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  • Nancy : bataille autour du bastion de Saurupt

    Des passionnés de patrimoine jugent « indigne » le projet de petit parc, qui, sur Nancy Grand Cœur, vise à préserver seulement quelques vestiges du bastion de Saurupt en les déplaçant. Ils parlent d’« alibi patrimonial méprisable ».

    « Nous ne disons pas qu’il ne faut pas construire : il faut le faire avec de la qualité, en respectant l’histoire. Nous ne sommes pas des fétichistes de la vieille pierre. Mais Nancy va se priver d’une mise en valeur des seuls restes du paysage de sa fortification. À la place, on nous propose un parc public de la taille d’une parcelle de lotissement. Alors oui, ce projet n’est qu’un alibi patrimonial méprisable pour faire place nette à trois opérations immobilières sur le site de l’ancienne prison Charles-III et de l’ancien bastion de Saurupt. » C’est incisif. Et c’est signé d’André Vaxelaire, ancien enseignant de l’école d’architecture de Nancy, de Christian Laurent, de l’Union Rempart Grand Est, et de Jacques Boulay, de la Société de protection des paysages (SPPEF). Tous partent en campagne contre le projet présenté la semaine dernière par la Métropole, et Jean-Marie Duthilleul, architecte de Nancy Grand Cœur.

    Après les fouilles archéologiques qui ont mis au jour des vestiges du bastion de Saurupt du XVIIe siècle, ce projet prévoit l’aménagement de l’extrémité du parc de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles. Cet espace sera remodelé en parc public avec reconstitution en plein air d’un mur d’escarpe, à l’aide de matériaux archéologiques déplacés. La déconstruction a d’ailleurs commencé…

    Pour accéder à ce nouvel espace, il faudra descendre de plusieurs mètres comme si l’on accédait à un fossé. L’objectif est ainsi de proposer à quelques dizaines de mètres du site originel un espace pédagogique contribuant à « maintenir la mémoire de l’histoire de la ville ».

    Pour ses détracteurs, qui disent avoir alerté les collectivités, ce projet est « une agression » alors que le site présente un «potentiel exceptionnel ».

    « Les vestiges du bastion pourraient être facilement mis en connexion avec le parc des Sœurs de Saint-Charles qui a été installé au XIXe dans les fossés presque intacts de l’enceinte fortifiée de Charles III. Ce qui explique que le parc se trouve en contrebas de 4 à 7 m ». Les opposants au projet dénoncent aussi des constructions immobilières qui vont surplomber le parc. « Nous avons travaillé avec des jeunes professionnels bénévoles. Et nous certifions qu’il est possible de préserver la surface constructible de Nancy Grand Cœur avec des alternatives d’aménagements. Lesquelles peuvent aussi apporter une réponse à l’exigence de mémoire due à la prison Charles-III ».

    André Vaxelaire, Christian Laurent et Jacques Boulay demandent l’arrêt de la démolition engagée des vestiges de Saurupt, le report des opérations immobilières, l’examen de solutions alternatives. Une page Facebook baptisée « Halte au déni de l’Histoire et de la Mémoire : bastion de Saurupt à Nancy » vient d’être lancée. « Une pétition le sera dans les prochains jours. »

    [d’après ER]

  • Est-il un moyen de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux ? - Le concours de l'Académie de Metz en 1787

    En cette fin de XVIIIe siècle, les Lumières à la française magnifient l’idée de régénération. En s’en emparant, l’utopie révolutionnaire a voulu rejeter les valeurs anachroniques du passé. Or cette aspiration à l’invention d’un homme nouveau tourné vers la Raison trouve une de ses premières formulations dans le fameux Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs de l’abbé Henri Grégoire, rédigé à l’occasion du concours de l’Académie de Metz, en 1787.

    Le catholique lorrain Grégoire, favorable à l’émancipation des Juifs, soutient que celle-ci doit passer par l’oubli des rêveries talmudiques et des traditions qu’il juge burlesques. Au même moment, rien de tel n’est exigé des protestants par les philosophes qui défendent leur pleine entrée dans la cité, ni des Noirs des colonies pour lesquels ils réclament la fin de l’esclavage.

    Ce concours marque donc un moment unique dans l’histoire de la France moderne. Pourtant, à l’exception du texte publié de l’abbé Grégoire, sans cesse lu et commenté, on ignorait presque tout des manuscrits déposés par les autres candidats (dont d'autres Lorrains comme l'avocat protestant Claude-Antoine Thiéry ou dom Chais, bénédictin de Saint-Avold), et même de la première version de celui de Grégoire. Pierre Birnbaum a eu l’idée de les rechercher aux archives de Metz et de Nancy. Les voici enfin publiés dans leur intégralité.

    Leur mise au jour et leur comparaison systématique dans cet ouvrage opèrent tel un révélateur : la question de l’entrée dans l’espace public des Juifs apparaît comme le symbole d’une difficile relation entre citoyenneté et pluralisme culturel, qui hante jusqu’à nos jours la société française.

    Instructif.

     

    ‡ "Est-il des moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux ?". Le concours de l'Académie de Metz (1787), Pierre Birnbaum, éditions du Seuil, 2017, 643 p. (28 €).

  • Nancy : le bastion dans le béton ?

    Sur Nancy Grand Cœur, les travaux du futur Quai Vert débuteront en septembre. Ils ont été dévoilés hier. Ainsi que deux projets : un nouveau parc avec les vestiges du bastion de Saurupt et les projets d’immeubles le long du Viaduc Kennedy.

    "On n’y voyait que du béton, on va y voir du vert". Il est vrai que dans le quartier Nancy Grand Cœur, il est bien difficile d’y voir autre chose que du béton. La construction des immeubles et celle de la rampe qui constituera la future rue rejoignant le pont des Fusillés monopolisent les regards. Même Jean-Marie Duthilleul, l’architecte urbaniste reconnaît que la vision est faussée. « On a le sentiment de ne voir que de grands immeubles. D’autant que ce sont les plus impressionnants. Mais le niveau futur du sol sera plus haut et les bâtiments iront en s’élevant depuis le sud vers le Centre de congrès ».

    Il ne faut donc pas se fier aux premières impressions. D’autant que les aménagements verts n’ont pas démarré. Ce sera bientôt chose faite. Ainsi, tout au long de la voie ferrée, un Quai Vert sera aménagé ainsi que des jardins humides qui « s’infiltreront » entre les futurs bâtiments pour arriver au pied de la rue-rampe. Des bassins sont également au menu et leur creusement démarrera en septembre. Les plantations auront lieu au printemps. Des espaces verts ouverts au public sont également prévus en cœur d’îlots ainsi que des arbres au milieu de la rue de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie. « Nous travaillons également à mettre en place des vergers, voire des potagers dans le quartier », précise Jean-Marie Duthilleul.

    D’ailleurs, un nouveau parc va même être créé grâce à un accord avec la Congrégation des Sœurs de Saint-Charles. La pointe de leur propriété va devenir un parc public qui accueillera les vestiges du bastion de Saurupt mis au jour par les archéologues de l’INRAP à l’emplacement de l’ancienne prison Charles-III. Des vestiges seront ainsi déplacés de quelques dizaines de mètres et seront mis en valeur en plein air dans ce parc où l’on descendra par des escaliers comme si l’on accédait à un fossé.

    [d'après ER]

  • Histoire du Carmel de Nancy

    Les Carmélites étaient déjà installées à Nancy avant la Révolution mais cette funeste période mit fin à l'existence de leur couvent... Il faudra attendre 1868 pour qu'un nouveau Carmel voit le jour dans le diocèse de Nancy & de Toul, à Lunéville tout d'abord, puis à Nancy ensuite.

    C'est cette histoire d'une résurrection que nous content les auteurs de cet ouvrage qui constitue le premier tome d'une série de publications à venir sur l'histoire de la renaissance du Carmel nancéien. Fruit d'un long travail de recherches dans les archives du couvent de Nancy, nos historiens évoquent dans le premier tome les circonstances de la refondation d'un couvent de carmélites en Lorraine par deux religieuses venues du Mans et de Meaux.

    C'est tout d'abord à Lunéville que les religieuses fondent le nouveau monastère dans l'hôtel Sainte-Anne. Le 6 février 1868, après bien des tracas, nos carmélites prennent possession de cette belle demeure. Il s'agit d'une première étape : elles conservent le secret espoir de fonder un couvent également à Nancy...

    Les notes manuscrites laissées par Sœur Marie Emmanuelle du Sacré-Cœur servent de trame à nos chercheurs afin de présenter les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles a été conçu le projet de fondation nancéienne.

    L'histoire du Carmel de Nancy restait à écrire : Jean-Claude L'Huillier et Marie-Odile Marin se sont lancés dans cette vaste entreprise. Elle attend une suite. Déjà sont annoncés les prochains thèmes abordés dans les publications à venir : les sources du Carmel de Nancy, la guerre de 1870, les persécutions religieuses de la fin du XIXe siècle et l'exil en Belgique, le Carmel à Nancy Buthegnémont, portraits de carmélites, l'obitulaire du Carmel...

     

    ‡ Histoire du Carmel de Nancy. Le berceau du Carmel nancéien : l'hôtel Sainte-Anne à Lunéville 1868 - Tome I, Jean-Claude L'Huillier et Marie-Odile Marin, Carmel-Amis éditeur, 2016, 150 p., ill. (15 €). Ouvrage disponible à la Librairie de l'Asnée, 11 rue de Laxou, 54600 Villers-lès-Nancy.

  • Nancy : double commémoration au Musée lorrain

  • Nancy : la chapelle de l'hôpital Fournier-Maringer ressuscitée

    À l’abandon pendant sept ans, la première église néo-gothique de Lorraine a été réhabilitée par Batigère. Grâce au soutien du conseil citoyen, elle va être rachetée par la paroisse orthodoxe Saint-Pierre-et-Paul qui en est pour le moment locataire.

    Un joyau. La toute première église néo-gothique de Lorraine, datant du XIXe siècle, a pourtant bien failli disparaître. La première fois que le père Ioan Toader, qui a fondé en 2001 la paroisse orthodoxe Saint-Pierre-et-Paul de Nancy, a visité la chapelle de l’ancien hôpital Villemin-Maringer-Fournier, quai de la Bataille, il ne croyait pas une réhabilitation possible. À l’abandon pendant 7 ans, elle était devenue le nid de centaines de pigeons. « Il y en avait partout. Dans tous les recoins, il y avait aussi des nids et le sol était couvert jusqu’à 50 cm de fientes et de cadavres de pigeons ».

    Sa paroisse recherchait une nouvelle église. « Nous étions en effet accueillis dans la crypte de l’église Saint-Pierre. Mais avec les années, à mesure que la communauté grossissait, elle devenait trop étroite », dit-il. Une communauté fondée initialement par des Roumains et des Français mais aujourd’hui elle s’est agrandie d’une dizaine de nationalités différentes : « Il y a des Russes, des Moldaves, des Ukrainiens, des Géorgiens, des Bulgares, des Albanais, des Grecs mais aussi un Libanais. Nous avons aussi des Syriens qui nous ont rejoints un certain temps », détaille le père Toader.

    Du côté de Batigère qui a racheté l’ensemble du site, il fallait trouver une destination à cette chapelle. « La mairie de Nancy nous a signalé qu’une communauté recherchait une église. Nous sommes donc rentrés en contact avec la paroisse », indique Benoît Rover. Pour le père Toader, « sans Batigère, cette reprise n’aurait donc pu avoir lieu ».

    Car, outre la possibilité qu’elle offrait à sa paroisse de s’y installer, « l’entreprise a pris à sa charge les travaux de réhabilitation », confirme le responsable de Batigère. La paroisse a apporté sa pierre à cette belle entreprise de restauration en rafraîchissant les murs de l’entrée et en créant dans l’ancienne sacristie un lieu cultuel. « La chapelle servira en revanche de lieu culturel », précise le père Toader. Le conseil citoyen du quartier y est pleinement associé. « Nous tenons beaucoup à ouvrir l’église aux riverains », précise le père Toader qui a trouvé en Françoise Algros, présidente du conseil citoyen du secteur, la parfaite interlocutrice. « Nous allons organiser des événements dans les prochaines semaines. Au printemps, le Chœur des Cordeliers s’y produira, suivi en juin de l’ensemble de mandolines A cordes et à cris. Nous souhaitons également organiser, avec l’autorisation de Batigère, des visites de ce magnifique lieu ». Une église ressuscitée que loue actuellement la paroisse Saints-Pierre-et-Paul. Un compromis de vente a été cependant signé et elle devrait donc en devenir pleinement propriétaire très prochainement.

  • Rencontres académiques

  • Entrée en Carême : messe des Cendres à Marie-Immaculée à Nancy

    Eglise Marie-Immaculée

    33 avenue Général Leclerc à Nancy

    Messe des Cendres

    mercredi 1er mars à 18h30

    avec bénédiction et imposition des cendres

    (selon le rite extraordinaire de l'Eglise)

  • Nancy : sous le sourire d'Emile Coué

    Marchand de bonheur, promoteur de la pensée positive, et surtout de la méthode d’autosuggestion qui lui apporte la postérité : Émile Coué était son nom. Et son sourire, tel un étendard, est statufié parc Sainte-Marie où adeptes, curieux et politiques étaient venus rendre hommage à ce Nancéien d’adoption, né il y a 160 ans. De quoi justifier « l’année Coué » associée à 2017, le 2ème congrès international qui lui sera consacré en novembre et la série de conférences prévues au fil des mois.

    « Le soleil brille, nous avons de la chance », a remarqué Dominique Bolusset-Sabisch, présidente de l’association « Sur les pas de Coué », en ouverture de la cérémonie organisée hier autour de son buste. Eût-il plu, elle aurait probablement estimé que ça aurait pu être pire, et que donc nous avons eu de la chance… Sans parler du fait qu’il fera beau de toute façon bientôt… Tout est question de point de vue, et Coué avait décidé de fixer le sien sur le mieux, et surtout sur le mieux-être que l’esprit pouvait suggérer au corps. Cette approche a fait partout école, comme la présence de Klaus Ritter, président de Coué Allemagne, en témoignait lors de la journée hommage. Et que peut-être, Voltaire avait anticipé. N’avait-il pas décrété, rappelait Francine Paulus, doyen de la faculté de Nancy : « J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé ! » Ainsi aurait pu dire Coué…

  • Nancy : des étudiants de Sciences-Po au chevet de saint Joseph

    La statue de saint Joseph à l’Enfant, œuvre d’un des frères Adam, de grands sculpteurs nancéiens du XVIIIe, a besoin d’une restauration. Les élèves de Sciences-Po et de l’INP, Institut national du Patrimoine s’y emploient.

    Saint Joseph est hébergé à l'église Saint-Sébastien. Quand vous entrez dans l’église, la statue en terre cuite est contre le mur du bas-côté gauche. Vous ne pouvez pas vous tromper, car son vis-à-vis, saint Sébastien, en bois, lui fait face.

    L’œuvre n’est pas datée, mais est sans doute de la fin du XVIIIe , et très probablement due au talent d’un des frères Adam, grands sculpteurs nancéiens de cette époque. « Le conservateur du musée des Beaux-Arts nous a aiguillés », explique Roman Knerr, responsable du projet pour Sciences-Po. « Il a lui aussi un autre saint Joseph à l’Enfant. Ce sont des œuvres différentes, mais on voit bien qu’elles sortent du même atelier par le style, le drapé ». Roman est à la tête d’une équipe de sept étudiants, qui se proposent d’apporter l’argent nécessaire à la restauration de la statue, évaluée à 6 000 €. 

    « Nous devons les rassembler avant juin, pour que la restauratrice ait le temps de venir faire son rapport, évaluer le coût exact et travailler sur la sculpture ». L’essentiel des frais est l’échafaudage, qui sera monté sur place. Les restaurateurs ne souhaitent pas déplacer la statue, ce qui pourrait la mettre en danger. « Il y a fort à parier que l’arrière, la partie invisible soit creux, pour des raisons de technique de cuisson », explique Juliette Robin, étudiante à l’Institut national du Patrimoine à Paris et future restauratrice, venue avec Loren Souchard faire un premier repérage. Etienne Martin, le président de la Commission d’art sacré du diocèse, est venu aussi. Il a un grand sourire aux lèvres : « On est en présence d’un chef-d’œuvre de la statuaire nancéienne ».

    Pour trouver les 6 000 €, l’équipe de Roman met en place un financement participatif. On peut s’y intéresser grâce à son mail : roman.knerr@sciencespo.fr. L’ensemble de l’opération s’intitule « Le plus grand musée de France - Sciences-Po et la sauvegarde de l’art français ». « On a voulu alterner un projet de restauration en milieu rural, avec cette année un autre en cœur de ville », note Roman. De fait, l’an dernier, une autre équipe de Sciences-Po Nancy a lancé la restauration des bénitiers Daum de l’église de Neuviller-lès-Badonviller. « La partie verre est finie de restaurer. La partie fer est en cours… »

    [d'après ER]

  • Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine

    L'historiographie lorraine nous a habitué à appréhender l'épisode fondateur de la Bataille de Nancy essentiellement du point de vue des vainqueurs ; c'est-à-dire par le parti du duc René II.

    La présente étude entend aborder cet évènement du côté des partisans de l'ennemi, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.

    Cette approche novatrice met en exergue la volonté de toute une frange de la noblesse et du haut clergé lorrains de voir triompher le parti bourguignon.

    Une belle synthèse et une analyse originale qui fera date.

     

    ‡ Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine, Fabien Niezgoda, éditions Le Polémarque, 2017, 216 p. (12 €).

  • Eglise Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : service funèbre de Stanislas Leszczynski le 26 février 2017

  • Fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la Purification de la Vierge

    La procession et la messe de la Présentation de Notre-Seigneur au Temple et de la Purification de la Vierge ont été solennellement célébrées en l'église Marie-Immaculée à Nancy ce 2 février... qui est aussi traditionnellement le jour de la Chandeleur !

    Jésus sauveur, lumière des hommes pour tous les temps !

  • Présentation de Notre Seigneur et Purification de la Très Sainte Vierge Marie

    Procession de la Chandeleur, Chapellenie Bhx Charles de Lorraine, église Saint-Pierre, Nancy [cl. archives ©H&PB].

    Fête de la Purification de Notre Seigneur et

    Purification de la Très Sainte Vierge Marie

    Jeudi 2 février 2017

    Eglise Marie-Immaculée à Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

    Procession et messe à 18h30

    Messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise

  • Nancy : une pétition pour la restauration de la statue du général Drouot

    Antoine Drouot, né en 1774 à Nancy, fils de boulanger, deviendra l'un des hommes les plus illustres de notre pays. Réussissant brillamment ses études militaires dans l'artillerie, il adhère à la Révolution Française et participe aux guerres révolutionnaires. En 1799, Bonaparte arrive au pouvoir. Dès lors, le destin d'Antoine Drouot sera à tout jamais lié à celui du nouveau maître de la France. Brillant militaire aux capacités intellectuelles indéniables, Drouot deviendra général et comte d'Empire et sera sans doute l'un des plus proches et des plus fidèles de l'empereur Napoléon Ier. Toute sa vie il se dévoua aux autres et surtout à son pays sans défaillance, allant jusqu'à verser sa solde aux invalides de guerres.

    Il meurt, aveugle, en 1847 dans sa modeste maison de Nancy. Inhumé dans cette même ville au cimetière de Préville, une statue à son effigie sera érigée Cours Léopold à proximité de la Faculté de Droit.

    Cependant, aujourd'hui, cette statue souffre d'un manque d'entretien et d'un irrespect qui ont fini par la dégrader. Socle abîmé, panneau explicatif détruit, statue dans un état de propreté médiocre et, pour couronner le tout, les marches du piédestal ont été transformées en véritables bancs publics occupées sans cesse par des d'individus qui contribuent à la dégradation du monument.

    C'est pourquoi, un étudiant à la faculté d'Histoire de Nancy, en grand passionné de l'épopée napoléonienne et en défenseur du patrimoine culturel et historique, propose, en collaboration avec l'Association des Vosges Napoléoniennes, de restaurer et de protéger cette statue en demandant à la Mairie de Nancy le nettoyage de la statue et de son socle et l'installation de grilles de protection autour du monument.

    La pétition est disponible sur internet.

     

  • Nancy (54) : messe pour Louis XVI et repas avec la Lorraine royaliste le 29 janvier 2017

  • Nancy (54) : messe pour Louis XVI en l'église Marie-Immaculée le 29 janvier 2017

    Une messe pour le repos de l'âme

    du roi Louis XVI

    sera célébrée dimanche 29 janvier 2017

    à 10h30

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

     

    Messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise

  • Commémoration du 540ème anniversaire de la Bataille de Nancy

  • Le Pays Lorrain d'hier est paru

    Au sommaire du n° 4/2016 de la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain :
    - Alain-Julien Surdel, Les représentations lorraines du Dict des Trois Morts et des Trois Vifs
    - Annette Laumon, Un aperçu de la table à la cour de Lunéville au fil des lettres de Françoise de Graffigny
    - Jeanne-Marie Demarolle, A propos de quelques "autographes" d'Antoine-Augustin Parmentier (1737-1813) conservés à la Bibliothèque de Nancy
    - Richard Dagorne, Un médaillon sculpté de l'abbaye de Haute-Seille, vestige de la plus ancienne croix monumentale de Lorraine ?
    - Philippe Jéhin, Les incendies de forêt dans le département des Vosges sous le Second Empire
    - Jean-Louis Etienne, Les installations militaires de l'Otan et les relations franco-américaines en Meurthe-et-Moselle durant la Guerre froide
    - Gille Fabre, Jacqueline Brumaire : une voix, un personnage
    - Gilles Banderier, Dom Calmet, la liturgie et l'iconographie romarimontaines
    - Jean-François Michel, L'Histoire abrégée des ducs de Lorraine du Père Jean-Baptiste Wilhelm

     

    Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée lorrain à Nancy (10 € le numéro) ou par abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement par chèque (à l'ordre du "Pays Lorrain") à :

    LE PAYS LORRAIN

    ALAIS DES DUCS DE LORRAINE-MUSEE LORRAIN

    64 GRANDE RUE

    54000 NANCY

  • Le 540e anniversaire de la Bataille de Nancy joyeusement fêté

    Tout a commencé voici 40 ans, en 1977, lorsqu'un groupe d'étudiants est venu voir Jean-Marie Cuny, lotharingiste émérite alors libraire en ville vieille de Nancy, afin de relancer la fête nationale des Lorrains à l'occasion du 500ème anniversaire de la Bataille de Nancy de 1477. Quarante ans plus tard, l'animateur de La Nouvelle revue lorraine rassemble toujours chaque 5 janvier les Lorrains fidèles à la Maison des ducs de Lorraine au pied de la Croix-de-Bourgogne afin de célébrer dans une sympathique ambiance la fête nationale des Lorrains. Et cette année est celle du 540ème anniversaire de cette célèbre bataille qui vit, en cette veille de l'Epiphanie, la victoire remportée par le duc de Lorraine René II sur les armées du grand duc d'Occident, Charles le Téméraire, qui voulait s'emparer de la Lorraine afin de réunir ses états bourguignons et flamands et reconstituer ainsi la Lotharingie, de la Mer du Nord à la Méditerranée. Une victoire qui changea la carte de l'Europe pour longtemps !

    Devant une centaine de Lorrains toutes générations confondues fidèles à leur histoire, Jean-Marie Cuny rappela dans sa harangue que la fête des Lorrains était célébrée avec fastes jusqu'à l'avénement de Stanislas en 1737 avec une messe solennelle chantée en l'église Notre-Dame de Bonsecours à la mémoire des victimes de la bataille de Nancy de 1477. Elle était précédée d'une procession où prenait place toutes les autorités civiles, religieuses et militaires de la cité ducale. Il a vivement encouragé les jeunes présents à entretenir ce souvenir et à militer afin que ce 5 janvier soit à nouveau le jour de la fête des Lorrains, élément de l'identité lorraine au même titre que la fête de saint Nicolas !

    Cette manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et la joyeuse troupe a partagé vin chaud et pain d'épices offerts par l'association Mémoire des Lorrains.

  • AS Nancy-Lorraine - Petites et grandes histoires depuis 1967

    1967-2017. Ce cinquantenaire symbolise la saga de l'AS Nancy-Lorraine dans la sphère du football professionnel français.

    En feuilletant cet ouvrage anniversaire, fourmillant d'anecdotes et de faits historiques méconnus, le lecteur assiste à la genèse de l'ASNL, tout comme il découvre la personnalité de son président fondateur et le rôle déterminant de Jacques Rousselot pour maintenir à flot, contre vents et marées, l'immense paquebot nancéien.

    En outre, le lecteur fait plus ample connaissance avec des joueurs emblématiques ou des entraîneurs historiques. Au rayon des hommages, la biographie du fondateur du stade nancéien, Marcel Picot, qui donna son nom au stade nancéien, est retracée, puis tous les gardiens de but ont droit aussi à leur portrait ainsi que quelques personnalités de "l'ombre", à l'image du président Cattier, du kinésithérapeute Bernard Bonnavia, du premier président du club des supporters Raymond Lemoine... Bref, tous ceux qui ont fait l'ASNL bien au-delà de ces cinquante dernières années.

     

    ‡ AS Nancy-Lorraine. Petites et grandes histoires depuis 1967, Bertrand Munier, éditions Vent d'Est, 2016, 240 p., ill. (29 €).

  • Quand la marine impériale bombardait Nancy - 1916-1917

    Le "canon de Hampont", souvent appelé le "Gros Max", est une très grosse pièce d'artillerie de la marine allemande, mise en place pour un emploi terrestre en Moselle, entre Hampont et Château-Salins.

    A partir du 1er janvier 1916 et jusqu'au début de 1917, ce super canon de 260 tonnes exécute, par-dessus le front, des bombardements sur trois agglomérations de l'est lorrain : Nancy, Dombasle-sur-Meurthe et Lunéville. Servi par des canonniers marins, il crache, à une trentaine de kilomètres, environ 150 énormes obus qui occasionnent des dégâts et provoquent des victimes.

    Cent ans plus tard, il ne reste rien de cette pièce. Sur son site subsistent des vestiges ; son activité et ses conséquences ont laissé des traces dans les archives et son souvenir s'est transmis dans la mémoire des habitants des localités concernées par sa présence et ses tirs. Pourtant, ce "Gros Max" semble méconnu du grand public. Grâce à cet ouvrage, le lecteur va mieux connaître cet épisode de la Grande Guerre.

    L'ouvrage ne se limite pas à décrire le "Gros Max", il passe en revue tout ce qui, dans ce matériel, constitue une "démesure" par rapport à son importance dans l'Histoire : d'une part ses dimensions, ses performances, son environnement, ses soutiens et sa logistique ; d'autre part sa place dans les préoccupations des autorités militaires et civiles françaises. Il explique notamment les raisons de l'emploi d'une telle pièce d'artillerie lourde et cherche à découvrir pourquoi le haut commandement allemand a interrompu son activité.

    La diversité des aspects abordés et la richesse de l'iconographie résultent de la collaboration des auteurs qui ont mis en commun leurs connaissances et leurs fonds.

     

    ‡ Quand la marine impériale bombardait Nancy 1916-1917, collectif, éditions Gérard Klopp, 2016, 99 p., ill. (24 €).

  • Charles de Foucauld, sa vie, sa voie

    Charles de Foucauld. C'est l'homme de la fraternité, un homme à l'itinéraire surprenant. Ce n'était pas donné d'avance : il voulait l'absolu, la perfection, frayer son chemin à lui, aboutir.
    Il a rencontré, sur ses routes, de pauvres hommes : entre autres, l'homme Jésus de Nazareth, celui de la « dernière place », des musulmans, des juifs, des incroyants de tous les jours, des militaires, des esclaves, jusqu'à des nomades et des sédentaires perdus au fin fond du plus grand désert du monde. Ils ont transformé sa vie.
     
    Il a désiré devenir, pour eux tous, pour l'autre, un « frère », un « ami sûr » : que chacun, quel qu'il soit, de quelque univers qu'il soit, de quelque statut, religion, conviction qu'il soit, puisse, à ses actes, le reconnaître comme tel.
     
    Itinéraire singulier. Itinéraire qu'est invité à prendre l'homme d'aujourd'hui, un homme qui, avec bonheur, pourrait devenir un frère pour l'homme, un cœur.
     
    C'est aussi l'histoire de l'oeuvre du Père de Foucauld : "l'Union". Fondée par Charles de Foucauld en 1909, c'est une « confrérie » destinée à tout baptisé, prêtre ou laïc, qui désire être, là où il est, avec Jésus de Nazareth, un frère pour l'autre. Après son assassinat le 1er décembre 1916, l'Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort (1962), l'a remise entre les mains du Père Jean-François Six, prêtre de la Mission de France.
     
    ‡ Charles de Foucauld. Sa vie, sa voie, Jean-François Six, éditions Artège, 2016, 636 p. (9,50 €).

  • Emile Friant, le dernier naturaliste ?

    Émile Friant (1863-1932) est un inclassable génie. Cet élève de Cabanel, avec lequel il s’entendra assez mal, en aura acquis la virtuosité et le métier étourdissant. Mais il saura s’éloigner très vite de ce maître trop dogmatique pour révéler toute sa sensibilité, très proche souvent des impressionnistes auxquels on ne peut cependant pas le rattacher.

    Serait-il alors un peintre naturaliste, comme pourraient le faire penser ses choix de scènes de la vie quotidienne ? Ou un réaliste, aux portraits quasi photographiques ?

    Finalement, il s’avère impossible de le réduire à une école, à un courant. Il se révèle un peintre profondément original, capable d’allier la plus grande précision dans le rendu sans se départir d’une poésie et d’une verve narrative qui aujourd’hui encore font notre admiration.

    On redécouvre toutes les facettes de son talent si multiple et profond dans cet ouvrage qui accompagne la grande exposition rétrospective que lui consacre le Musée des Beaux-Arts de Nancy jusqu'au 27 février 2017.

     

    ‡ Emile Friant 1863-1932. Le dernier des naturalistes ?, Charles Villeneuve de Janti (dir.), Somogy éditions d'art, 2016, 208 p., ill. (28 €).

  • Nancy : la fête de l'Immaculée-Conception célébrée à la chapellenie diocésaine

    Les fidèles de la chapellenie diocésaine Bhx Charles de Lorraine de Nancy ont célébrés la fête de la sainte patronne de leur église dédiée à Marie-Immaculée en ce jour de l'Immaculée-Conception.

    La messe a été chantée par Monsieur le chapelain, magistralement accompagné par la chorale grégorienne.

  • Solennité de la fête de l'Immaculée Conception

    La fête de l'Immaculée Conception sera célébrée à Nancy ce jeudi 8 décembre lors de la messe chantée en l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, à 18h30 (rite extraordinaire de l'Eglise catholique).

  • La maçonnerie en Lorraine

    "Le maçon doit croire en Dieu, respecter l'Eglise et la royauté (...)". Ce principe, inscrit dans les fondements de la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle, ne passera pas le cap du XIXe siècle anticlérical. Les deux tomes de cet ouvrage revisitent l'histoire de la franc-maçonnerie en Lorraine - et particulièrement à Nancy avec la loge historique Saint Jean de Jérusalem - où elle s'est implantée assez tôt, du premier maçon connu, le "mécanicien" Vayringe proche du duc François III, initié auprès d'une loge anglaise, jusqu'au frère Bernardin, membre influent de la loge du Grand Orient de France de Nancy au début du XXe siècle.

    Des relations apaisées entre les loges et l'Eglise au XVIIIe siècle aux joutes électorales de la République anticléricale en passant par les assauts de Mgr Turinaz, le remuant évêque de Nancy, contre les frères, la loi de Séparation de 1905 et les inventaires, ainsi que les différentes affaires qui marquèrent la vie des loges de la cité ducale, c'est tout un pan de l'histoire des idées en Lorraine qui nous est donné de revivre.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine. Tome I - Des origines au combat pour la république / Tome II - La franc-maçonnerie et l'Eglise dans la tourmente 1892-1906, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 572 p., ill. (23 € le tome).

  • L'odyssée d'un quartier ancien : histoire de la restauration du quartier Saint-Epvre à Nancy

    Christian Viney s'est replongé dans quarante ans d'archives sur le quartier Saint-Epvre, au cœur de la Ville Vieille de Nancy, et les combats menés au sein de l'association de sauvegarde. Histoire d'une lutte d'une poignée d'habitants de ce quartier historique blotti à l'ombre de la basilique Saint-Epvre et du palais ducal contre les projets destructeurs de plusieurs maires de la cité.

    L'ouvrage retrace cette résistance née avec le début des années 1970. Histoire aussi des rues et des demeures historiques de ce quartier qui traînait plutôt une mauvaise réputation, des fêtes également qui ponctuèrent ces moments de combats...

    Le résultat est là. Désormais, le quartier Saint-Epvre a été sauvé de la pioche des destructeurs et contribue à dispenser une belle image de la cité ducale.

     

    ‡ L'odyssée d'un quartier ancien. Histoire d'une restauration, Christian Viney, Association Renaissance de la Ville Vieille de Nancy, 2015, 110 p., ill. (15 €).