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  • Alfred Renaudin s'expose au château de Lunéville

    En préfiguration du 150ème anniversaire de la naissance d'Alfred Renaudin (1866-1940), qui sera célébrée en 2016, le château de Lunéville présente une remarquable exposition des œuvres de cet artiste peintre lorrain, témoignant de la variété de ses talents.

    Expo' à voir jusqu'au 27 septembre 2015.

  • Val-et-Châtillon (54) : Journées du patrimoine naturel les 19-20 septembre 2015

  • Les "murs réclames" en Lorraine : appel à photographies

    Réclame pour la bière de Saint-Nicolas-de-Port à Châlaines (Meuse), cl. ©H&PB.

    Dans la perspective d'un prochain article à paraître dans La Nouvelle revue lorraine, nous recherchons des clichés de murs réclames peints pris en Lorraine (et uniquement !).

    Vous pouvez envoyer vos photos (de très bonne qualité cela va sans dire) avec indication du lieu de la prise de vue, à : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net   

    Les auteurs des clichés seront mentionnés dans le crédit photo.


    ... Alors à vos appareils photo et merci d'avance de votre collaboration !

  • Bleurville (88) : feu de forêt dans le massif de la Haute-Verrière

    L’alerte était déclenchée vers 18 h, jeudi 27 août, pour un feu de forêt hors agglomération de Bleurville. L’incendie, dont l’origine est indéterminée, a détruit environ quatre hectares d’un bois privé situé à environ deux kilomètres du village, à une centaine de mètres de la D21 en direction de Frain. Avec une végétation d’une dizaine d’années, composée d’essences différentes dont quelques résineux, le feu a fait de gros dégâts. « Quand un sapin s’enflamme c’est impressionnant » soulignait un pompier.

    Les sapeurs-pompiers de Vittel-Contrexéville, Monthureux-sur-Saône, Escles-Lerrrain (le Madon) et Lamarche, conduits par le lieutenant Alexis Rodier chef de groupe venu de Darney, sont intervenus rapidement avec de gros moyens. Le dispositif était composé de trois fourgons camion-citerne et d’une citerne de 10 000 litres, servis par environ quinze soldats du feu. Le foyer de l’incendie a été rapidement fixé mais les sauveteurs ont dû attaquer un travail de longue haleine, traiter les souches, les points chauds pas toujours accessibles facilement. Le chef de groupe expliquait que les lieux, maillés de chemins forestiers qui ont fait office de pare-feu, ont facilité l’accès et le quadrillage du terrain en interdisant toute propagation.

    Sur place on notait la présence de Denis Bisval, maire de Bleurville, et du garde chargé de la forêt. Les gendarmes de Darney-Lamarche-Monthureux ont fait les constatations d’usage.

    [Vosges Matin]

  • Rue de l'usine : une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine

    Philippe Bajolet nous transporte avec enthousiasme dans "sa" Lorraine des années soixante, à l'apogée des Trente Glorieuses. Il nous raconte avec humour, mais sans nostalgie, la vie d'alors dans les cités ouvrières avec les yeux curieux et émerveillés d'un gamin de dix ans. Traversé de personnages attachants et pittoresques qui ont réellement existé,  ce recueil "ethnographique" nous restitue d'une plume vivace et imagée, l'atmosphère si particulière de cette époque bénie.

    Souvenirs d'hier, courtes tranches de vie rythmées par le souffle puissant de l'usine autour de laquelle gravite tout un petit monde d'humbles gens, chaque histoire va conduire le lecteur sur les sentiers de l'enfance ou de l'adolescence. Des chemins faits de blagues, de bêtises, de découvertes, d'émois, de saine fraternité...

    On y retrouve le plaisir des jardins ouvriers, la promiscuité des douches municipales, les bonheurs de la piscine en plein air, le patronage, la première voiture... Un voyage initiatique où palpite l'aventure humaine, un récit plein de tendresse qui dépeint une époque révolue mais où le cœur résonne encore à toutes les pages.

     

    ‡ Rue de l'usine. Une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2015, 206 p., ill. (10 €).

  • Nancy : la chapelle Don Bosco bientôt démolie

    Depuis 1947, la chapelle Don Bosco, rue Vayringe à Nancy, accueille les paroissiens de ce quartier populaire situé entre Meurthe et canal.

    Cette modeste chapelle d'après-guerre, construite à l'économie, va être démolie afin de laisser la place à un "centre de vie" paroissial polyvalent.

  • Etat des lieux des châteaux des Vosges à l'abbaye Saint-Maur

    Le conférencier, Jean-François Michel, a brossé un tableau plutôt positif de l'état des demeures historiques vosgiennes [cl. ©H&PB].

    La vie des châteaux vosgiens n'est pas un « long fleuve tranquille ». Jean-François Michel en a décrit les heurs et les malheurs lors d'une passionnante conférence-diaporama à l'abbaye Saint-Maur.

    Si la Lorraine méridionale recense une centaine de châteaux et demeures historiques, seulement une poignée a retenu l'attention du conférencier afin de dresser un état des lieux de ces édifices emblématiques du patrimoine départemental.

    Après une période de mépris et habillés de légendes fantaisistes, nos châteaux vosgiens connurent leurs « trente glorieuses » grâce aux Journées du Patrimoine, au développement de l'archéologie et aux travaux de recherches universitaires. Et à la ténacité de propriétaires audacieux !

    A la faveur d'une mutation, plusieurs édifices castraux connurent une valorisation comme à Epinal, Fontenoy-le-Château, Parey-sous-Montfort ou Bourlemont. L'ouverture au public a aussi permis de mieux faire connaître certains châteaux (Thuillières, Darney, Beaufremont). Grâce à la ténacité de leurs propriétaires, d'autres connaissent de belles résurrections comme à Failloux ou au Bouzillon.

    Grâce à l'action de la Fondation du Patrimoine, certaines bâtisses connaissent des restitutions encourageantes comme à Dombrot-le-Sec, ou des restaurations discrètes mais de bon goût comme à Lichecourt et Sandaucourt. Malheureusement, on déplore plusieurs châteaux amputés comme à Saint-Baslemont, dégradé par plusieurs incendies, ou Les Petits-Thons, déménagé en partie aux Etats-Unis au début du XXe siècle...

    Jean-François Michel s'est aussi inquiété de l'avenir de plusieurs châteaux en cours de mutation : Pompierre, Senones, Isches, Vaudeville, Saulxures-les-Bulgnéville, et a partagé son indignation face à l'abandon d'autres, et notamment celui de Saulxures-sur-Moselotte qui est désormais à l'état de ruines.

    Globalement, le conférencier, qui est aussi délégué régional des Vieilles Maisons Françaises, s'est dit plutôt optimiste sur l'état général des demeures historiques vosgiennes ; il travaille d'ailleurs à un ouvrage à paraître fin 2015 qui fera le point sur ces châteaux et belles demeures des Vosges qui méritent d'être mieux connus. Pour être mieux appréciés.

  • Serécourt (88) : bistrot insolite pour néerlandais de passage... et pour les autres aussi !

    Avant de créer son bar à tapas « Le Côtedazur » à Serécourt, dans l'extrême sud-ouest vosgien, Paul Vink a exercé le métier de designer graphique. Sa compagne, Christine Van Kleef, travaille toujours dans l’événementiel à Amsterdam.

    Après avoir retapé l’ancienne gare de Monthureux-sur-Saône, dont ils ont fait un gîte, ce couple de Hollandais amoureux du coin, a racheté, il y a quatre ans, une maison en ruine au 44 Grande-Rue à Serécourt.

    « C’était une ancienne forge abandonnée depuis 20 ans , raconte Paul. Pour les Hollandais, c’est à mi-chemin de la Côte d'Azur et le projet, c’est de faire des chambres d’hôtes à l’étage pour leur offrir une étape sur la route des vacances. »

    Après une formation à Epinal pour la licence III, il a ouvert son établissement en août 2014. Les premiers clients ont été tout de suite séduits par le charme de cette vieille bâtisse. Une réhabilitation soignée, valorisant la pierre et le bois, a permis de lui redonner tout son cachet.

    Réparti sur deux étages, l’espace est étroit, feutré, aménagé avec goût. Accueillante, la petite terrasse en bois invite à profiter des longues soirées d’été pour partager un apéritif en famille ou entre amis. La bière est servie à la pression ou à la bouteille. Le vin a été sélectionné avec soin. Et le patron a revisité la culture culinaire espagnole, pour faire des tapas sa spécialité.

    De passage dans la localité, très curieux de pousser les portes d’une maison qu’ils ont connu dans un triste état, Josette Jacquin et ses enfants, ont applaudi cette belle restauration. En terrasse, on pouvait également discuter avec les propriétaires de l’ancien presbytère, accompagnés d’un jeune couple qui vit à Paris.

    « On est très heureux qu’il y ait ce petit bistrot avec des patrons sympas comme ça et d’y croiser des gens de tous horizons. Il faut leur permettre de vivre. Ça dynamise une commune de 120 habitants. Ça permet de faire connaissance. Nous sommes ravis. Pourvu que ça dure ! »

    Vosgien depuis 15 ans, le peintre et graveur Bob Tenge, est aussi un habitué des lieux. Ancien maître de conférence à l’académie des Beaux-Arts à Amsterdam, son œuvre est accrochée aux cimaises de quelques musées hollandais. Ses sources d’inspiration sont les relations humaines. « C’est merveilleux qu’il y ait un endroit comme ça, pour voir du monde et sortir du quotidien , atteste celle qui partage sa vie. Je recommande sa cuisine aussi. »

    [d'après Vosges Matin]

  • Histoire de messes interdites dans le nord meusien

  • Prière à Saint Louis, roi de France

    Saint Louis, basilique Saint-Pierre Fourier & Saint-Epvre, Mattaincourt, Vosges [cl. ©H&PB].

    Regardez-nous du haut du Ciel, Ô Saint monarque ! Et dans cette félicité éternelle que vous possédez, soyez sensibles à nos misères : tout indignes que nous sommes de votre secours, ne nous le refusez pas.

    Regardez d’un œil favorable ce royaume que vous avez si sagement gouverné, et si tendrement aimé. Si, par la corruption des vices qui s’y sont introduits depuis votre règne, la face vous en paraît défigurée, que cela même soit un motif pour vous intéresser, comme son roi, à le renouveler : si vous y voyez des scandales, aidez-nous à les retrancher.

    Étendez surtout votre protection sur notre auguste monarque. C’est votre fils, c’est le chef de votre maison, c’est l’imitation de vos vertus, c’est la vive image de vos héroïques et royales qualités : car il est comme vous le zèle de Dieu, il est comme vous le protecteur de la vraie religion, le restaurateur des autels, l’exterminateur de l’hérésie.

    Obtenez-lui les grâces et les lumières dont il a besoin pour achever les grands desseins que Dieu lui inspire ; que cet esprit de Sainteté qui vous a dirigé dans toutes vos voies vienne reposer sur lui ; qu’il nous anime nous-mêmes, et qu’il nous conduise tous à l’éternité bienheureuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

    Amen.

  • Bleurville (88) : les Amis de Saint-Maur en AG

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment leurs assises annuelles dans le cadre de l'ancienne abbatiale bénédictine du village.

    L'assemblée générale a rassemblé une quarantaine d'adhérents qui a entendu le président Alain Beaugrand rappeler les moments marquants de la saison 2014 à l'abbaye Saint-Maur et la trésorière Marie-Alix Baudry dresser le bilan financier de la doyenne des associations patrimoniales de la région.

    Un monument toujours animé. Le site a connu une fréquentation touristique stable avec cependant une tendance à la baisse depuis quelques années. L'absence de groupes de visiteurs explique en partie cette situation. Par ailleurs, les manifestations culturelles ont connu encore une bonne participation, notamment lors de la prestation du Choeur d'hommes de Nancy et du récital de musique Renaissance donné par Isabelle Frizac. L'exposition de peintures de Lina Blanc a permis à de nombreux visiteurs de découvrir le monument historique.

    Un bilan financier sain. L'association des Amis de Saint-Maur présente une situation financière saine mais plusieurs alertes ont été lancées par le président. « Nous devons faire face à une érosion du nombre de nos adhérents, les nouveaux ne compensant pas les départs. Par ailleurs, le désengagement financier massif des collectivités territoriales nous empêche d'envisager des projets de restauration voire de simples interventions de maintenance courante sur le bâti : cette situation obère gravement l'avenir de notre monument » a déclaré le responsable de la structure.

    Un appel est lancé auprès des adhérents afin qu'ils recrutent de nouveaux membres et qu'ils participent plus activement à la vie de l'association. Par ailleurs, Evelyne Barjolle ne souhaitant pas continuer à assurer le gardiennage de l'abbaye en 2016, l'association recherche d'ores et déjà un ou une guide pour la prochaine saison.

    Enfin, il a été décidé d'augmenter légèrement le montant de la cotisation de base, celle-ci n'ayant pas été révisée depuis plus de 20 ans.

     

    L'abbaye Saint-Maur est ouverte au public jusqu'au 30 août, du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h.

  • Charmes rejoue la signature du traité de 1633

    Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 33 : quel avenir pour nos églises ?

    Devenir de la région Lorraine, devenir de nos églises... Jean-Marie Cuny pose la question dans la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Plus que jamais, il faut que les Lorrains s'approprient leur histoire et leur culture afin de mieux aimer et mieux défendre leur région menacée par la réforme territoriale de la grande région "Alca" ou "Acal". Bref, une horreur.

    A lire dans le numéro 33 de août-septembre :

    - hommage vendéen à Jean-Nicolas Stofflet à Bathelémont
    - dossier : le devenir de nos églises lorraines
    - un champion lorrain injustement éclipsé par son épouse : le colonel de Saint-Balmont
    - un vosgien dans l'Essonne
    - tisserands des Vosges
    - la maison et les habitants des "Hauts"
    - un pionnier de l'aviation : Pierre-Marie Bournique
    - début de la Grande Guerre : témoignage d'un habitant de Pagny-sur-Moselle
    - une famille lorraine : le Michel
    - de l'église Saint-Joseph au temple Saint-Jean de Nancy
    - un lorrain oublié : Pierre-François Viriot
    - les compagnons du comte de Lobau
    - le maréchal de France Gabriel Jean Joseph Molitor
    - mobilier lorrain à l'époque napoléonienne
    - les Vierges à l'Enfant du musée de la Cour d'Or de Metz

    Et les rubriques habituelles : l'édito' du Jean-Marie, les infos lorraines et les recensions de livres.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • "Charmes et la moyenne Moselle" : les actes des JEV 2014 en souscription

    Les actes des Journées d'études vosgiennes 2014 seront présentés officiellement à Charmes le 2 septembre prochain.

    Les personnes intéressées par cette publication éditée par la Fédération des sociétés savantes des Vosges, peuvent souscrire jusqu'au 31 août au prix de 30 € (frais de port de 5 € en sus).

    >> Coordonnées postales et règlement par chèque (ordre de " FSSV ") à envoyer à : FSSV, 167 rue de l’église, 88500 FRENELLE-LA-GRANDE

     

     

     

     

  • Bleurville (88) : bribes d'histoire locale.... en 1937

    Marc Rucart, député radical-socialiste des Vosges puis ministre du Front populaire, vers 1935.

     

    La commune rurale de Bleurville fut une des premières des Vosges à mettre en place un réseau d'adduction d'eau moderne en 1937 sous la mandature du maire Constant Mougenot, retraité de l'enseignement.

    La fin des travaux fut inaugurée par Marc Rucart, alors ministre radical-socialiste de la Santé publique  - qui fut député des Vosges de 1928 à 1940 -, invité par le maire de Bleurville avec qui il partageait les idées politiques. Cette cérémonie eut lieu fin décembre 1937.

    A l'occasion de cette inauguration, le ministre fit une déclaration de portée nationale en rappelant que "la grande tâche politique consiste à tenir compte des puissances de fait tout en maintenant la souveraineté de l'Etat. Elle consiste à concilier le désirable et le possible." Il s'agissait, semble-t-il, de répondre aux exigences des syndicats et du parti communiste qui exerçaient une pression sur le gouvernement du Front populaire afin d'accélérer les réformes sociales.

    En quittant Bleurville, nous rappelle la presse de l'époque, le ministre franc-maçon de la Santé publique se rendit à Epinal où il remit la Légion d'honneur à la mère supérieure de l'hôpital.

    [source : journal "Ce soir", édition du lundi 27 décembre 1937]

     

  • Le fromage de la Vosgienne

    Dans la cave d’affinage de la ferme « Au petit gravier » à Saulxures-sur-Moselotte, il est un fromage que Laura Vaxelaire surveille comme le lait sur le feu. C’est le petit dernier : Cœur de massif.

    Sous une croûte qui s’est bien développée depuis la fin juillet, la pâte a sans doute commencé à révéler ce côté souple et fruité qui est recherché par ses concepteurs : les éleveurs de l’organisme de sélection de la race bovine vosgienne.

    « Cela fait deux ans que l’on travaille sur ce fromage à base de lait de vosgiennes. Au départ, on voulait que cette race ait son munster, explique Lionel Vaxelaire, propriétaire d’un troupeau d’une trentaine de têtes. Mais on s’est rendu compte que l’on ne faisait pas le poids. »

    C’est alors que l’organisme présidé par Florent Campanello, éleveur de vosgiennes en Alsace, a pensé élaborer son propre fromage. « On voulait un fromage de garde, style tomme ou bargkass », précise Lionel Vaxelaire qui, avec ses deux associés Claude et Laura, transforme déjà le lait de ses bêtes pour en faire plusieurs spécialités : petits frais, bargkass, munster, camembert, yaourt… « Là, on voulait quelque chose d’un peu différent de ce qui se fait dans chacune des fermes ; on recherchait une recette unique », résume Laura Vaxelaire qui s’est totalement investie dans le projet.

    Des éleveurs du massif, qu’ils soient en exercice sur le versant alsacien ou vosgien, ont donc apporté leur spécialité maison pour qu’elle soit dégustée. « Puis on a goûté les tommes des autres régions de France et on a défini ce que l’on voulait », raconte Lionel qui fait partie des huit éleveurs qui se sont dévoués à la cause du "Cœur de massif". Une cause qui n’est pas seulement gastronomique ; l’ambition est aussi et surtout de développer la race vosgienne sur une zone allant du nord des Vosges à la limite de la Moselle jusqu’au nord de la Haute-Saône.

    À partir de là, avec l’aide et les conseils d’une technicienne de l’association des producteurs de munsters fermiers, quatre recettes différentes ont été mises au point. Elles ont été départagées après dégustation par le groupe de travail. « Il a ainsi été décidé qu’après deux mois et demi voire trois mois d’affinage, c’était le meilleur moment pour manger ce Cœur de massif », informe Laura qui a la charge de faire « mûrir » les fromages maison à la ferme à Saulxures.

    On ne saura donc pas grand-chose de la recette retenue ; secret de fabrication oblige. Tout ce que l’on sait, c’est que les premiers fromages (dont le nom a été déposé) ont déjà été moulés et mis à l’affinage par les huit éleveurs de vosgiennes formés. De manière à ce que ces spécialités puissent être apportées, découpées, goûtées et appréciées lors des Journées d’octobre de Mulhouse, salon qui draine jusqu’à 140 000 visiteurs. En tout cas, à Mulhouse où il fera sa première sortie officielle comme dans les Vosges, le Cœur de massif fait déjà saliver. Mais attention, il n’y en aura pas pour tout le monde !

    [d'après Vosges Matin]

  • Nancy : Saint-Georges ferme ses portes

    La porte Saint-Georges, un des éléments architecturaux le mieux conservé de l'ancien rempart de la cité ducale, est en plein chantier.

    La ville fait actuellement poser des grilles sur les portes piétonnes et charretières, sur le modèle de celles qui équipent désormais la porte de la Craffe, en Vieille Ville.

    Par ailleurs, l'accès à la terrasse de la porte est également en cours d'aménagement.

  • Les combats héroïques du capitaine Manhès dans les Vosges (1915-1916)

    Le centenaire des combats des Vosges est l'occasion de publier, pour la première fois, les  carnets du capitaine Pierre Manhès : ils permettent de comprendre une époque et un conflit qui ont marqué à jamais la France, et particulièrement le massif des Vosges.

    Manhès est un officier prometteur qui sert dans les spahis à la veille de la Grande Guerre. Il rejoint sur sa demande les chasseurs alpins en 1915. Il réalise alors un exploit connu de tout le pays : à la pointe d'une attaque, ayant fait des prisonniers, il est encerclé pendant quatre jours sur les pentes de l'Hilsenfirst - sommet vosgien surplombant les vallées de Munster et de Guebwiller -. Tenant tête à l'ennemi, il utilise les armes capturées contre lui et presque à bout de munitions, fait rouler des rochers vers les lignes allemandes... avant d'être délivré !

    Avec une tragique lucidité et beaucoup de franchise, Manhès raconte ses terribles combats dans les Vosges alsaciennes et s'interroge sur le sacrifice demandé : il ne cache  rien de ses sentiments, de ses inquiétudes, de l'héroïsme ou de la lâcheté de certains, et aborde également ses propres faiblesses.

    Ces carnets inédits constituent un témoignage exceptionnel d'un officier sur un aspect des combats de cette année terrible que fut 1915.

     

    ‡ Les combats héroïques du capitaine Manhès (1915-1916), Max Schiavon (prés.), éditions Pierre de Taillac, 2015, 352 p., ill. (19,90 €).

  • De la cavalerie aux forces spéciales : l'histoire du 13e RDP

    Un bel ouvrage, publié par les éditions Pierre de Taillac, nous conte l'histoire récente de l'un des plus prestigieux régiments français : le 13ème régiment de dragons parachutistes.

    Cette unité d'élite, aussi efficace que discrète, a stationné à Dieuze (Moselle) de 1963 à 2011. Pour la première fois, le "13" - régiment chargé du renseignement militaire dans les forces spéciales - ouvre ses archives. Depuis cinquante ans, les militaires de ce régiment parachutiste sont envoyés sur tous les théâtres d'opérations pour recueillir des informations au plus près de l'ennemi.

    Le livre nous offre une plongée, totalement inédite, dans l'histoire du renseignement militaire français. S'appuyant sur des témoignages de dragons qui s'expriment pour la première fois, l'auteur revient sur un demi-siècle d'opérations spéciales : de la guerre froide à Kolwezi, de la guerre du Golfe à l'Afghanistan.

    Illustré de nombreuses photos prises lors de ces opérations, cet exceptionnel album fait revivre la fascinante histoire du 13e RDP qui a profondément marqué le Saulnois de sa présence.

    Un régiment et des hommes qui furent lorrains pendant 48 ans !

     

    ‡ De la cavalerie aux forces spéciales. L'histoire du 13e Régiment de Dragons Parachutistes, Jean-Dominique Merchet, éditions Pierre de Taillac, 2015, 208 p., ill. (35 €).

  • De jeunes pèlerins de la mémoire

    [Vosges Matin]

  • Dompaire (88) : salon du livre Vosges - Lorraine le 6 septembre 2015

  • Autour du château fort de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

  • L'ossuaire du cimetière Saint-Hilaire de Marville en travaux

    [Vosges Matin]

  • L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre est paru !

    L'autre numéro estival de L'Echo des Trois Provinces est paru ! Il nous offre son lot de manifestations qui animeront encore l'été au Pays des Trois Provinces, région des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Son sommaire présente aussi une sélection d'articles sur l'histoire et la vie des habitants de ce pays rural :

    - Saint Valbert à Fouchécourt (88)

    - les visites des villages de Fouchécourt, La Roche Morey et Pressigny

    - le 14ème centenaire de saint Colomban à Luxeuil-les-Bains

    - une librairie-bouquinerie à Châtillon

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - le médecin militaire Nicole Mangin à Boubonne-les-Bains

    - Nathalie Renault-Garcin, éducateur canin à Isches

    - l'Etable des Arts à Châtillon

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur sa zone d'activité. Il est aussi disponible sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • La nouvelle vie du couvent des Cordeliers des Thons (88)

  • Les racines juives de la messe

    L'ouvrage de l'abbé Jean-Baptiste Nadler, prêtre de l'Emmanuel, nous rappelle ce que certains auraient malheureusement tendance à oublier, à savoir que tous les premiers Chrétiens étaient Juifs, Juifs pratiquants. Cette proximité explique cette autre vérité historique : la parenté entre les rites juifs et les rites chrétiens.

    Ce "si grand patrimoine commun aux Chrétiens et aux Juifs" n'empêche pas la différenciation entre les deux religions. C'est le propre de l'histoire humaine que chacun trouve son chemin propre. Mais c'est aussi la grandeur de l'homme de savoir trouver les points de convergence et de dépasser les différences afin de trouver l'espérance toujours partagée, comme le rameau sait trouver son ressourcement dans la sève de "l'arbre dont il est l'une des ramifications".

    Ce petit ouvrage est une bonne synthèse sur les rites juifs qui ont donné naissance à certains rites de la messe catholique et l'organisation architecturale de nos églises ; et en particulier le fait qu'elles soient orientées comme le sont les synagogues qui regardent toutes Jérusalem. Mais aussi le fait que fidèles et clergé regardent tous dans la même direction pour adorer Dieu... Ce qui a été remis en cause par Vatican II et qui constitue une rupture avec la tradition transmise par les premiers chrétiens.

    Un ouvrage très accessible à lire pour comprendre les rites de la sainte messe.

     

    ‡ Les racines juives de la messe, Jean-Baptiste Nadler, éditions de l'Emmanuel-Editions Transmettre, 2015, 124 p. (12 €).

  • Le mouton à la porte rouge

    Dans sons récit plein de poésie, Michel Louyot conduit une quête menant le lecteur dans les pas de son grand-oncle, le peintre Edmond Louyot. Tous deux, des Lorrains « transfrontières » à la recherche perpétuelle des traces de leurs ancêtres. « Il y a les collines aux lignes délicates. Il y a les coiffes blanches des femmes au bord de la rivière. Il y a les parfums et les couleurs, mais bien avant les couleurs, il y a les lueurs dans le jardin nocturne. Il y a la douce souvenance accompagnée par le maître sur son violon et chantée à mi-voix dans l'école en bois. »

    Loin de s'engluer dans les souvenirs, Michel Louyot, dans ce livre écrit d'une plume légère, se joue du temps et convertit le passé en futur. A l'image de son grand-oncle, l'écrivain est en partance tout en restant attaché à sa Lorraine intérieure. Ni repli, ni fuite, mais basculement, renversement, métamorphose. La porte rouge s'ouvre sur une autre porte... Clin d'oeil à son ancêtre artiste dont le tableau éponyme est aujourd'hui exposé au musée Georges de La Tour à Vic-sur-Seille.

     

    ‡ Le mouton à la porte rouge, Michel Louyot, éditions Gérard Louis, 2012, 212 p. (19 €).

  • Robécourt (88) : une cloche fondue dans le respect de la tradition

    Le coulage du bronze nécessaire à une des deux cloches de l’église de Cornimont a été réalisé à Robécourt, à proximité de l’ancienne fonderie du village.

    « C’est majestueux. On se serait cru dans un cérémonial du Moyen Âge de nuit avec la coulée du bronze », exprimait Robert Hossein, co-parrain de l’événement avec son épouse Candice Patou, lors de la coulée d’une cloche samedi soir à Robécourt. Il est vrai que le ballet des six fondeurs avec leurs louches remplies de bronze en fusion dans la pénombre ajoutait une note ancestrale au rituel de fabrication. La réalisation d’une cloche de ce poids (680 kg) n’avait plus été pratiquée à Robécourt depuis 1939. « La fonderie de cloches du village a fermé définitivement à l’entrée de la guerre. C’est en 1983 qu’une association a repris les locaux et le matériel pour y faire un musée », relate Daniel Boyer, premier adjoint au maire.

    Une démarche originale survenait au début de cette année. « Le curé de Cornimont, l’abbé Arnaud Meyer, m’a contacté afin de trouver un moyen de refaire à l’identique l’une des cinq cloches de son église. A l’époque, elle avait été fabriquée à l’atelier de Vrécourt, transférée ensuite à Robécourt. Très vite, des contacts ont été pris avec les derniers spécialistes de cloches. L’appel d’offres désignait l’entreprise Bollée installée près d’Orléans » raconte Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.

    « En accord avec les deux communes, la première cloche a été fondue dans un pré ce samedi 8 août. Sandrine Didierlaurent, directrice de l’école Saint-Louis est la marraine. Une seconde cloche, plus grosse (950 kg), sera coulée dans un autre pré à Cornimont le samedi 19 septembre » , précisait l’abbé Arnaud Meyer qui a béni le métal en fusion selon le rituel ancestral de l’Eglise.

    Devant un parterre de spectateurs, la coulée a débuté vers 22 h 30. Six fondeurs, armés d’une louche, manipulaient méticuleusement le bronze savamment écrémé durant sa préparation afin d’être le plus pur possible. Une demi-heure plus tard, le maître fondeur André Voegelé saluait le travailleur de ses protégés pour déclarer que la mission était accomplie. Le démoulage aura lieu le dimanche 16 août de 14 h à 16 h.

    [d’après Vosges Matin]

  • Autoportraits. Chefs d'oeuvre de la collection du musée d'Orsay à Nancy

    Ce catalogue est édité à l'occasion de l'exposition temporaire La représentation de soi. Autoportraits dans les collections du musée d'Orsay présentée jusqu'au 31 août 2015 au musée des Beaux-Arts de Nancy.

    Exercice d'introspection, genre ancestral, l'autoportrait questionne depuis la Renaissance la vision que l'artiste a de lui-même. L'autoportrait a accompagné les grandes mutations sociales de la deuxième moitié du XIXe siècle qui fut aussi une période de bouleversements artistiques et de rejet de l'académisme.

    Moyen de définition et de redéfinitions de la mise en scène de soi, d'affirmation de la place de l'artiste dans la société, il a parfois fait office de manifeste. Il 'est également réinventé, en devenant métaphore de la personnalité du créateur, tel Courbet dans la représentation de son atelier. D'autres, comme Carpeaux, Redon, Gauguin ou Cézanne mélangent recherche picturale et introspection psychologique. Le thème de l'autoportrait s'avère par ailleurs un outil de choix pour mettre en lumière la diversité des styles et des courants présents dans les collections du musée d'Orsay.

     

    ‡ Autoportraits. La représentation de soi, collectif, éditions Flammarion, 2015, 128 p., ill. (25 €).