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Lorraine - Page 22

  • Bleurville (88) : ouverture de L'Etoile le 21 mai

    Une nouvelle discothèque ouvre à Bleurville, route de Nonville.

    Ouverture inaugurale samedi 21 mai 2016.

    Mail : etoilebleurville@orange.fr

  • Trois bâtiments du Grand Nancy labellisés "Patrimoine du XXe siècle"

    Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC), cours Léopold à Nancy.

    Trois bâtiments appartenant au Grand Nancy viennent d'être labellisés "Patrimoine du XXe siècle" : il s'agit du Musée de l'histoire du fer à Jarville-la-Malgrange, du Muséum-Aquarium et du foyer du Groupe des étudiants catholiques (GEC) de Nancy.

    Le Musée de l'histoire du fer, inauguré en 1966, constitue un exemple remarquable de structure à portiques métalliques, dans la droite ligne des travaux de Jean Prouvé, et témoigne de la vivacité de l'industrie de l'acier en Lorraine dans les constructions du milieu du XXe siècle.

    Le Muséum-Aquarium de Nancy, de style Art Déco, est doté d'une façade aveugle faite d'un empilement de blocs béton préfabriqués et décoratifs innovants. Il fut l'une des toutes premières constructions modernes nancéiennes à voir le jour en 1933. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des MH depuis décembre 2015.

    Enfin, le foyer du Groupe des étudiants catholique (GEC) du cours Léopold à Nancy est construit à partir de 1926. Il connut plusieurs campagnes de travaux au cours du XXe siècle. Le foyer est l'une des réalisations majeures de Jules Criqui, architecte diocésain de 1908 à 1951. Construit autour de l'ancien hôtel particulier de la famille de Metz-Noblat, le foyer du GEC s'inscrit dans un vaste programme d'équipements étudiants engagé pendant l'entre-deux-guerres. Longtemps géré par la Compagnie de Jésus, le GEC a été vendu au Grand Nancy qui s'est empressé de le laïciser (transformation de la chapelle en gymnase et changement de dénomination, la référence catholique disparaissant pour devenir 'Groupe des étudiants du cours Léopold').

  • La Lorraine a fêté la Saint Nicolas d'été

    La Lorraine a célébré la fête de la translation des reliques de saint Nicolas ce lundi de Pentecôte à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse fait en effet mémoire de la translation des reliques du saint patron de la Lorraine qui furent ramenées de Myre à Bari en 1087 par des marins italiens.

    A l'issue de la messe, clergé et fidèles ont processionné dans les rues de la ville autour de la célèbre basilique portoise.

  • Metz, hier et aujourd'hui

    Au XIXème siècle, la ville de Metz était la place forte la plus importante de l’Europe. De ce fait, elle ne pouvait s’étendre car prisonnière de ses murailles. En 1871, la ville et annexée par l'Allemagne.

    Grâce à la découverte du procédé permettant de tirer au canon par-dessus les murailles, dès 1892, la ville se transforme. Les allemands détruisent les portes et les murailles permettant ainsi son agrandissement et la construction d’une nouvelle ville de style germanique. L’empereur Guillaume II a voulu faire de Metz la vitrine sur la France. Ainsi le temple de la garnison plus haut que la cathédrale, le Temple neuf dans le jardin d’Amour, l’actuel palais du gouverneur, la gare et la grande poste ont vu le jour…

    Si la ville n’a pas connu de nombreuses destructions durant les deux conflits mondiaux,  ce ne fut pas le cas dans les années 1960-1970 où des quartiers entiers ont disparus au nom du modernisme. Seuls demeurent de nombreuses photos jaunies de ce patrimoine...

    La ville évolue en permanence : la mise en service du Mettis en octobre 2013 a nécessité d’énormes travaux qui ont souvent fait polémique mais cette innovation, qui a grandement modifié le visage de Metz, montre que la ville s’inscrit définitivement dans une politique de développement durable et d’innovation pour les décennies futures.

    L'auteur, grand connaisseur de Metz et de son histoire, juxtapose dans une intéressante composition cartes postales anciennes et clichés récents de nombreux quartier de la ville. Si la ville s'est considérablement transformée, elle conserve tout de même de "beaux restes" à découvrir...

     

    ‡ Metz. Hier | Aujourd'hui, Jean-Claude Berrar, édition Wartberg, 2016, 72 p., ill. (16,90 €).

  • La Passion du Christ jouée à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port le 20 mai

  • Retour sur le 38ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

  • Le général Patton, un nancéien de passage

    [ER]

  • Vers un tour de France de l'anneau de sainte Jeanne d'Arc

    « Nicolas de Villiers déclarait : « L'anneau de Jeanne d'Arc n'est pas la seule propriété du Puy du Fou. Il appartient aussi aux Français. Sans les contributions des 200 donateurs et le soutien d'une grande partie de la population, jamais nous n'aurions pu l'acheter et le garder chez nous. Il est donc juste que tous les Français puissent y avoir accès. »

    Samuel Lafont, proche de la Manif pour tous, propose :

    « Je venais de partager sur Twitter l'article qui annonçait que l'Angleterre renonçait à récupérer l'anneau de Jeanne d'Arc, et un jeune m'a répondu, sur le ton de la plaisanterie : « Il faut lancer un tour de France de l'anneau ! ». Et pourquoi pas, me suis-je dit ? Quelque chose s'est réveillé, à l'occasion de ce retour de la relique en France, quelque chose qui dépasse la seule foi catholique et se situe au niveau de l'identité, de l'histoire et de la fierté d'être Français. Ce tour de France pourrait être un moyen de l'entretenir et de l'amplifier. Il est prévu que l'anneau soit exposé au Puy du Fou, mais tout le monde n'a pas les moyens ni envie de se rendre en Vendée pour aller le voir. Alors pourquoi ne pas aller au-devant des gens ? J'ai lancé l'idée sur les réseaux sociaux sous forme de sondage. Plusieurs centaines de personnes ont voté pour en 48h. Comme ça prenait, avec une vitesse encourageante, j'ai créé un compte Twitter et une page Facebook dédiés à ce sujet. Le hashtag #TDFanneau Jeanne est lancé.

    > Comment imaginez-vous l'événement ?

    Je le vois à la fois comme une animation et une action concrète d'enseignement de la société civile. À chaque station de l'anneau dans un lieu, pendant trois ou quatre jours, il faudrait alterner des événements spectaculaires comme le Puy du Fou sait les faire, et des exposés didactiques faits par des historiens. Faire vivre l'histoire en l'enseignant et l'enseigner en la faisant vivre. Les gens se plaignent de plus en plus de la manière dont l'Éducation nationale aborde l'histoire de France dans ses manuels. Et bien ce serait une manière de la transmettre sans forcément passer par l'Etat. Philippe de Villiers revendique souvent qu'il cherche à « pratiquer la politique autrement », d'une façon qui ne soit pas ancrée dans un temps court de 5 ans maximum, mais qui prenne sa racine dans l'histoire. Il le fait déjà à travers le Puy du Fou, ancré en Vendée, mais ce tour de France permettrait de le faire à l'échelle nationale.

    > Par où passerait l'anneau au cours de ce périple ?

    Il y a bien évidemment les incontournables : Orléans, où Jeanne d'Arc a remporté une victoire décisive contre les Anglais, Rouen, où elle est morte, Domremy, où elle est née. Mais je pense qu'en l'occurrence, il ne faudrait exclure ni les grandes villes, ni les villages oubliés. Cela concerne tout le monde. [...] »

    [source : Le Salon Beige | 13 mai 2016]

  • Nancy : vers la disparition des Grands Moulin Vilgrain ?

    Connaissez-vous le site des Grand Moulin de Paris, dans le quartier Oberlin à Nancy ?

    La presse régionale nous informait tout récemment que ce site industriel pourrait disparaître avec la fermeture de la minoterie et le transfert de l'activité dans la Marne.

    Dans ce quartier populaire où la présence d’un moulin serait attestée depuis le XIIe siècle, l’aventure des frères Vilgrain s’est traduite au début des années 1910 par la construction du plus grand espace minotier de Meurthe-et-Moselle - il deviendra d’ailleurs le prototype du grand moulin industriel - où subsiste la minoterie de 22.000 m².

    S’élevant sur neuf étages, elle présente une structure Eiffel dont l’intérêt patrimonial est fort. L’enjeu sera, si d’aventure les Grands Moulins venaient à quitter la cité ducale, de préserver et valoriser cet ensemble bâti, témoignage du passé industriel de Nancy.

  • Musée Lorrain de Nancy : l’opposition municipale s’empare de la polémique

    L’opposition réclame « la totale remise à plat du projet retenu en 2013 ».

    Conserver le mur de séparation entre le palais du Gouvernement et le palais ducal, comme l’impose le ministère de la Culture, induit-il que le projet de construction d’un nouveau bâtiment soit remis en cause ? C’est en tout cas la déduction qu’en fait l’opposition municipale nancéienne, même si ce n’est pas celle formulée explicitement par le ministère. Toujours est-il que pour Bertrand Masson, « ce nouvel épisode, d’un feuilleton débuté en janvier 2012, marque une nouvelle fois l’amateurisme avec lequel ce projet de rénovation et d’extension du Musée lorrain est conduit ».

    Voilà pourquoi l’opposition municipale demande « la totale remise à plat du projet retenu en 2013 lors du concours d’architecture, celui-ci n’ayant manifestement pas pris en compte l’ensemble des contraintes du bâti de ce site patrimonial. Comment peut-on affirmer aujourd’hui, comme la municipalité le fait, que le projet retenu est tout à fait « adaptable » à la préservation du mur de séparation alors que ledit projet repose sur la transparence de ses façades ? »

    L’opposition réaffirme encore son opposition « à la construction de ce bâtiment d’accueil, le considérant comme inutile, puisque d’autres espaces en proximité peuvent facilement assurer les fonctions qui lui seraient dévolues, et comme dispendieux, à l’heure où le maire n’a de cesse de se plaindre des difficultés financières de la ville et que cela empêche tout autre investissement majeur dans le champ culturel ».

    [d’après ER]

  • Marie-Antoinette et le comte de Fersen

    Le comte suédois Axel de Fersen (1755-1810) fut bien plus, à la cour de Versailles, que le stratège qui donnait des conseils politiques à Louis XVI, et l’ami dévoué qui organisa l’évasion de la famille royale en 1791. Cet homme d’une parfaite éducation fut, surtout, l’amant de la reine de France, Marie-Antoinette (1755-1793), fille du dernier duc héréditaire de Lorraine François III. Et l’amour de sa vie.

    Les carnets de Fersen, publiés au début du XXe siècle, avaient été censurés ; quant à la correspondance des deux amants, il n’en a jamais existé que des éditions incomplètes.

    Pour la première fois, voici rassemblée l’intégrale des lettres qu’ils échangèrent – dont six missives inédites. Enfin décryptés, certains passages raturés révèlent l’intensité de leurs sentiments.

    Chiffres, encres invisibles, intermédiaires, sceaux secrets, doubles enveloppes, noms de codes : autant de témoignages d’une passion inavouable. Ils donnent à voir une reine frondeuse et indépendante, qui osa braver les dangers et  aimer sans retenue l’homme qui avait gagné son cœur.

    A l'aide de documents inédits, l'auteur dévoile dans toute sa vérité l'une des plus extraordinaires idylles du XVIIIe siècle. Et s'interroge sur la véritable paternité de Louis-Charles, second fils de la reine et héritier du trône de France, qui aurait dû régner sous le nom de Louis XVII...

     

    ‡ Marie-Antoinette et le comte de Fersen. La correspondance secrète, Evelyn Farr, éditions L'Archipel, 2016, 414 p., ill. (22 €).

  • Hennezel (88) : inauguration de l'exposition "L'enfance d'autrefois dans l'oeil du photographe"

    Forte affluence pour l'inauguration de la nouvelle exposition consacrée à « L'enfance d'autrefois dans l'oeil du photographe » au musée d'Hennezel-Clairey.

    C'est en présence de nombreux amis de Saône Lorraine et des conseillers départementaux du canton de Darney que Jean-François Michel, président de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien, a officiellement inauguré cette étonnante rétrospective consacrée aux portraits d'enfants d'autrefois vus à travers l'oeil du photographe. Marie-Françoise Michel, conceptrice de cette exposition avec Arlette Delémontey, a décrit les différentes thématiques qui s'organisent autour de nombreux clichés d'enfants et de fratries, entre Belle Epoque et Entre-deux-guerres : on y découvre avec plaisir et nostalgie la vie familiale et sociale de l'enfant ou de la fratrie, la vie scolaire, la vie religieuse et ses grandes étapes sacramentelles ou les moments de détente des enfants (déguisements, fêtes...). Ces portraits et ces photographies de groupes sont agréablement mis en scène avec une présentation d'habits (costume de marin, tenue de communiante), des jouets anciens et des appareils photos de jadis. Les documents proviennent de familles vosgiennes et lorraines bien sûr, mais certaines ont été dénichées en région parisienne et même au Canada !

    Par ailleurs, la nouvelle salle dédiée à la Résistance dans la forêt de Darney (1943-1944), a été inaugurée à cette occasion. Le colonel André Boban, président des Anciens du Maquis de Grandrupt, précise que « cette salle créée en 1987 par Albert Fäh, a été rénovée et complétement réorganisée par l'amicale afin d'être plus pédagogique ; les jeunes générations doivent pouvoir comprendre aisément l'environnement politique et militaire d'alors, l'engagement et le sacrifice de ces jeunes français qui, pour beaucoup, furent déportés et moururent dans les camps de concentration en Allemagne. » On notait la présence d'André Poirot, ancien résistant et membre fondateur de cette salle de la Résistance.

     

    ‡ Le musée du verre, du fer et du bois d'Hennezel-Clairey (entre Darney et Bains-les-Bains) est ouvert tous les jours de 14h30 à 18h00.

  • Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été le 16 mai

    Pour la Saint Nicolas d’été, les Lorrains (et les autres !) partiront sac au dos lundi de Pentecôte 16 mai 2016 depuis Le Tremblois (à Laneuvelotte) à 9h15.

    Après un passage par la vallée de la Roanne, pose casse-croûte à midi.

    Nouveau départ vers 13h30.

    Arrivée à Saint-Nicolas-de-Port vers 15h00.

    Participation à la cérémonie de la Saint Nicolas d’été (qui évoque la translation des reliques de saint Nicolas de Myre, aux mains des ottomans, à Bari en Italie du Sud).

    Retour au Tremblois pour le « quatre heure », vers 16h30/17h00 (en espérant que des co-voitureurs pourront ramener les pèlerins !).

  • Les oubliés de la fontaine ronde : Poussay aux XIXe et XXe siècles

    L'auteur nous présente l'histoire de son village natal de Poussay, commune de la plaine des Vosges située à côté de Mirecourt, vue à travers plusieurs histoires de familles au cours des XIXe et XXe siècles.

    Il s'attache à mettre en valeur tous les personnages qui ont pu être oubliés au fils du temps et nous fait revivre, à travers eux, les moments importants des deux derniers siècles, dévoilant ainsi des aspects méconnus du passé de Poussay.

    De la découverte d'un cimetière mérovingien à l'activité de la "Cotonnière" en passant par les extraordinaires découvertes réalisées par Georges Claude, un enfant du pays, l'ouvrage s'enrichit de nombreuses anecdotes étonnantes glanées auprès d'un gardien de la mémoire de Poussay, Gaston Colnet.

    Une agréable et surprenante histoire écrite comme un roman.

     

    ‡ Les oubliés de la fontaine ronde. Poussay aux 19e et 20e siècles, André Faliguerho, CopyMédia, 2016, ill. (25 € franco de port). Disponible auprès de l'auteur, 21 route du Haut-du-Tôt, 88120 Vagney.

  • 38ème pèlerinage dans les pas de Jehanne d'Arc

    Jean-Marie Cuny, historien de la Lorraine et grand amoureux de Jeanne d'Arc devant l'Eternel, réussit chaque année son pari : rassembler pèlerins et fidèles de notre Jeannette sur le chemin qui relie Domremy à Vaucouleurs.

    Durant le week-end des 7 et 8 mai s’est donc déroulé le 38ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs – du village natal de Jeanne d’Arc à la cité qui l'arma pour « aller bouter les anglois » et couronner le roi Charles à Reims. Le chapitre « Lorraine » du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, placé sous le patronage de saint Sigisbert – roi mérovingien et patron de la ville de Nancy – et l’association Pèlerins de Lorraine organisent tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne « la bonne Lorraine ». Outre les scouts et guides Europa-Scouts fidèles à cette route johannique, c'est une belle troupe de pèlerins jeunes, adultes et des familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et bon enfant.

    Après la veillée scoute du samedi soir sur le plateau de la chapelle de Beauregard, à Maxey-sur-Meuse, le dimanche a été consacré au pèlerinage proprement dit avec un parcours de 22 km qui mena les pèlerins, sous un chaud soleil printanier, de l'église du baptême de Jeanne jusqu’à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, puis direction Montbras avec une halte devant le château Renaissance. Nouveau départ jusqu’à Champougny pour une pause « casse-croûte » réparatrice avant que le pèlerinage ne se poursuive jusqu’à Vaucouleurs où la messe de clôture a été célébrée en l'église paroissiale par l'abbé Thomassin, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul, assisté de l'abbé Husson. A l'issue, les cérémonies scoutes se sont déroulées sur la place de la « Jeanne d'Alger ».

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia qu’en mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe puis Europa-Scouts ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidélité scoute n'a pas fait défaut ; cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce pèlerinage. Le premier pèlerinage a été effectué seul par Jacques Millière, un ancien d’Indochine et des bataillons de Corée, poursuivi jusqu’à ce jour par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste et animateur de La Nouvelle revue lorraine. D'ailleurs, avant chaque départ du pèlerinage, un pieux hommage est rendu à Jacques Millière au cimetière de Domremy.

  • Nancy : fouilles archéologiques sur le site de l'ancienne prison Charles-III

    Dans le cadre de l'aménagement du quartier "Nancy Grand Cœur", une fouille archéologique est menée par une équipe d'archéologues de l'Inrap à Nancy, sur l'emplacement de l'ancienne prison Charles III. Objectif : permettre d'établir une lecture archéologique plus précise du terrain à partir du XVIIe siècle.

    C'est une immersion dans l'histoire et dans le patrimoine de Nancy. Dans le cadre du projet d’aménagement « Nancy Grand Coeur », porté par le Grand Nancy et la Solorem, une fouille, sur prescription de la Drac de Lorraine est actuellement menée par les archéologues de l’Inrap jusqu’au 8 juin 2016. 

    Une fouille prescrite suite à un diagnostic effectué sur 30 588 m², entre juin et août 2011, en préalable de la seconde phase d’aménagement de cette ZAC. Pour mémoire, un premier secteur de ce vaste projet de restructuration urbaine d’environ 8 hectares autour de la gare de Nancy avait déjà fait l’objet d’un suivi archéologique des travaux en 2010 et 2011, lors d’un terrassement au niveau de l’ancien bastion Saint-Thiébaut. 

    La fouille actuellement en cours à l’emplacement de l’ancienne prison Charles III est menée en amont de la 2ème phase d’aménagement et concerne 9000 m². Selon les équipes de l'Inrap Nancy, la fouille se basera sur une période bien précise de l'histoire à savoir le front bastionné établi avant 1630 et détruit en 1697 à la suite du traité de Ryswick qui mirent fin à la guerre entre Louis XIV et la Ligue d'Augsbourg, composée d'une large coalition européenne. Seront alors étudiés "les vestiges restants après destruction et l’intégration de ces lignes de défense dans la trame urbaine nancéienne à partir du XVIIe siècle." 

    En 2015, les archéologues ont déjà fouillé la zone voisine de l’ancien grand parking situé devant la caserne des pompiers Joffre, où ils ont mis au jour un mur de l’ancien bastion de Saurupt, construit au début du XVIIe siècle, en 1630, sur décision de Charles III, et détruit par Louis XIV en 1697.

    Grâce à ces premières fouilles, les archéologues ont pu enrichir leurs connaissances sur le positionnement précis du rempart. Ils ont trouvé l’escarpe du mur côté ville, avec son soubassement.

    Ils ont pu constater que le mur avait une épaisseur de 3 à 4 mètres, et qu’il a été miné à la poudre noire. Avec les fouilles qui démarrent cent à deux cents mètres plus loin, sur le site de l’ancienne prison, en haut de la rue Charles-III, les archéologues espèrent affiner leurs connaissances sur l’ancien bastion.

    Il s’agit pour eux de repositionner l’ouvrage sur les cadastres de la ville. Ils se sont en effet rendu compte que, dans le détail, les murs ne sont pas construits comme ils apparaissent sur d’anciennes gravures.

    Ces fouilles vont également leur permettre de mieux comprendre comment les remparts ont été construits, puis démolis. Les fouilles ont démarré fin mars par un décapage de la zone. Il s’agit de la phase où les vestiges sont peu à peu dégagés.

    La durée du chantier a été calibrée en fonction de l’importance des vestiges à fouiller : deux mois et demi. La fin des recherches est prévue début juin.

  • Laneuvelotte (54) : la Trans-Grand-Couronné le 12 juin

  • Pèlerinage Domremy-Vaucouleurs le 8 mai avec Pèlerins de Lorraine

    Lorrains et pèlerins, n'oubliez pas le traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs ce dimanche 8 mai avec l'association Pèlerins de Lorraine !

    - samedi 7 mai : veillée animée par les Europa Scouts de la IIIe Nancy et les guides de la IIe à la chapelle Notre-Dame de Beauregard à Maxey-sur-Meuse (88)

    - dimanche 8 mai : départ à 8h30 devant l'église de Domremy

    - pèlerinage sur les chemins entre Domremy et Vaucouleurs : Notre-Dame de Bermont, Goussaincourt, Montbras, Taillancourt...

    - vers 12h00 : arrivée à Champougny - pique-nique avant de reprendre le chemin de Vaucouleurs vers 13h30

    - après Sepvigny et Châlaines, arrivée à Vaucouleurs où l'abbé Thomassin, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul, célébrera la messe de clôture du pèlerinage à 16h00

  • Dombasle-sur-Meurthe, images d'une ville à travers le temps

    Fruit d'une collaboration entre le libraire de la commune et le club photo local, Dombasle-sur-Meurthe, images d'une ville à travers le temps est un beau livre d'images qui conjugue agréablement passé et présent et nous convie à une balade dans cette commune industrieuse meurthe-et-mosellane, située entre Nancy et Lunéville.

    L'ouvrage bénéficie de belles pages du romancier Philippe Claudel qui rend hommage à sa ville natale - et où il réside toujours !

    Pour garder la mémoire de nos lieux de vie parfois réduits à l'état de vestiges...

     

    ‡ Dombasle-sur-Meurthe. Images d'une ville à travers le temps, Club photo vidéo dombaslois, éditions La Liseuse, 2016, 233 p., ill. (29,90 €).

    L'ouvrage est en vente à la librairie La Liseuse, 96 rue Gabriel-Péri, 54110 Dombasle-sur-Meurthe.

  • La Méthode Coué

    La Méthode Coué, best-seller mondial, est à la racine des courants de pensée positive. Basée sur l'autosuggestion - « tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux » -, cette méthode visionnaire permet de gagner véritablement et durablement confiance en soi, pour une vie plus épanouie.

    Dans ce livre, le lecteur redécouvre le texte intégral d'Émile Coué avec une mise en page facilitante ainsi que des commentaires et des explications inédits d'un spécialiste français de la Méthode. Enfin, un cahier pratique avec exercices et conseils pour appliquer la méthode Coué aujourd'hui complète les travaux de Coué.

    Rappelons qu'Émile Coué, né en à Troyes et mort en à Nancy, était psychologue et pharmacien, auteur de cette étonnante méthode de guérison et de développement personnel fondée sur l’autosuggestion. Il explora au sein de la psychologie moderne des voies originales et nouvelles et fut un précurseur de la psychologie comportementale et de la pensée positive. Un monument orné d'un buste le représentant fut inauguré en 1936 à Nancy au parc Sainte-Marie. Le buste, emporté durant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, fut remplacé en 1947.

     

    ‡ La Méthode Coué. La maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente, Emile Coué, Luc Teyssier d'Orfeuil (prés.), éditions Leduc.s, 2016, 192 p. (15 €).

  • 18èmes Journées d'études vosgiennes en Saône vosgienne en octobre 2016

  • Void fête Jeanne d'Arc le 1er mai

    Les propriétaires de l'ancien château médiéval de Void, en Meuse, accueillaient ce 1er mai une rétrospective sur l'épopée johannique en Lorraine et un hommage à Henri Bataille, historien et archéologue qui sauva les remparts de Vaucouleurs préparés par Raoul Charles, président de l'association des Amis d'Henri Bataille.

    Nos amis avaient invité également Jean-Marie Cuny, auteur lorrain, bien connu, de plusieurs ouvrages sur notre Jehanne la Bonne Lorraine, ainsi qu'un sculpteur vosgien créateur de bustes de notre héroïne lorraine.

    L'ancienne tour des Pigeons accueillait encore les amateurs de bières lorraines : on pouvait d'ailleurs déguster la nouvelle bière dédiée à Jeanne d'Arc !

  • Année décisive pour la création du parc naturel régional "Entre Saône et Meuse"

  • Stanislas, roi jardinier et gourmand au château d'Haroué

    Le château d’Haroué accueille du 1er mai au 15 octobre l'exposition Stanislas roi jardinier et gourmand, dans une scénographie des couturiers parisiens Hubert de Givenchy et Philippe Venet.

    La princesse Minnie de Beauvau-Craon a voulu inscrire son château d’Haroué dans les célébrations du 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France. Elle a fait appel à ses amis, les deux grands couturiers Hubert de Givenchy et Philippe Venet, qui lui ont proposé de présenter le roi Stanislas sous l’angle de l’amateur de jardins et de bonne chère.

    Dès le vestibule, on est mis dans l’ambiance avec une présentation d’instruments de jardinage du XVIIIe siècle et, notamment, des brouettes d’époque. Mais, c’est au premier étage que la scénographie déploie tout son faste et sa magie car l’on découvre, dans les éclairages savamment réglés de Christophe Olivier, les maquettes des châteaux détruits de Stanislas : Chanteheux, pavillon et cascades de Lunéville et Commercy ou encore La Malgrange, telle qu’elle se présentait au XVIIIe siècle. Ces maquettes ont été réalisées à la demande d’Albert France-Lanord, en 1984, et restaurées par sa petite fille.

    Dans le salon central, avec son magnifique lustre de Baccarat, la silhouette de Stanislas, en tenue à la turque, accueille le visiteur. Grâce aux travaux de Jacques Charles-Gaffiot, les concepteurs de l’exposition ont pu recréer le salon de Stanislas à Lunéville. Un dessin aquarellé, figurant dans l’ouvrage du chercheur, a pu être agrandi aux dimensions de la pièce d’Haroué par Daniel Ridet, à qui l’on doit également la reproduction, sur le mur opposé, du fameux rocher aux automates de Lunéville. Le panneau de 12 m x 4,50 m est réellement impressionnant.

    Dans le salon Louis XVIII, sous le portrait du roi de France, est évoquée une autre passion de Stanislas : la chasse, avec des objets prêtés par le Musée de la chasse à Paris, notamment une dague dont le fourreau contient des couverts aux manches gainés de galuchat. Un collier de chien porte les armes de la duchesse de Mortemart. La princesse Minnie a installé dans une vitrine l’épée de connétable de Marc de Beauvau. Les plaisirs de la table flattent les papilles dans le salon doré décoré par Hébert. La Maison Lenôtre a fourni des reproductions de pâtisseries pour rappeler combien Stanislas était friand de douceurs et en particulier de baba au rhum. Mais, le clou de cette superbe exposition est, sans conteste, la salle où est installée l’importante maquette du potager du roi à Versailles. Elle résulte de la commande passée par Mme Mellon, l’épouse d’un riche banquier américain qui souhaitait financer la restauration du potager de Louis XIV. La femme du mécène a proposé qu’on commence par construire une maquette. Celle-ci était conservée dans les réserves du château et la princesse Minnie a pu en obtenir le prêt grâce à l’amitié qui la lie à Hubert de Givenchy, ancien président des Amis de Versailles. À ce titre, la conservation du château ne pouvait pas lui opposer de refus.

    Autre inédit : le décor qui entoure cette maquette. Grâce à l’agrandissement, par Daniel Ridet, des gravures montrant les sculptures de Girardon qui devaient orner toute une galerie du Louvre, on peut imaginer la magnificence de cette enfilade qui n’est restée qu’à l’état de projet.

  • Nancy : les dessous du palais ducal

    La Tribune de l’Art, blog édité par le journaliste et historien de l’art Didier Rykner, a récidivé en avril contre le projet de rénovation du Palais ducal-Musée Lorrain voulu par la municipalité nancéienne.

    Il s’agit cette fois du sous-sol des bâtiments.

    L’auteur explique que le projet prévoit « d’injecter du ciment et de la bentonite dans le sous-sol pour transformer en béton le sol sous les semelles des fondations de la totalité du Palais ducal. »

    Il s’agit d’une technique pour rendre homogène les différences de tassement des fondations, ce qui risque d’arriver si le sous-sol est largement creusé, puisqu’une partie du projet consiste à créer de nombreux couloirs d’accès et un amphithéâtre, le tout souterrain, à l’est du Palais ducal, après avoir rasé les deux bâtiments de fond de cour actuels. « Le Palais ducal n’a à ce jour aucun problème structurel, car malgré un sous-sol humide, il a eu le temps de voir ses fondations stabilisées. Ce projet va en créer. » D’autant plus, selon Didier Rykner, qu’il y aura de nombreux points durs comme les escaliers nouveaux qui rendront plus incertaine encore l’adaptation de l’édifice », donc la stabilité de l’ensemble. « C’est une méthode aveugle, invasive et irréversible, sans compter la perte des couches archéologiques. Cette technique peut se révéler en outre très chère et va fragiliser les bâtiments alentour, comme la chapelle des Cordeliers et le palais du Gouvernement ».

    L’auteur demande donc que la municipalité renonce à la destruction des bâtiments et à creuser le sous-sol. « Il faut faire avec l’existant, sachant que le Palais du Gouvernement suppléera largement au besoin de nouvelles salles ».

    [d'après ER]

  • Le retour de la croix reliquaire d'Antoine de Sarrazin à La Mothe

    Présentation d'une relique d’une forteresse lorraine le 30 avril 2016 à 15h00 en l'église d'Outremécourt (Haute-Marne, entre Neufchâteau et Lamarche) : le retour à La Mothe de la croix reliquaire d’Antoine de Sarrazin de Germainvilliers.

    Le Comité d’Histoire Régionale, le Musée lorrain et l’Association pour La Mothe vous proposent de découvrir une croix reliquaire ayant appartenu à Antoine de Sarrazin, un des défenseurs de La Mothe lors des sièges de la forteresse menés par l’armée du roi de France en 1634 et 1645.

    Des interventions de Pierre-Hippolyte Pénet, Conservateur au Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain, et de Jean Charles, Secrétaire de l’Association pour La Mothe, permettront d’évoquer la chute de cette place forte emblématique de la Lorraine ducale.

  • L'Echo des Trois Provinces d'avril-mai 2016

    Cette revue locale est toujours très attendue par les habitants du secteur... Mais la question de sa pérennité est désormais posée en raison de la baisse des subventions, de l'érosion des annonceurs et du trop faible nombres d'adhérents.

    Quoi qu'il en soit ce numéro printanier propose un sommaire varié :

    - hommage à Jacques Le Coustumier, historien du maréchal Victor
    - l'AG de l'ADP3P
    - Sainte Germaine de Pibrac à Villars-Saint-Marcellin
    - billets d'humeur : désertification et "ortografe"
    - archéologie : un atelier de fausse monnaie du IVe siècle à Martinvelle
    - de Paris à Thuillières : Eve Lavallière
    - lignes et points triples de partage des eaux
    - J comme Jasmin
    - la noblesse de Damblain
    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)
    - la vie des associations : Bleurville et la vie du musée de la piété populaire, Châtillon-sur-Saône, Natur'Images à Tignécourt, Claudon et la 36ème foire aux occasions du 1er mai, Isches, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...
    - Enfance d'autrefois dans l'oeil du photographe à Hennezel
    - les manifestations au Pays des Trois Provinces

    Les animateurs de cette revue associative, qui couvre les confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, compte sur le soutien des lecteurs afin qu'ils puissent continuer encore longtemps à promouvoir cette région à travers ce bulletin bimestriel si proche de la vie des habitants.

     

    > L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.

  • Darney (88) : 36ème AG de Saône Lorraine

    Devant une centaine d'adhérents réunis dans la salle des fêtes de darney, le président Jean-François Michel a dressé le bilan des nombreuses activités qui ont marqué la vie du musée de Hennezel-Clairey, le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône et le couvent franciscain des Thons au cours de l'année 2015.

    Forte de plus de 400 adhérents, l'association est fière de présenter un bilan positif aussi bien en terme de manifestations culturelles de qualité que d'actions en faveur de la restauration du patrimoine bâti. Le président a cependant fait part des difficultés rencontrées dans la gestion du Grenier à sel de Châtillon et a déploré le désengagement des collectivités territoriales et de l'Etat dans le soutien financier apporté aux associations patrimoniales.

    Cette nouvelle donne doit inciter les adhérents et les bénévoles à encore plus s'investir dans l'action en faveur de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien ; secteur hyper rural qui souffre beaucoup depuis de trop nombreuses années de l'abandon des politiques, de la désertification, de la disparition des services publics et de la déprise agricole...

    Saône Lorraine propose encore cette année plusieurs animations à Châtillon et aux Thons, des voyages en Italie et dans le Loiret ainsi qu'une remarquable exposition sur "L'enfance dans l'oeil du photographe" présentée au musée de Hennezel. L'association est également partenaire - avec Droiteval-Ourche-Patrimoine - des Journées d'études vosgiennes qui se tiendront à Monthureux-sur-Saône en octobre prochain.

    Un repas convivial a rassemblé les participants avant que Viera d'Agostini présente les salles du musée, installé dans l'ancien château de Darney, consacré à la fondation de la Tchécoslovaquie à Darney en 1918.

  • Nancy : expo' sur 'Sciences et médecine au siècle de Stanislas'