régiment vosgien sera, dès lors, rattaché à Besançon. Une réorganisation interne qui ancre néanmoins le 1er RTir dans le futur.
Un régiment bien dans sa ville qui bénéficie d’installations très récentes sur les hauteurs du quartier Varaigne à Epinal. Son matériel figure parmi les plus modernes et les plus performants de l’armée de terre avec notamment le système combattant Felin (fantassin avec équipements et liaisons intégrées) et le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), qui équipe le régiment spinalien depuis 2010.
Ce régiment de tradition figure aussi parmi les plus projetés de France avec, à son actif, de nombreuses opérations extérieures. Début octobre, une centaine d’hommes étaient partis en mission direction la République Centrafricaine.
La Lorraine ne perd pas de régiment. Cependant, il y aura un impact sur la vie quotidienne des militaires lorrains.
Lunéville, Thionville, Sarrebourg ou Bitche en plus d’Epinal seront concernés par ces mesures de restructuration par petites touches qui s’étendent aux formations du génie, de l’artillerie et des transmissions, notamment celles travaillant avec des matériels en fin de vie.
Si dans la logistique, le 516ème régiment du train de Toul est épargné, l’autre mesure principale en Lorraine est la suppression de l’escadron d’éclairage et d’investigation du 1er régiment de chasseurs de Verdun-Thierville. Cette unité spécialisée dans les missions de recherches et de renseignements tactiques et d’aide à l’engagement par la collecte de renseignement de zone, d’objectifs et de moyens comptait une centaine d’hommes. Programmée pour 2015, la réforme est déjà passée par la Meuse, le 24 avril dernier avec la création de l’escadron de reconnaissance et d’intervention. Au terme d’une réorganisation de la cavalerie, le 1er chasseur n’abandonne qu’une trentaine de postes.
Les régiments d’hélicoptères de l’armée de terre, très impliqués dans les opérations en Afrique, ne sont pas ciblés. Du côté de l’armée de l’air, la BA 133 de Nancy élargit son périmètre, la base radar BA901 de Drakenbronn devient une de ses antennes. Les restructurations de la Marine ont un retentissement en Lorraine avec le désarmement du pétrolier-ravitailleur La Meuse, un des plus anciens navires de la Royale.
Le format des Bases de défense qui regroupent et mutualisent les forces de soutien (RH, achats…) devrait évoluer avec des regroupements pour constituer des structures plus importantes pour économiser aussi des postes dans les unités. La Lorraine en compte cinq, Nancy, voire Verdun, pourrait être renforcée. Le service des essences des armées qui fermera en 2016 son centre de ravitaillement de Sarrebourg sera lui aussi rationalisé, le mot de cette première vague de la restructuration 2014-2019. Enfin pour la santé, si l’information majeure est la transformation du Val-de-Grâce, l’hôpital de Legouest à Metz mettra en sommeil certains services qu’il mutualisera avec le centre hospitalier de Mercy.
En marge de ces restructurations, la Défense annonce des accompagnements pour le personnel et les territoires en valorisant l’accompagnement de Commercy après le départ du 8ème RA et l’arrivée du groupe Safran.
[d'après Vosges Matin]
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Mirabelles, l'or des vergers lorrains
Dans nos souvenirs, les enfances lorraines sont inséparables des mirabelles. C'était le temps de la fin des "grandes vacances" où se profilait déjà celui de la rentrée des classes...
Et la nature qui s'ensoleillait encore des dernières chaleurs des derniers beaux jours, annonçait, par l'odeur sucrée des mirabelles, que l'automne, prêt à se parer des ultimes couleurs de l'année, n'était pas loin. C'était - et c'est toujours, mais autrement - le temps où le fruit emblématique de la Lorraine, depuis les innombrables vergers encerclant le village, embaumait les campagnes environnantes.
Ainsi, dans une région considérée - à tort - comme grise et froide, une perle d'or vint illuminer de son éclat et de sa saveur si particulière un terroir voué d'abord aux travaux de labeur.
Aujourd'hui, dans les vergers lorrains, on recueille plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles. Le fruit est devenu un atout économique majeur grâce au travail et à l'investissement constant de quelques passionnés.
Symboles colorés et odorants, symbiose entre un terroir et les hommes qui y vivent, la mirabelle a marqué d'une encore indélébile une belle page de notre histoire régionale qui se conjugue avec bonheur au futur. Grâce, aussi, aux succulentes recettes à base de mirabelles proposées par Jean-Luc Sady.
‡ Mirabelles, l'or des vergers lorrains, Patrick Greff et Roger Wadier, éditions Gérard Louis, 2014, 140 p., ill. (25 €).
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Saône vosgienne : vers le retour du vignoble ?
[Vosges Matin]
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Messe à la mémoire de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, reine de France
Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, épouse du roi Louis XVI, par Elisabeth Vigier-Lebrun.
Monsieur le duc de Bauffremont, président et les membres du Comité du Mémorial de France à Saint-Denys, informe les lecteurs que
la messe de Requiem à la mémoire de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre,
sera célébrée par Monsieur l'abbé Thierry Laurent,
Jeudi 16 octobre 2014 à 12h00 précises en la basilique royale de Saint-Denis (93)
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Une passion française : la Couronne d'épines
Sur fond de Croisades, de monarchie, de piété, la Sainte-Chapelle incarne au plus haut point cette passion de la France pour l'Evangile qui a défini son histoire. C'est l'épopée d'un culte en plein renouveau que raconte ce livre, qui est aussi un guide. L'odyssée également d'une relique, de Jérusalem à Paris, de l'Antiquité et du Moyen Âge à nos jours.
En recevant le 10 août 1239 la Couronne d'épines, le roi Louis IX pense d'ailleurs que le royaume tout entier en est le vrai reliquaire. En alliant la couronne des lys à l'instrument de torture du Christ, le jeune souverain ne cherche pas seulement à faire son salut, il inscrit dans la symbolique même du pouvoir que gouverner est servir. La vénération de la Sainte Couronne devient ainsi un acte fondateur engageant tous ceux qui auront la charge du peuple. Elle marque que toute autorité vraie est d'abord sacrificielle.
Aujourd'hui exposée dans le Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la relique connaît une vénération grandissante, faisant de ce diadème de dérision l'un des symboles les plus forts de l'administration idéale. En relisant son histoire, on découvre son actualité.
Un ouvrage bienvenu en cette année du 8ème centenaire de la naissance de Saint Louis.
L'auteur, Jacques Charles-Gaffiot, est l'animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et organisateur d'expositions d'envergure internationale.
‡ Une passion française : la Couronne d'épines, Jacques Charles-Gaffiot, éditions du Cerf, 2014, 157 p., ill. (12 €).
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La Nouvelle revue lorraine : les lecteurs ont élu les Lorrains illustres
Les lecteurs de La Nouvelle revue lorraine ont répondu au sondage lancé par Jean-Marie Cuny. Ils ont élus les quatre Lorrains illustres qui méritent d'entrer au Panthéon lorrain ! Et les élus sont...
Pour les découvrir, il vous faudra lire le n° 28 de La Nouvelle revue lorraine qui propose, comme à son habitude, un sommaire riche et varié :
- le musée Gilles Fabre
- lieux historiques en Lorraine au fil du temps
- réflexions autour des sièges de La Mothe
- la chapelle Sainte-Anne d'Albeschaux
- le château d'En-Haut de Germiny
- un chevalier de la Légion d'honneur
- Péguy et Moselly
- les deux guerres de Pierre Dac
- la chapelle Saint-Etienne de Lamarche
- le congrès eucharistique de Nancy en 1949
- le grenier
- le jeu de la fourche
- le chagrin du Paulin
- Gaston
- la Joséphine et sa "p'tite charrette"
- le quarté gagnant des Lorrains illustres : le choix des lecteurs
... Et les rubriques habituelles...
‡ La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement : envoyez vos coordonnées postales et votre règlement (38 €, 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBOIS, 54280 LANEUVELOTTE.