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Lorraine - Page 42

  • L'abjuration de Jehanne d'Arc : genèse d'une calomnie

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    Jehanne d'Arc a-t-elle abjuré ses apparitions ainsi que l'évêque Cauchon l'a prétendu dans le compte rendu du procès de condamnation de 1431 ?

    En 1899, la procédure de béatification achoppa sur cette délicate question. Le cardinal Parocchi, promoteur de la cause, confia en effet à Mgr Touchet, évêque d'Orléans : "Il vous faut mettre la main sur un homme qui arrive à démontrer que, jusqu'à présent, les historiens ont été induits en erreur, en affirmant que votre héroïne française a réellement abjuré le 24 mai 1431, ou bien les Français et les catholiques doivent renoncer à l'espérance de  voir jamais Jeanne d'Arc placée sur les autels."

    Jehanne n'a pas abjuré ses apparitions le 24 mai 1431 au cimetière de Saint-Ouen.

    Cette calomnie qui s'est propagée jusqu'à nos jours avait pour objectif de préserver des options ecclésiales et des enjeux politiques majeurs.

    Confrontée à cette épreuve poignante des dérives des "gens d'Eglise" et des "gens d'Etat", Jehanne a su répondre par un témoignage de loyauté envers l'Eglise et envers sa patrie.

    Cet enseignement d'une fidélité simple mais héroïque reste toujours d'actualité.

     

    ‡ L'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen. Genèse d'une calomnie, Alain et Jacques Olivier, Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 2014 , 50 p., ill. (12 € + 4 € de port). A commander à : Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 100 rue de la Praye, 88000 DIGNONVILLE.

  • Richelieu

    lorraine,richelieu,guerre de trente ansBon nombre de Lorrains, grands connaisseurs de l'histoire de la Lorraine, vont bondir en lisant cette recension de la dernière biographie de Richelieu... A chacun cependant de se faire son idée sur ce personnage aux multiples facettes.

    De Richelieu demeure trop souvent l'image d'un politique froid et déterminé, animé depuis son plus jeune âge par une ambition sans limites et conduit par les seuls impératifs de la raison d'Etat. S'il est désormais admis qu'il fut à ses débuts un évêque appliqué et impliqué dans la réforme catholique, l'"homme rouge" est décrit surtout comme un politicien sinueux et un maître de l'intrigue, perçu à l'aune de nos critères actuels.

    En réexaminant ses années de jeunesse, en relisant avec une attention nouvelle ses abondants écrits politiques et religieux, en réinterprétant l'imposante production de ses documents d'Etat, Arnaud Teyssier propose un Richelieu étonnant qui tranche sur la tradition : un grand politique certes, mais habité par une vision constamment religieuse du monde. Il redessine ainsi une aventure d'homme d'Etat qui reste sans équivalent dans l'histoire de la France et de l'Europe : celle d'un ministre qui, en des temps tragiques, raisonne constamment en prêtre et lutte pied à pied contre la faiblesse des hommes - celle du roi, celle des Grands, celle des corps constitué, la sienne propre.

    En Lorraine, on peut cependant se poser légitiment la question : est-ce cet homme-là - le prêtre de la Contre-Réforme catholique décrit par notre auteur - qui a détruit le duché de Lorraine avec ses alliés au cours de la funeste guerre de Trente Ans, et qui voulait également déporter en Amérique la population lorraine ?

    Un ouvrage à lire pour réexaminer notre point de vue sur cet étrange personnage.

     

    ‡ Richelieu. L'aigle et la colombe, Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 2014, 526 p., ill. (25,50 €).

  • Découvertes estivales avec "L'Echo des Trois Provinces"

    echo 171.jpgLe numéro 171 du magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté), L'Echo des Trois Provinces, est paru. L'été se poursuit avec d'agréables visites découvertes dans les bourgs et villages des confins des Vosges, de Haute-Marne et de Haute-Saône. Au sommaire :

    - Massacre à l'épareuse

    - Semmadon, une sortie botanique prisée

    - Passavant-La-Rochère : objectif photos

    - Poèmes, jeux et recettes d'été

    - Grandrupt 1944-2014 : il y a 70 ans le maquis

    - L'été 14 à Lamarche avec Melle Marchal

    - Villars-Saint-Marcellin : souvenirs des réfugiés de La Bresse

    - Hurecourt : le camping "La Jonquille" récompensé

    - Le Chasseur de La Mothe (fin)

    - Les animations et visites d'août-septembre aux Pays des Trois Provinces

    - Laneuvelle : 160ème anniversaire de la chapelle Notre-Dame de la Reconnaissance

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignement : evelyne.relion@orange.fr

  • A la découverte des chapelottes vosgiennes

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    [Vosges Matin]

  • Qui entrera au Panthéon lorrain ?

    lorraine,panthéon,jean marie cuny,la nouvelle revue lorraineVous connaissez Jeanne d’Arc, le duc René II, dom Augustin Calmet, Jules Ferry, Robert Schuman. Peut-être aussi les artistes Ligier Richier, Jacques Callot, Georges de la Tour et Claude Gelée. Mais si l’on vous dit Claire Bezanson ou Ernest Auricoste de Lazarque ou Hubert Curien ?

    Jean-Marie Cuny, l'animateur de La Nouvelle revue lorraine, souhaite faire entrer nos gloires régionales dans un "Panthéon lorrain", hommes et femmes de Lorraine qui se sont illustrés dans les domaines aussi divers que la politique, la religion, la littérature, les arts, les sciences et techniques, l'art militaire...

    Aussi, vous pouvez lui faire parvenir votre liste de 5 personnages lorrains qui, pour vous, méritent d'entrer au Panthéon lorrain - qui, pour l'instant n'a pas encore été réquisitionné !

    La synthèse des réponses paraîtra dans le prochain numéro de La Nouvelle revue lorraine. Et nous saurons quel(le)s lorrain(e)s méritent d'entrer dans "notre" Panthéon !

    [cliché : statue équestre du duc René II, palais ducal, Nancy | ©Olivier Petit]

     

    ‡ N'hésitez pas à lui faire parvenir votre liste à l'adresse courriel ici jmcuny@hotmail.fr

  • Le tocsin pour le centenaire de la mobilisation du 1er août 1914

    mobilisation générale.jpgA l’initiative de l'Union nationale des combattants, relayée par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerres, les maires de toutes les communes de France sont invités à faire sonner le tocsin ce vendredi 1er août à 16h00 afin de commémorer le centenaire de la « mobilisation générale » d'août 1914 et le début de la Première Guerre mondiale.

    Il y a cent ans, le 1er août 1914, à la même heure, tous les clochers de France sonnaient le tocsin et les Français découvraient sur la porte des mairies l'ordre de « mobilisation générale » invitant notamment trois millions de réservistes à rejoindre dès le lendemain les 800 000 soldats en service actif. Deux jours après, l'Allemagne déclarait la guerre à la France et débutait le premier conflit mondial, au cours duquel 8,5 millions de Français seront mobilisés de 1914 à 1918.

    Par cette chaude journée d’été, paysans et ouvriers allaient quitter familles, champs et ateliers pour rejoindre leur lieu de rassemblement. Pour quatre longues années de conflit...

  • Seichamps (54) : Premier Jour pour le timbre "Mobilisation du 2 août 1914"

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  • Les prochaines activités à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

    L'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc propose les activités suivantes en août et septembre à l'ermitage de Bermont (commune de Greux, ouest vosgien) :

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    Procession du 15 août 2013 à N.-D. de Bermont (archives ©H&PB].

     

    > 15 août : Assomption de la Très Sainte Vierge

    Vendredi 15 août : à 6h00, Salut au Très Saint Sacrement ; à 11h00, messe de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, pour les chrétiens persécutés (rite extraordinaire de l'Eglise catholique) ; à 13h00, repas tire du sac ; à 15h00, procession en l’honneur de Notre Dame et consécration des familles au Coeur Immaculé de Marie.

     

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    Statue de Jehanne d'Arc à Bermont (archives ©H&PB].

    > Samedi 27 et dimanche 28 septembre : 1ères Journées johanniques de Bermont

    Ces journées souhaitent être un temps de réflexion et d’échanges autour de Jehanne d’Arc, de son époque, de ses épreuves, de sa spiritualité. Il ne s’agit pas de réécrire une histoire de Jehanne ; de nombreux historiens sérieux l’ont déjà fait depuis longtemps. Il s’agit plutôt de mettre à la disposition d’un public « amoureux » de Jehanne, mais dérouté par de nombreuses thèses fantaisistes, une documentation simple et solide, fondée sur des sources authentiques.

    Samedi 27 septembre

    13h30 : accueil des participants salle Sainte Jehanne d’Arc à Bermont

    14h00 : « Sainte Jeanne d’Arc et saint Louis » par Marie-Paule Renaud, historienne, auteur de la Lettre d’information Présence de Jeanne d’Arc

    16h00 : « Le symbolisme du sacre de Charles VII » par Isabelle Brancourt, chercheur au CNRS

    18h00 : présentation de l’exposition temporaire Le village de Domremy en 1412

    19h00 : buffet (participation libre)

    Dimanche 28 septembre

    9h00 : « Jeanne trahie, l’Art trahi » par Boris Lejeune, écrivain et sculpteur

    11h00 : solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France, messe pour la vocation chrétienne des nations (rite extraordinaire). Au cours de la messe seront bénies les statues de saint Martin et de saint Louis, sculptées par un bénédictin de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval (Côte-d'Or)

    13h00 : buffet (participation libre)

    14h00 – 16h00 : visite guidée du village de Domremy, sur les pas de Jehanne, hors des sentiers touristiques classiques

     

    ‡ Afin de faciliter l’organisation de ces Journées ouvertes à tous, merci de s'inscrire avant le 31 août, en spécifiant, s’il y a lieu,votre présence au buffet (participation de 10 € par personne et par buffet).

    ‡ Pour tout renseignement sur ces Journées johanniques, contactez par courriel alain.olivier88@yahoo.fr

     

  • Les démons des forêts et des montagnes vosgiennes

    démons.jpgEn spécialiste de la violence sociale dans les communautés rurales vosgiennes aux XVIe-XVIIe siècles, Jean-Claude Diedler nous introduit dans une réalité où la sorcellerie était une composante de la mentalité des Lorrains d'avant la guerre de Trente Ans.

    Les archives, reproduites et analysées dans cet ouvrage, nous permettent de revivre les incertitudes de l'existence et des croyances populaires des populations des environs de Saint-Dié en 1602.

     

    ‡ Les démons des forêts et des montagnes, Jean-Claude Diedler, éditions L'Harmattan, 2014, 246 p. (26 €).

  • Grand (88) : les archéologues sur le site de la rue du Ruisseau

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    [L'Abeille]

  • Petits pioupious, soldats d'un sou

    pioupious.jpgLes enfants de Lorraine ont aussi "fait la guerre".

    Oubliés des livres d'histoire, l'auteur nous rappelle que les enfants furent aussi des réfugiés, des évacués, des orphelins, des victimes. Mais aussi des combattants, à l'image de Fernand Colin, de Badonviller, engagé à 14 ans au 92ème Territorial. Une évocation tendre et objective du rôle des enfants pendant la Grande Guerre.

     

    ‡ Petits pioupious, soldats d'un sou - 1914-1918, Guy Lejaille, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2014, 117 p., ill. (20 €).

  • Laneuvelotte (54) : les "mordus" d'histoire au château de Fléville

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    [ER]

  • Conférence sur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine... en Bretagne

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    ... Pour les Lorrains qui seraient en vacances en Bretagne !

  • La Meuse et les Meusiens en 14-18

    meuse.jpgL'association Connaissance de la Meuse poursuit sa découverte du département et nous livre ici un opus dédié aux conséquences de la Grande Guerre pour les communes meusiennes et ses habitants.

    101 localités furent détruites et 400 000 combattants reposent dans la terre meusienne. Les difficultés de la vie des Meusiens dans la zone occupée par l'ennemi sont mises en perspective avec plus de 150 clichés inédits et une cartographie qui rend la lecture des faits parfaitement accessible.

     

    ‡ La Meuse et les Meusiens en 14-18, Albert Bertrand, éditions Connaissance de la Meuse, 2014, 134 p. ill., cartes (24 €).

  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance espagnole et anglaise à l'abbaye Saint-Maur le 10 août

    La 40e saison à l’abbaye Saint-Maur se poursuit en août avec un concert de musique de la Renaissance espagnole et anglaise donné par Isabelle Frizac.

    concert L Frizac09.jpgNotre musicienne, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale dimanche 10 août à 16h00.

    Isabelle Frizac est diplômée du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth ; elle donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une demeure chargée d'histoire dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine et de Bar. Déjà l'hôte des Amis de Saint-Maur en 2013, elle est séduite par le cadre millénaire de l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville.

    Pour le plus grand bonheur des mélomanes, elle interprétera un programme roboratif de pièces musicales de la Renaissance hispanique et anglaise sur une vihuela, un instrument à cordes pincées popularisé en Espagne au XVIe siècle, et sur un luth Renaissance ; elle jouera notamment des œuvres des compositeurs ibériques Enrique de Valderrabano (vers 1500-1557), Alfonso Mudarra (vers 1510-1580), Luys de Narvàez (vers 1500-1555), et anglais John Dowland (1563-1626), Robert Johnson (1583-1633) et Francis Cutting (1550-1596). Un agréable moment musical à ne pas manquer !

     

    ‡ Concert de musique de la Renaissance espagnole et anglaise par Isabelle Frizac à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, dimanche 10 août à 16h00. Libre participation aux frais.

     

  • Les animations en août à Châtillon-sur-Saône, cité Renaissance vosgienne

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    Dimanche 3 août, 12h-19h : "Les riches heures de Châtillon", reconstitutions de scènes de la vie quotidienne de la Renaissance et animations musicales dans les rues du village

    > Samedi 23 août en journée : les peintres amateurs sont dans la rue sur les traces de Jan Monchablon, peintre paysagiste vosgien, et à 20h30, airs d'opéra célèbres en l'église paroissiale

     

  • "De l'insouciance à l'inimaginable"

     

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    L'exposition qui se tient jusqu'au 31 août 2014 dans le hall de la Banque CIC Est à Nancy (4 place André Maginot) intitulée "De l'insouciance à l'inimaginable " relate, en 17 panneaux, le courage et l'abnégation des soldats qui sont venus sur le front se battre contre l'ennemi, qu'ils soient de l'Est, du Sud ou encore réserviste.

    Photos, cartes postales, décorations et uniformes, lettres et carnets à l'appui, l'exposition retrace le quotidien de ces héros, bien souvent méconnu, nourri d’anecdotes et de dessins personnels souvent émouvants.

    Cette exposition de qualité a été montée avec l'appui de Patrick-Charles Renaud et ses apports provenant des recherches effectuées pour son livre La guerre à coups d'hommes (éditions Grancher, 2014).

  • Bleurville (88) : Saint-Maur vaut bien une messe... pour ses 40 ans de restauration

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment une assemblée générale extraordinaire à l'abbatiale. Bilan de quarante années au chevet du site historique de la Saône vosgienne.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur« 2013 a été marquée par la démission pour raison de santé de Lucienne Thomas, secrétaire et trésorière de l'association depuis près de 40 ans, et le décès du vice-président Roger Persin. Il fallait donc réunir l'assemblée générale des adhérents afin de pourvoir aux fonctions vacantes » a précisé Alain Beaugrand, président de l'association bleurvilloise, en accueillant les participants.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurDans son rapport moral, le président a rappelé les grandes étapes qui ont ponctué la vie de l'abbaye depuis quatre décennies : le sauvetage de l'église dès 1974 par l'abbé Pierrat et ses scouts, l'aménagement de l'abbatiale et du logis prieural voisin, l'organisation de quelque 130 manifestations en 40 ans (concerts, conférences, expositions), l'accueil de près de 14 000 visiteurs par de nombreux guides bénévoles qui se sont succédés chaque été jusqu'à aujourd'hui.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurLe président Beaugrand a insisté sur le fait que la pérennité du site était étroitement liée au renforcement de l'équipe d'animation. « La formule associative est une structure qui garantit la liberté d'action » a expliqué le président, afin d'écarter toute évolution vers la privatisation du site en le vendant à un particulier, ou en cédant le monument à une collectivité locale. Par ailleurs, des projets ont été évoqués : la restauration de la nef de l'abbatiale, l'extension du musée de la Piété populaire, la valorisation du site en poursuivant les animations culturelles. Il a salué également le fidèle soutien des différentes municipalités de Bleurville depuis 40 ans, du Conseil général des Vosges et de la Région Lorraine dans le financement des travaux d'entretien et de restauration.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurL'assemblée générale extraordinaire a entériné la nomination de Marie-Alix Baudry à la fonction de secrétaire trésorière, et d'André Granget, comme vice-président ; ils rejoignent les autres membres du bureau : Bernadette Petitjean, Marie-Françoise Michel, Evelyne Barjolle, Denis Bisval, Jean-François Michel et Alain Beaugrand.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurA l'issue de cette réunion, une messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique a été célébrée par l'abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul, à la mémoire de l'abbé Pierrat, président fondateur des Amis de Saint-Maur, et des adhérents défunts ; ce fut un moment de ferveur dans cette abbatiale bénédictine où furent dites des milliers de messes en latin, la langue universelle de l'Eglise.

    Afin de  clore cette matinée, un buffet convivial a rassemblé dans une excellente ambiance les adhérents présents afin de célébrer dignement les quarante années passées au chevet de la vénérable abbaye bénédictine locale.

     

    ‡ Prochaine animation : dimanche 10 août à 16h00, concert de musique de la Renaissance espagnole et anglaise par Isabelle Frizac.

     

  • Le Pays Lorrain - juin 2014 : entre orfèvrerie Renaissance et Grande Guerre

    pl.jpgLe numéro de juin de la revue du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays Lorrain, est paru.

    Au sommaire de ce riche numéro estival :

    - Au service de Dieu, au service des hommes : panorama de l'orfèvrerie de la Renaissance

    - Le peintre Louis Duperron (v. 1690-1736)

    - Entre la France et l'Autriche : le cas des Lorrains sous la Révolution et l'Empire

    - Une affaire d'antisémitisme au collège de Lunéville en 1881

    - Raymond Poincaré dans la vie parisienne et nationale

    - Marcel Noblot (1880-1935) : avant le dessinateur de presse, l'artiste peintre

    - Sur les deux rives de l'Atlantique, les avatars contemporains du château des Thons

    - De la Double Monarchie à l'Europe : Jean de Pange, un Lorrain au service des Habsbourg

    - Une lettre du mathématicien et ingénieur lorrain Jean L'Hoste (1628)

    - Alain Larcan, acteur éclairé et passionné du renouveau du Musée Lorrain

    - L'orgue de l'église Saint-Martin de la citadelle de Montmédy

    Et les rubriques habituelles : les publications, les chroniques régionales, la vie du Musée...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente sur abonnement (39 €, 4 numéros) ou à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.

  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : Lina Blanc et son cheminement artistique

    Lina Blanc, artiste peintre vosgienne, expose ses toiles à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août. Le vernissage de son « Cheminement d’artiste » a rassemblé admirateurs et amis.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,lina blanc,paul pierratRépondant à l’invitation du président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, Lina Blanc a franchi la vallée du Gras pour accrocher ses toiles aux cimaises de l’ancienne abbaye Saint-Maur qui, rappelons-le, fête cet été le 40ème anniversaire de son sauvetage. « Originaire du village voisin de Viviers-le-Gras, j’ai toujours souhaité exposer mes œuvres à l’abbaye Saint-Maur ; ce lieu dégage un je-ne-sais-quoi de profondeur spirituelle et m’inspire beaucoup » confie-t-elle. Amis et admirateurs des réalisations de Lina avait répondu en nombre pour le vernissage de son exposition temporaire placée sous le thème du « cheminement d’artiste ». Passionnée dès sa plus tendre enfance passée à Viviers-le-Gras, par le crayon et le pinceau, Lina avait toujours en tête le projet de peindre. Partagée entre la région parisienne et les Vosges, à 50 ans, la décision est prise de confronter ses acquis aux conseils et techniques prodigués par des professionnels en s’inscrivant à des cours de peinture.

    Elorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,lina blanc,paul pierratlle s’essaie à l’aquarelle : « Les vieilles demeures de nos villages m’inspirent ; la nature est aussi une autre source d’inspiration ». Bouquets de fleurs des champs et des jardins aiguisent son talent pour une symphonie en vert majeur. Toute sa sensibilité féminine transparaît à travers ces premières œuvres.

    Mais la reproduction de choses vues ne la satisfait plus. Il faut que notre artiste passe au stade de la création pure afin de transmettre ses émotions et ses sentiments. « Il fallait que je m’exprime en toute liberté » déclare-t-elle. L’acrylique sera le support de sa peinture contemporaine faite d’abstraction. Et désormais de grands formats. « C’est un art expressif avec une recherche permanente de la lumière pour tendre vers le rêve, la sérénité voire la spiritualité ». Une idée maîtresse transcende ses œuvres picturales : la quête du bonheur. Devant le flot ininterrompu de catastrophes que nous déverse l’actualité, Lina trouve dans la peinture une sorte de refuge à l’optimisme et à l’espoir, en laissant éclater au cœur de ses tableaux une lumière quasi divine.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,lina blanc,paul pierratSon cheminement entre peinture figurative et art abstrait est, somme toute, assez infime : les jaunes, les bleus et les blancs illuminent l’ensemble de son œuvre, de sa jeunesse à sa maturité d’artiste. Une trentaine d’œuvres s’offre au regard du visiteur pour le plus grand plaisir de ses yeux.

    ‡ L’exposition « Cheminement d’artiste » est à voir à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. L’artiste est présent certains après-midi pour accueillir le public.

  • Plombières-les-Bains ou l’espoir d’un enfant pour Napoléon

    Les années passent et Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte, ne parvient pas à lui donner un enfant. Et pourtant, elle en a eu deux avec son précédent mari… Et Bonaparte lui-même montrera qu’il n’est pas stérile…

    plombières.jpgAu temps du Directoire, Bonaparte va conquérir l’Egypte. Il envoie son épouse Joséphine à Plombières dont les eaux avaient, entre autres vertus, celle de prédisposer les femmes à la maternité.

    Elle ne lui avait pas encore donné de postérité en deux ans de mariage, pourtant elle avait eu deux enfants avec son premier mari, le général de Beauharnais guillotiné en 1794 : Eugène, général lui aussi, et Hortense qui sera reine de Hollande de 1806 à 1810, par son mariage avec Louis Bonaparte.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonPleine d’espoir, elle s’installe donc à Plombières dans une habitation de la Grand’Rue. Mais, hélas, elle est victime d’un accident avec trois autres personnes (Mme de Gambis, le général Colle, et le capitaine Latour) : le balcon de l’appartement où ils se sont installés pour assister à une aubade s’écroule et elle fait une chute de quatre mètres. Elle tombe sur le dos d’un militaire et s’en sort avec la clavicule cassée et de nombreuses contusions. C’est le docteur Martinet, celui qu’elle appelle « mon bon docteur », médecin des villes de Remiremont et de Plombières, qui la soigne. Dans un premier temps, il fait écorcher un mouton et l’on « coud » Joséphine dans la peau de l’animal. On dit qu’elle y serait restée 4 heures, enlacée de couvertures. Déprimée moralement encore peut-être plus que physiquement, prévoyant une longue convalescence, Mme Bonaparte veut avoir auprès d’elle sa fille Hortense. Jamais convalescence ne fut plus charmante que celle-là. Joséphine est l’objet de toutes les attentions, les habitants la chérissent, on s’ingénie à la distraire, des musiciens viennent lui donner des aubades et, chaque jour, on dépose à ses pieds les plus belles fleurs du pays. Le séjour qui dure trois mois ne donnera pas de résultat.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléon,l'aiglon,josephine de beauharnaisUn peu plus tard, toujours désireuse de donner un enfant à celui qui est désormais Premier Consul, elle décide de renouveler sa cure, puis une troisième fois un an après. L’accueil est toujours triomphal, et pour cause, car grâce à elle, la ville d’eaux a retrouvé sa vogue d’autrefois : retour de gens de l’ancien régime, mais aussi affluence de gens issus de la Révolution.

    Et pourtant, le miracle de la fécondité n’a pas lieu. Son général de mari finit par se croire stérile jusqu’au jour où deux de ses maîtresses mettent au monde chacune un enfant de lui !

    Les choses se compliquent encore un peu plus lorsque Bonaparte devient Napoléon Ier, Empereur des Français. Il est en effet inenvisageable pour cette nouvelle dynastie de ne pas avoir de descendance.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonCourageuse et consciente du danger de répudiation qui la menace, Joséphine se rend une nouvelle fois à Plombières avec, entre autres, sa fille Hortense, reine de Hollande. Elle joint l’utile à l’agréable en se montrant proche des citadins lorsqu’elle flâne en ville ou en bavardant avec les paysans lors de ses promenades dans la campagne environnante.

    De retour au château de la Malmaison, force est de constater non sans tristesse que le miracle n’a pas eu lieu. En 1809, elle doit se résoudre au divorce pour raison d’Etat au profit de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine - descendante du dernier duc de Lorraine François III - qui sera la mère de « l’Aiglon ». Certains disent qu’elle restera néanmoins la maîtresse de l’Empereur…

    [d’après Vosges Matin]

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Il y a 30 ans, les Vosges dévastées par une puissante tornade

    lorraine,vosges,tornade,1984,esclesIl y a tout juste 30 ans, le mercredi 11 juillet 1984 à 20h00 une incroyable tornade d’une ampleur inédite traversait le département des Vosges, balayant le territoire de Monthureux-sur-Saône jusqu’à Rambervillers. Des vents à près de 300 km/h avaient causé de graves dégâts dans plus de 100 communes.

    Une centaine de communes touchées, le village d’Escles, dans le canton de Darney, quasiment rasé de la carte, des centaines d’hectares de forêts détruits, déchiquetés… « Ce n’était pas un bombardement mais une tornade », affirmait alors une brochure éditée par l’Association des Maires des Vosges. La tornade a traversé en quelques minutes une grande partie du département, prenant les Vosges en écharpe, du sud-ouest au nord-est. Ainsi, des villages entiers ont été détruits, des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, des véhicules et des exploitations agricoles. Des pointes de vent jusqu'à 280 km/h ont été établies. Mais, presque miraculeusement, aucune victime n'était à déplorer.

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    La journée du 11 juillet 1984 s’annonçait pourtant comme les autres ; une belle après-midi ensoleillée comme l’a été le début de l’été sur les Vosges. C’est finalement un lourd orage qui va arriver en fin d’après-midi - vers 20h00 - avant de se transformer en véritable cyclone, ou tornade selon les versions des météorologues, né de la rencontre entre un courant d’air frais venu du nord-est de l’Angleterre et une masse d’air chaud remontée d’Algérie. Ce choc météorologique a contribué à dévaster une grande partie du territoire vosgien.

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    [clichés La Liberté de l'Est]

     

    ‡ Plus d'infos sur la tornade de 1984 ici http://archettes.chez-alice.fr/pages/95.html

  • Lunéville (54) : faïences et peintures

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    [ER]

  • Bleurville fête saint Pierre-aux-Liens les 12 et 13 juillet

    La paroisse de Bleurville fête durant le week-end des 12 et 13 juillet son saint patron : saint Pierre-aux-Liens.

    88_bleurville.jpgDans l'ancien calendrier liturgique de l'Eglise latine, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

    « Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]. »

    lorraine,vosges,bleurville,saint pierre aux liens,fête patronaleL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre (ci-contre, statue en pierre du XVIe, et statue en bois polychrome du XVIIe s.), représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des « reliques » de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

    La fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations proposées par le Comité des fêtes et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Cependant, la tradition du repas familial de la fête tend à disparaître...

    La célébration des fêtes patronales se fait de plus en plus discrète : pour des raisons liées à la pratique religieuse - et à la raréfaction des prêtres - tout d'abord, et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi...

    ‡ Découvrez l'église Saint-Pierre-aux-Liens ici Notice-visite église Bleurville.pdf

     

    ‡ Programme de la fête patronale à Bleurville :

    > samedi 12 juillet, de 14h à 22h : brocante sur le stade municipal

    > en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    > dimanche 13 juillet, 10h30 : messe en l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens

    > Dimanche après-midi : animations sur la place des Ponceaux avec le Comité des fêtes

  • Le Tour de France en Lorraine les 11 et 12 juillet

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    Stanislas se prépare à accueillir le Tour de France !

    [cliché ER]

  • Domremy (88) : formidable spectacle « Jeanne d’Arc, de la sainte à l’héroïne »

    Fabuleux spectacle monumental sur l’esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle !

    lorraine,vosges,domremy,jeanne d'arc,damien fontaineLa mise en scène et la musique sont conçues par le Vosgien Damien Fontaine, et ce spectacle-événement est porté par l’association « Voix et Lumières de Jehanne ». Il laisse sans voix !

    Une troisième édition pleine de nouveauté avec notamment un orchestre qui joue en direct, des chevaux de spectacle et, bien sûr, un tout nouveau scénario autour de la guerre 14-18 avec de nouveaux personnages, images et effets spéciaux !

    A voir absolument sur l'esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle jusqu'au 13 juillet !

    En plus de représenter un spectacle de grande envergure pour le territoire vosgien, le spectacle « Jeanne d'Arc, de la sainte à l’héroïne » est un grand défi humain avec 250 bénévoles et 8 mois de travail ; défi qui a été largement remporté l'année passée et qui a permis de faire un don de 5 000 € pour la rénovation de la basilique du Bois Chenu qui sert de décor au spectacle. Dieu sait qu'en France les lieux de cultes, telles que les églises et basiliques catholiques, sont en mauvais état…

    Alors, venez nombreux assister à ce spectacle qui contribue au sauvetage du patrimoine français. Et aussi de son âme chrétienne !

     

    ‡ SPECTACLE MONUMENTAL SUR L’ESPLANADE DE LA BASILIQUE DE DOMREMY-LA-PUCELLE (Vosges, à quelques kilomètres de Neufchâteau) – A voir encore les 9 - 11 - 12 - 13 juillet 2014. Un spectacle-événement unique sur le Grand Est.

  • Mgr Gusching, nouvel évêque de Verdun

    lorraine,verdun,françois maupu,jean paul gusching,évêque,diocèseSa Sainteté le Pape François a nommé, jeudi 3 juillet, Mgr Jean-Paul Gusching, 59 ans, nouvel évêque de Verdun. Celui qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Amiens (Somme) succède à Mgr François Maupu, en place depuis 2000, et qui fêtera fin août ses 75 ans, âge de la retraite pour les évêques.

    Né le juillet 1955 à Neuville-Coppegueule (Somme), le nouvel évêque de Verdun a fait des études de comptabilité avant d’étudier aux séminaires Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et de Reims (Marne). Il a également étudié à l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris.

    Ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, il a été vicaire puis curé à Corbie (1983-1990) puis vicaire à la cathédrale d’Amiens et membre de l’équipe des prêtres du centre-ville (1990-1999) dont il est devenu curé en 1999. Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne (2000-2004), il est en même temps modérateur des paroisses Saint-Joseph de Moilains-Combles et Notre-Dame de Moyenpont à Roisel.

    Nommé en 2004 vicaire général du diocèse d’Amiens, il devient, en 2013, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Amiens et recteur de la cathédrale. La même année, il est nommé administrateur diocésain après le départ pour l’archevêché de Besançon de Mgr Jean-Luc Bouilleret. En avril 2014, le nouvel évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, le reconduit comme vicaire général.

    Sa consécration épiscopale aura lieu le 21 septembre en la cathédrale de Verdun.

    [source : La Croix]

  • Belrain (55) : exit la « rue Maréchal Pétain »

    petain belrain.jpgLa « rue Maréchal Pétain » à Belrain (Meuse, canton de Pierrefitte-sur-Aire) était la dernière de France. En avril 2013, le conseil municipal du village l’a rebaptisé « rue de la fontaine ». Elle y a grandement perdu en originalité.

    La rue Maréchal Pétain existait depuis les années 1930, sans que cela ne pose de problème. Or, des grincheux avaient contesté cette appellation et l’hommage rendu, par cette plaque bien modeste, au vainqueur de Verdun puis Chef de l’Etat français.

    La consultation lancée début 2013 auprès de la population afin d’attribuer un nouveau nom à la rue avait fait ressortir une proposition originale : le nom d'un enfant du pays, dom Grégoire Berthelet, religieux bénédictin du XVIIIe siècle spécialiste du droit canon. Le conseil municipal a cependant tranché pour un nom « passe-partout » et politiquement correct ; donner le nom d’un ecclésiastique à une rue aurait été aussi « religieusement incorrect » par ces temps de laïcisme galopant et agressif...

  • Roger Wadier : "Damien Fontaine est un surdoué"

    Roger Wadier, Vosgien auteur de contes régionaux, a écrit les dialogues du spectacle « Jeanne d’Arc » présenté à Domremy-la-Pucelle à partir de ce soir.

    rw.jpgDepuis quand écrivez-vous des dialogues pour Damien Fontaine ?

    « Notre première collaboration remonte déjà à une dizaine d’années lorsqu’il est venu me trouver chez moi, à Vicherey, pour adapter un texte à un son et lumière qui se déroulait alors à l’amphithéâtre de Grand. Je me souviens notamment des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans où il a fallu tenir un rythme soutenu afin d’être dans les temps pour l’événement. »

    Comment avez-vous mis au point les dialogues du nouveau spectacle « Jeanne-d’Arc » qui débute ce soir ?

    « Le processus est désormais parfaitement rôdé avec Damien Fontaine. Il m’envoie le scénario et je m’adapte pour créer les dialogues correspondant à l’histoire. Le seul problème avec lui c’est qu’il me fait parvenir son texte toujours tardivement. Cette année encore, en raison des nombreux spectacles sur lesquels il a travaillé d’arrache-pied : 2 à Jérusalem, Monaco, Dubaï… je n’ai reçu l’histoire que début mai. En un mois, j’ai dû préparer les dialogues de 38 scènes, à titre indicatif seulement 20 scènes figuraient lors du son et lumière de 2012. Je me relevais la nuit pour ne pas perdre le fil de mes idées. À chaque fois, il indique qu’il enverra plus tôt l’année prochaine mais des imprévus contrarient ses bonnes intentions. »

    Respectez-vous à la lettre la grande histoire dans vos répliques ?

    « Cette année, un parallèle permanent s’opère sur scène entre le mythe de Jeanne d’Arc et la vie des soldats blessés lors de la Grande Guerre. Je connais désormais parfaitement le parcours de la Pucelle de Domremy mais également l’époque 14-18, grâce à mon grand-père qui m’en a beaucoup parlé lorsque j’allais chez lui, à Vicherey. J’ai dû toutefois compulser plusieurs ouvrages afin de restituer exactement les faits historiques. Dans les dialogues, je prends soin d’apporter du mystère et du fantastique en invitant des personnages et des situations, tout à fait crédibles avec l’époque. C’est vrai, j’invente souvent ! »

    ‡ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de travailler avec Damien Fontaine et de poursuivre l’aventure ?

    « Damien est un surdoué, au même titre que mon ami, le Spinalien Jacques Grasser, avec lequel j’ai écrit plusieurs livres. L’entente est idéale. Il m’envoie le scénario et tous les jours, je retourne près de deux scènes par courriel. Tout ceci se déroule en parfaite entente, dans la douceur. C’est très agréable de travailler avec lui mais il est très exigeant, en perpétuelle remise en question. Il faut suivre ! Il apporte quelques modifications mais très peu. J’essaie avant tout de m’imprégner de l’époque avant d’écrire. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le son et lumière afin d’adapter les scènes à la projection en 3D. Les personnages et les dialogues collent au spectacle. Des fois, je me lève à 4 ou 5 h, dès que je tiens un texte. »

    ‡ Avez-vous délaissé votre passion d’écrivain ?

    « Surtout pas ! Actuellement, j’écris un livre sur la mirabelle qui va sortir très prochainement. L’écriture fait partie de ma vie depuis 40 ans et je ne veux pas m’en séparer. Heureusement, durant tout le déroulement de mes passions, mon épouse Denise a toujours fait preuve de patience et a assuré l’intendance. »

    [d’après Vosges Matin]