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La vie en Lorraine - Page 29

  • Le tocsin pour le centenaire de la mobilisation du 1er août 1914

    mobilisation générale.jpgA l’initiative de l'Union nationale des combattants, relayée par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerres, les maires de toutes les communes de France sont invités à faire sonner le tocsin ce vendredi 1er août à 16h00 afin de commémorer le centenaire de la « mobilisation générale » d'août 1914 et le début de la Première Guerre mondiale.

    Il y a cent ans, le 1er août 1914, à la même heure, tous les clochers de France sonnaient le tocsin et les Français découvraient sur la porte des mairies l'ordre de « mobilisation générale » invitant notamment trois millions de réservistes à rejoindre dès le lendemain les 800 000 soldats en service actif. Deux jours après, l'Allemagne déclarait la guerre à la France et débutait le premier conflit mondial, au cours duquel 8,5 millions de Français seront mobilisés de 1914 à 1918.

    Par cette chaude journée d’été, paysans et ouvriers allaient quitter familles, champs et ateliers pour rejoindre leur lieu de rassemblement. Pour quatre longues années de conflit...

  • Charmes (88) : les Lancaster de la liberté

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  • Ubexy (88) : l'ancienne abbaye cistercienne en quête d'avenir

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    [Vosges Matin]

  • Les prochaines activités à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

    L'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc propose les activités suivantes en août et septembre à l'ermitage de Bermont (commune de Greux, ouest vosgien) :

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    Procession du 15 août 2013 à N.-D. de Bermont (archives ©H&PB].

     

    > 15 août : Assomption de la Très Sainte Vierge

    Vendredi 15 août : à 6h00, Salut au Très Saint Sacrement ; à 11h00, messe de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, pour les chrétiens persécutés (rite extraordinaire de l'Eglise catholique) ; à 13h00, repas tire du sac ; à 15h00, procession en l’honneur de Notre Dame et consécration des familles au Coeur Immaculé de Marie.

     

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    Statue de Jehanne d'Arc à Bermont (archives ©H&PB].

    > Samedi 27 et dimanche 28 septembre : 1ères Journées johanniques de Bermont

    Ces journées souhaitent être un temps de réflexion et d’échanges autour de Jehanne d’Arc, de son époque, de ses épreuves, de sa spiritualité. Il ne s’agit pas de réécrire une histoire de Jehanne ; de nombreux historiens sérieux l’ont déjà fait depuis longtemps. Il s’agit plutôt de mettre à la disposition d’un public « amoureux » de Jehanne, mais dérouté par de nombreuses thèses fantaisistes, une documentation simple et solide, fondée sur des sources authentiques.

    Samedi 27 septembre

    13h30 : accueil des participants salle Sainte Jehanne d’Arc à Bermont

    14h00 : « Sainte Jeanne d’Arc et saint Louis » par Marie-Paule Renaud, historienne, auteur de la Lettre d’information Présence de Jeanne d’Arc

    16h00 : « Le symbolisme du sacre de Charles VII » par Isabelle Brancourt, chercheur au CNRS

    18h00 : présentation de l’exposition temporaire Le village de Domremy en 1412

    19h00 : buffet (participation libre)

    Dimanche 28 septembre

    9h00 : « Jeanne trahie, l’Art trahi » par Boris Lejeune, écrivain et sculpteur

    11h00 : solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France, messe pour la vocation chrétienne des nations (rite extraordinaire). Au cours de la messe seront bénies les statues de saint Martin et de saint Louis, sculptées par un bénédictin de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval (Côte-d'Or)

    13h00 : buffet (participation libre)

    14h00 – 16h00 : visite guidée du village de Domremy, sur les pas de Jehanne, hors des sentiers touristiques classiques

     

    ‡ Afin de faciliter l’organisation de ces Journées ouvertes à tous, merci de s'inscrire avant le 31 août, en spécifiant, s’il y a lieu,votre présence au buffet (participation de 10 € par personne et par buffet).

    ‡ Pour tout renseignement sur ces Journées johanniques, contactez par courriel alain.olivier88@yahoo.fr

     

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : un tableau de l'Assomption de la Vierge restauré

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : les archéologues sur le site de la rue du Ruisseau

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    [L'Abeille]

  • Laneuvelotte (54) : les "mordus" d'histoire au château de Fléville

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    [ER]

  • Symposium de sculpture de Mirecourt (88) : du grès au menu des sculpteurs... grâce à Bleurville

    La 5ème édition du symposium de sculpture de Mirecourt innove avec l’apparition de blocs de grès des Vosges aux côtés des traditionnelles billes en chêne. Deux groupes de cinq artistes feront étalage de leurs talents respectifs. La manifestation est relancée grâce au don de ces blocs de grès par la société Sebeler de Bleurville, spécialisée dans le travail de la pierre.

    mirecourt.jpgL’installation des pièces de chêne, d’une hauteur de 4 mètres, fait partie du rituel à l’approche du lancement de la biennale de sculpture organisée à Mirecourt.

    L’apparition de cinq blocs en grès des Vosges de 2 mètres de hauteur avec des côtés de 60 centimètres modifie cependant l’environnement par rapport aux quatre précédentes éditions. « Pour ce symposium, nous avons décidé d’innover en mixant les sculpteurs. Cinq d’entre eux vont travailler le bois et les cinq autres mettront en évidence des qualités de sculpteurs sur pierre. Durant deux à trois jours, les uns vont dégrossir le grès des Vosges à la meuleuse tandis que les tronçonneuses seront en action pour affiner les billes en chêne », indique Dominique Renaud, l’incontournable organisateur de l’événement.

    sebeler.jpgMalgré une réduction drastique d’un tiers du budget antérieur, la bande de copains a réussi le pari insensé d’offrir un spectacle équivalent au symposium 2012. « L’effort de tous et l’aide de partenaires formidables ont permis de maintenir le niveau artistique. L’offre gratuite de l’entreprise Sebeler, de Bleurville, des cinq blocs de grès des Vosges, sachant que le mètre cube taillé s’élève à 1 700 euros/m³, est salutaire pour notre symposium », renchérit Dominique Renaud.

    Le plateau des artistes présents est également synonyme de qualité. « José Antonio Barrios représente le régional de l’étape. C’est la quatrième fois qu’il est sélectionné pour le symposium en précisant que la sélection s’effectue en aveugle, donc pas de favoritisme. Contrairement aux autres participants, il a choisi de sculpter à la fois le chêne et le grès des Vosges pour réaliser au final une pièce unique » , confie Laurent Lanier, vice-président de l’association.

    Tandis que les artistes prépareront leurs sculptures jusqu’au samedi 2 août, « dans une ambiance très complice, avec des repas en commun midi et soir, d’autres animations figureront tout au long de la semaine. Le visiteur pourra ainsi venir ici tous les jours, de 8 h à 20 h » , précise Dominique Renaud. Des concerts quotidiens animeront la soirée. Des ateliers d’initiation offriront l’opportunité au petits et grands d’appréhender les règles de la sculpture. « Le manège de Fred entièrement sculpté à la main par l’artiste, et totalement actionné par les mains des parents constitue aussi une attraction à part entière. »

    Une suggestion aux organisateurs : la manifestation aurait atteint son objectif si Bleurville pouvait bénéficier, en retour, d'une ou deux œuvres réalisées dans un de ses blocs de grès des Vosges...

     

    [d'après Vosges Matin]

     

  • "De l'insouciance à l'inimaginable"

     

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    L'exposition qui se tient jusqu'au 31 août 2014 dans le hall de la Banque CIC Est à Nancy (4 place André Maginot) intitulée "De l'insouciance à l'inimaginable " relate, en 17 panneaux, le courage et l'abnégation des soldats qui sont venus sur le front se battre contre l'ennemi, qu'ils soient de l'Est, du Sud ou encore réserviste.

    Photos, cartes postales, décorations et uniformes, lettres et carnets à l'appui, l'exposition retrace le quotidien de ces héros, bien souvent méconnu, nourri d’anecdotes et de dessins personnels souvent émouvants.

    Cette exposition de qualité a été montée avec l'appui de Patrick-Charles Renaud et ses apports provenant des recherches effectuées pour son livre La guerre à coups d'hommes (éditions Grancher, 2014).

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Il y a 30 ans, les Vosges dévastées par une puissante tornade

    lorraine,vosges,tornade,1984,esclesIl y a tout juste 30 ans, le mercredi 11 juillet 1984 à 20h00 une incroyable tornade d’une ampleur inédite traversait le département des Vosges, balayant le territoire de Monthureux-sur-Saône jusqu’à Rambervillers. Des vents à près de 300 km/h avaient causé de graves dégâts dans plus de 100 communes.

    Une centaine de communes touchées, le village d’Escles, dans le canton de Darney, quasiment rasé de la carte, des centaines d’hectares de forêts détruits, déchiquetés… « Ce n’était pas un bombardement mais une tornade », affirmait alors une brochure éditée par l’Association des Maires des Vosges. La tornade a traversé en quelques minutes une grande partie du département, prenant les Vosges en écharpe, du sud-ouest au nord-est. Ainsi, des villages entiers ont été détruits, des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, des véhicules et des exploitations agricoles. Des pointes de vent jusqu'à 280 km/h ont été établies. Mais, presque miraculeusement, aucune victime n'était à déplorer.

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    La journée du 11 juillet 1984 s’annonçait pourtant comme les autres ; une belle après-midi ensoleillée comme l’a été le début de l’été sur les Vosges. C’est finalement un lourd orage qui va arriver en fin d’après-midi - vers 20h00 - avant de se transformer en véritable cyclone, ou tornade selon les versions des météorologues, né de la rencontre entre un courant d’air frais venu du nord-est de l’Angleterre et une masse d’air chaud remontée d’Algérie. Ce choc météorologique a contribué à dévaster une grande partie du territoire vosgien.

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    [clichés La Liberté de l'Est]

     

    ‡ Plus d'infos sur la tornade de 1984 ici http://archettes.chez-alice.fr/pages/95.html

  • Lunéville (54) : faïences et peintures

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    [ER]

  • Le Tour de France en Lorraine les 11 et 12 juillet

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    Stanislas se prépare à accueillir le Tour de France !

    [cliché ER]

  • Domremy (88) : formidable spectacle « Jeanne d’Arc, de la sainte à l’héroïne »

    Fabuleux spectacle monumental sur l’esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle !

    lorraine,vosges,domremy,jeanne d'arc,damien fontaineLa mise en scène et la musique sont conçues par le Vosgien Damien Fontaine, et ce spectacle-événement est porté par l’association « Voix et Lumières de Jehanne ». Il laisse sans voix !

    Une troisième édition pleine de nouveauté avec notamment un orchestre qui joue en direct, des chevaux de spectacle et, bien sûr, un tout nouveau scénario autour de la guerre 14-18 avec de nouveaux personnages, images et effets spéciaux !

    A voir absolument sur l'esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle jusqu'au 13 juillet !

    En plus de représenter un spectacle de grande envergure pour le territoire vosgien, le spectacle « Jeanne d'Arc, de la sainte à l’héroïne » est un grand défi humain avec 250 bénévoles et 8 mois de travail ; défi qui a été largement remporté l'année passée et qui a permis de faire un don de 5 000 € pour la rénovation de la basilique du Bois Chenu qui sert de décor au spectacle. Dieu sait qu'en France les lieux de cultes, telles que les églises et basiliques catholiques, sont en mauvais état…

    Alors, venez nombreux assister à ce spectacle qui contribue au sauvetage du patrimoine français. Et aussi de son âme chrétienne !

     

    ‡ SPECTACLE MONUMENTAL SUR L’ESPLANADE DE LA BASILIQUE DE DOMREMY-LA-PUCELLE (Vosges, à quelques kilomètres de Neufchâteau) – A voir encore les 9 - 11 - 12 - 13 juillet 2014. Un spectacle-événement unique sur le Grand Est.

  • Mgr Gusching, nouvel évêque de Verdun

    lorraine,verdun,françois maupu,jean paul gusching,évêque,diocèseSa Sainteté le Pape François a nommé, jeudi 3 juillet, Mgr Jean-Paul Gusching, 59 ans, nouvel évêque de Verdun. Celui qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Amiens (Somme) succède à Mgr François Maupu, en place depuis 2000, et qui fêtera fin août ses 75 ans, âge de la retraite pour les évêques.

    Né le juillet 1955 à Neuville-Coppegueule (Somme), le nouvel évêque de Verdun a fait des études de comptabilité avant d’étudier aux séminaires Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et de Reims (Marne). Il a également étudié à l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris.

    Ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, il a été vicaire puis curé à Corbie (1983-1990) puis vicaire à la cathédrale d’Amiens et membre de l’équipe des prêtres du centre-ville (1990-1999) dont il est devenu curé en 1999. Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne (2000-2004), il est en même temps modérateur des paroisses Saint-Joseph de Moilains-Combles et Notre-Dame de Moyenpont à Roisel.

    Nommé en 2004 vicaire général du diocèse d’Amiens, il devient, en 2013, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Amiens et recteur de la cathédrale. La même année, il est nommé administrateur diocésain après le départ pour l’archevêché de Besançon de Mgr Jean-Luc Bouilleret. En avril 2014, le nouvel évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, le reconduit comme vicaire général.

    Sa consécration épiscopale aura lieu le 21 septembre en la cathédrale de Verdun.

    [source : La Croix]

  • Belrain (55) : exit la « rue Maréchal Pétain »

    petain belrain.jpgLa « rue Maréchal Pétain » à Belrain (Meuse, canton de Pierrefitte-sur-Aire) était la dernière de France. En avril 2013, le conseil municipal du village l’a rebaptisé « rue de la fontaine ». Elle y a grandement perdu en originalité.

    La rue Maréchal Pétain existait depuis les années 1930, sans que cela ne pose de problème. Or, des grincheux avaient contesté cette appellation et l’hommage rendu, par cette plaque bien modeste, au vainqueur de Verdun puis Chef de l’Etat français.

    La consultation lancée début 2013 auprès de la population afin d’attribuer un nouveau nom à la rue avait fait ressortir une proposition originale : le nom d'un enfant du pays, dom Grégoire Berthelet, religieux bénédictin du XVIIIe siècle spécialiste du droit canon. Le conseil municipal a cependant tranché pour un nom « passe-partout » et politiquement correct ; donner le nom d’un ecclésiastique à une rue aurait été aussi « religieusement incorrect » par ces temps de laïcisme galopant et agressif...

  • Le Centenaire 1914-1918 à La Fontenelle (Vosges)

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  • Roger Wadier : "Damien Fontaine est un surdoué"

    Roger Wadier, Vosgien auteur de contes régionaux, a écrit les dialogues du spectacle « Jeanne d’Arc » présenté à Domremy-la-Pucelle à partir de ce soir.

    rw.jpgDepuis quand écrivez-vous des dialogues pour Damien Fontaine ?

    « Notre première collaboration remonte déjà à une dizaine d’années lorsqu’il est venu me trouver chez moi, à Vicherey, pour adapter un texte à un son et lumière qui se déroulait alors à l’amphithéâtre de Grand. Je me souviens notamment des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans où il a fallu tenir un rythme soutenu afin d’être dans les temps pour l’événement. »

    Comment avez-vous mis au point les dialogues du nouveau spectacle « Jeanne-d’Arc » qui débute ce soir ?

    « Le processus est désormais parfaitement rôdé avec Damien Fontaine. Il m’envoie le scénario et je m’adapte pour créer les dialogues correspondant à l’histoire. Le seul problème avec lui c’est qu’il me fait parvenir son texte toujours tardivement. Cette année encore, en raison des nombreux spectacles sur lesquels il a travaillé d’arrache-pied : 2 à Jérusalem, Monaco, Dubaï… je n’ai reçu l’histoire que début mai. En un mois, j’ai dû préparer les dialogues de 38 scènes, à titre indicatif seulement 20 scènes figuraient lors du son et lumière de 2012. Je me relevais la nuit pour ne pas perdre le fil de mes idées. À chaque fois, il indique qu’il enverra plus tôt l’année prochaine mais des imprévus contrarient ses bonnes intentions. »

    Respectez-vous à la lettre la grande histoire dans vos répliques ?

    « Cette année, un parallèle permanent s’opère sur scène entre le mythe de Jeanne d’Arc et la vie des soldats blessés lors de la Grande Guerre. Je connais désormais parfaitement le parcours de la Pucelle de Domremy mais également l’époque 14-18, grâce à mon grand-père qui m’en a beaucoup parlé lorsque j’allais chez lui, à Vicherey. J’ai dû toutefois compulser plusieurs ouvrages afin de restituer exactement les faits historiques. Dans les dialogues, je prends soin d’apporter du mystère et du fantastique en invitant des personnages et des situations, tout à fait crédibles avec l’époque. C’est vrai, j’invente souvent ! »

    ‡ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de travailler avec Damien Fontaine et de poursuivre l’aventure ?

    « Damien est un surdoué, au même titre que mon ami, le Spinalien Jacques Grasser, avec lequel j’ai écrit plusieurs livres. L’entente est idéale. Il m’envoie le scénario et tous les jours, je retourne près de deux scènes par courriel. Tout ceci se déroule en parfaite entente, dans la douceur. C’est très agréable de travailler avec lui mais il est très exigeant, en perpétuelle remise en question. Il faut suivre ! Il apporte quelques modifications mais très peu. J’essaie avant tout de m’imprégner de l’époque avant d’écrire. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le son et lumière afin d’adapter les scènes à la projection en 3D. Les personnages et les dialogues collent au spectacle. Des fois, je me lève à 4 ou 5 h, dès que je tiens un texte. »

    ‡ Avez-vous délaissé votre passion d’écrivain ?

    « Surtout pas ! Actuellement, j’écris un livre sur la mirabelle qui va sortir très prochainement. L’écriture fait partie de ma vie depuis 40 ans et je ne veux pas m’en séparer. Heureusement, durant tout le déroulement de mes passions, mon épouse Denise a toujours fait preuve de patience et a assuré l’intendance. »

    [d’après Vosges Matin]

  • Maisons paysannes des Vosges à Dommartin-aux-Bois et Pierrefitte les 5-6 juillet

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  • Pas de ministre pour le 70ème anniversaire de l’évacuation du Struthof

    Le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l'unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les nationaux-socialistes (Nazis).

    Natzwiller-Struthof.jpgUne cérémonie solennelle, commémorative de l’évacuation du seul camp de concentration nazi sur le sol de France, en Alsace, se déroule tous les ans au Struthof, le week-end suivant le 18 juin, en souvenir de l’appel du général de Gaulle. Pour le 70e anniversaire de cette évacuation, les survivants du Struthof attendaient cette année pour le moins un… ministre. Mais ni Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, ni Valls ou même Hollande, ne l’avaient noté dans leur agenda… Et en guise de lot de consolation, la mère patrie leur dépêcha son missi dominici alsacien : les « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) du Struthof eurent droit au préfet de Région, Stéphane Bouillon, représentant l’État, qui n’en pouvait mais…

    Pourtant, l’évènement n’était pas anodin : le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l’unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les Nazis, après l’annexion à l’Allemagne de l’Alsace-Moselle le 27 novembre 1940. Selon l’historien Robert Steegmann, 22000 personnes y ont laissé leur vie et près de 52000 personnes de l’Europe entière y furent internées, dont de nombreux Juifs, mais aussi un fort contingent de Polonais, les plus nombreux, suivis des Soviétiques et des Français. Parmi ces derniers, on comptait environ un quart d’Alsaciens-Mosellans, souvent des déportés politiques ou des réfractaires au régime nazi (si, si il y en eut…) que l’on appellera les « Nacht und Nebel » (« Nuit et Brouillard »), nom de code des décrets nazis de 1941, voulant venir à bout des infractions contre le Reich et plus généralement de la Résistance en Alsace et dans les pays annexés ou occupés.

    Fermé par les Américains lors de leur percée dans les Vosges en novembre 1944, le Struthof a été rouvert par la France après la Libération et utilisé comme un camp de détention, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, puis de la Justice. Près de 2500 Allemands, hommes, femmes et enfants, civils présents dans la zone de combat y furent internés dès janvier 1945. Des Alsaciens accusés de collaboration y furent également emprisonnés préventivement, en attendant d’être traduits devant les cours de Justice et les Chambres civiques. L’historien Jean Louis Vonau évoque à ce propos les dérapages qu’il y a eu au Struthof contrôlé par les FTP et les FFI, avant qu’un personnel qualifié ne soit trouvé et que le préfet puisse contrôler le fonctionnement du camp. Ce dernier veilla notamment que l’on puisse libérer les femmes avec des enfants en bas âge internées préventivement, les malades, parmi lesquels le préfet craignait une mortalité importante en raisons des conditions de vie et d’un hiver 1945 particulièrement rigoureux. L’administration française voulait de toute évidence éviter l’amalgame entre les camps après la Libération et les camps… d’avant la Libération !

    Si l’on en croit les statistiques, il y eut en Alsace à peu près 30000 « affaires de collaboration » engagées sur lesquelles 12000 dossiers allaient passer en jugement. Cette « épuration » se poursuivra jusqu’aux lois d’amnistie de 1953 qui vont effacer tout cela et permettre aux prisons de se vider et aux exilés de revenir. Il faut savoir également que l‘administration préfectorale avait envisagé durant l’été 1945 de faire évacuer à l’intérieur de la France les populations de quelques villages protestants du Nord de l’Alsace, considérés comme trop germanophiles.

    L’écrivain et artiste peintre alsacien Robert Heitz réussit à intervenir auprès du commissaire de la République de Strasbourg pour contrer ce projet du préfet Cornut-Gentille qui envisageait leur expulsion définitive. « Je dus aller jusqu’aux menaces les plus brutales. « ‘’Votre toute puissance ne durera pas éternellement. Un jour, il y aura un parlement, des élus de notre province. Ils ne se laisseront plus intimider, comme après 1918, par la suspicion d’être de mauvais Français. Alors, gare à vous ! (…) Dites-vous bien que des gens de votre acabit ne nous ferons pas peur !’’ » raconte Robert Heitz in Souvenirs de jadis et de naguère. Membre de la résistance royaliste alsacienne, Robert Heitz avait été arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de septembre 1942 à avril 1945.

    [in http://www.bvoltaire.fr]

  • Laneuvelotte (54) : Premier jour pour le timbre de la mobilisation générale

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  • Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après

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    [Vosges Matin]

  • Charles Cartier-Bresson à la scierie de La Hallière

    L'association Guerre en Vosges s'associe avec celle des Amis de La Hallière pour vous présenter la conférence :

    Charles Cartier-Bresson et la commune de Paris

    par Jean-Paul Kruch,

    vendredi 4 juillet 2014 à la scierie de la Hallière

     

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    Charles Cartier-Bresson (1852 - 1921).

     

    En 1872, un jeune homme de 20 ans débarque dans la vallée de Celles, dans les Vosges. Comment est-il arrivé là, et que vient-il y faire ?

    Dans cette conférence seront évoqués en premier lieu l'histoire et la situation de la famille Cartier au XIXe siècle à Paris et Pantin. Puis, en rappelant les évènements de la Commune de Paris après la défaite militaire de 1870, nous suivrons Charles Cartier, âgé alors de 18 ans, dans cette sanglante guerre civile ; il nous en donnera la vision et l'opinion d'un fils de la bourgeoisie industrielle du Second Empire.

    Enfin, nous essaierons de comprendre, à partir de cette tragédie nationale, les raisons qui ont incité son père, Claude Cartier, à vouloir créer un nouveau lieu de production en province et les circonstances qui ont abouti à l'implantation de la Maison Cartier-Bresson dans la vallée de Celles.

  • Ville-sur-Illon (88) : le relais-mémoire de la 2ème DB s'enrichit

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    [Vosges Matin]

  • Val-et-Châtillon (54) : cérémonie du souvenir au "Trou Marmot"

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    [ER]

  • La Fête-Dieu célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy

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    Messe du 2ème dimanche après la Pentecôte, solennité de la Fête-Dieu, église Marie-Immaculée, Nancy.

     

    Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia : et de petra, melle saturavit eos, alleluia, alleluia, alleluia.

    [introït de la messe de la Fête-Dieu]

    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Dimanche 22 juin, les catholiques célébraient Jésus-Hostie, fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu.

    Après la messe en l'église Marie-Immaculée, la communauté latine du diocèse de Nancy et de Toul s'est retrouvée au château de Ville-au-Val, à proximité de Dieulouard, pour partager en toute convivialité un repas préparé par l'association Saint-Brunon, soutien opérationnel de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.

    En préambule du repas, l'abbé Husson, chapelain de la chapellenie nancéienne, s'est vu remettre un cadeau offert par les fidèles à l'occasion du 20ème anniversaire de son ordination.

    Les agapes achevées, les fidèles se sont rassemblés dans la chapelle castrale, mise aimablement à disposition par les propriétaires des lieux, pour assister aux vêpres de la Fête-Dieu chantées par la chorale de la chapellenie, puis participer à la procession du Saint-Sacrement dans le parc du château.

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    [clichés ©H&PB]

  • Les "Sentinelles" de Nancy ont un an !

    On nous prie de communiquer :

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    Les "Veilleurs debout" sur la Place Stanislas à Nancy.

     

    Un an de "Sentinelles" pour la défense de la famille...

    Rendez-vous mardi 24 juin 2014 à 21h00

    Place Stanislas à Nancy


    24-25 juin 2013 - 24-25 juin 2014 : il y a 12 mois, les "Veilleurs Debout" passaient leur première nuit de veille face au ministère de l'(in)justice à Paris...

    Parce qu'un long silence vaut parfois mieux qu'un grand discours, nous nous relayons, debout face à des lieux de pouvoirs tels le Ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, depuis UN AN sans interruption.

    "Sentinelles", nommées "Veilleurs Debout" à l'origine, nous nous indignons contre l'injustice et les mensonges du gouvernement sur la famille.

    Non à la dénaturation du mariage et à la destruction programmée de la famille !

     

  • Puzieux (88) : pèlerinage sur les pas de sainte Menne

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    [L'Abeille]

  • La mérule envahit les Vosges

    Depuis quelques années, la mérule, champignon dévastateur qui s’attaque au bâti, se développe dans les Vosges. Des dizaines de nouveaux cas sont identifiés chaque mois. Dernier exemple en date : celui de l’église Sainte-Libaire de Lépanges-sur-Vologne où les travaux d’éradication sont en cours.

    merule.jpgTout partait d’une bonne intention. Rénover la belle église de Lépanges-sur-Vologne grâce à plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons. Des travaux réalisés sur trois ans, entre 2007 et 2010. « On était fiers. Notre église venait d’être refaite et pour un petit village, ce n’est pas rien », estime Christian Claudon, premier adjoint à la mairie de Lépanges.

    Pourtant, deux ans plus tard, l’église ferme ses portes. « A l’intérieur, le bois avait complètement pourri. Les gens passaient à travers les estrades » se souvient l’élu. Depuis, l’église a été vidée, les parquets brûlés… La mérule est passée par là. Et a fait des dégâts. Les boiseries, les murs et les sols sont atteints. Et attendent aujourd’hui d’être traités.

    Car à Lépanges, pendant plusieurs années, la mérule a tissé sa toile, développant ces cordons mycéliens blancs typiques au champignon. Se développant dans les sols, les murs, sous les estrades, sous les meubles et aujourd’hui encore, à même la terre. « Dans nos petits villages, où les gens sont assez croyants, c’est dramatique de ne plus avoir d’église. Aujourd’hui, on marie les gens à la mairie et ils partent ailleurs à l’église. Cela fait deux ans que ça dure et on espère vraiment en voir le bout prochainement. »

    Depuis plusieurs semaines, les réunions de chantier se succèdent. En attendant le traitement qui, tous l’espèrent, éradiquera complètement le champignon. « Cela chagrine les villageois et c‘est un souci dont on se serait bien passé. Une fois que le traitement aura été fait, que les parquets seront refaits et que le mobilier aura été remis en place, on va surveiller, c’est sûr. Et on sera très attentifs », poursuit Christian Claudon.

    Quelque 40 tonnes de terre ont été enlevées, et l’église de Lépanges ressemble aujourd’hui à un vaste chantier. Des travaux qui ont débuté il y a un mois environ. Et que la municipalité espère terminés pour la mi-août. « On tend le dos, on a peur que ça reprenne ensuite. Le risque zéro n’existe pas. On le sait. »

    Au fond de l’église, les employés municipaux viennent de déplacer un meuble sous lequel, une fois encore, le champignon a pris ses quartiers. « Sur une estrade qui date d’il y a quelques années à peine. »

    Dans la vallée de la Vologne d’autres églises ont été touchées par la mérule, aussi appelée la lèpre des maisons. A Granges ou Laval. A Bruyères, six cas ont été décelés dans une même rue et la mérule s’étend un peu partout dans les Vosges. Aucun secteur ne semble épargné. Chaque année, l’entreprise d’Edouard Aubriat, spécialisée dans le traitement du champignon, enregistre 300 nouveaux cas dans le grand Est de la France mais aussi en Belgique et au Luxembourg. Quand, il y a trente ans, son père ne voyait que trois ou quatre cas de mérule par an.

    [d’après Vosges Matin]

  • Contrexéville au carrefour des voies romaines

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    Mise au jour d'une partie de la voie romaine à Contrexéville [cliché Cercle d'études locales de Contrex'].