[Vosges Matin]
La vie en Saône Lorraine - Page 15
-
Saône vosgienne : la Compagnie L'Odyssée prépare son 20ème anniversaire
-
Monde rural, ton patrimoine fout le camp !
Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].
Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.
Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.
Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume important d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.
Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat traditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.
Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?
Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent scandaleusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !
Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.
-
Samedi Saint : vigile pascale
Vigile pascale en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville [cl. archives ©H&PB].
Voici la nuit, l’immense nuit où tout culmine, voici la nuit, l’immense nuit où tout devient possible.
Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !
L’espérance est plus forte que le désespoir. La vie est plus forte que la mort. L’amour a le dernier mot. Tout ce que nous pensions perdu dans les ténèbres renaît en vie nouvelle : nous sommes fils et filles de Dieu ! Nous sommes les disciples du Ressuscité.
Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !
-
Lignéville (88) : Saint Basle a retrouvé le chemin de la chapelle
En attendant l'inauguration officielle de la restauration de sa chapelle, qui aura lieu ce lundi de Pâques lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, la statue de saint Basle a retrouvé sa place d'honneur dans le choeur de l'édifice lignévillois magnifiquement restauré.
[cliché : courtoisie de Gilou Salvini]
-
Hennezel (88) : succès du 8ème marché de Pâques de Saône Lorraine
-
Saône vosgienne : quel territoire pour demain ?
-
Darney (88) : "Le déjeuner préhistorique" le 3 avril avec le Centre d'animation de la préhistoire
-
Fête des Rameaux
Bénédiction et procession des Rameaux, paroisse Notre-Dame de la Saône [cliché : archives ©H&PB].
Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. O Rex Israël : Hosánna in excélsis.
[bénédiction et procession des Rameaux]
Hosanna au fils de David ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur. Ô Roi d’Israël ! Hosanna au plus haut des cieux.
-
Canton de Darney (88) : la droite nationale talonne les "divers droites"
Le binôme Roussel/Thiébaut-Gaudé et ses suppléants lors de la soirée électorale.
Le binôme Alain Roussel/Carole Thiébaut-Gaudé est élu au premier tour mais le score du FN est important, avec un fort retentissement dans les petites communes.
« Cela n’a pas été facile mais le résultat est là ». La première réaction d’Alain Roussel et de sa colistière Carole Thiébaut-Gaudé est soulagée. Car elle a finalement été longue à se dessiner. Le conseiller général sortant s’attendait à une victoire plus large face au Front National. Avec 56,8 % des voix contre 31,32 %, l’écart peut paraître important en terme de chiffre mais sur le fond, le constat est là : « Des candidats dont on n’a jamais vu le visage, qui sont quasiment inconnus, sont capables de remporter plus d’un tiers des voix. Cela veut dire qu’il va falloir travailler dur », analyse le candidat divers droite. « Et jouer encore plus la carte de la proximité dans l’intérêt du canton », appuie Carole Thiébaut-Gaudé. En comparaison, en 2011, Alain Roussel s’était imposé dans son canton de Monthureux-sur-Saône avec 35,97 % des voix. Le Front National, représenté par Georges Faivre, n’avait alors remporté que 8,56 % des suffrages.
Cette année, le canton de Darney est celui qui a subi le plus de bouleversements géographiques dans les Vosges avec le regroupement de Monthureux-sur-Saône, Dompaire, Lamarche et Darney. Des abords d’Epinal à la frontière de la Haute-Marne. Le redécoupage, c’est l'explication qu’avance le binôme gagnant pour justifier cette victoire moins large qu’attendue : « Nous étions opposés à ce redécoupage qui a bouleversé le scrutin. Il faut veiller qu’à l’avenir, les décisions soient prises sur place, sinon cela aboutira à ce genre de réactions dans les urnes », reprend Alain Roussel qui appuie sur le score du Front National. « Plus de 30 %, cela veut aussi dire que c’est une sanction contre la politique actuelle. A nous d’en tenir compte et d’appliquer ce pour quoi nous avons été élus ».
Dans les 82 communes du canton, dont Darney est désormais le chef-lieu, et qui représente 20 % du territoire du département, le discours du parti de la droite nationale a trouvé écho dans des petites communes telle Légéville-et-Bonfays : 54 inscrits, 27 votants, 25 exprimés et 15 voix pour le Front National contre 8 pour le binôme divers droite et deux pour Olivier Suter et Fanny Theis. Idem à Sans-Vallois avec 23 voix pour la droite nationale sur 42 exprimées contre 15 au duo Roussel/Thiébaut-Gaudé (4 pour le duo PC/NPA).
Les villes, elles, ont massivement voté pour le centre droit : 211 voix à Darney contre 107 au FN ; 201 contre 135 à Dompaire ; 169 contre 115 à Lamarche ; 153 contre 113 à Martigny-les-Bains et 287 contre 85 à Monthureux-sur-Saône, fief d’Alain Roussel.
Le parti d’extrême-gauche, avec 11,8 % des voix, est à l’image de la majorité présidentielle dans le département : en difficulté.
Le fort taux d'abstention devra également être analysé par les nouveaux conseillers départementaux, symptôme évident d'un mal-être politique dans ce secteur en grand détresse économique et à la démographie vieillissante.
[d’après Vosges Matin]
-
Canton de Darney (88) : Alain Roussel et Carole Thiébaut-Gaudé élus dès le 1er tour
Le binôme Roussel - Thiébaut-Gaudé (divers droite) élu au 1er tour.
Résultats du 1er tour des élections départementales
Dimanche 22 mars 2015
Canton de Darney (Vosges)
Commune de Bleurville
Binômes de candidats
Nuances
Voix
% inscrits
% suffrages exprimés
M. Alain ROUSSEL - Mme Carole THIEBAUT-GAUDÉ
DVD
98
35,00
62,03
M. Christophe ALEXANDRE - Mme Elodie VOIRIN
FN
47
16,79
29,75
M. Olivier SUTER - Mme Fanny THEIS
PCF-FDG
13
4,64
8,23
Nombre
%
inscrits
%
votants
Inscrits
280
Abstentions
116
41,43
Votants
164
58,57
Blancs
4
1,43
2,44
Nuls
2
0,71
1,22
Exprimés
158
56,43
96,34
-
Hennezel (88) : marché de Pâques au Musée
-
Monthureux-sur-Saône (88) : un cercle de lectrices en formation
[Vosges Matin]
-
Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle prépare l'inauguration officielle
[cliché © G. Salvini]
Rappelons que la chapelle Saint-Basle de Lignéville vient de bénéficier d'une restauration complète grâce notamment à l'action volontariste de l'association de sauvegarde présidée par Gilbert Salvini, de la commune et de la Fondation du Patrimoine.
Par ailleurs, des fouilles archéologiques, pilotées par le Cercle d'études locales de Contrexéville et réalisées dans le périmètre de la chapelle, ont permis de mettre au jour une nécropole mérovingienne ainsi que des substructions gallo-romaines.
L'inauguration de la chapelle restaurée aura lieu lundi 6 avril prochain lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
-
Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques
[Vosges Matin]
-
Bleurville (88) : réouverture du marché bio après la trève hivernale
-
Bleurville (88) : Les Dames de Choeur d'Epinal à l'abbaye Saint-Maur le 5 juillet
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville devrait accueillir le dimanche 5 juillet prochain à 16h00 un concert des Dames de Choeur d'Épinal.
Ce choeur amateur composé de vingt femmes a été créé en 2006 et est dirigé par Françoise André. -
Monde rural, ton patrimoine fout le camp !
Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].
Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.
Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.
Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.
Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.
Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?
Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !
Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.
-
Association Saône Lorraine : assemblée générale à Vrécourt le 19 avril 2015
AG de Saône Lorraine à Attigny en 2014 [cl. archives H&PB].
-
L'Echo des Trois Provinces n° 174 est paru
Ce numéro de fin d'hiver de l'Echo des Trois Provinces, le magazine des habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, vous convie à une balade dans son histoire, son patrimoine et la vie de ses villages et bourgs ruraux.
Au sommaire :
- le préventorium d'Isches
- l'épicerie communale d'Isches
- histoire de la reconstruction de la collégiale de Darney
- la piscine eucharistique de l'église de Varennes-sur-Amance
- centenaire de la mort du général Marcot à Vauvillers
- inauguration des panneaux sur les camps de la Délivrance à Villotte
- Peu d'Aquet, 70ème anniversaire du maquis
- histoire de la cuisine
- les cahiers de Melle Marchal (1914-1918) et l'hôpital complémentaire de Martigny-les-Bains pendant la Grande Guerre
- projet de parc naturel régional : les réponses à vos questions
- la vie des associations et les animations à venir
‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur le secteur. Il est également disponible sur abonnement. Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr
-
Nouveau canton de Darney (88) : Alain Roussel candidat à sa réelection
[VM]
-
Trois départements pour un parc naturel régional
[Vosges Matin]
-
Frain (88) : dernière messe de l'abbé Febvet
Dimanche 1er février 2015, en l’église Saint-Martin de Frain, la foule des fidèles est venue nombreuse pour entourer leur prêtre, l'abbé Pierre Febvet, lors de sa dernière messe célébrée avec la communauté catholique de la grande paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel.
A l'issue, une réception organisée par la municipalité rassemblait les fidèles autour du curé Febvet.
Curé de la paroisse de Frain depuis 1955, l'abbé Febvet rejoint, à 92 ans, la maison de retraite de Portieux après un ministère de 60 ans dans cette paroisse rurale de l'ouest vosgien ; "exploit" exceptionnel pour un prêtre au XXe siècle, ce sera son seul et unique ministère !
Bonne retraite Monsieur le curé et priez bien pour nous et pour le diocèse de Saint-Dié !
-
Bleurville : le bulletin municipal 2014 est paru
La mairie de Bleurville vient de diffuser à la population le bulletin municipal 2014.
Comme chaque année, la publication fait le point sur les activités communales : les travaux engagés, les projets, la vie associative...
Le bulletin est agréablement illustré de nombreuses photos permettant ainsi aux Bleurvillois résidents et Bleurvillois expatriés de se rendre compte de la richesse de la vie du village au cours de l'année écoulée.
Un coup de projecteur est donné cette année aux entreprises locales qui méritent d'être encouragées car elles contribuent au dynamisme, à la notoriété et au développement de la commune. C'est aussi une invitation lancée à tous ceux qui souhaitent venir s'installer à Bleurville !
>> Le bulletin municipal 2014 est disponible en mairie de Bleurville. Contact : mairie.bleurville88@orange.fr
-
Lamarche (88 ) : la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque
L'événement est suffisamment rare pour qu'on le signale : des communes rurales s'investissent dans la culture en mettant à la disposition de toute la population des outils pour se divertir et se cultiver. Le bourg de Lamarche, dans le sud-ouest vosgien, a inauguré fin 2014 une médiathèque moderne et fonctionnelle.
La mairie avait bien fait les choses : toutes les autorités départementales et locales - Christian Poncelet, président du Conseil général, Jacky Pierre et Daniel Gremillet, sénateurs des Vosges, Christian Franqueville, député, Alain Roussel et Simon Leclerc, conseillers généraux - étaient réunies pour couper officiellement le ruban de cette structure nouvellement aménagée dans des locaux fonctionnels. Et Daniel Vagné, le maire de Lamarche, de rappeler que "dans une localité comme la nôtre, la médiathèque est la principale infrastructure culturelle". L'ancienne bibliothèque ne répondant plus aux exigences fonctionnelles et d'accessibilité actuelles, la nouvelle médiathèque a été transférée dans des locaux entièrement rénovés. Cette mutation s'accompagne d'un renouvellement important de l'offre culturelle aux adhérents.
Le maire ne cache pas son ambition : "séduire de nouveaux adhérents et augmenter de manière significative sa fréquentation". Pour cela, la commune n'a pas lésiné. Un effort de modernisation a été réalisé avec un environnement lumineux et spacieux, un mobilier au design agréable permettant une présentation valorisante des ouvrages et produits culturels, et la mise à disposition de matériel informatique accessible à tous les publics. Et tous les services de cette médiathèque sont gratuits !
Le fonctionnement des lieux mobilise une équipe de bénévoles motivée qui a été associée à la conception du projet. Chacun trouvera conseil et appui dans ses recherches. La mairie renforce cet encadrement en mettant à disposition un agent municipal chargé de l'accueil du public.
Ce projet constitue un investissement important pour le bourg. Il a été rendu possible grâce au soutien financier du Conseil général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine et de l'aide parlementaire.
Avec ce bel équipement, le chef-lieu de canton - pour quelques semaines encore ! - dispose d'un outil qui confirme que le monde rural ne reste pas au bord du chemin de la culture et de l'accès au savoir. Une bonne dose d'initiative et de volonté politique couplée à un coup de pouce financier des collectivités territoriales peut faire des miracles ! Cette médiathèque en est un exemple concret qu'il reste maintenant à faire vivre.
[infos et clichés ©Francis Relion]
-
Bleurville (88) : "l'érection de la croix" restauré
Le tableau dit de "l'érection de la croix" vient d'être raccroché dans l'église Sant-Pierre-aux-Liens de Bleurville après plus d'un an passé dans un atelier de restauration icaunais.
C'est une véritable résurrection pour cette toile de grande dimension représentant l'érection de la croix, moment situé juste après la crucifixion du Christ. C'est sous la mandature du maire André Granget que le conseil municipal avait décidé de confier la restauration de cette peinture à l'atelier Art & Sciences d'Auxerre (Yonne) ; le tableau était devenu illisible, recouvert qu'il était par un champignon qui opacifiait la totalité de sa surface.
Cette œuvre de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, tout comme son pendant consacré à la Résurrection du Sauveur, est due, selon les recherches menées par l'abbé Paul Idoux dans les années 1930, à l'abbé François Ricard qui fut curé de Bleurville de 1759 à 1811. Ce prêtre, natif de Bar-le-Duc – et dont le père était artisan peintre –, réalisa plusieurs œuvres picturales pour l'église ainsi que pour des maisons particulières du village ; seules subsistent à notre connaissance ces deux grandes toiles d'inspiration religieuse.
On y découvre avec surprise une foule de détails picturaux invisibles à l'œil jusqu'à présent : ainsi, on peut admirer des personnages aux visages expressifs, un Christ souffrant regardant le ciel, des soldats dont un à cheval et à la morgue hautaine, des hommes de main aux mines patibulaires qui s'affairent à dresser la croix du supplice ainsi qu'un petit chien gris planté au pied de la croix. Marie et l'apôtre Jean sont absents de la scène.
La restauration a été financée essentiellement par la DRAC de Lorraine. L'équipe municipale, sous la direction du maire Denis Bisval, souhaite maintenant installer un éclairage approprié afin de mettre en valeur ces magnifiques tableaux.
On ne peut que féliciter ces élus qui ont le souci de protéger et de transmettre ce patrimoine religieux, témoin de la foi ancestrale de nos ancêtres. Et soutien fort pour la foi des générations présentes et à venir.
-
Week-end de neige à Bleurville...
Quelques images neigeuses prises à Bleurville, entre conversion de saint Paul et Chandeleur...
[clichés ©H&PB]
-
Paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel : départ de l'abbé Pierre Febvet
L'abbé Pierre Febvet - assis au 1er rang, 3ème à partir de la gauche - entouré de quelques paroissiens lors de sa dernière réunion pastorale [cl. Vosges Matin].
Nous apprenons avec grande surprise le départ de l'abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum attaché aux grandes paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône (sud-ouest vosgien).
Âgé de plus de 90 ans, il va rejoindre prochainement la maison de retraite des Sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).
Prêtre nommé à la paroisse Saint-Martin de Frain (canton de Lamarche) en 1955, à l'âge de 32 ans - fait rarissime à notre époque, cette paroisse fut son unique ministère de curé depuis son ordination ! -, il est demeuré attaché à cette paroisse rurale jusqu'à ce jour.
Depuis 2009, il était prêtre in solidum à la grande paroisse Bhx J.-B. Ménestrel et secondait toujours avec disponibilité et dynamisme l'abbé Clément Ayéméné ; il assurait plus particulièrement les messes et l'accompagnement des chrétiens retraités et la chorale sur la paroisse de Martigny-les-Bains et les clochers voisins.
Pendant de nombreuses années, il remplaça durant les vacances les curés dans les paroisses environnantes et, notamment, à Bleurville à l'époque de l'abbé André Houot (1969-1993) ou à Martigny-les-Bains avec les abbés Marion puis Simonin.
Nous lui souhaitons d'ores et déjà une bonne et sereine retraite durant laquelle, nous n'en doutons pas, il priera pour ses anciens paroissiens et pour que l'Eglise qui est dans les Vosges ait toujours beaucoup de saints prêtres.
-
Saône vosgienne : une maison de santé performante
-
Actualités bleurvilloises
[L'Abeille | 22 janvier 2015]
-
Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville
Depuis des temps immémoriaux, la paroisse de Bleurville fête chaque 15 janvier, comme patron secondaire, le saint patron de l'abbatiale bénédictine fondée au village dans le deuxième quart du XIe siècle : saint Maur, disciple de saint Benoît (un doute subsiste cependant sur la véritable identité du saint : il pourrait aussi s'agir de saint Maur, deuxième évêque de Verdun, entre 356 et 383).
Notre saint, auquel est dédié un autel latéral dans l'église paroissiale, fut fêté avec solennité jusque dans les années 1990 puis, avec le départ du dernier curé résident et la raréfaction des prêtres disponibles, la commémoration de la "Saint Maur" fut abandonnée...
Peut-on espérer revivre un jour cette fête qui était également suivie de réjouissances plus profanes avec repas de famille et bal populaire.
Autel de Saint Maur, église paroissiale, Bleurville.
Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur. Per Dóminum nostrum.
[collecte de la messe du commun des abbés Os iusti]
Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.