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Lorraine - Page 43

  • Bleurville (88) : fabuleux Choeur d'hommes de Nancy à l'abbaye Saint-Maur

    Le Chœur d’hommes de Nancy a ouvert avec brio la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Mémoire de la Grande Guerre et gaieté au programme.

    lorraine,vosges,bleurville,choeur d'hommes de nancy,abbaye saint maurCette année, l’association des Amis de Saint-Maur célèbrent le 40ème anniversaire du début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine par l’abbé Pierrat initié durant l’été 1974. Mais 2014 est aussi l’année de la commémoration du Centenaire du début de la Grande Guerre. Alors quoi de mieux que d’inviter une prestigieuse chorale lorraine qui s’est fait fort durant ces quatre années de faire revivre en chansons la mémoire des Poilus de la Première Guerre mondiale.

    C’est devant une nef archicomble que la trentaine de choristes nancéiens, placée sous la direction de Claude Clément, a interprété plusieurs chants qui accompagnèrent la vie quotidienne des soldats dans les tranchées ou à l’arrière, dans les moments douloureux ou lors du repos bien mérité. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, La Marche lorraine redonnaient du baume au cœur aux défenseurs de la patrie ; Les godillots, Sur la route de Dijon et En avant mon p’tit gars encourageaient les fantassins lors des marches épuisantes… Et lors des moments de détente, nos Poilus chantaient volontiers Auprès de ma blonde et La Madelon, autant de chants de la Grande Guerre qui enchantèrent le public. Un bel aperçu des chants populaires de 14-18 qui fut longuement applaudi par des mélomanes conquis.

    lorraine,vosges,bleurville,choeur d'hommes de nancy,abbaye saint maurLa seconde partie déroula un répertoire de pièces contemporaines avec notamment un medley de chansons françaises arrangé par Claude Clément, le chef de chœur. Sans oublier un hommage aux soldats américains qui débarquèrent un certain 6 juin 1944, Le jour le plus long… Et une ode à la Création avec Ma terre, une création originale de Claude Clément.

    Le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand salua l’excellente prestation de cette formation créée en 1993 par des anciens de la manécanterie des Petits Chanteurs de Nancy et remercia Gérard Pagel pour la qualité de l’organisation ainsi que Daniel Petitjean pour l’enregistrement vidéo du concert qui fera l’objet d’un DVD. Le public, venu nombreux, salua également les choristes par des salves d’applaudissements nourries. Un excellent après-midi musicale pour lancer sous les meilleurs auspices la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur.

    [clichés : M. Bisval]

     

    ‡ Prochaine animation : samedi 19 juillet à 10h assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur suivie à 11h de la messe à l’abbatiale accessible à tous, célébrée par l’abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul (rite latin).

  • Bleurville (88) : les animations de l'été

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  • Pas de ministre pour le 70ème anniversaire de l’évacuation du Struthof

    Le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l'unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les nationaux-socialistes (Nazis).

    Natzwiller-Struthof.jpgUne cérémonie solennelle, commémorative de l’évacuation du seul camp de concentration nazi sur le sol de France, en Alsace, se déroule tous les ans au Struthof, le week-end suivant le 18 juin, en souvenir de l’appel du général de Gaulle. Pour le 70e anniversaire de cette évacuation, les survivants du Struthof attendaient cette année pour le moins un… ministre. Mais ni Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, ni Valls ou même Hollande, ne l’avaient noté dans leur agenda… Et en guise de lot de consolation, la mère patrie leur dépêcha son missi dominici alsacien : les « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) du Struthof eurent droit au préfet de Région, Stéphane Bouillon, représentant l’État, qui n’en pouvait mais…

    Pourtant, l’évènement n’était pas anodin : le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l’unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les Nazis, après l’annexion à l’Allemagne de l’Alsace-Moselle le 27 novembre 1940. Selon l’historien Robert Steegmann, 22000 personnes y ont laissé leur vie et près de 52000 personnes de l’Europe entière y furent internées, dont de nombreux Juifs, mais aussi un fort contingent de Polonais, les plus nombreux, suivis des Soviétiques et des Français. Parmi ces derniers, on comptait environ un quart d’Alsaciens-Mosellans, souvent des déportés politiques ou des réfractaires au régime nazi (si, si il y en eut…) que l’on appellera les « Nacht und Nebel » (« Nuit et Brouillard »), nom de code des décrets nazis de 1941, voulant venir à bout des infractions contre le Reich et plus généralement de la Résistance en Alsace et dans les pays annexés ou occupés.

    Fermé par les Américains lors de leur percée dans les Vosges en novembre 1944, le Struthof a été rouvert par la France après la Libération et utilisé comme un camp de détention, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, puis de la Justice. Près de 2500 Allemands, hommes, femmes et enfants, civils présents dans la zone de combat y furent internés dès janvier 1945. Des Alsaciens accusés de collaboration y furent également emprisonnés préventivement, en attendant d’être traduits devant les cours de Justice et les Chambres civiques. L’historien Jean Louis Vonau évoque à ce propos les dérapages qu’il y a eu au Struthof contrôlé par les FTP et les FFI, avant qu’un personnel qualifié ne soit trouvé et que le préfet puisse contrôler le fonctionnement du camp. Ce dernier veilla notamment que l’on puisse libérer les femmes avec des enfants en bas âge internées préventivement, les malades, parmi lesquels le préfet craignait une mortalité importante en raisons des conditions de vie et d’un hiver 1945 particulièrement rigoureux. L’administration française voulait de toute évidence éviter l’amalgame entre les camps après la Libération et les camps… d’avant la Libération !

    Si l’on en croit les statistiques, il y eut en Alsace à peu près 30000 « affaires de collaboration » engagées sur lesquelles 12000 dossiers allaient passer en jugement. Cette « épuration » se poursuivra jusqu’aux lois d’amnistie de 1953 qui vont effacer tout cela et permettre aux prisons de se vider et aux exilés de revenir. Il faut savoir également que l‘administration préfectorale avait envisagé durant l’été 1945 de faire évacuer à l’intérieur de la France les populations de quelques villages protestants du Nord de l’Alsace, considérés comme trop germanophiles.

    L’écrivain et artiste peintre alsacien Robert Heitz réussit à intervenir auprès du commissaire de la République de Strasbourg pour contrer ce projet du préfet Cornut-Gentille qui envisageait leur expulsion définitive. « Je dus aller jusqu’aux menaces les plus brutales. « ‘’Votre toute puissance ne durera pas éternellement. Un jour, il y aura un parlement, des élus de notre province. Ils ne se laisseront plus intimider, comme après 1918, par la suspicion d’être de mauvais Français. Alors, gare à vous ! (…) Dites-vous bien que des gens de votre acabit ne nous ferons pas peur !’’ » raconte Robert Heitz in Souvenirs de jadis et de naguère. Membre de la résistance royaliste alsacienne, Robert Heitz avait été arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de septembre 1942 à avril 1945.

    [in http://www.bvoltaire.fr]

  • Laneuvelotte (54) : Premier jour pour le timbre de la mobilisation générale

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  • Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après

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    [Vosges Matin]

  • Charles Cartier-Bresson à la scierie de La Hallière

    L'association Guerre en Vosges s'associe avec celle des Amis de La Hallière pour vous présenter la conférence :

    Charles Cartier-Bresson et la commune de Paris

    par Jean-Paul Kruch,

    vendredi 4 juillet 2014 à la scierie de la Hallière

     

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    Charles Cartier-Bresson (1852 - 1921).

     

    En 1872, un jeune homme de 20 ans débarque dans la vallée de Celles, dans les Vosges. Comment est-il arrivé là, et que vient-il y faire ?

    Dans cette conférence seront évoqués en premier lieu l'histoire et la situation de la famille Cartier au XIXe siècle à Paris et Pantin. Puis, en rappelant les évènements de la Commune de Paris après la défaite militaire de 1870, nous suivrons Charles Cartier, âgé alors de 18 ans, dans cette sanglante guerre civile ; il nous en donnera la vision et l'opinion d'un fils de la bourgeoisie industrielle du Second Empire.

    Enfin, nous essaierons de comprendre, à partir de cette tragédie nationale, les raisons qui ont incité son père, Claude Cartier, à vouloir créer un nouveau lieu de production en province et les circonstances qui ont abouti à l'implantation de la Maison Cartier-Bresson dans la vallée de Celles.

  • Val-et-Châtillon (54) : cérémonie du souvenir au "Trou Marmot"

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    [ER]

  • La Fête-Dieu célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy

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    Messe du 2ème dimanche après la Pentecôte, solennité de la Fête-Dieu, église Marie-Immaculée, Nancy.

     

    Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia : et de petra, melle saturavit eos, alleluia, alleluia, alleluia.

    [introït de la messe de la Fête-Dieu]

    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Dimanche 22 juin, les catholiques célébraient Jésus-Hostie, fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu.

    Après la messe en l'église Marie-Immaculée, la communauté latine du diocèse de Nancy et de Toul s'est retrouvée au château de Ville-au-Val, à proximité de Dieulouard, pour partager en toute convivialité un repas préparé par l'association Saint-Brunon, soutien opérationnel de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.

    En préambule du repas, l'abbé Husson, chapelain de la chapellenie nancéienne, s'est vu remettre un cadeau offert par les fidèles à l'occasion du 20ème anniversaire de son ordination.

    Les agapes achevées, les fidèles se sont rassemblés dans la chapelle castrale, mise aimablement à disposition par les propriétaires des lieux, pour assister aux vêpres de la Fête-Dieu chantées par la chorale de la chapellenie, puis participer à la procession du Saint-Sacrement dans le parc du château.

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    [clichés ©H&PB]

  • Le Brésilien, un Allemand au Bois-le-Prêtre

    bresilien.jpg"c'est donc vous le Brésilien ?", "Je suis Allemand, mon capitaine !". S'en suit une réponse ponctuée d'éclats de rire : "Et apparemment un très bon, qui n'a pas eu peur de faire un long voyage pour servir sa patrie... !". A eux seuls, ces quelques mots échangés au fond d'un abri dans le secteur du Bois-le-Prêtre résument l'histoire de ce sous-officier allemand qui vient d'arriver quelques jours plus tôt à Thiaucourt.

    Ses notes retrouvées par hasard constituent un témoignage émouvant exceptionnel. Un récit truffé d'anecdotes tantôt drôles et émouvantes, mais aussi parfois tragiques. La vie de tous les jours au front et à l'arrière, les séjours à Vilcey-sur-Trey, Thiaucourt, Pagny-sur-Moselle, Prény..., la peur au ventre sous les bombardements devant Regnéville, la résignation dans les tranchées du Bois-le-Prêtre.

    Mais l'histoire de ce germano-américain né à New-York ne va pas s'arrêter là. A partir de 1917, son régiment va faire un long périple qui passe par les Vosges, l'Artois, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie pour finalement revenir, à la fin de la guerre, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ. Le 11 novembre 1918, le lieutenant Georges Boysen est dans les tranchées devant Marchéville-en-Woëvre, il fait face aux troupes américaines... Deux jours plus tard, sa compagnie prend à pied la direction de l'Allemagne.

     

    ‡ Le Brésilien. Un Allemand au Bois-le-Prêtre, Joël Huret, éditions du Quotidien, 2014, 213 p., ill., cartes (20 €).

  • Les "Sentinelles" de Nancy ont un an !

    On nous prie de communiquer :

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    Les "Veilleurs debout" sur la Place Stanislas à Nancy.

     

    Un an de "Sentinelles" pour la défense de la famille...

    Rendez-vous mardi 24 juin 2014 à 21h00

    Place Stanislas à Nancy


    24-25 juin 2013 - 24-25 juin 2014 : il y a 12 mois, les "Veilleurs Debout" passaient leur première nuit de veille face au ministère de l'(in)justice à Paris...

    Parce qu'un long silence vaut parfois mieux qu'un grand discours, nous nous relayons, debout face à des lieux de pouvoirs tels le Ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, depuis UN AN sans interruption.

    "Sentinelles", nommées "Veilleurs Debout" à l'origine, nous nous indignons contre l'injustice et les mensonges du gouvernement sur la famille.

    Non à la dénaturation du mariage et à la destruction programmée de la famille !

     

  • En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"

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  • Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : Hommage aux Poilus avec le Choeur d'hommes de Nancy le 29 juin

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  • Requiem pour un empire défunt

    autriche.jpgDans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de la disparition des empires centraux, l'Autriche-Hongrie, en 1918 ; disparition qui a entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes national-socialiste et communiste. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours des idées reçues de la double monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux causes directes de la Première Guerre mondiale et au déroulement du conflit jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire austro-hongrois avait su bâtir un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de son empereur emblématique, François-Joseph, dont la figure tutélaire fut loué par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig.

    Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés - en particulier de l'anticlérical Clemenceau -, sous l'influence néfaste des exilés laïcs et francs-maçons Masaryk et benès. Elle ouvra la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au coeur des nouveaux états (Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans tenir compte des aspirations des peuples qui étaient, dans leur grande majorité, favorable au maintien de la monarchie habsbourgeoise. A l'empire pacifique et arbitre succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas l'Empire séculaire des Habsbourg-Lorraine.

    "Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de destruction, qui implique que l'empire a été assassiné.", insiste le philosophe Alain Finkielkraut dans son exergue.

     

    ‡ Requiem pour un empire défunt, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2014, 638 p. (11 €).

  • Val-et-Châtillon (54) : reportage TV sur le Père Humbricht

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    [ER]

  • Nancy : ordinations presbytérale et diaconale à la cathédrale

    En ce dimanche de la Trinité, Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, a ordonné prêtre pour les Missions Étrangères de Paris l'abbé Julien Boury et diacre en vue du presbytérat Sébastian Cano.

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    Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul.

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    Appel des ordinants par Mgr l'évêque.

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    Sébastien Cano.

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    Julien Boury.

     

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    Mgr Papin et les nouveaux ordonnés.

     

    [clichés ©H&PB]

  • Vosges : "Vivre à la romaine"... à Epinal et à Grand

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  • Visites de villages avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Activités archéologiques avec le Cercle d'études locales de Contrexéville

    Un mois de juin très actif pour les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville :

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    - Inauguration au Musée départemental à Épinal de l'exposition « Vivre à la romaine » : pour l'occasion l’ensemble thermal de la villa gallo-romaine de Damblain est reconstitué, fouilles auxquelles ont participé les membres du Cercle d'études locales

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    - Forêt domaniale de Darney-Martinvelle : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Ludovic Trommenschlager, archéologue numismate, qui sonde un atelier de faux monnayage du IVe siècle de notre ère

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    - Darnieulles : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Cédric Moulis et Marie Nique, au pied du donjon médiéval en cours de sondage

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    - Contrexéville : le village gallo-romain sera établi le dimanche 22 juin toute la journée dans la presqu'île du lac de Contrexéville ; le Cercle d'études en profite pour dégager la voie romaine Corre-Soulosse qui y passe afin de la présenter au public.

     

    [texte et clichés : ©Gilou Salvini]

     

  • Mgr Jonas Dembélé, évêque malien, en visite à Notre-Dame de la Saône

    Pour le dimanche de la Pentecôte, la communauté catholique de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône accueillait Mgr Jonas Dembélé, évêque de Kayes, au Mali, lors de la messe célébrée en l’église de Martinvelle.

    lorraine,vosges,bleurville,martinvelle,notre dame de la saone,mgr jonas dembélén,mali,charles villaumeAlors prêtre, en juillet 2009, Mgr Dembélé était venu rendre visite à l’abbé Charles Villaume, curé de Notre-Dame de la Saône, en résidence au presbytère de Bleurville, et ancien missionnaire fidei donum au Mali pendant 30 ans. A l'époque, il effectuait un stage dans le sud-ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural.

    Consacré le 11 mai 2013 à Kayes, Mgr Jonas Dembélé est né le 15 mai 1963 à Sokoura, dans le diocèse de San.

    Monseigneur Dembélé a été baptisé le 22 mai 1963. Il a étudié au grand séminaire de Bamako puis au grand séminaire de Koumi près de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) avant d’être ordonné prêtre en 1992 pour le diocèse de San.

    Successivement vicaire de Saint-Jean-Bosco de Touba (1992-1996) et curé de la cathédrale de San (1996-2008), il était devenu en 2002 secrétaire général de l’Union du clergé diocésain de San et de l’Union nationale des prêtres du Mali. En 2008, il avait rejoint Bruxelles pour deux années d’études à l’Institut Lumen vitae où il a obtenu une maîtrise de théologie pratique en société et développement. Il était curé de Yasso depuis 2011.

    Il a été nommé évêque de Kayes par le Pape Benoît XVI le 31 janvier 2013, devenant ainsi le 3ème évêque du jeune diocèse de Kayes.

  • Nancy : 20 ans de sacerdoce pour l'abbé Husson

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine,église marie immaculée,abbé hussonEn la solennité de la Fête-Dieu, dimanche 22 juin, l’Association Saint-Brunon et la Chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg invitent toutes les personnes qui connaissent l’abbé Florent Husson, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul, à participer à la messe célébrée à 10h30 en l’église Marie-Immaculée à Nancy (33 avenue général Leclerc) ou, si vous ne pouvez  être présent,  de vous y unir par la prière.

    Cette messe sera dite en action de grâces pour les 20 ans de sacerdoce de l’abbé Husson.

    A l’issue de la messe, un apéritif puis un repas sont proposés au château de Ville-au-Val (près de Dieulouard), suivis des vêpres et de la procession du Saint Sacrement.

     

    ‡ Plus d'info ici http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com

  • La Nouvelle revue lorraine n° 26 : au Panthéon lorrain

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyDans son édito' du 26ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny invite les lecteurs à lui signaler les personnalités lorraines qui méritent d'entrer dans le Panthéon lorrain - virtuel pour l'instant, puisque aucun monument n'a encore été réquisitionné à cet effet !

    En attendant de dresser la liste des Lorrains "panthéonisables", vous pouvez partir à la découverte du sommaire de ce numéro estival :

    - Paysans et artistes par tous les temps

    - Rues et personnages de mon quartier

    - Les pharmaciens avant la Grande Guerre

    - Des miracles à Longuyon au XVIIIe siècle ?

    - Dispute entre Rousseau et Stanislas

    - Renaissance de la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - Un beau dimanche d'été

    - L'aller et le retour de la débâcle

    - Le philatéliste

    - Juin, le rhume des... fraises

    - La chartreuse de Pleterje (Slovénie), refuge des chartreux de Bosserville

    ... Et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les notes de lecture...

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" ) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le peintre Renaudin au château de Lunéville

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    [ER]

     

  • 10ème anniversaire de la mort du colonel Antoine Argoud

    argoud.jpgEn cette année 2014, les Lorrains commémorent le 100e anniversaire de la naissance de l'un des leurs, le colonel Antoine Argoud, ainsi que le 10e anniversaire de sa disparition.

    Le colonel Antoine Argoud est né le 26 juin 1914 à Darney (Vosges) et est décédé le 10 juin 2004 à Vittel.

    Officier supérieur, il fit partie de l'armée d'armistice en Afrique du Nord, puis combattit dans l'armée française de libération en Afrique et jusqu'en Allemagne. Il appartint à l'arme blindée cavalerie. Partisan de l'Algérie française, il fut dirigeant de l'Organisation armée secrète (OAS). Enlevé par des agents des services spéciaux français en février 1963 à Munich, il fut condamné à la réclusion à perpétuité et libéré en juillet 1968 par le général De Gaulle.

     

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    Sépulture de la famille Argoud, cimetière de Darney [cliché: archives ©H&PB]. 

     

    ‡ Une messe est célébrée à la mémoire du colonel Argoud en l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 avenue Général Leclerc) ce mardi 10 juin 2014 à 18h30 (rite extraordinaire).

  • Pèlerinage du lundi de Pentecôte à Saint-Nicolas-de-Port

    C'est sous un chaud soleil printanier qu'une poignée de pèlerins lorrains s'est rendue à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour assister à la fête de la Saint Nicolas d'été, célébrée chaque lundi de Pentecôte. Sous la conduite de Jean-Marie Cuny, nos pèlerins se sont associés par la prière aux participants lorrains du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, entre Paris et Chartres.

    Ces courageux pèlerins ont rejoint les nombreux fidèles qui étaient venus célébrer la translation des reliques de l'évêque Nicolas de Myre à Bari, accomplie en 1087. Des marins italiens, venus de Bari, refusèrent de voir tomber les reliques du saint évêque entre les mains des ottomans qui venaient de se rendre maître de la région de Myre, en Lycie. Ils enlevèrent ces restes saints et les transférèrent à Bari, sous la protection de l'Eglise de Rome.

    La sainte messe fut concélébrée par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, et l'abbé Jacquot, recteur de la basilique portoise.

    Quelques images de la messe et de la procession dans les rues de la ville...

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    [clichés ©H&PB]

     

  • L’église Sainte-Barbe de Crusnes à vendre

    crusnes.JPGRénovée entre 1997 et 2006 après un investissement de deux millions d’euros, l’église en fer Sainte-Barbe de Crusnes, près de Villerupt (54), est devenue une telle charge pour son propriétaire, l’évêché de Nancy et de Toul, que ce dernier cherche à la vendre depuis quelques années.

    Unique au monde, cette église des « hommes du fer » a été construite entièrement en métal entre 1937 et 1939 par la famille de Wendel. Elle a été classée Monument Historique en 1990. Depuis, cela fait longtemps que plus aucune cérémonie religieuse n’y est célébrée. Tous les offices se déroulent en effet en l’église paroissiale Saint-Léger de Crusnes.

    Les portes de cet édifice, visible dans Les Rivières pourpres 2, film d’Olivier Dahan tourné en 2004 dans la région, ne sont ouvertes qu’à de trop rares occasions, lorsque des groupes de touristes en font la demande auprès de l’évêché. Une vingtaine de bus s’arrêtent ainsi chaque année pour la visiter.

    L’église Sainte-Barbe devait à l’origine servir de modèle en vue d’éventuelles exportations dans les pays de missions. Elle est désormais fermée dans l'attente d'une éventuelle vente... Et en espérant qu'elle ne soit pas transformée en mosquée...

  • Vosges : des découvertes archéologiques toujours possibles

    A l’occasion des Journées nationales d’archéologie ce week-end, Thierry Dechezleprêtre, archéologue et conservateur du site gallo-romain de Grand, fait le point sur les éventuelles découvertes à venir dans les Vosges.

    lorraine,vosges,thierry dechezleprêtre,Bleurville,archéologie,grand,darnieullesThierry Dechezleprêtre, des milliers de sites archéologiques ont été identifiés dans les Vosges. Pourtant, le travail est loin d’être terminé…

    « Il est même infini, comme dans tous les domaines scientifiques. Plus les méthodes d’analyses sont pointues, plus on peut aller loin dans les recherches. Alors, bien sûr, dans les Vosges comme ailleurs, le nombre de sites archéologiques n’est pas infini mais depuis 200 000 ans et l’arrivée de l’homme en Europe, chaque période a laissé des traces de son passage sur le territoire. Les indices sont très nombreux mais tout n’a pas encore été découvert. »

    Comment peut-on découvrir de nouveaux sites archéologiques aujourd’hui ?

    « Par de la prospection aérienne, pédestre ou géophysique. Mais aussi grâce à la découverte fortuite d’un particulier qui trouve un objet au fond du jardin ou les travaux d’aménagement du territoire. Par ces biais-là, on découvre plusieurs dizaines de sites chaque année et l’objectif est de constituer une carte archéologique la plus précise possible. Après, s’il y a quelque chose d’intéressant, on peut mettre en place des équipes de recherche pour des fouilles programmées comme c’est le cas en ce moment à Darnieulles. »

    Comment choisir ce qui mérite d’être mis en valeur ou pas ?

    « Quand on fait des fouilles, on ne peut pas forcément tout laisser à ciel ouvert, ne serait-ce que parce que les objets se détériorent. On doit choisir ce qu’on va mettre en valeur et cela dépend, pour beaucoup de la volonté politique de s’approprier ou non ce patrimoine. Le patrimoine archéologique peut être un vecteur de développement touristique et économique mais il faut choisir. »

    Est-ce que vous avez connaissance de vestiges qui sont aujourd’hui présents sous nos pieds mais qui n’ont pas encore été sortis de terre ?

    « On cherche des oppida - sites fortifiés gaulois - autour de Grand par exemple. Il y a eu là-bas une occupation gallo-romaine très importante et il y a forcément eu une occupation antérieure. Dans les Vosges, on ne connaît que trois ou quatre sanctuaires. Là encore, ce n’est pas normal parce que chaque bourgade gallo-romaine avait son sanctuaire. On peut encore découvrir des théâtres ; les pièces retrouvées à Châtenois proviennent d’un temple. Sauf qu’aujourd’hui, on ne sait pas où il est. »

    Sans parler des découvertes toujours possibles à Bleurville où furent mis au jour au XIXe siècle, sous la place principal du village, les substructions d’une importante villa gallo-romaine avec des bains monumentaux et, dans les années 1980, les fondations d’un bâtiment de la même époque dans les fouilles d’un hangar agricole en construction…

    [d’après Vosges Matin]