Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Adieu Simone ! ou les dernières heures du féminisme

"Je n'ai pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à travers le monde. De remonter à l'âge de pierre pour étudier la condition de la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux simplement évoquer ce que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de Kiraz, que l'on trouvait sur les  barricades de mai 68, devenu ce féminisme imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faizant, que l'on trouve à présent sur les ruines de mai 68. Une rombière acariâtre et autoritaire avec sa moitié, l'homme occidental, faible et maigrelet, qu'elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête baissée... mais une rombière laxiste, aveugle et masochiste avec les enfants qu'en couchant avec l'amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux."

Après avoir exigé la libération de toutes les femmes, le féminisme a finalement voulu libérer la femme d'elle-même, et ce faisant, il l'a niée. Sous prétexte de la libérer du joug patriarcal, il a installé une tyrannie plus ou moins feutrée qui entend régenter la grammaire, révolutionner les catalogues de jouets, renvoyer les mères récalcitrantes au travail, et s'immiscer dans l'intimité des chambres à coucher. Mais les cris stridents des harpies acariâtres qui s'en réclament se perdent peu à peu dans les ruines de 68, et le réel vient à reprendre ses droits.

Avec un époustouflant sens de la formule, Gabrielle Cluzel passe cette décomposition de l'idéologie féministe au crible d'une analyse fouillée. "Je suis née femme et je le deviens !" pourront bientôt s'exclamer librement toutes celles à qui on a confisqué la parole depuis trop longtemps...

Un petit ouvrage qui vous en dira long sur une idéologie égalitariste absurde et sur les contradictions auxquelles se trouvent confrontées les féministes à l'agonie, incapables de faire preuve de réalisme face aux véritables défis (celui de l'islam et de la condition de la femme en particulier) ...

 

‡ Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, Gabrielle Cluzel, éditions du Centurion, 2016, 124 p. (11,90 €).

Les commentaires sont fermés.