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  • Nancy : exposition sur « L'ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    Blason, portail d'accès chapelle des Dominicains, Nancy [cl. H&PB].

     

    Présents en Lorraine dès les années 1220, les frères Pêcheurs sont appelés dominicains du nom de leur fondateur, saint Dominique.

    Nancy abrite depuis 1843 le premier couvent fondé en France après la suppression de l’ordre durant la Révolution, couvent qui est à l’initiative de cette exposition visible du 24 avril au 6 mai 2015.

    L'exposition est réalisée pour le 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Prêcheurs, avec le concours scientifique, technique et financier de la Région Lorraine, service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel. 

     

    Du 24 avril au 2 mai 2015

    exposition « L’ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    "Galerie 9"

    9 rue Gustave Simon à Nancy

    Tous les jours de 14h à 18h,

    vendredi 1er mai : de 10h à 12h et de 14h à 18h.

     

  • Le Pays Lorrain n° 1 - 2015 : cartes et plans anciens de la Lorraine

    Ce numéro du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain de Nancy, est essentiellement consacré à la représentation cartographique de la Lorraine, de la restauration des duchés par le duc Léopold Ier au début du XVIIIe siècle, à l'établissement des premières cartes géologiques au siècle suivant. Photographiés, numérisés et mis en ligne, cartes et plans anciens, souvent méconnus ou ignorés, sortent enfin de l'oubli ou de la confidentialité où ils étaient relégués. Pour notre plus grand plaisir et pour toujours mieux connaître notre province.

    A découvrir :

    - Didier Bugnon, un ingénieur géographe français au service du duc Léopold

    - la vue cavalière de Remiremont de 1733

    - le plan terrier de l'abbaye de Gorze : un regard sur la Lorraine rurale du XVIIIe siècle

    - cartes et plans forestiers lorrains du XVIIIe siècle : lectures et apports

    - jardins et chènevières du village lorrain d'après les cartes et plans anciens

    - "encrer" les terroirs par la carte "topographique" : l'exemple de Moncel-sur-Seille (1726)

    - les premières cartes géologiques en Lorraine : l'évolution des concepts en sciences de la terre du XVIIIe au XIXe siècle

    - François de Lorraine (1689-1715) : le "petit frère" du duc Léopold

    - Bourbaki, un collectif au travail

    Et les rubriques habituelles: la chronique régionale, les livres et périodiques, la vie du musée et de la société.

     

    Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : LE PAYS LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY.

  • Nancy : les secrets du cimetière de Préville dévoilés

    Il y a de la vie dans les cimetières. Des histoires à raconter, des anecdotes à découvrir, des rencontres à faire, des moments à partager. Passionné de généalogie et d’héraldique, Daniel Da Ponte le démontre à travers un livre qui vient de paraître sur les secrets du cimetière de Préville, le premier consacré à ce lieu de recueillement.

    « L’idée m’est venu en 2012, à la suite d’une visite du cimetière organisée par l’Office du tourisme. J’ai appris qu’aucun livre, à part de petits opuscules, n’avait été écrit sur son histoire », confie-t-il. Alors, il a décidé d’y vivre de longs après-midi pour écrire un ouvrage inédit. « Il n’a d’autre ambition que de se rendre utile à tous les curieux, aux généalogistes, aux amateurs d’histoire ou tout simplement aux visiteurs pour partir à la découverte de ce cimetière, en flâneurs éclairés ».

    Rendez-vous un matin ensoleillé de ce début de printemps. Assis sur un banc, sa main droite virevolte d’un horizon à un autre. « Là, derrière nous, il y a le rond-point des bienfaiteurs de Nancy, comme le docteur Madeleine Didion ou encore l’institutrice Virginie Mauvais. À 18 ans, cette dernière ne savait ni lire ni écrire. Elle a ensuite enseigné plus de 40 ans ». Il reprend son souffle et enchaîne : « Il y a également Barbe Raugraff. Ce qui est étonnant avec lui, c’est que son nom est écrit ainsi sur sa tombe alors qu’il s’appelait Raugrave ».

    La visite se poursuit. On vole du général Antoine Drouot à Mathieu de Dombasle. De Marie Marvingt aux soldats morts pendant la Grande Guerre : le capitaine Courtot de Cissey ou encore le lieutenant Henri Crépin. Il n’oublie pas non plus tous ces artistes qui ont contribué à l’éclat de Nancy : Émile Gallé, la famille Majorelle, le mécène Eugène Corbin… D’autres sont des rencontres inattendues. On passe ainsi devant le caveau de la famille Royal où le grand-père de Ségolène Royal, qui a vécu à Chamagne (Vosges), repose par exemple. La tombe de trois pompiers morts dans un incendie en 1859 interpellera les curieux. « La date de la mort du pompier enterré au milieu a été grattée » confie l’auteur.

    Dans son livre, Daniel Da Ponte exhume ainsi la biographie de plus de 300 personnages inhumés au cimetière de Préville. Un cimetière créé en 1842 (43 ans avant le cimetière du Sud), qui contient plus de 10.000 tombes et qui fut le lieu de prestige où les grandes familles de Nancy souhaitaient reposer pour l’éternité.

    Du coup, il est richement peuplé. Il compte, entre autres, 312 chapelles. « Certaines sont gothiques, d’autres romanes mais la grande majorité est dans le style Art nouveau. Elles sont souvent décorées de magnifiques vitraux dont certains signés Gaëtan Jeannin » détaille l’historien. Ce patrimoine funéraire est enrichi de ferronneries, couronnes mortuaires, croix, statues… Il s’agit d’autant d’œuvres d’art qui donnent de la vie à un endroit, que l’on considère, sans doute trop vite, comme triste et austère.

    Outre l’enjeu historique, ce livre veut apporter sa pierre au « nécrotourisme ». « Bien que le but premier d’un cimetière soit d’être la dernière demeure des défunts et un lieu de souvenirs pour les vivants, beaucoup d’entre eux peuvent aussi avoir un attrait touristique » appuie Daniel Da Ponte. Le plus bel exemple est naturellement le cimetière du Père Lachaise à Paris qui chaque année voit 2 millions de touristes pousser sa porte pour le visiter. Au cimetière de Préville, la découverte peut se poursuivre par le carré dédié aux soldats allemands tombés durant la guerre de 1870 ou le cimetière israélite qui, à l’origine était situé entre la rue de la Commanderie et le presbytère de l’église Saint-Léon.

    [d'après ER]

     

    ‡ Pour obtenir le livre de Daniel Da Ponte « Préville : secrets de cimetière », le contacter soit par mail à daponteheraldique@yahoo.fr soit au 03 55 20 19 48.

  • Nancy : place nette pour les travaux du nouveau Musée lorrain

  • Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal

    Ouverture des communications de l'après-midi sous la présidence du doyen honoraire de la faculté de Droit Olivier Cachard et des intervenants Fabrice Gartner et du Père Bruno Gonçalves [cl. H&PB].

     

    La faculté de Droit de Nancy accueillait jeudi 9 avril 2015 une journée d'études sur "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" organisée en partenariat avec le diocèse de Nancy et de Toul et la congrégation de l'Oratoire de Nancy.

    Cette journée était placée sous la présidence conjointe de Mgr Papin, évêque du diocèse, de Eric Germain, doyen de la faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy, et de Laurent Hénart, maire de Nancy.

    La matinée a été consacrée aux approches différenciées de l'église, un lieu unique pour une réalité multiple avec trois éclairages proposés par Sophie Gall-Alexeeff, membre du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle, Yves Gry, professeur émérite de l'Université de Lorraine, et de Rose-Marie Falque, présidente de l'association des maires de Meurthe-et-Moselle et conseiller départemental.

    L'après-midi a permis de faire le point sur l'impact des mutations de la société contemporaine sur l'affectation cultuelle des églises. Un état des lieux des églises affectées en Meurthe-et-Moselle a été présenté par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur du Service régional de l'Inventaire général, le Père Gonçalves, de l'Oratoire de Nancy, a développé les possibles dérogations au principe de l'affectation cultuelle, et Fabrice Gartner, professeur à la faculté de Droit de Nancy, a rappelé les tendances de la jurisprudence administrative au regard des lieux affectés au culte.

    L'avenir de nos lieux de culte réside avant tout dans la pratique des fidèles et la capacité "d'inventivité" de l'Eglise qui doit se réapproprier le terrain perdu.

    Certains intervenants se sont voulus rassurant en rappelant que l'avenir de nos églises réside dans leur grand intérêt patrimonial et historique : les églises sont les premiers musées de France et représentent l'identité de nos territoires. Seulement, il y aura forcément des choix à faire dans la conservation des édifices...

  • Joyeuse et sainte fête de Pâques !

     

     

    Bénédiction et partage des œufs et chocolats de Pâques à l'issue de la messe, église Marie-Immaculée, Nancy [cl. ©H&PB].

  • Pierre Marie, un forestier lorrain pionnier de l'aviation

    Rien ne prédestinait Pierre-Marie Bournique à devenir dès 22 ans un pionnier de l'aviation, qui le rendit célèbre sous le nom de Pierre Marie, ni un martyr de l'aviation naissante à 23 ans.

    Né à Abreschviller en 1888, son avenir était tout tracé : il poursuivrait l'œuvre de son père dans l'exploitation de la scierie et des forêts familiales. Le jeune homme en décida autrement après avoir assister à un meeting aérien à Jarville. Il obtint son brevet de pilote aviateur de l'Aéroclub de France en juillet 1910, juste après Louis Blériot. Mais un terrible accident d'avion mit fin à sa trop courte carrière, le 18 mai 1911.

    Dix mois d'activité aéronautique seulement pour le jeune Pierre-Marie Bournique. Les lettres envoyées à ses parents et la presse de l'époque ont permis à l'auteur de retracer la brève vie de cet audacieux Lorrain.

     

    ‡ Pierre Marie (1888-1911). Un forestier lorrain pionnier de l'aviation, Michel Henry, éditions du Quotidien, 2015, 146 p., ill. (14 €).

  • Nancy : Mgr Papin condamne les insultes des féministes nancéiens proférées contre des fidèles catholiques

     

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

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  • Le maire de Nancy condamne les agressions des extrémistes de gauche contre les catholiques nancéiens

     

    A Nancy, en marge de la Journée des droits de la femme du 8 mars 2015, des insultes ont été proférées à l'encontre des catholiques sortant de la messe de la basilique Saint-Epvre. Un collectif catholique nancéien dénonce la christianophobie ambiante en France actuellement.

    Le maire « condamne » les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. « Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés » le maire de Nancy Laurent Hénart « condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience » a fait savoir, dans un communiqué la ville.

    Dimanche, alors que se tenait la journée des droits des femmes, les fidèles de la messe de Saint-Epvre ont été pris pour cible par des manifestants d'extrême gauche.

    « Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes la manifestation s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants » a déclaré le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. « Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…) » conclut ce communiqué.

  • Nancy : les catholiques agressés à la sortie de la messe par des membres de groupuscules gauchistes

     

    Lors d'une marche pour les 'droits des femmes' organisée par le « Collectif 8 Mars » ce dimanche 8 mars à Nancy, des participants à ce défilé ont insulté les fidèles catholiques qui sortaient de la messe dominicale célébrée en la basilique Saint-Epvre.

    Devra-t-on accepter encore longtemps ces agressions à répétition contre le christianisme et l'Eglise catholique en particulier ? Après les dégradations de lieux de culte, de cimetières, maintenant des insultes en attendant les agressions physiques et l'élimination pure et simple ? Le martyre a ses limites.

    Ces individus desservent grandement la cause qu'ils défendent et ne font qu'attiser la haine et les réactions violentes.

    On attend bien sûr une condamnation publique de ces actions par les autorités gouvernementales...

  • Pèlerinage du Saint Clou de Toul le 28 mars 2015

    toul.jpgLa chapelle du Sacré-Coeur de Nancy organise samedi 28 mars 2015 le pèlerinage du Saint Clou à Toul selon le programme suivant :

    - messe à la chapelle du Sacré-Coeur à 7h45 suivi du petit déjeuner

    - départ en bus à 9h35

    - marche de 10h00 à 17h00 (arrivée à Toul)

    - vénération de la relique du Saint Clou puis retour en bus à Nancy

     

    ‡ Plus d'info au 06.35.32.33.47.

     

  • Nancy : il y a 50 ans, la folie destructrice s'abat sur la ville

    Près du quart du Nancy ancien a succombé à la rage destructrice des promoteurs immobiliers à partir des années 60. Ça ne dira pas grand-chose aux jeunes gens que ce combat que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître ou si peu.

    le-quartier-saint-sebastien.jpgLa ville de Nancy a perdu son intégrité dans les années soixante, lorsque les élus locaux de l'époque ont été pris d’une frénésie bâtisseuse avec pour leitmotiv quasi soviétique : « Du passé, faisons table rase ».

    Cela a commencé par le quartier Saint-Sébastien, représentant à lui seul environ le quart de la Ville Neuve de Charles III, tout entière construite selon les principes du théâtre classique de la même époque : unité de temps, de lieu et d’action.

    Sous le prétexte que le quartier était devenu pouilleux, donc dans l’esprit des rénovateurs, irrécupérable, on a commencé au milieu des années soixante par raser toute la partie ouest de la ville neuve, celle qui donnait sur les anciens remparts dominant eux-mêmes l’ancien étang Saint-Jean (les expulsés allèrent garnir la Chiennerie et le Haut-du-Lièvre tout neuf).

    Ne subsista plus que le lycée Cyfflé, belle réussite Arts Déco en sentinelle avancée d’un lieu devenu sinistre où le seul répondant était un autre bâtiment sinistre, la prison Charles III. Pendant des années, tout ce secteur fut transformé au milieu des années soixante en vaste parking.

    le-quartier-saint-sebastien-lors-des-demolition.jpgPuis les destructions allèrent jusqu’à l’église Saint-Sébastien, qui fut dépouillée de toute la partie ouest des rues Notre-Dame et des Ponts. À cette date, les trois-quarts du quartier avaient disparu, et avec lui une dizaine de couvents et des chefs-d’œuvre de l’époque classique et des Lumières.

    À la place, on vit s’ériger sous la municipalité Marcel Martin l’actuel Centre commercial, puis les quatre barres dites « Deromedi », du nom de l’architecte qui les a bâties. « Et on a échappé à une tour de cent mètres de haut, stoppée d’extrême justesse et remplacée par l’actuel Trident », explique Françoise Hervé, à qui on doit pour l’essentiel que le massacre à la bétonneuse n’ait pas été plus loin. « Je suis entré en combat lorsque j’ai appris que la rue du Four allait être portée de 7 à vingt mètres de large. La municipalité voulait tracer une pénétrante ouest-est, en transformant la zone de la rue des Fabriques, à l’est de la Ville Neuve, en zone de services et d’entrepôts… »

    Au nord, le quartier Saint-Epvre avait été préservé d’extrême justesse par la municipalité Marcel Martin, grâce à l’action de l’association « Renaissance de la Ville Vieille ». « Mais le maire entendait bien, contre la préservation de la ville vieille, avoir les mains libres sur la ville de Charles III ».

    Françoise Hervé - avec d'autres, dont l'érudit lorrain Jean-Marie Cuny - fait alors feu de tout bois, empêchant ici la destruction du quartier de la cathédrale, là la poursuite de la destruction du quartier de la gare. « Il ne devait pas y avoir que l’actuelle tour Thiers (Park Inn), mais deux autres tours devaient lui être accolées. L’Excelsior et l’hôtel d’Angleterre, comme je l’ai découvert au service de l’urbanisme de la ville, faisaient l’objet d’un permis de démolir et reconstruire par son propriétaire. Tout ce quartier devait disparaître sous les bulldozers, et se hérisser de tours. Il ne serait resté dans le secteur que la Porte Stanislas. La salle Poirel devait être également détruite, ainsi que la Chambre de Commerce. Le projet dit Folliasson était très vaste. Il allait jusqu’à la place Mathieu-de-Dombasle, le viaduc Kennedy, Saint-Léon, la rue Lepois. » On a échappé à Manhattan…

    Le coup d’arrêt fut donné lorsque Françoise Hervé et ses soutiens nombreux dans les diverses associations de sauvegarde organisèrent une grande exposition sur les richesses disparues et à disparaître de la ville neuve et de la ville Vieille, expo vue par 9.000 visiteurs intitulés crânement : « Vie ou mort de Nancy ». C’était en janvier 1975. Il ne restait plus que deux ans avant que la municipalité Marcel Martin ne tombe sous les soupçons d’affairisme. « Le maire était membre du conseil d’administration de la société qui construisait la tour Thiers… » Ce fut l’épilogue de la « pelouse la plus chère de France », où on aura vu le chocolatier Lalonde, dernier du village gaulois à résister à la pression des promoteurs et le leur faisant payer chèrement…

     

    Le mal était fait. La place Thiers, si joliment ombragée, un vrai cœur de ville où la bourgeoisie et la bohème sirotaient leurs cafés-crème et autres Fernet-Branca sur la terrasse, en écoutant l’orchestre du grand café était définitivement révolue.

    Place à la laideur.

     

    [d'après ER]

     

  • Nancy : les bronzes de l’obélisque de la place Carnot au musée de Saint-Pétersbourg ?

    Les bronzes et sculptures de Victor Prouvé qui ornaient l’obélisque de la place Carnot n’auraient peut-être pas été fondus par les Allemands durant l’Occupation. Ils pourraient se trouver en Russie avancent des « monuments men » nancéiens.

    obelisque.jpgPlus de 70 ans après leur disparition, des « monuments men » nancéiens sont intimement convaincus que les bronzes et sculptures de l’obélisque de Nancy, place Carnot, que l’on pensait avoir été fondus par les Allemands sous l’Occupation, pourraient se trouver en Russie. « Nos investigations ont réellement commencé en 2013 », confie Jean-Pierre Puton, du Centre Image Lorraine (CIL), à Nancy.

    Tout est parti d’une banale discussion sur les fontaines de la cité ducale avec Étienne Martin, auteur d’ailleurs d’un remarquable ouvrage sur ce sujet. Ce dernier en est venu à lui parler de l’obélisque Carnot. « On m’a toujours raconté que les soldats de la Wehrmacht avaient décroché ces œuvres signés Victor Prouvé pour les fondre et en faire des boulets de canon. Mais pour Étienne Martin, elles existent toujours. Alors j’ai voulu le vérifier », explique le directeur du CIL.

    ncy carnot.jpgSes recherches se portent d’abord sur cet obélisque de 20 mètres de haut et qui repose sur une assise à degrés. Il a été construit en granit rose des Vosges, provenant des carrières de Senones, par l’architecte Charles-Désiré Bourgon, avec des bronzes et sculptures de Victor Prouvé en ornement. L’ensemble, inauguré le 26 juin 1896, fut érigé en mémoire de Sadi Carnot, le président français de la IIIe République, assassiné en 1894 à Lyon. Outre la mémoire de cette figure de la vie politique française, ce monument commémore aussi la rencontre entre Sadi Carnot et le Grand-Duc Constantin de Russie. Elle eut lieu à Nancy les 5 et 6 juin 1892, dans le cadre de l’alliance franco-russe.

    En 1943, les sculptures et le médaillon sont donc décrochés de l’obélisque par l’occupant à l’exception du pyramidion. Pour les historiens de la cité ducale, le médaillon représentant Sadi Carnot de profil ainsi que les représentations allégoriques de la force et de la paix qui le soutiennent, au dessus d’une inscription « Au président Carnot - La Lorraine », avaient été fondus. Mais après deux ans d’enquête, Jean-Pierre Puton et ses amis pensent que les Allemands, grands amateurs d’art, les ont au contraire expédiés à Berlin où des milliers d’œuvres pillées par les forces occupantes étaient stockées. « Quand Berlin est tombé, les Russes auraient rapatrié ces bronzes et sculptures en Union soviétique, très probablement à Saint-Pétersbourg (Leningrad à l’époque) », affirme-t-il.

    Aidés de l’association Lorraine-Russie, présidée par Michel Ramspacher, les « monuments men » de Nancy essaient depuis d’avoir le soutien des autorités russes pour les retrouver. Michel Ramspacher a ainsi alerté le consul général de la Fédération de Russie à Strasbourg. Il lui a ainsi écrit que les sculptures de l’obélisque auraient été déposées au musée de l’Ermitage. Elles pourraient même se trouver « dans les réserves et risquent de ne jamais en ressortir, sauf peut-être, si une intervention de votre part pourrait attirer l’attention des autorités compétentes sur l’intérêt à les restituer », a détaillé Michel Ramspacher dans son courrier.

    DefilePlaceCarnot.jpgFaute d’une demande officielle, les réserves du musée de Saint-Pétersbourg leur sont pour le moment restées fermées. Les Nancéiens imaginent se tourner rapidement vers la mairie de Nancy qui n’a pas été prévenue des démarches entreprises depuis deux ans par ce petit groupe de passionnés d’histoire, pour que les demandes adressées aboutissent dans un cadre plus officiel. « Ce monument ayant été érigé pour sceller l’amitié franco-russe, nous sommes convaincus que le gouvernement russe donnera une suite favorable à notre démarche et acceptera de nous restituer ces bronzes et sculptures qui font partie du patrimoine de Nancy », avance encore Jean-Pierre Puton qui rêve qu’une fois ces œuvres rétrocédées, la place Carnot retrouve son éclat d’antan avec la reconstruction de la fontaine attenante démolie il y a plusieurs dizaines d’années.

    [d’après ER]

  • La Renaissance en Europe dans sa diversité : les pouvoirs et lieux de pouvoir

    renaissance.jpgDans le cadre de la manifestation Nancy Renaissance 2013, un congrès international organisé en juin 2013 par l'Université de Lorraine a réuni plusieurs universitaires et historiens sur le thème "La Renaissance en Europe dans sa diversité" où la Lorraine tient une place de premier plan.

    Définie par ses acteurs mêmes comme une résurrection des arts et des lettres en rupture avec la période médiévale et en lien avec l'Antiquité retrouvée, la Renaissance a vu depuis ses contours considérablement élargis et l'historiographie a puissamment contribué à démontrer à quel point les foyers renaissants furent multiples dans toute l'Europe et, plus encore, combien les continuités étaient au moins aussi fortes que les ruptures. Selon l'expression d'Eugenio Garin, s'intéresser aux diverses mutations à la Renaissance, c'est désormais étudier "toutes les contradictions d'un monde qui change". Prenant appui sur des acquis récents, notamment la réalité d'une Renaissance polycentrée dans laquelle les échanges et les contributions mutuelles et réciproques sont essentiels, le souhait des organisateurs du congrès Renaissance de juin 2013 a été de porter une attention prioritaire aux diversités à la fois temporelles et géographiques, et de centrer le regard sur les spécificités émergentes et les audaces sinon plus méconnues et cachées, en tout cas moins souvent privilégiées par les études.

    Si l'on reprend la chronologie ouverte et longue de Peter Burke, entre le XIVe et le début du XVIIe siècle le mouvement général embrasse avec plus ou moins d'importance une multitude d'aspects dont le large domaine du politique. Ce premier tome consacré aux pouvoirs et lieux de pouvoir y est consacré. Si environ la moitié des contributions concernent la Lorraine, ces exemples sont insérés dans le plus vaste ensemble européen, autour de trois grands thèmes : le champ des réflexions concernant le fonctionnement de l'Etat, la Cour et la ville, un triptyque formel qui nourrit des croisements et des échanges constants. Les trente-deux communications du présent tome illustrent que la Renaissance est une période marquée par la pluralité et les contrastes, un moment qui doit s'envisager par la découverte des faces incontestablement lumineuses avec celles qui sont plus sombres.

     

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    ‡ La Renaissance en Europe dans sa diversité : les pouvoirs et lieux de pouvoir, Gérard Giuliato, Marta Peguera-Poch et Stefano Simiz (dir.), Groupe XVIe et XVIIe siècles en Europe, Université de Lorraine, 2014, 558 p. (35 €).

  • Nancy : hommage au colonel Driant pour le 99ème anniversaire de sa mort

    Ce samedi 21 février 2015, la cité ducale lorraine a rendu hommage au colonel Emile Driant à l'occasion du 99ème anniversaire de sa mort au Champ d'Honneur.

    lorraine,nancy,colonel driant,verdun,1916Le lieutenant-colonel Driant, écrivain et député de la 3ème circonscription de Nancy, mourut au combat à l’âge de 60 ans, le 22 février 1916, touché par un éclat d’obus lors de la bataille de Verdun, au Bois des Caures, alors qu’il défendait les positions françaises à la tête des 56ème et 59ème régiments de chasseurs à pied.

    À l’occasion du 99ème anniversaire de sa disparition, un hommage patriotique lui a été rendu sur la place éponyme à Nancy autour des porte-drapeaux de l'agglomération nancéienne et en présence de Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Mathieu Klein, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du sous-préfet de Toul, Daniel Eschenbrumer, président du Comité de Nancy du Souvenir Français, François Boccard, président de la Sidi Brahim de Nancy, du général Jean-Gabriel Blanc, président de l’ANOCR 54-55, et du général Daniel Seron.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

  • Nancy : Journée d'étude "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" - 9 avril 2015 à la Faculté de droit

     

    Jeudi 9 avril 2015

    Journée d'étude de la Faculté de Droit de Nancy et du Diocèse de Nancy & de Toul

    "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal. L’exemple typique des églises affectées au culte catholique"

    Faculté de Droit de Nancy – 13 place Carnot (amphi Gény)


    > Renseignement : R.P. Bruno Gonçalves au 03 83 17 26 29

    > Programme de la Journée d'étude ici Journée d'étude Faculté de droit Nancy-Diocèse de Nancy et Toul.pdf

  • Grand Couronné : sur les traces du capitaine Louis Le Jolis de Villiers

    laneuvelotte.jpg

    [ER]

  • Musée lorrain de Nancy : un projet de rénovation contesté

    Le 23 février prochain sera examiné le projet de ville où l’on devrait reparler du Musée lorrain.

    maurice-noel-le-projet-va-couter-une-somme-d-argent-colossale-photo-patrice-saucourt.jpgIl existe une sourde opposition au projet de rénovation du Musée Lorrain installé dans le palais ducal. Pas tant à gauche où le coût est surtout critiqué que parmi de nombreux défenseurs du patrimoine. Ceux-ci ont cristallisé leur opposition au sein du « Collectif Emmanuel Héré ».

    Maurice Noël, ancien professeur d’histoire en retraite, ancien membre du conseil d’administration du Musée Lorrain du temps du doyen Beau et de Charles Sadoul, membre de l’Académie de Metz et ancien président de l’Académie de Stanislas fait partie de ces personnalités critiques du projet.

    « Le principe d’un projet de rénovation de tout cet ensemble est bon dans son principe, mais c’est sa déclinaison qui ne convient pas. En particulier ce grand rideau de verre qui revient à faire une tour Thiers dans le sens de la longueur ».

    Pour mémoire, la cour actuelle du Palais Ducal/Musée lorrain verrait détruits tous les pavillons bas dans le fond de cour, dont l’écurie bâtie du temps de Stanislas en 1766. A la place serait édifié ce mur de verre sérigraphié, qui pourrait ou non contenir l’actuel mur de séparation entre le jardin du gouverneur et la cour du Palais.

    Ce mur ferait environ 7,50 m de haut. « La forme même de ce bâtiment allongé en forme de parallélépipède rectangle sera source d’innombrables défauts d’étanchéité du toit, comme au Centre Pompidou de Metz. Une toiture plate en Lorraine est une hérésie. Cette forme n’est pas étudiée pour nos climats. »

    Le sous-sol suscite aussi le scepticisme de Maurice Noël. « Il est gorgé d’eau et fragile. Il est absurde de vouloir y installer des salles avec un amphithéâtre. A côté, il y a le Palais du gouvernement qui n’a plus aucune affectation et pourrait très bien accueillir toutes ces nouvelles salles ».

    Le coût paraît exorbitant selon l’historien. « Le projet va coûter une somme d’argent colossale en période de vaches maigres. 40 M€ avec la rénovation du musée pour la première tranche. Et ce ne sera pas fini, puisqu’après viendront la rénovation de la chapelle des Cordeliers avec un passage souterrain, et la rénovation du Palais du gouvernement qui n’a pas d’affectation pour le moment, sinon des salles de réception. » Le parti pris du rideau de verre suscite aussi des critiques de fond. « On discerne la volonté de faire comme à Paris la Pyramide du Louvre. Mais l’espace est ici beaucoup plus contraint. »

    Des raisons archéologiques risquent d’ailleurs de retarder le projet. « La commission nationale des monuments historiques a poussé les hauts cris à propos du projet et exigé des sondages archéologiques avant tous travaux. »

    Que faut-il faire, alors ? « Renoncer au rideau de verre, utiliser le Palais du gouvernement pour l’instant laissé pour compte, et monter un projet plus modeste, moins dispendieux, en accord avec le génie des lieux ».

    On devrait en savoir plus sur l’évolution du dossier lors de la présentation du projet de ville du 23 février prochain au conseil municipal.

    [d’après ER]

  • Le Dombasle de ma jeunesse

    bajolet.jpgVous êtes sûrement nombreux à connaître les dessins et les caricatures du Lorrain Philippe Bajolet. Illustrateur d'ouvrages pour la jeunesse, créateur de cartes postales illustrées, notre dessinateur est aussi écrivain à ses heures. Et avec un beau brin de plume (l'autre Philippe de Dombasle - Claudel - n'a qu'à bien se tenir) !

    Dans ce modeste ouvrage, il a rassemblé ses souvenirs de gamin de Dombasle-sur-Meurthe, cité posée à quelques lieues de la capitale ducale. Il nous fait revivre avec poésie et humour ses années de jeunesse dans la cité du sel et sa vie d'adolescent dans les années 1960 : à l'école, à la maison, dans les rues du quartier du Maroc, avec les personnages qui hantaient le Dombasle de ces années-là, Philippe Bajolet nous conte pour notre plus grand plaisir ses moments d'enfance, d'insouciance, de naïveté, de candeur.

    De la nostalgie un peu, de l'humour certainement, de l'amour pour sa petite patrie beaucoup. Et aussi une bonne dose d'humanité et de reconnaissance pour tous ceux qui ont fait le Bajolet devenu désormais adulte !

    Une sorte d'autobiographie... Sans se prendre vraiment au sérieux !

    Notre auteur, enseignant spécialisé à l'Education nationale, a déjà publié plusieurs textes de souvenirs dans La Nouvelle revue lorraine ainsi que de nombreuses illustrations d'articles.

     

    ‡ Le Dombasle de ma jeunesse, Philippe Bajolet, éditions de la Liseuse, 2014, 88 p., ill. de l'auteur (16 €). Disponible à la Librairie La Liseuse, 96 rue Gabriel-Peri, 54110 Dombasle-sur-Meurthe.

     

  • Renseignement et avant-guerre de 1914 en Grande Région

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    ‡ Consultez le programme des journées d'études du CRULH des 19-20 février 2015 ici Programme renseignement 1914_CRULH.pdf

  • Nancy (54) : l'église Marie-Immaculée en chantier

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    Chœur, transepts et nef enveloppés d'une gangue d'échafaudages [cl. ©H&PB].

     

    L'église Marie-Immaculée, située 33 avenue du Général Leclerc, est en chantier pour plusieurs mois.

    Une gangue d'échafaudages a enveloppé la nef néogothique, le choeur et les transepts afin de permettre une intervention sur les voûtes. Celles-ci présentent en effet quelques désordres liés à des infiltrations d'eau. L'intervention, assurée par une entreprise spécialisée, se concentre sur les départs de voûtes dont les bois recouverts de stuc ont été abîmés par l'humidité.

    L'édifice, propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles mis à la disposition de la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, reste ouvert au culte pendant la durée des travaux.

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    [Cliché ©H&PB]

  • 1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

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    Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

     

    Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

    [source : http://www.introibo.fr]

     

    Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.

    [postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]

    Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.

  • Gallé au musée de l'Ecole de Nancy

    gallé.jpgLe musée de l'Ecole de Nancy possède une importante collection d'œuvres d'Emile Gallé. Constitué d'achats et de dons depuis l'origine du musée jusqu'à nos jours, cet ensemble renferme des pièces de mobilier, des faïences et des verreries ainsi que des objets en cuir, des textiles, des dessins préparatoires, des clichés photographiques et de la documentation destinée à l'usine d'art.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter la richesse de ce fonds unique et la diversité de ses œuvres et documents. Les œuvres maîtresses de l'artiste sont bien sûr évoquées, mais également des pièces moins connues ou celles qui étaient réservées à un usage personnel ou plus confidentiel (objets en cuir, textiles...). Le cadre familial de l'artiste ainsi que son entourage professionnel (usine d'art, collaborateurs, méthode de travail...) sont abordés à travers les photographies et la riche documentation conservées et souvent inédites.

    Ce catalogue permet de mieux cerner l'œuvre foisonnante et la personnalité complexe du chef de file de l'Ecole de Nancy. Elle aide aussi à témoigner de la générosité des descendants de l'artiste envers les collections du musée depuis les années 1950.

     

    ‡ Gallé au musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Snoeck-Musée de l'Ecole de Nancy, 2014, 226 p., ill. (25 €).

  • In memoriam : militaires de la BA 133 de Nancy-Ochey décédés en Espagne

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    UDP+

  • Actualité de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy

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    Lors de la messe célébrée dans la chapelle dédiée à saint Charles Borromée, également patron de la congrégation nancéienne [cl. ©H&PB].

     

    Ce dimanche 25 janvier 2015, les messes de la chapellenie diocésaine (rite extraordinaire) étaient exceptionnellement célébrées en la chapelle de la maison-mère des Sœurs de la Charité de Saint-Charles Borromée, rue des Quatre-Eglises à Nancy.

    Une assemblée nombreuse s'y pressait, renforcée par la présence des louvettes Europa Scouts nancéiennes.

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    Parvis de la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Saint-Charles de Nancy (coll. part.).

     

    En effet, l'église Marie-Immaculée - également propriété de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy - est actuellement inaccessible en raison des travaux qui sont engagés sur les voûtes de l'édifice.

    Les offices dominicaux devraient être à nouveau normalement célébrés en l'église Marie-Immaculée à partir du 1er février.

  • La Lorraine royaliste se souvient de Louis XVI et de Marie-Antoinette

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    Les adieux de Louis XVI à Marie-Antoinette et à ses enfants.

     

    Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    et de la reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine

    Dimanche 25 janvier 2015

    à Nancy suivi d'un repas en commun.

     

    ‡ Possibilité de s'inscrire au repas en imprimant ou recopiant le formulaire ici Inscription repas Lorraine royaliste_25 janvier 2015.pdf

  • Concert de l'Epiphanie en la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy le 11 janvier 2015

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  • 538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (1477-2015)

    Fête lorrains_2015 009.JPGDepuis bientôt 40 ans, Jean-Marie Cuny et Mémoire des Lorrains invitent les Lorrains à renouer avec la fête nationale des Lorrains.

    Cette année encore, ce 5 janvier a rassemblé une belle assistance de jeunes lorrains et de moins jeunes au pied du monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, lieu où fut retrouvé mort le Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, au lendemain de la bataille du 5 janvier 1477.

    Jean-Marie Cuny prononça sa traditionnelle harangue devant un parterre de jeunes gens particulièrement enthousiastes.

    Lire la harangue ici : Harangue JMC 5 janvier 2015.pdf

    lorraine,nancy,fête nationale,jean marie cuny,bataille de nancy,rené II,charles le téméraireAprès avoir été chaleureusement applaudi aux cris de "Vive la Lorraine !", notre orateur céda sa place à quelques feux d'artifice qui égayèrent la place noyée dans un froid brouillard hivernal. A l'issue, les participants partagèrent joyeusement le vin chaud et le pain d'épices de Laneuvelotte.

    Il est à noter que la manifestation s'est déroulée sans incident et dans le respect de l'esprit mémoriel de cette commémoration à vocation uniquement historique.

    Fête lorrains_2015 010.JPG

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    [clichés ©H&PB]

  • Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

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    Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

     

    Lorrains, venez nombreux défendre l'identité lorraine

    samedi 10 janvier 2015

    place de la Carrière à Nancy

     

    Programme proposé par le Parti Lorrain :

    > 15h00 : dépôt d'une gerbe aux pieds de la statue équestre de René II, place Saint-Epvre et commémoration de la Bataille de Nancy du 5 janvier 1477

    > à partir de 15h30 : manifestation contre la fusion de la Lorraine place de la Carrière

  • Fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ

     

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    Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.

    Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?

    [Introït de la messe de la nuit de Noël]

    Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »

    Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?

    * * *

    Quelques images de la messe de minuit célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy par l'abbé Husson, chapelain. Les lectures de la veillée et la prédication ont été assurées par l'abbé Demenois, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul.

     

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    [clichés H&PB]