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Les livres en Lorraine - Page 15

  • Charles de Foucauld, mon frère

    A l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente le Père Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : beauté, joie, miséricorde, humilité, Nazareth, prière, désert, travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce "frère universel" que fut Charles de Foucauld, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontre un homme qui parle au cœur, un frère pour aujourd'hui.

    "Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité", telle est la conviction que le Père de Foucauld partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour - amour de Dieu, amour des hommes -, car nous n'avons qu'un seul cœur.

    Ces textes sont réunis par un groupe de religieux et religieuses des communautés des petits frères et des petites sœurs de Charles de Foucauld en lien avec la postulation de la cause de canonisation du Bienheureux Père de Foucauld.

     

    ‡ Charles de Foucauld, mon frère, petites sœurs et petits frères de Charles de Foucauld, éditions Nouvelle Cité, 2016, 175 p. (15 €).

  • Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine

    Notre dessinateur-romancier-conteur et maître d'école Philippe Bajolet régale une nouvelle fois nos jeunes amis avec un sympathique ouvrage illustré. Le commissaire Lefinaud et son fidèle adjoint l'inspecteur Lognon sont à pied d'œuvre sur les routes de Lorraine afin de résoudre une quarantaine d'énigmes.

    À Metz, Nancy, Épinal, Bar-le-Duc, Longwy, Saint-Quirin, Bitche, Toul, Relanges, Varennes-en-Argonne et ailleurs, partout ils traquent la mauvaise graine et invitent les lecteurs-enquêteurs à leur donner un coup de main pour démasquer les délinquants.

    Alors, n'hésitez pas, devenez enquêteur vous aussi, exercez vos pouvoirs d'observation et de déduction, et identifie les coupables. Des indices sur les suspects sont donnés dans les textes et la solution est à découvrir dans l'illustration.

    Un ouvrage amusant et qui fait également découvrir notre Lorraine aux paysages et à l'histoire si variés.

     

    ‡ Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2016, 95 p., ill. de l'auteur (10 €).

  • Châteaux et demeures nobles en Moselle

    La Moselle recèle de nombreux châteaux dont les richesses et la beauté font écho à leur diversité, héritage d'une histoire complexe et de terroirs variés, aux confins de différentes cultures.

    Cet ouvrage se concentre essentiellement sur les édifices bâtis de la Renaissance à la fin du Siècle des Lumières afin de conjuguer la monumentalité de l'architecture et un certain art de vivre. Les auteurs ont privilégié les plus représentatifs au regard de l'architecture, de l'histoire, des matériaux ou encore des paysages dans lesquels ces demeures s'insèrent.

    De la vallée de la Moselle au piémont des Vosges du Nord, on découvre des trésors parfois célèbres (châteaux de la Grange, de Pange...) mais souvent méconnus (châteaux de Romécourt, de Lue...). Face à certains sites incontournables, la sélection s'est élargie au Moyen Âge (château de Manderen et de Sierck) mais aussi à la période de l'Annexion allemande (château de Landonvillers et palais du Gouverneur de Metz) dont les œuvres sont atypiques et très spécifiques au territoire.

    De la couronne de demeures de plaisance du pays messin aux joyaux perdus des campagnes, c'est une belle invitation à découvrir la Moselle comme on ose peu la regarder. La splendeur des lieux force aussi l'admiration pour ceux qui les préservent et nous incite tous à prendre conscience de leur fragilité et de la nécessité de les sauvegarder.

    L'ouvrage est servi par de remarquables photographies d'intérieurs notamment.

     

    ‡ Châteaux & demeures nobles en Moselle, Antony Koenig et Noomane Fakhar, éditions Gérard Louis, 2016, 140 p., ill. (30 €).

  • Sur les traces du Graoully

    Voici un sympathique roman policier pour adolescents qui renoue avec l'histoire locale de notre Lorraine.

    Deux jeunes détectives en mal d'aventures sont sollicités à Metz. L'ombre d'une créature mystérieuse plane sur la disparition d'un archéologue...

    Cette enquête - façon Club des Cinq moderne -, aussi étrange que complexe à résoudre, va mettre leurs nerfs à rude épreuve. Elle les entraîne au cœur de l'histoire messine et des secrets de la ville.

    Le Graoully, dragon légendaire pourtant vaincu par saint Clément voici bien longtemps, serait-il de retour ?

     

    ‡ Sur les traces du Graoully, Isabelle Haury, éditions du Bout de la rue, 2016, 105 p. (9,50 €).

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 38 : hommage au retour de l'anneau de Jeanne d'Arc

    Dans ce numéro estival de La Nouvelle revue lorraine, vous y lirez un hommage au retour de l'anneau de Jeanne "la Bonne Lorraine" en terre de France grâce à l'initiative de la famille de Villiers, des Vendéens fiers de leurs origines lorraines !

    Au sommaire de cette dernière livraison, c'est encore toute une foule d'articles et d'anecdotes sur l'histoire et la vie en Lorraine :

    - Le retour de l'anneau de Jeanne d'Arc
    - Finis Lotharingiae ?
    - La France compte jusqu'à 127 départements...
    - Formation de la France
    - Le silence des oiseaux
    - D'une guerre à l'autre
    - 11 août 1914, gare de Mirecourt
    - Les chauves-souris de La Chapelotte
    - La forêt vosgienne mutilée
    - Ludres durant la Première Guerre mondiale
    - Les expulsés
    - 1944 : bombes américaines sur Gondrexange
    - On allait au bord de la mer...
    - Communiantes et communiants d'autrefois
    - Redécouverte d'un patrimoine : Pont-à-Mousson
    - Hommage au général Drouot
    - Le général Lasalle au château de Lunéville
    - Alfred Renaudin fête ses 150 ans !

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en adressant vos coordonnées postales et votre règlement (38 € pour 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus - NRL") ou commande au numéro (9 € franco) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • Mémoires d'un juif lorain en Algérie

    Parti de Lorraine pour rejoindre l'Algérie après l'Annexion de 1870, la famille Lebon, des marchands de grains mosellans, effectuera le chemin inverse moins de cent ans plus tard. Mais Elie qui ne peut se défaire du pays de ses ancêtres, y retournera des années plus tard.

    Là-bas, il ne pourra que constater la dégradation des relations entre les deux pays, la rancune tenace, l'antisémitisme rampant, l'intégrisme de l'islam, loin de ses rêves d'une Algérie multiethnique débarrassée des haines et des frustrations.

    Laura Tared signe, à travers le récit de cet homme, un roman historique bouleversant sur la tolérance, habitée de cette mélancolie propre aux exilés, notamment celles des pieds-noirs dont la blessure est toujours suintante.

     

    ‡ Mémoires d'un juif lorrain en Algérie. Entre terres chaudes et acier froid, Laura Tared, éditions L'Harmattan, 2016, 258 p. (23 €).

  • Charles de Foucauld, prophète de l'amour

    Les éditions Vent d'Est ont créé une nouvelle collection dans laquelle paraissent régulièrement de belles biographies de Lorrains - et d'Alsaciens - qui ont marqué l'Histoire nationale ou régionale.

    Dans cette intéressante biographie du Père Charles de Foucauld, alsacien de naissance certes, mais qui fut élevé dans sa prime jeunesse à Nancy et qui connut une vie militaire en Lorraine, l'auteur retrace précisément le parcours de cet homme surprenant.

    Connu pour avoir vécu une jeunesse dissipée, mais aussi et surtout pour être devenu l'ermite du Sahara, proche des Arabes puis des Touaregs de Tamanrasset, Charles de Foucauld continue d'influencer le monde d'aujourd'hui.

    Il a pratiqué bien avant la lettre "le dialogue interreligieux" tout en étant ferme sur sa foi chrétienne et sur la nécessité d'évangéliser les musulmans. Il nous adresse un message de fraternité, d'amour des plus petits, du don de soi. Serviteur, il a aussi été maître spirituel, conseiller des grands, linguiste qui a fait connaître la langue des Touaregs. Il s'est donné à l'humanité jusqu'à en mourir, assassiné dans son ermitage...

     

    ‡ Charles de Foucauld. Prophète de l'amour, Alain Charlot, éditions Vent d'Est, 2016, 65 p., ill. (10 €).

  • Capitaine Danrit : le Jules Verne militaire

  • Aux sources de la Visitation : François de Sales et Jeanne de Chantal

    Voici l’une des plus grandes amitiés humaines et chrétiennes de l’histoire : François de Sales, évêque de Genève, et Jeanne de Chantal, alors veuve et mère de quatre enfants, se reconnaissent spirituellement à Dijon en 1604. François devient le directeur de conscience de Jeanne et, ensemble, ils fondent l’ordre de la Visitation Sainte-Marie en 1610.

    Pour témoigner de ces existences pleines et entières, les auteurs ont choisi de nous faire partager le quotidien de ces deux personnalités, ainsi que les rencontres, les anecdotes, les événements marquants qui ont jalonné leur parcours.

    La richesse de ce livre réside également dans le nombre d’œuvres inédites qu’il présente : objets de la vie courante, vêtements liturgiques, reliquaires, œuvres d’art exécutées en l’honneur des deux saints. L’ordre de la Visitation, les visitandines et le musée de la Visitation de Moulins, portent l’héritage spirituel et l’esprit salésien du « bienheureux prélat » et de la « sainte Mère ».

    Un bel ouvrage pour découvrir un ordre religieux marial toujours actif en France et dans le monde.

     

    ‡ Aux sources de la Visitation. François de Sales et Jeanne de Chantal, collectif, Somogy éditions d'art, 2016, 208 p., ill. (35 €).

  • La Forcola

    Les Vosges ont vu depuis deux siècles débarquer en nombre des Italiens à la recherche de travail et d'un avenir meilleur... Démunis de tout, ces hommes s'embauchaient chez qui voulaient bien leur donner un emploi : maçons, tailleurs de pierre, ouvriers dans l'industrie textile... Ils travaillaient dur, logeaient dans ce qu'on leur offrait, fermes abandonnées, cités vétustes, afin de supporter le climat rude des régions de l'est. Et ils finissaient par faire venir en France leur famille.

    Survie prodigieuse ? C'était sans compter avec la guerre. Et les guerres.

    Rédigé sous la forme d'un roman, l'auteur retrace l'histoire vraie de ces immigrés italiens dont les descendants ont transmis leurs témoignages. Pas facile en effet pour eux de raviver des souvenirs parfois terribles.

    Cet ouvrage est un bel et émouvant hommage à ceux qui ont beaucoup apporté à nos Vosges, à la Lorraine et à la France. Et qui sont  d'ailleurs éternellement reconnaissant envers leur pays d'adoption, au point de reconnaître que "la France leur a tout donné".

    Au fait, "la Forcola" est de la famille des Forcolin, ces italiens venus de Vénétie s'installer du côté des Hautes-Vosges voici déjà bien longtemps... Et qui se sont complétement intégrés au point de ne faire plus qu'un avec la France.

     

    ‡ La Forcola, Micheline Faliguerho, éditions CopyMédia, 2015, 230 p. (15 €).

  • La campagne d'Allemagne

    Plus qu'une aventure militaire de grande envergure menée par la 1ère armée française, la campagne d'Allemagne est avant tout une opération politique menée conjointement par le général de Gaulle et le général de Lattre de Tassigny pour redonner à la France son rang de grande puissance et conquérir un secteur d'occupation en Allemagne.

    Le déroulement de cette campagne peut paraître confus mais il répond au souci permanent du général de Lattre de participer à l'invasion malgré les réticences des Américains et, une fois dans le pays, d'occuper un territoire le plus grand possible. Hormis Karlsruhe, Stuttgart et Ulm, qui là encore représentent des victoires au service de la politique de redressement de la France, la destruction de l'ennemi est subordonnée aux gains de terrain des unités au contact de l'ennemi.

    Menée dans le droit fil de l'épopée napoléonienne par le général de Lattre de Tassigny, la campagne d'Allemagne a permis la conquête d'un secteur d'occupation de 80 000 kilomètres carrés représentant le Pays de Bade, le Palatinat et le Wurtemberg et amené la France à la table des vainqueurs le 8 mai 1945 à Berlin.

    Et n'oublions pas les nombreux Lorrains qui se sont engagés dans la 1ère armée de Lattre et qui ont, pour un certain nombre d'entre-eux, donné leur vie pour la libération de la France et de l'Europe.

     

    ‡ La campagne d'Allemagne. Printemps 1945, Pierre Dufour, éditions Grancher, 2016, 333 p., ill. (22 €).

  • Ouvrage en souscription sur le 21e BCP à Raon-l'Etape et dans la Grande Guerre

  • Metz, hier et aujourd'hui

    Au XIXème siècle, la ville de Metz était la place forte la plus importante de l’Europe. De ce fait, elle ne pouvait s’étendre car prisonnière de ses murailles. En 1871, la ville et annexée par l'Allemagne.

    Grâce à la découverte du procédé permettant de tirer au canon par-dessus les murailles, dès 1892, la ville se transforme. Les allemands détruisent les portes et les murailles permettant ainsi son agrandissement et la construction d’une nouvelle ville de style germanique. L’empereur Guillaume II a voulu faire de Metz la vitrine sur la France. Ainsi le temple de la garnison plus haut que la cathédrale, le Temple neuf dans le jardin d’Amour, l’actuel palais du gouverneur, la gare et la grande poste ont vu le jour…

    Si la ville n’a pas connu de nombreuses destructions durant les deux conflits mondiaux,  ce ne fut pas le cas dans les années 1960-1970 où des quartiers entiers ont disparus au nom du modernisme. Seuls demeurent de nombreuses photos jaunies de ce patrimoine...

    La ville évolue en permanence : la mise en service du Mettis en octobre 2013 a nécessité d’énormes travaux qui ont souvent fait polémique mais cette innovation, qui a grandement modifié le visage de Metz, montre que la ville s’inscrit définitivement dans une politique de développement durable et d’innovation pour les décennies futures.

    L'auteur, grand connaisseur de Metz et de son histoire, juxtapose dans une intéressante composition cartes postales anciennes et clichés récents de nombreux quartier de la ville. Si la ville s'est considérablement transformée, elle conserve tout de même de "beaux restes" à découvrir...

     

    ‡ Metz. Hier | Aujourd'hui, Jean-Claude Berrar, édition Wartberg, 2016, 72 p., ill. (16,90 €).

  • Marie-Antoinette et le comte de Fersen

    Le comte suédois Axel de Fersen (1755-1810) fut bien plus, à la cour de Versailles, que le stratège qui donnait des conseils politiques à Louis XVI, et l’ami dévoué qui organisa l’évasion de la famille royale en 1791. Cet homme d’une parfaite éducation fut, surtout, l’amant de la reine de France, Marie-Antoinette (1755-1793), fille du dernier duc héréditaire de Lorraine François III. Et l’amour de sa vie.

    Les carnets de Fersen, publiés au début du XXe siècle, avaient été censurés ; quant à la correspondance des deux amants, il n’en a jamais existé que des éditions incomplètes.

    Pour la première fois, voici rassemblée l’intégrale des lettres qu’ils échangèrent – dont six missives inédites. Enfin décryptés, certains passages raturés révèlent l’intensité de leurs sentiments.

    Chiffres, encres invisibles, intermédiaires, sceaux secrets, doubles enveloppes, noms de codes : autant de témoignages d’une passion inavouable. Ils donnent à voir une reine frondeuse et indépendante, qui osa braver les dangers et  aimer sans retenue l’homme qui avait gagné son cœur.

    A l'aide de documents inédits, l'auteur dévoile dans toute sa vérité l'une des plus extraordinaires idylles du XVIIIe siècle. Et s'interroge sur la véritable paternité de Louis-Charles, second fils de la reine et héritier du trône de France, qui aurait dû régner sous le nom de Louis XVII...

     

    ‡ Marie-Antoinette et le comte de Fersen. La correspondance secrète, Evelyn Farr, éditions L'Archipel, 2016, 414 p., ill. (22 €).

  • Les oubliés de la fontaine ronde : Poussay aux XIXe et XXe siècles

    L'auteur nous présente l'histoire de son village natal de Poussay, commune de la plaine des Vosges située à côté de Mirecourt, vue à travers plusieurs histoires de familles au cours des XIXe et XXe siècles.

    Il s'attache à mettre en valeur tous les personnages qui ont pu être oubliés au fils du temps et nous fait revivre, à travers eux, les moments importants des deux derniers siècles, dévoilant ainsi des aspects méconnus du passé de Poussay.

    De la découverte d'un cimetière mérovingien à l'activité de la "Cotonnière" en passant par les extraordinaires découvertes réalisées par Georges Claude, un enfant du pays, l'ouvrage s'enrichit de nombreuses anecdotes étonnantes glanées auprès d'un gardien de la mémoire de Poussay, Gaston Colnet.

    Une agréable et surprenante histoire écrite comme un roman.

     

    ‡ Les oubliés de la fontaine ronde. Poussay aux 19e et 20e siècles, André Faliguerho, CopyMédia, 2016, ill. (25 € franco de port). Disponible auprès de l'auteur, 21 route du Haut-du-Tôt, 88120 Vagney.

  • Sous le regard du loup

    Un paisible village vosgien attire journalistes et chasseurs, curieux de tout poil et de la France entière. Le loup serait de retour... Seule Marie, clairvoyante étudiante, prouvera qu'il ne faut pas craindre la nature mais bien la bêtise humaine.

    Claude, paysan de la plaine des Vosges, découvre dans l'un de ses parcs des brebis égorgées. Commence alors une histoire qui va ébranler la France entière en cette année 1977. Partout on glose sur "la nouvelle bête du Gévaudan" qui deviendra vite "la Bête des Vosges". Et l'affaire prend bientôt un tour politique car non loin, dans son vaste domaine de Valdigny vit un mystérieux châtelain redouté des chasseurs.

    Marie, fille de Claude et étudiante en philosophie à Nancy, milite pour le respect de la nature qu'elle aime tant. A l'acharnement masculin contre l'animal incriminé, elle oppose la bienveillance féminine.

    Le Vosgien Gilles Laporte revisite, pour notre plus grand plaisir, la fameuse affaire de la "Bête des Vosges" qui défraya la chronique à la fin des années 1970.

     

    ‡ Sous le regard du loup, Gilles Laporte, Presses de la Cité, 2016, 381 p. (19 €).

  • Dombasle-sur-Meurthe, images d'une ville à travers le temps

    Fruit d'une collaboration entre le libraire de la commune et le club photo local, Dombasle-sur-Meurthe, images d'une ville à travers le temps est un beau livre d'images qui conjugue agréablement passé et présent et nous convie à une balade dans cette commune industrieuse meurthe-et-mosellane, située entre Nancy et Lunéville.

    L'ouvrage bénéficie de belles pages du romancier Philippe Claudel qui rend hommage à sa ville natale - et où il réside toujours !

    Pour garder la mémoire de nos lieux de vie parfois réduits à l'état de vestiges...

     

    ‡ Dombasle-sur-Meurthe. Images d'une ville à travers le temps, Club photo vidéo dombaslois, éditions La Liseuse, 2016, 233 p., ill. (29,90 €).

    L'ouvrage est en vente à la librairie La Liseuse, 96 rue Gabriel-Péri, 54110 Dombasle-sur-Meurthe.

  • La Méthode Coué

    La Méthode Coué, best-seller mondial, est à la racine des courants de pensée positive. Basée sur l'autosuggestion - « tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux » -, cette méthode visionnaire permet de gagner véritablement et durablement confiance en soi, pour une vie plus épanouie.

    Dans ce livre, le lecteur redécouvre le texte intégral d'Émile Coué avec une mise en page facilitante ainsi que des commentaires et des explications inédits d'un spécialiste français de la Méthode. Enfin, un cahier pratique avec exercices et conseils pour appliquer la méthode Coué aujourd'hui complète les travaux de Coué.

    Rappelons qu'Émile Coué, né en à Troyes et mort en à Nancy, était psychologue et pharmacien, auteur de cette étonnante méthode de guérison et de développement personnel fondée sur l’autosuggestion. Il explora au sein de la psychologie moderne des voies originales et nouvelles et fut un précurseur de la psychologie comportementale et de la pensée positive. Un monument orné d'un buste le représentant fut inauguré en 1936 à Nancy au parc Sainte-Marie. Le buste, emporté durant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, fut remplacé en 1947.

     

    ‡ La Méthode Coué. La maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente, Emile Coué, Luc Teyssier d'Orfeuil (prés.), éditions Leduc.s, 2016, 192 p. (15 €).

  • 18èmes Journées d'études vosgiennes en Saône vosgienne en octobre 2016

  • Nancy : les dessous du palais ducal

    La Tribune de l’Art, blog édité par le journaliste et historien de l’art Didier Rykner, a récidivé en avril contre le projet de rénovation du Palais ducal-Musée Lorrain voulu par la municipalité nancéienne.

    Il s’agit cette fois du sous-sol des bâtiments.

    L’auteur explique que le projet prévoit « d’injecter du ciment et de la bentonite dans le sous-sol pour transformer en béton le sol sous les semelles des fondations de la totalité du Palais ducal. »

    Il s’agit d’une technique pour rendre homogène les différences de tassement des fondations, ce qui risque d’arriver si le sous-sol est largement creusé, puisqu’une partie du projet consiste à créer de nombreux couloirs d’accès et un amphithéâtre, le tout souterrain, à l’est du Palais ducal, après avoir rasé les deux bâtiments de fond de cour actuels. « Le Palais ducal n’a à ce jour aucun problème structurel, car malgré un sous-sol humide, il a eu le temps de voir ses fondations stabilisées. Ce projet va en créer. » D’autant plus, selon Didier Rykner, qu’il y aura de nombreux points durs comme les escaliers nouveaux qui rendront plus incertaine encore l’adaptation de l’édifice », donc la stabilité de l’ensemble. « C’est une méthode aveugle, invasive et irréversible, sans compter la perte des couches archéologiques. Cette technique peut se révéler en outre très chère et va fragiliser les bâtiments alentour, comme la chapelle des Cordeliers et le palais du Gouvernement ».

    L’auteur demande donc que la municipalité renonce à la destruction des bâtiments et à creuser le sous-sol. « Il faut faire avec l’existant, sachant que le Palais du Gouvernement suppléera largement au besoin de nouvelles salles ».

    [d'après ER]

  • Joseph II de Habsbourg-Lorraine

    Joseph II (1741-1790), roi de Hongrie, d'Autriche et des Romains à vingt-trois ans en 1764, élu empereur d'Allemagne l'année suivante, visite ses Etats, puis l'Italie, la Prusse, la Russie et surtout Paris en 1777. En compagnie de sa sœur Marie-Antoinette, il découvre la cour la plus brillante de l'époque. C'est là qu'il définit les principes de son action politique : le despotisme éclairé.

    Durant son règne, il abolit le servage et met en chantier une réforme fiscale. Il promulgue un édit de tolérance, instaure le mariage civil, cantonne l'autorité du souverain pontife au dogme, sécularise la moitié des couvents et assure aux juifs une paix religieuse et sociale.

    Menacé par la Prusse et l'Empire ottoman, il tient son empire par la force de sa poigne et le conduit, jusqu'à sa mort en 1790, à être le seul concurrent – pacifique – de la France, laissant un héritage riche et contrasté.

    Une biographie magistrale du fils du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François III et de Marie-Thérèse de Habsbourg.

     

    ‡ Joseph II, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 512 p. (11 €).

  • Adieu Simone ! ou les dernières heures du féminisme

    "Je n'ai pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à travers le monde. De remonter à l'âge de pierre pour étudier la condition de la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux simplement évoquer ce que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de Kiraz, que l'on trouvait sur les  barricades de mai 68, devenu ce féminisme imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faizant, que l'on trouve à présent sur les ruines de mai 68. Une rombière acariâtre et autoritaire avec sa moitié, l'homme occidental, faible et maigrelet, qu'elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête baissée... mais une rombière laxiste, aveugle et masochiste avec les enfants qu'en couchant avec l'amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux."

    Après avoir exigé la libération de toutes les femmes, le féminisme a finalement voulu libérer la femme d'elle-même, et ce faisant, il l'a niée. Sous prétexte de la libérer du joug patriarcal, il a installé une tyrannie plus ou moins feutrée qui entend régenter la grammaire, révolutionner les catalogues de jouets, renvoyer les mères récalcitrantes au travail, et s'immiscer dans l'intimité des chambres à coucher. Mais les cris stridents des harpies acariâtres qui s'en réclament se perdent peu à peu dans les ruines de 68, et le réel vient à reprendre ses droits.

    Avec un époustouflant sens de la formule, Gabrielle Cluzel passe cette décomposition de l'idéologie féministe au crible d'une analyse fouillée. "Je suis née femme et je le deviens !" pourront bientôt s'exclamer librement toutes celles à qui on a confisqué la parole depuis trop longtemps...

    Un petit ouvrage qui vous en dira long sur une idéologie égalitariste absurde et sur les contradictions auxquelles se trouvent confrontées les féministes à l'agonie, incapables de faire preuve de réalisme face aux véritables défis (celui de l'islam et de la condition de la femme en particulier) ...

     

    ‡ Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, Gabrielle Cluzel, éditions du Centurion, 2016, 124 p. (11,90 €).

  • Le Pays Lorrain : Charles Cournault, premier conservateur du Musée Lorrain

    Dans son premier numéro pour 2016, Le Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain de Nancy, propose un intéressant et riche dossier sur Charles Cournault (1815-1904) premier conservateur du Musée Lorrain. Ces textes sont les bienvenus alors que le Musée des Beaux-Arts de Nancy présente actuellement une rétrospective sur le fils de Charles Cournault, Etienne Cournault (1891-1948), peintre et décorateur de l'entre-deux-guerres.

    Au sommaire de ce numéro printanier, outre le dossier sur Charles Cournault, on lira avec intérêt :

    - Les rites autrefois observés pour changer de seigneurie : Martigny-les-Bains et ses "tourneux", par Jean Coudert
    - Le collège Saint-Louis de Metz, un prestigieux établissement scolaire d'Ancien Régime, par Cédric Andriot
    - Les industries meusiennes de l'ameublement : de leur apparition à leur déclin, par Jean-Charles Vogley
    - L'impact de la crise de Hongrie en 1956 et l'afflux des réfugiés en Meurthe-et-Moselle, par Jean-Louis Etienne

    ... Et les rubriques habituelles : la vie de la Société, la vie du Musée, la chronique régionale, les publications récentes...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : Le Pays Lorrain, Palais des Ducs de Lorraine, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.

  • Philippe Bajolet, l'instituteur devenu auteur

  • Il faut sauver L'Echo des Trois Provinces !

    [Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 37 : Gaël Lesure, artiste photographe, à l'honneur

    Jean-Marie Cuny rappelle dans son édito' le "symbole fort" que constitue le retour de l'anneau de Jehanne, notre Bonne Lorraine, en terre de France et salue ce geste de la famille de Villiers, famille de vieille souche lorraine.

    Comme à son habitude, la revue régionaliste propose un sommaire qui ravira tous les lecteurs et amoureux de la Lorraine :

    - Le dernier duc François III
    - De la Lorraine ducale à la Ve République
    - Sous le roi Stanislas
    - Le siège de Montmédy (1657)
    - A propos du théâtre démoli de Remiremont
    - A Nancy, la place de la gare
    - Jean Daum : de la gueule des fours à la bouche des canons
    - Février 1916 : Revigny à la une des journaux
    - Un poilu de la classe 1916 : Camille Laurent
    - Le tableau magique
    - Les dix travailleurs de la mère Vert-d'Eau
    - L'église Saint-Pierre-et-Saint-Epvre de Thélod
    - Floriane Bogard, meilleure sportive vosgienne de l'année
    - Gaël Lesure, l'artiste photographe
    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de JMC, les infos lorraines, les livres, Entre-nous...

     

    > La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement : coordonnées postales et règlement (38 € par chèque à l'ordre de SEP HELENUS NRL) à envoyer à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

    > Vente au numéro : 9 € franco (chèque à l'ordre de SEP HELENUS NRL).

  • Zita impératrice courage

    Jean Sévillia nous brosse avec brio le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.

    Zita de Bourbon-Parme (1892-1989), épouse du dernier empereur d'Autriche Charles Ier de Habsbourg-Lorraine - descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar François III -, a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée.

    La biographie magistrale d'une femme d'exception et mère de famille exemplaire.

     

    ‡ Zita impératrice courage, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 352 p. (10 €).

  • Foucauld après Foucauld

    Le Père Jean-François Six présente dans cet ouvrage le testament ignoré de Charles de Foucauld. Alors que la dernière décennie de sa vie fut pleine d’intuitions révolutionnaires pour une évangélisation d’avant-garde, cet héritage a été oublié et submergé par la forte vague issue de la Règle de 1899. Une vague d’institutions ecclésiastiques, de grande valeur certes, mais dont on a pensé, et qui ont assez souvent cru elles-mêmes, qu’elles représentaient toute la pensée et toute la postérité de ce prophète.

    Le P. Jean-François Six montre ici que la grande préoccupation du Père Charles de Foucauld à la fin de sa vie fut le développement d’une confrérie, « l’Union », qu’il avait fondée avec son évêque en 1909, union des « défricheurs évangéliques », prêtres et laïcs, partant à la rencontre des « frères de Jésus qui L’ignorent ».

    Cette Union lui tenait si particulièrement à cœur qu’il comptait rentrer en France « le temps qu’il faudra », pour l’établir. Après son assassinat en 1916, l’Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort, l’a remise entre les mains de Jean-François Six, alors prêtre de la Mission de France.

    À l’occasion des cent ans de sa mort et après sa béatification intervenue en 2005, l'auteur nous livre un autre Foucauld, rendu à sa sainteté missionnaire.

     

    ‡ Foucauld après Foucauld, Jean-François Six, éditions du Cerf, 2016, 596 p. (34 €).

  • Boni de Castellane

    L'historien nancéien des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau, nous brosse magnifiquement le portrait et la vie du dandy légendaire Boniface de Castellane qui, jusqu'à sa mort, fascina ses contemporains et qui fut un phénomène médiatique exceptionnel.

    Archétype du dandy racé, Boni de Castellane, « prince de la mode », multiplia les conquêtes féminines, fut ami de Marcel Proust et de D'Annunzio. Esthète, il mit son goût raffiné au service des collectionneurs américains. Patriote, il fut partisan de l'Entente cordiale et de l'Alliance franco-russe, ainsi qu'un acteur de l'ombre aux Conférences de la paix en 1919. Il fut également un père de famille attentif et un chrétien exemplaire face à la maladie...

    Un remarquable tableau de la France de la Belle Époque à travers le destin d'un homme hors du commun, le dernier des grands seigneurs d'Ancien Régime, qui contribua à son éclat et à son rayonnement.

     

    ‡ Boni de Castellane, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 425 p. (11 €).
         

  • La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois

    Les villages du Lunévillois et du Saintois ont été pendant plus d'un siècle, entre 1830 et l'entre-deux-guerres, le siège d'une activité artisanale et artistique originale : la broderie perlée.

    Lorsque le Lunévillois Louis Ferry a l'idée d'incorporer perles et paillettes au point de chainette, déjà célèbre dans la région, il ne s'imaginait pas qu'il allait créer une économie parallèle qui devint vite indispensable au bien-être des villageois et particulièrement des femmes lorraines. Sans "les perles", comment terminer le mois correctement, même en cultivant un lopin de terre ?

    Si les robes et accessoires réalisés dans cette Lorraine centrale étaient rapidement dirigés vers Paris et l'étranger, ils ne portaient jamais le nom de la brodeuse, ni même celui de l'entrepreneur en broderie... Il n'en reste pas moins que les brodeuses étaient très fières de les voir dans la presse ou, plus tard, à la télévision, portés par une célébrité à la mode.

    L'ouvrage, abondamment illustré, s'attache à présenter l'apparition et le développement de la broderie perlée en Lorraine, activité que pratiquent encore quelques amoureuses de ces travaux situés aux confins de l'artisanat de luxe et de l'art.

     

    ‡ La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois, Marc Gabriel, NMG éditions, 2015, 104 p., ill. (15 €).

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