[Vosges Matin]
lorraine - Page 38
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Le juge Pierre Michel vu par son frère
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Bleurville (88) : centenaire de 1914 et souvenir de l'Armistice 1918
C'est sous un ciel d'automne pluvieux et à l'appel des cloches lancées à toute volée que la population s'est rassemblée autour du monument aux morts dans le cimetière du village pour la commémoration du 96ème anniversaire de l'Armistice de 1918, répondant ainsi à l'invitation de la municipalité afin de célébrer le devoir de mémoire.
Depuis juillet, la Grande Guerre fait l'objet d'une multitude de commémorations qui se poursuivront pendant les quatre années à venir. Elles mobilisent les consciences sur ce que fut cette guerre totale et meurtrière qui ruina l'Europe et atteindra nos villages dans ses forces vives et sa jeunesse. Et la Lorraine fut marquée dès le début du conflit notamment, entre le 4 et le 13 septembre par la bataille du Grand-Couronné qui permit la victoire de la Marne, puis ce fut la guerre de position dans le massif vosgien jusqu'en 1918.
La fanfare cantonale de Monthureux-sur-Saône accompagna par les sonneries réglementaires le lever des couleurs et la minute de silence. La présence des porte-drapeaux des ACPG 14-18 et 39-45 et des Anciens d'AFN de Bleurville, rappelait le sacrifice des enfants du village tombés au champ d'honneur durant les deux derniers conflits mondiaux pour la défense de la patrie. Denis Bisval, maire de la commune, procéda au dépôt d'une gerbe. André Beaugrand, délégué AFN, fit ensuite l'appel des morts pour la France. A l'issue, le maire donna lecture du message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, en rappelant que depuis 2012 les cérémonies du 11-Novembre associent tous les combattants des deux derniers conflits mondiaux, d'Indochine et d'Algérie ainsi que tous les soldats projetés sur les théâtres d'opérations extérieures qui payent régulièrement de leur vie leur engagement pour la paix. En clôture de la commémoration, la fanfare interpréta la Marseillaise au pied du monument aux morts, moment d'émotion partagée par le public présent.
L'assistance se retrouva ensuite à la salle des associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité et d'une aubade donnée par la fanfare.
En fin de matinée, un office religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres et pour la paix.
[clichés : courtoisie de M. Bisval]
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Charles Boigegrain, le seul soldat de 14-18 de Saône Lorraine fusillé pour l'exemple
Alfred Charles Boigegrain est né le 23 mai 1881 à Monthureux-sur-Saône, et domicilié à Tignécourt au moment de la mobilisation générale. Il était le fils de Léon François Boigegrain, menuisier, et d'Anastasie Perrin.
Soldat de 2e classe, il est incorporé à Neufchâteau au 279ème régiment d'infanterie qui stationne à l'époque à Nancy. Ce régiment, qui appartient à la 70ème Division d'infanterie (Division de Fer) et à la 140ème Brigade d'infanterie, est alors commandé par le lieutenant-colonel d'Hérouville.
Il sera fusillé le 5 août 1914 près de la poudrerie de Neufchâteau, à une poignée de kilomètres de son domicile. Le document militaire donne, de façon lapidaire, le motif de son exécution : "le soldat Boigegrain a été tué par la sentinelle alors qu'il ne respectait pas les consignes". Charles Boigegrain sera donc fusillé avant le départ du régiment de Neufchâteau pour le front, qui eut lieu le 8 août. Le 12 août, le 279ème RI prend position sur la butte d'Amance, à l'est de Nancy, sur les hauteurs du Grand-Couronné, où il participera à l'offensive de la IIIème Armée du général de Castelnau.
[source : site internet « Mémoire des hommes / les fusillés de la Première Guerre mondiale »]
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Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville
Quand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.
Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.
Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.
‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).
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Les couronnes de l'Avent des Europa Scouts lorrains
Les traditionnelles couronnes de l’Avent fabriquées par les guides Europa Scouts de Nancy seront livrées le 1er dimanche de l’Avent 30 novembre 2014 sur le parvis de l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc à Nancy.
Les commandes peuvent être passées jusqu’au 19 novembre auprès de la cheftaine de groupe, Mme Géraldine Kimenau au 07.86.15.28.55 ou geraldine.kimenau@free.fr
‡ Pour commander, utilisez le bon de commande ici Bon de commande couronnes 2014.pdf
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La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein
La forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.
La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.
Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.
‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).
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Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !
‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf
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Les Cahiers de La Mothe n° 6
L'association Pour La Mothe poursuit son petit bonhomme de chemin en publiant son numéro annuel des Cahiers de La Mothe. Ceux-ci apportent une large contribution à la connaissance de l'histoire de la vieille cité fortifiée lorraine anéantie par les Français sur ordre de Richelieu après le dernier siège de 1645. Les chercheurs et historiens passionnés de l'association enrichissent l'historiographie de la ville à la suite des travaux de leurs grands prédécesseurs, l'abbé Liébault, l'abbé Salmon ou Pierre Marot.
Dans ce nouvel opus pour l'année 2014, le lecteur y découvrira maints aspects de l'histoire de la cité martyre ainsi que celle de ses habitants. C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Laurent de Cliquot, un mothois qui vend une "sauvegarde" aux habitants de Vézelise après son coup d'audace d'avril 1644. Les familles d'un seigneur des environs de La Mothe, les Sarazin de Germainvilliers, et celles des plus humbles de la cité du Bassigny lorrain nous sont présentées à l'occasion de la redécouverte d'un portrait de Jean Baptiste Sarazin (1635) et d'une liste d'habitants de La Mothe du XVe siècle. Enfin, reconstitution en 3D des bastions urbains Saint-Antoine et de Vaudémont ainsi que les armes à feu stockées dans l'arsenal de la ville satisferont la curiosité de nombreux lecteurs.
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 6, 2014, 104 p., ill. (13,30 € port compris). Disponible auprès de Jean Charles, 3 rue Victor-Hugo, 67204 Achenheim.
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Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent
Vente aux enchères le 5 novembre dans les murs de la congrégation de la Doctrine chrétienne, rue Saint-Dizier à Nancy.
C’est une page de l’histoire de Nancy qui se tourne. Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent et vendent une partie du mobilier de la congrégation. Non sans un pincement au cœur, car si la Congrégation des Sœurs de la Doctrine chrétienne a été fondée en 1717 à Toul, c’est en 1804 que les religieuses sont venues s’installer à Nancy, dans l’ancien couvent des Capucins. Leur mission première était l’éducation des filles pauvres. Leur fonction d’enseignement, elles l’ont assurée, sans discontinuer, jusqu’il y a deux ans. Malheureusement, si l’on comptait jusqu’à 3000 sœurs en Europe et en Algérie à la fin du XIXe siècle, elles ne sont plus que 430 aujourd’hui, et le centre de gravité s’est déplacé, puisque les communautés les plus nombreuses se trouvent désormais en Asie. À Nancy, elles sont environ 70, si l’on comptabilise celles qui dépendent de l’Institution Saint-Joseph. Dans les milliers de m² de l'ex-couvent des Capucins, elles n’étaient plus que cinq : sœurs Véronique, Viviane, Marie-Ghislaine, Malsook et Fabiola.
Les charges de chauffage et d’entretien devenaient disproportionnées. C’est donc, à regret, qu’elles ont été contraintes de vendre à la société Acapace, qui va réhabiliter les bâtiments pour en faire un foyer-résidence pour seniors de 100 logements. Les 5 sœurs ont, provisoirement, emménagé dans des appartements au-dessus de la pharmacie Saint-Nicolas, 147 bis rue Saint-Dizier, en attendant la fin des travaux de rénovation de leur nouveau lieu de vie, 40 bis rue Charles-III. Elles ont fait appel à Me Antoine Audhuy, commissaire-priseur de l’Hôtel Blandan, pour procéder à la vente aux enchères du mobilier du couvent. La vente aura lieu, sur place, le mercredi 5 novembre, à partir de 11h00. La visite s’effectuera une heure avant. Des professionnels pourraient être intéressés par le mobilier de la cuisine en inox datant de 2002. Quant aux particuliers, ils pourront acquérir des chaises, secrétaires, armoires lorraines des XVIIIe et XIXe siècles, et même un confessional qui a été estimé entre 400 et 600 €. Deux importants buffets à aubes, dont l’un contient un coffre-fort, pourraient trouver preneur autour de 100 €. Les armoires lorraines se négocieront entre 150 et 300 €. Deux œuvres d’art devraient intéresser les amateurs : un Christ en ivoire du XVIIIe dans un encadrement en bois doré (500 à 800 €) et une huile sur toile, dans son cadre d’origine, représentant sainte Anne et Marie d’après Rubens, que le commissaire-priseur a estimée entre 1 000 et 3 000 €.
Mais le souvenir n’a pas de prix et il est certain que de nombreux Nancéiens auront à cœur d’acquérir un meuble de la congrégation, en tant que part du patrimoine de la cité et les générations de jeunes filles qui se sont succédé sur les bancs de l’institution voudront sûrement emporter une chaise ou un bureau. Sont à vendre également des objets en faïence et de la verrerie.
[d'après ER]
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Notre enfance en Lorraine
Nés Lorrains, nés pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sommes le fruit d'une double culture dont les deux pôles s'affrontent. Nos aïeux s'y étaient habitués, tantôt Français tantôt Allemands, et nous apprenons la chanson dès notre arrivée au monde.
En Moselle, pays annexé par le Reich, les nouveaux-nés portent une croix gammée sur leur acte de naissance. Lorrains, nous parlons un étrange dialecte, nous mangeons des Schwowebretle et de l'Aufschnitt et nos pères sont pour les uns enrôlés de force dans les troupes allemandes parmi les "malgré-nous", pour les autres résistants ou prisonniers relâchés.
Retrouvons nos images d'Epinal, souvenons-nous du patois qu'on parlait en famille - une marque de notre singularité au regard des Français "de l'intérieur" !
Nous sommes nés en une terre prospère dont la culture si particulière nous accompagne encore quelques soient nos pérégrinations. Il suffit de regarder : les späztle et notre vaisselle en faïence de Sarreguemines trônent toujours sur nos tables...
La région de notre enfance - la Lorraine ! - est unique ! Avec cet ouvrage, partez à la découverte de la Lorraine qu'ont connu les Lorrains et les Lorraines nés durant la Seconde Guerre mondiale. Vous n'ignorerez plus rien de ce que signifie être né et avoir grandi en Lorraine pendant les années 1940-1960.
‡ Notre enfance en Lorraine. Enfants de la guerre et du baby-boom, Nina del Tragheto et Robert Jung, éditions Wartberg, 2014, 63 p., ill. (13,10 €).
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Les Cahiers du Château n° 9
Les Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.
Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !
D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.
Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.
Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.
‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).
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Grande Guerre 1914-1918 : Journal de route du Dr Jean Thiéry de Contrexéville
Le Cercle d'études locales de Contrexéville publie le Journal de route du médecin aide-major de 2ème classe Jean Thiéry, originaire de Monthureux-sur-Saône mais exerçant dans la cité thermale de Contrexéville.
Le Journal du docteur Thiéry retrace son parcours durant les quatre années de guerre, de sa mobilisation le 2 août 14 à sa démobilisation le 18 février 19. Chaque année fera l'objet d'une publication. Les 1038 pages de son Journal de route sont une source inépuisable sur la vie des poilus sur les différents théâtres d'opérations où l'ambulance du docteur Thiéry agira, en Lorraine et en Artois.
Le médecin aide-major Thiéry notera jour après jour, heure par heure l'ambiance du premier conflit mondial ; son exaltation à vaincre avec panache le "boche", deviendra vite un cauchemar face aux horreurs et à la mort qui hantent son quotidien...
‡ Grande Guerre 1914-1918. Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2014, 173 p., ill. (12 €).
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La correspondance du couple Gallé éditée
[Vosges Matin]
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Le Denier de l'Eglise en Lorraine
Croyants et chrétiens, vous voulez que l'Eglise continue à annoncer l'Evangile dans notre monde sans repères et sans foi...
Alors, n'oubliez pas que l'Eglise a besoin de moyens financiers pour continuer son œuvre d'évangélisation : alors, donnez au Denier de l'Eglise !
Et pour cela rien de plus facile : déposez votre obole au presbytère de votre paroisse ou lors d'une messe.
Il n'y a pas de petite contribution : tout don est le bienvenu. Souvenons-nous que ce furent les plus humbles de nos ancêtres qui construisirent les églises et les cathédrales que les siècles nous ont légué. Ils avaient peu d'argent, mais ils avaient une foi immense en Dieu...
‡ Pour nos lecteurs qui demeurent en Meurthe-et-Moselle, Monseigneur l'évêque de Nancy & de Toul s'adresse à ses diocésains à propos du Denier de l'Eglise : Lettres ouverte aux catholiques.pdf
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Il y a 30 ans disparaissait le Père Aimé Duval
[Vosges Matin]
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Les Cahiers du Poilu spécial "Bataille du Grand Couronné"
[ER]
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Une Vierge implorante pour Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome
Depuis dimanche 19 octobre, l'église nationale des Lorrains à Rome, Saint-Nicolas-des-Lorrains, s'est enrichie d'une toile représentant une Vierge implorante.
Après avoir reçu en 2013 un reliquaire contenant une parcelle d'ossement du saint patron des Lorrains, l'église romaine des Lorrains vient d'être dotée d'une magnifique œuvre de l'Ecole française du XVIIIe siècle. Ce tableau - une Vierge implorante - a été offert par un généreux couple de Lorrains, M. et Mme Kirsch, à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Le chancelier de l'association, Denis Schaming, l'a remis officiellement aux frères de la communauté Saint-Jean, desservants du lieu de culte, ce dimanche 19 octobre.
Ce fut également l'occasion de se pencher sur les travaux à engager afin d'assainir la crypte de l'édifice. Importants travaux pour lesquels il va falloir recueillir des fonds...
[clichés : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains]
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On change d'heure ce week-end... même en Lorraine !
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"Les Cahiers de La Mothe - n° 6 / 2014" sont parus
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Nancy : le dernier miracle de Saint Nicolas pour son fidèle ami...
Jacques Muller, le "saint Nicolas" des commerçants de la Vieille Ville de Nancy, est décédé dans le dénuement. Le quartier s’est mobilisé pour lui offrir des obsèques décentes. Dernier miracle de Saint Nicolas, le patron des Lorrains !
Il aurait dû être inhumé dans le carré des indigents, alors même qu’il avait souscrit une convention d’obsèques. Mais Jacques Muller est décédé durant le délai de carence. L’assurance ne pouvait donc pas prendre en charge les prestations prévues dans le contrat. Il avait 74 ans. Les commerçants de la Vieille Ville se sont mobilisés pour collecter les fonds nécessaires. C’était un personnage sympathique, apprécié de son entourage, mais c’était un homme seul.
Il a été retrouvé à son domicile, plusieurs jours après son décès. C’est sa voisine, inquiète de ne pas le voir depuis quelques jours, qui a alerté la police. Il n’avait plus de famille, seulement de lointains cousins. Chacune des personnes qu’il côtoyait détient une partie de l’histoire de ce personnage né en Alsace où son père était, semble-t-il, officier. Lui, avait travaillé dans le milieu artistique. D’abord à Paris, où il était costumier pour le théâtre et pour le cinéma, travaillant notamment pour la Paramount. Appelé durant la Guerre d’Algérie, il en était revenu avec le paludisme et des cheveux tout blancs. Il s’était alors installé à Nancy où il avait trouvé du travail chez les frères Mauchaussée, antiquaires-décorateurs, rue de Serre. Il était devenu leur intime et, à la mort de Paul Mauchaussée, il avait hérité, avec deux autres personnes, du Domaine des Eaux-Bleues à Liverdun ; un cadeau empoisonné, puisqu’avec les dettes et les droits de succession très élevés en l’absence de tout lien de parenté, Jacques Muller s’était retrouvé dans une situation financière délicate. Mais c’était un homme d’honneur et il avait tenu à régler tout ce qu’il devait. Sur sa petite retraite, il payait, rubis sur l’ongle, son loyer. C’est pourquoi, son propriétaire, lorsqu’il a appris le décès et le mouvement de solidarité, a tenu à apporter son écot.
Il y a de très nombreuses années, Jacques Muller avait accepté d’être le saint Nicolas des commerçants de la Vieille Ville, distribuant les papillotes, avec douceur et bonhomie, début décembre. Lorsque Nathalie a contacté l’association, il n’y a pas eu un instant d’hésitation pour signer un chèque et chaque commerçant a, en plus, apporté son obole, à titre personnel. Jusqu’à l’atelier de vie de quartier, en sommeil depuis les dernières élections municipales, qui a prélevé quelques euros sur son compte. La Ville de Nancy a usé de son poids auprès des pompes funèbres pour obtenir un tarif spécial.
Le clergé nancéien s’est également mobilisé pour offrir des obsèques catholiques à un homme de foi qui assistait aux offices à la cathédrale, mais s’occupait de l’animation paroissiale à Notre-Dame-de- Lourdes. C’est en la basilique Saint-Epvre, l’église de sa paroisse, que se dérouleront ses obsèques ce mardi 21 octobre à 10h00.
[d'après ER]
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Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud
A l’occasion de l’exposition
« L’ambulance du Sacré-Cœur : de la fleur au fusil, à la grâce de Dieu »
Jean-Claude L’Huillier,
historien,
animera une conférence
« Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud, aumônier d’un groupement des Brancardiers Divisionnaires au cours de la Première Guerre mondiale »
Vendredi 24 octobre à 18h00
Salle Henri Blaise
Collège du Sacré-Cœur
39 rue de Laxou
54000 Nancy
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Mirabelles, l'or des vergers lorrains
Dans nos souvenirs, les enfances lorraines sont inséparables des mirabelles. C'était le temps de la fin des "grandes vacances" où se profilait déjà celui de la rentrée des classes...
Et la nature qui s'ensoleillait encore des dernières chaleurs des derniers beaux jours, annonçait, par l'odeur sucrée des mirabelles, que l'automne, prêt à se parer des ultimes couleurs de l'année, n'était pas loin. C'était - et c'est toujours, mais autrement - le temps où le fruit emblématique de la Lorraine, depuis les innombrables vergers encerclant le village, embaumait les campagnes environnantes.
Ainsi, dans une région considérée - à tort - comme grise et froide, une perle d'or vint illuminer de son éclat et de sa saveur si particulière un terroir voué d'abord aux travaux de labeur.
Aujourd'hui, dans les vergers lorrains, on recueille plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles. Le fruit est devenu un atout économique majeur grâce au travail et à l'investissement constant de quelques passionnés.
Symboles colorés et odorants, symbiose entre un terroir et les hommes qui y vivent, la mirabelle a marqué d'une encore indélébile une belle page de notre histoire régionale qui se conjugue avec bonheur au futur. Grâce, aussi, aux succulentes recettes à base de mirabelles proposées par Jean-Luc Sady.
‡ Mirabelles, l'or des vergers lorrains, Patrick Greff et Roger Wadier, éditions Gérard Louis, 2014, 140 p., ill. (25 €).
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Messe à la mémoire de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, reine de France
Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, épouse du roi Louis XVI, par Elisabeth Vigier-Lebrun.
Monsieur le duc de Bauffremont, président et les membres du Comité du Mémorial de France à Saint-Denys, informe les lecteurs que
la messe de Requiem à la mémoire de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre,
sera célébrée par Monsieur l'abbé Thierry Laurent,
Jeudi 16 octobre 2014 à 12h00 précises en la basilique royale de Saint-Denis (93)
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A la découverte du temple Saint-Jean de Nancy
A l'origine du temple protestant de Nancy, on trouve l'église des prémontrés construite à proximité de la porte Saint-Jean à partir de 1713. Les travaux seront interrompus faute de ressources financières. Ce n'est qu'en 1758 que l'architecte Claude Mique, dit "la Douceur", architecte du roi Stanislas, reprit les travaux ; l'église fut achevée par Louis Joseph Mique, fils de Claude, en 1780. Elle sera également utilisée comme annexe paroissiale de l'église Saint-Sébastien.
Cette église conventuelle s'inscrit dans la tradition baroque du XVIIIe siècle. Sa façade s'inspire de celle de l'église de Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson, maison-mère de l'ordre prémontré en Lorraine. Elle est composée de deux ordres décorés de pilastres corinthiens et composites. Deux niches, actuellement vides, recevaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph. Le porche d'entrée est surmonté d'un fronton circulaire où l'artiste a sculpté Saint Joseph portant l'Enfant-Jésus et sur le phylactère on peut lire Dabo tibi corona vitae (je te donnerai la couronne de vie). La façade est surmontée d'un fronton triangulaire où est représenté en son centre l'œil de la Providence environné de rayons et de nuages au milieu desquels apparaissent chérubins et séraphins. Une croix et deux vases couronnent le tout. Deux tours ovales flanquent le chœur : celle situé à sa droite abrite deux cloches.
Attribuée en 1807 à la communauté protestante de Nancy - qui comptait environ 500 fidèles -, l'église connaît d'importants travaux d'aménagement intérieur (l'orgue de 1807 est reconstruit en 1856 par Cuvillier). Les objets du culte catholique seront transférés à l'église Saint-Sébastien (maître-autel, statue de saint Joseph...). Avec la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, le temple devient propriété de la ville.
[source : conférence donnée le 11 octobre 2014 au temple Saint-Jean par Bénédicte Bouvet, directrice de l'Inventaire général de Lorraine]
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Nomeny (54) : une Vierge à l'Enfant due à Léonard de Vinci ?
[ER]
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Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)
De toutes les abbesses qui gouvernèrent le chapitre de Remiremont, Anne-Charlotte de Lorraine (1714-1773) fut une des plus prestigieuses. Petite-nièce du Roi Soleil, belle-soeur de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine, tante de Marie-Antoinette, sa vie se partagea entre Lunéville où elle naquit dans le château construit par son père Léopold, duc de Lorraine et de Bar, Commercy, Vienne au côté de son frère François-Etienne devenu empereur et enfin Mons, en Belgique (Pays-Bas autrichiens à l'époque) où elle dirigea le chapitre Sainte-Waudru.
Malgré son éloignement, elle fit reconstruire avec faste le palais abbatial de Remiremont qui subsiste toujours et resta jusqu'à son décès abbesse du chapitre noble de la cité vosgienne.
Cette publication se veut être à la fois le catalogue de l'exposition consacrée essentiellement aux portraits d'Anne-Charlotte de Lorraine et les actes d'une journée d'études organisée par la Société d'histoire de Remiremont et de sa région à l'occasion du tricentenaire de sa naissance. Il regroupe les travaux inédits de plusieurs historiens, universitaires et conservateurs. Les auteurs se sont intéressés à l'iconographie d'Anne-Charlotte de Lorraine, à son enfance lunévilloise, à ses séjours à Vienne, sans oublier les Lorrains qui entourent la princesse, la construction du palais abbatial de Remiremont, son activités d'épistolière, ses sceaux, ses liens avec Madame de Graffigny, son administration capitulaire et sa pompe funèbre.
‡ Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse-abbesse européenne (1714-1773), collectif, catalogue de l'exposition et actes de la journée d'études, Musée Charles de Bruyères et Archives municipales de Remiremont, 2014, 99 p., ill. (18 €). Disponible auprès du Musée Charles de Bruyères, 70 rue Charles de Gaulle, 88200 Remiremont ou par mail : aurelien.vacheret@remiremont.fr
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Clergés en contacts à l'ère des divisions confessionnelles (16e-17e s.)
Le Colloque de Poissy (1561), de Robert Fleury (1840).
Du 16 au 18 octobre 2014 à Nancy
Colloque « Clergés en contacts à l’ère des divisions confessionnelles (XVIe-XVIIe siècle) »
Le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire, Julien Léonard, Maître de conférences en histoire moderne, la Communauté Urbaine du Grand Nancy, la région Lorraine et l'Université de Lorraine, ont le plaisir de vous inviter au colloque « Clergés en contacts à l’ère des divisions confessionnelles (XVIe-XVIIe siècle) » du 16 au 18 octobre 2014 à Nancy.
‡ Consultez le programme du colloque ici programme_colloque CRULH.pdf
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La Nouvelle revue lorraine : les lecteurs ont élu les Lorrains illustres
Les lecteurs de La Nouvelle revue lorraine ont répondu au sondage lancé par Jean-Marie Cuny. Ils ont élus les quatre Lorrains illustres qui méritent d'entrer au Panthéon lorrain ! Et les élus sont...
Pour les découvrir, il vous faudra lire le n° 28 de La Nouvelle revue lorraine qui propose, comme à son habitude, un sommaire riche et varié :
- le musée Gilles Fabre
- lieux historiques en Lorraine au fil du temps
- réflexions autour des sièges de La Mothe
- la chapelle Sainte-Anne d'Albeschaux
- le château d'En-Haut de Germiny
- un chevalier de la Légion d'honneur
- Péguy et Moselly
- les deux guerres de Pierre Dac
- la chapelle Saint-Etienne de Lamarche
- le congrès eucharistique de Nancy en 1949
- le grenier
- le jeu de la fourche
- le chagrin du Paulin
- Gaston
- la Joséphine et sa "p'tite charrette"
- le quarté gagnant des Lorrains illustres : le choix des lecteurs
... Et les rubriques habituelles...
‡ La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement : envoyez vos coordonnées postales et votre règlement (38 €, 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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Destin' à Sion
Qui, en Lorraine, ne connaît pas la colline de Sion, au cœur du pays du Saintois ? Irène Génin-Moine entraîne le lecteur dans ses pas d'adolescent lorsqu'elle grimpait naguère vers le sanctuaire marial avec ses camarades. La foi les portait. Notre-Dame de Sion les protégeait. Pas à pas, année après année, Sion a pris une place grandissante dans son cœur.
Avec poésie, elle nous fait partager la découverte des lieux à travers sa vision de la colline, et sa poésie apaisante. Pour nous donner envie d'y monter ou d'y revenir... Pour un temps de ressourcement et d'échange spirituel avec Marie... Ou avec les paysages... Ou avec les horizons et les saisons...
Un petit ouvrage rempli de belles images de cette "colline inspirée". Avec plein de ces fameuses petites étoiles dans les poches... et dans les yeux !
‡ Destin' à Sion, Irène Génin-Moine, éditions Bialec, 2013, 135 p., ill. (19 €).
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Le Pays Lorrain : blessures de guerre en Lorraine 1914-1918
Riche sommaire du Pays Lorrain d'automne.
La publication du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine consacre le numéro 4 de 2014 à la Grande Guerre et ses conséquences en Lorraine :
- Blâmont, août 1914 : l'histoire méconnue des premiers jours de guerre
- La Grande Guerre vécue par un adolescent lorrain
- Villages martyrs de Lorraine : Rouvres et la Meuse dans la tourmente d'août-septembre 1914
- les débuts de la Grande Guerre à Nancy
- Douëra-Calan : un quartier-général pour le Grand Couronné (septembre-décembre 1914)
- les catholiques et le clergé meusien en 1914
- la continuité du service scolaire dans le département des Vosges pendant la Grande Guerre
- la presse militaire allemande du front de Lorraine
- l'art en guerre : figurer le conflit armé, un défit et un devoir pour les artistes lorrains
- l'archéologie de la Grande Guerre en France : une discipline récente pour quels enjeux ?
‡ Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : LE PAYS LORRAIN, MUSEE LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY.