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La vie en Saône Lorraine - Page 12

  • Fête des Rameaux

    Bénédiction des buis lors de la messe des Rameaux, paroisse Notre-Dame de la Saône [archives ©H&PB].

     

    La fête liturgique des Rameaux célèbre l'entrée de Jésus à Jérusalem avant sa passion, sa mort et sa résurrection.

    Avec la fête des Rameaux les chrétiens entrent dans la Semaine sainte qui conduit à la grande fête de Pâques.

  • Viviers-le-Gras (88) : à la découverte de la Roche du Lorrain

    [VM]

  • Les Thons (88) : un pigeonnier du XVIe siècle labellisé par la Fondation du Patrimoine

    Parce qu’elle récompense aussi la préservation du patrimoine rural privé, la Fondation du Patrimoine a remis un label à un propriétaire de ce village de l’extrême sud-ouest vosgien pour la restauration d’un imposant pigeonnier.

    Plus connue pour les aides qu’elle apporte aux collectivités publiques et aux associations la Fondation du Patrimoine, en la personne de son délégué départemental Jackie Fremont, était récemment sur les terres des Thons pour récompenser un propriétaire privé, Jean-Claude Morel. En effet, cette fondation privée, qui fête cette année ses 20 ans, est également très active dans l’aide pour la restauration du petit patrimoine rural privé non protégé par les monuments historiques.

    Jackie Fremont était accompagné de Robert Mougin, maire des Thons, de Jean-François Michel et son épouse, président et animateurs de l’association Saône Lorraine, très connus pour leur constant dévouement au service du patrimoine de ce petit territoire des Vosges.

    Le label de la Fondation a été remis à Jean-Claude Morel à la suite des travaux de ravalement de son imposant pigeonnier datant du XVIe siècle qui conservent ses 1240 boulins en grès ; l’ensemble de l’édifice étant toujours resté pratiquement dans son aspect d’origine. La propriété de ces pigeonniers était réservée aux seigneurs locaux et le nombre de boulins définissait la richesse de la famille noble.

    Les travaux, d’un montant de 19 000 €, ont été réalisés en 2015. Ces travaux ont été supervisés par l’architecte des Bâtiments de France. Une plaque label a été remise à Jean-Claude Morel et Jackie Fremont l’a chaleureusement félicité pour la qualité de cette restauration et pour son attachement à faire revivre ce beau patrimoine rural traditionnel.

    Le pigeonnier est ouvert gratuitement aux visites et à ceux qui voudraient admirer aussi l’intérieur afin d’y découvrir son fonctionnement.

    Rappelons que tout propriétaire privé envisageant des travaux sur son patrimoine bâti peut s’adresser à Jackie Fremont pour tout conseil au 06 87 08 86 63.


    [d'après Vosges Matin]

  • Hennezel (88) : expo' "L'enfance de jadis dans l'oeil du photographe"

  • L'Echo des Trois Provinces de février-mars 2016

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - aux confins de la Lorraine, de la Comté et de la Champagne - propose dans son numéro de février-mars 2016, un vaste panorama des activités et de l'histoire de ce pays rural. A lire notamment :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables de la prévôté ducale de Lorraine

    - visite de l'ermitage de Barcan

    - Cherlieu, l'abbaye cistercienne en Comté de Bourgogne

    - l'abbé Tavel, un curé pas très catholique

    - le cadran solaire de Lamarche

    - les Cahiers de Melle Marchal (1914-1918)

    - la tour d'Amance de 1478

    - histoire de la cuisine : la chandeleur

    - la vie des associations

    - les manifestations dans le Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en adressant ses coordonnées et le règlement (24 € à l'ordre de ADP3P) à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains

  • Des distinctions au Club vosgien du Pays de la Saône vosgienne

  • Pays de la Saône vosgienne : vers une super communauté de communes ?

  • Tignécourt (88) : 10èmes Rencontres Natur'images les 9-10 avril 2016

  • Lorsque Bleurville fêtait saint Maur

    [L'Abeille]

  • Quand Bleurville fêtait saint Maur...

    Nous étions au mitan de l'hiver. Et en ces années 1720, la saison était particulièrement rude ! La paroisse s'apprêtait à fêter son saint patron secondaire, saint Maur, le protecteur de l'église prieurale bénédictine. Celle-ci trônait encore au centre du bourg, reste de splendeur de l'antique abbaye fondée vers 1030 par les comtes de Toul.

    Le prieur de Varangéville était arrivé au village voici quelques jours par la grande route de Nancy quittée au Haut-de-Salin, et par des chemins forestiers encombrés de neige – un dicton populaire à Bleurville ne disait-il pas qu'"à la Saint Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur" ! – ; il était arrivé en calèche tirée par deux chevaux et accompagné d'un frère bénédictin. Ils étaient attendus par Jean Guéniot, le fermier du prieuré Saint-Maur qui s'empressa de les conduire dans le logis prieural bien chauffé et apprêté par son épouse pour accueillir les hôtes de marque venus pour la fête de saint Maur. Le prieuré de Bleurville n'était plus occupé par des religieux voici déjà bien longtemps, mais les bénédictins de Varangéville, près de Saint-Nicolas-de-Port, envoyaient un prêtre, à l'occasion des grandes fêtes liturgiques, afin d'y célébrer le Saint Sacrifice... et de percevoir les aumônes et redevances diverses pour les biens loués aux habitants !

    Le RP dom Jacques Belhomme, prieur de Varangéville et de Bleurville, fut accueilli par Charles Jullien, le mayeur (maire) élu cette année-là par la communauté villageoise, dans la cour du prieuré bordée par des remises agricoles, l'étable, l'écurie et le colombier qui encadraient eux-même la vénérable église et le prieuré, mêlant allègrement temporel et spirituel. Le village se relevait doucement des terribles années de guerre du siècle précédent : Bleurville avait accueilli plusieurs familles venues de Savoie, de Bourgogne et de Franche-Comté afin de repeupler une Lorraine exsangue. Du travail, il y avait plus qu'un homme pouvait en faire : il fallait défricher des champs, couper les haies, rebâtir les maisons ! L'espoir habitait à nouveau le coeur des Bleurvillois qui avaient vu leur village dépeuplé, leurs maison ruinées, leur prieuré pillé par la soldatesque française et impériale. Des bandes de défricheurs venus du Limousin séjournaient quelque temps au village, y travaillaient dur avant de repartir au pays. Certains célibataires y prenaient femme et s'y sont installés et sont devenus de vrais Lorrains, fiers de leur duc Léopold !

    Le 15 janvier, jour de la fête liturgique de saint Maur, c'est la foule des paroissiens, grossie d'habitants de Nonville, de Monthureux, de Tignécourt, d'Attigny, qui se pressait dans la petite nef de la prieurale afin d'assister à la grand'messe où le clergé présentait à la vénération du peuple les reliques des martyrs Bathaire et Attalein. Cierges et flambeaux éclairaient la nef et tous les regards convergeaient vers le maître-autel où officiait pontificalement dom Belhomme, revêtu de ses plus beaux ornements, assisté comme diacre par l'abbé Duparge, le curé de Bleurville, et comme sous-diacres, du RP Gillot, bénédictin, et de l'abbé Perrey, curé de Provenchères, originaire de Bleurville et fondateur de la confrérie des morts en 1721 en l'église paroissiale. Claude Ragageot, marguillier et chantre de la paroisse, entonnait de sa plus belle voix les antiennes de l'office divin. Le mystère de la messe s'accomplissait dans le recueillement et la vision des dizaines de cannes pendues dans le choeur, ex-voto dérisoires abandonnés là par des infirmes en guise de remerciements pour les guérisons obtenues ; saint Maur étant invoqué localement par les boîteux et autres "accidentés de la vie" depuis des siècles !

    Après la vénération des saintes reliques, on ne s'attardait pas dans la cour du monastère : soupes, potée, volailles, cochonailles, tartes et gaufres, le tout arrosé du vin de pays des coteaux du Cras, attendaient famille et parenté. Malgré quelques petites bisbilles à propos de la répartition des offrandes de messes, le prieur recevait le curé de Bleurville à sa table, avant de reprendre la route de Nancy dans deux jours après avoir dit la messe de Requiem pour les fondateurs du monastère et les défunts de la paroisse. Le village résonnait des réjouissances profanes : le repas rassemblait la famille élargie autour du cochon qui avait été sacrifié quelques jours auparavant. Les réjouissances allaient se prolonger jusque fort tard dans la soirée, interrompues par les incontournables travaux de la ferme. Dans certaines granges, on pouvait même entendre un violoneux qui jouait quelques airs entraînants, invitant la jeunesse à quelques danses endiablées... Mais attention au courroux du curé Duparge qui tonnera en chaire dimanche prochain contre les adeptes de ces danses sataniques.

    Cette évocation historique d'un moment festif de notre village n'est pas qu'une pure invention : ces moments de la fête patronale de saint Maur au début du XVIIIe siècle ont été reconstitués à partir des témoignages laissés dans les archives. Ils se renouvelleront à peu près dans les mêmes conditions jusqu'à la fin du XXe siècle : en effet, la paroisse de Bleurville honorera avec fidélité, son second saint patron – après saint Pierre aux Liens – chaque 15 janvier. Certes, la ferveur religieuse s'émoussa au fil des ans, mais la tradition se perpétua malgré tout jusqu'au début des années 1990 avec le repas familial et le bal populaire.

    Désormais, la fête de saint Maur fait partie des souvenirs et du substrat commun que les anciens racontent avec nostalgie aux jeunes générations accaparées par les futilités matérielles et consuméristes de ce XXIe siècle. La communauté y a sûrement perdu en cohésion et en "vivre ensemble"...

  • Bleurville (88) : des voeux et des projets

    La cérémonie des vœux de la municipalité a été l’occasion de rappeler les actions engagées en 2015 et d’envisager celles qui marqueront la nouvelle année.

    Les Bleurvillois avaient répondu nombreux à l’invitation du maire, Denis Bisval, pour la cérémonie des vœux qui s’est déroulée à la salle des associations en présence du conseil municipal, de l’adjoint au maire de Nonville et du commandant du centre de secours de la Saône vosgienne.

    Le maire a salué le travail réalisé tout au long de l’année par les employés communaux et les conseillers municipaux qui s’investissent dans la vie communale. Il a encore rappelé le rôle indispensable des associations dans l’animation et la promotion du village, ainsi que celui des acteurs économiques pourvoyeurs d'emplois et d'une image dynamique de la commune.

    La municipalité a profité de cette cérémonie pour présenter les nouveaux habitants à l’assistance et un cadeau de bienvenue leur a été remis.

    Un rapide tour d’horizon des travaux réalisés en 2015 a été effectué : achèvement de la desserte du massif forestier du Neufmont, création du chemin forestier de la Tervelle avec une place de retournement, reconstruction des deux ponts de fer sur le Gras dans la prairie, travaux de voirie au lotissement, remplacement des chaudières à la maison forestière, travaux d’élagage sur le Chêne des Saints, nettoyage de la croix et du monument aux morts au cimetière, déplacement de l’agence postale communale à la mairie...

    Les travaux 2016. – Le projet d’assainissement collectif suivra son cours mais demandera encore du temps en raison des impacts financiers lourds pour la commune. Des travaux de voirie sont programmés ainsi que la clôture du périmètre de protection du château d’eau. « Un projet de réhabilitation et d’accessibilité de la bibliothèque et de son environnement est à l’étude afin d’attirer un public plus large : nous devrions avoir un centre bourg plus accueillant et plus vivant » précise Denis Bisval.

    L’animation du village. – La discothèque route de Nonville a désormais un repreneur et est en cours de réhabilitation ; elle devrait ouvrir ses portes au printemps prochain et permettra l’organisation de fêtes et de soirées sympathiques. Depuis la fermeture de la boulangerie, la création d’un dépôt de pain de proximité est souhaitée par la population : une solution alternative est également à l’étude.

    L’environnement bâti de la commune fera l’objet d’une réflexion : la commission des bâtiments va travailler sur le cas des immeubles abandonnés afin de garantir la sécurité de tous et donner une image plus valorisante du village.

    « Des projets il y en a, ce sont les moyens financiers qui manquent le plus, problématique rencontrée par un grand nombre de collectivités territoriales actuellement » a conclu le maire. « Les dotations de l’Etat diminuant et les subventions départementales et régionales quasiment inexistantes, nous obligent à une gestion plus serrée. » Et de rappeler que si le CCAS a été dissous pour des motifs comptables, le traditionnel repas des aînés sera désormais offert par la commune !

    La cérémonie s’est clôturée par le partage du verre de l’amitié, autour des petits fours offerts par le maire, et l’échange des vœux entre les habitants.

  • Bleurville (88) : " La Lettre des Amis de Saint-Maur " de décembre 2015

  • L'Echo des Trois Provinces décembre 2015-janvier 2016 est paru

    Le numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des confins des provinces historiques de Lorraine, Champagne et Franche-Comté, propose un riche sommaire :

    - nobles et notables de Châtillon-sur-Saône, prévôté ducale de Lorraine

    - un crucifix contre-révolutionnaire à Bleurville

    - le mur de Cherlieu

    - les secrets de Beaucharmoy

    - les Cahiers de Melle Marchal, de Lamarche (guerre 14-18)

    - visite des anciennes mines du Thillot

    - les visites dans les villages du Pays des Trois Provinces

    - histoire de la cuisine

    - la vie des associations

    - les animations

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement pour les habitants du secteur ou sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Le devenir de la Fondation du Patrimoine dans les Vosges

  • Les sapins de Noël "design" de la Saône vosgienne

    En Saône vosgienne, chaque année, une fois décembre venu, c’est le retour de drôles de sapins de Noël minutieusement montés le long d’un axe conique. Des sapins version « design » aujourd’hui commercialisés dans la Plaine des Vosges, mais aussi « à Epinal, à Metz ou à Strasbourg », explique Emilie Roha, ingénieure de l’ENSTIB et nouvellement embauchée par l’association Minos, dont le siège est à Monthureux-sur-Saône. « On va aussi en mettre à Liézey et à La Bresse, pour une entreprise qui construit des chalets. Ceux-là seront éclairés. »

    Dans l’atelier bois, nouvellement créé au sein de l’association, les deux ouvriers ne chôment pas, entre le marché décroché pour la tonnellerie toute proche et la confection des sapins. « On n’est pas dans un rythme industriel mais on en fabrique cinq par jour actuellement », atteste André Granget, vice-président de Minos chargé du développement de la partie bois et ancien maire de Bleurville - lui même ayant fait sa carrière professionnelle dans la scierie familiale du village.

    Le bois, du sapin ou de l’épicéa, vient des scieries vosgiennes de Tignécourt et de Xonrupt-Longemer. Si le brevet a été déposé en 2011, la première commercialisation du sapin Minos date de l’année dernière. La commune de Darney en avait commandé quatorze.

    Depuis, l’association, engagée dans l’économie sociale et solidaire, poursuit son développement. Quelque 40.000 € ont été investis dans l’atelier et, désormais, tous regardent vers l’avenir. « A l’origine, ce sapin est né d’une erreur de compréhension entre Thierry Bertrand, alors adjoint aux fêtes de Monthureux, et les employés municipaux chargés de le concevoir. C’était quelque part la tarte tatin du sapin ! », s’amuse Raynald Magnien, directeur de Minos. « Finalement, tout le monde a trouvé ça chouette et aujourd’hui, on a bien évolué. On veut clairement développer le marketing. »

    Encouragée par l'acquisition d'exemplaires de ce sapin nouveau par les communes du secteur, Minos prévoit l’ouverture d’une boutique en ligne d’ici peu. L’idée est aussi de développer le sapin pour le très vaste marché des particuliers et de la décoration, en lien direct avec d’autres entreprises locales. L’aventure ne fait que commencer.

    [d'après Vosges Matin]

  • Lignéville (8) : la restauration de la chapelle complétement achevée

    La restauration de la chapelle Saint-Basle de Lignéville est enfin complétement achevée. Rappelons que cette chapelle champêtre conserve des éléments du XIIe siècle. Elle a été en grande partie transformée au XVe siècle puis, de façon marginale, aux XIXe et XXe siècles.

    Les derniers travaux viennent de se clore avec la réfection de la voûte de la travée d'entrée. Les travaux de plâtrerie ont été réalisés par une entreprise locale sur la base des éléments architecturaux subsistants.

    Félicitations à tous les partenaires de cette magnifique restauration !

    [cliché : Gilbert Salvini]

  • Vioménil (88) : valorisation des découvertes archéologiques de la source de la Saône

    A la fin de l'hiver 2014-2015, les archéologues de l'association Escles-Archéologie épaulés par les bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, ont réalisé des fouilles archéologiques autorisées dans le lit de la Saône naissante, à Vioménil. Plusieurs structures architecturales de belle facture et aux fondations puissantes de l'époque gallo-romaine ont été découvertes (foyer de cuisine, fragment de tête de statue avec un diadème, base d'un long mur intégrant une colonnade, massifs bancs en grès aux pieds moulurés, fragment de colonne...).

    Désormais, les résultats du sondage sont rebouchés.

    En collaboration avec la municipalité et les propriétaires des terrains concernés, Escles-Archéologie a finalisé la restitution des découvertes au public dans une perspective touristique en mettant en scène les bancs, un dé de grès et un fragment de colonne prélevés dans les fouilles.

    Un panneau explicatif apporte au visiteur les informations nécessaires à la compréhension de ces découvertes.

    Cette évocation est installée à 30 mètres du site archéologique, dans le lavoir du village.

    Accès libre toute l'année.

  • Lamarche (88) : disparition de l'allée des marronniers centenaires

    Sauvés in extremis en octobre, les marronniers de Lamarche sont finalement en cours d’abattage. Après les études de l’ONF, 24 arbres sur les 57 prévus ont été déclarés malades. C’est l’entreprise Perru, de Malaincourt, qui s’est chargée d'abattre les arbres au moins centenaires.

    Entre août et septembre, deux arbres étaient tombés sur la D406. Il s’en était fallu de peu qu’ils écrasent des voitures qui circulaient sur cet axe très fréquenté entre Lamarche et Bourbonne-les-Bains. Daniel Vagné, le maire de Lamarche, avait alors pris la décision de faire abattre la rangée d’arbres qui bordait la route. Le Conseil départemental avait donné son accord et un arrêté régulant la circulation avait été posé pour la période du 13 au 15 octobre. Mais le 13 au matin, Daniel Vagné avait reçu un coup de téléphone annulant l’opération : il fallait que l’ONF fasse des prélèvements. Prélèvements qui se sont révélés anormaux pour 24 marronniers, qui ont donc été abattus un peu plus tôt que prévu puisque la date arrêtée avait initialement été fixée au 24 novembre. L’entreprise étant finalement disponible avant cette date, les travaux ont commencé le 17 novembre et devraient être finis pour le 24.

    Les arbres coupés devraient être stockés à Lamarche puis débités pour fournir la chaufferie de la commune.

    Et c'est ainsi que meurt une remarquable allée arborée centenaire... Peut-on espérer la plantation de nouveaux marronniers ?

  • Bleurville : Bilan positif de la saison touristique à l'abbaye Saint-Maur

  • Automne bleurvillois...

    Le village de Bleurville vu de l'ancienne voie romaine de Darney, au lieu-dit "Le Chêne des Saints", cl. H&PB, 2015.

  • Saône vosgienne : le Club vosgien aux petits soins avec les roches remarquables du secteur

    Derrière les nombreux monticules dits « remarquables » du secteur, il y a une pléiade de bénévoles du Club vosgien qui prend le temps, deux fois par mois, d’effectuer un travail de nettoyage parfois acrobatique.

    Les bénévoles du Club vosgien remettent en valeur les sites remarquables de la Saône vosgienne. Ils consacrent une journée d’entretien des sentiers deux fois par mois. Un travail de « pro », sous la pluie ou au froid, dans la boue ou dans les ronces.

    Le président Daniel Aubertin et son équipe se sont attachés dernièrement à remettre en valeur plusieurs sites remarquables que le promeneur ne remarque pas forcément : les massives roches en grès des Vosges qui se dissimulent aux regards parmi les taillis et broussailles.

    Tel le « Sentier des Roches » (secteur de Bleurville/Nonville), qui tire bien sûr son nom de quatre blocs rocheux aux noms originaux. Outre les « Roches du Mulot », la « Cave Enfaroche » et celle du « Cul de la femme » en forêt de Bleurville, la « Roche à cerises » (près de la maison forestière de Relanges) porte une guirlande de créneaux d’une douzaine de centimètres de hauteur (font-ils penser à des cerises sur une branche ?). La « Roche dolmen » (entre Nonville et Belmont-lès-Darney) évoque les mégalithes bretons. La « Roche à pots » arbore 4 ou 5 grosses cupules, aussi mystérieuses que celles de la « Roche du Mulot » à Bleurville ou du « Pas de Saint Gibert » à Martinvelle. Quant à la « Roche Caillou », derrière le château de Lichecourt, c’est un bel échantillon de « pudding », dont la ressemblance avec une brioche aux raisins ne doit pas tromper les gourmands… A Châtillon-sur-Saône, la « Petite Source », en bordure du sentier « De Rome à la Renaissance » a déjà été restaurée voici quelques années, a vu réapparaître son inscription latine « similis fonti» qui rappelle l’intérêt des Gallo-Romains pour l’hydrographie. Une croix gravée sur un socle triangulaire au pied du rocher rattache l’endroit à la christianisation tardive de notre région. Et à Monthureux la « Roche du Père Maire » et sa grotte, une idée de promenade supplémentaire est offerte : d’autres roches remarquables sont visibles, la « Roche du serpent », une seconde qui abrite aussi une grotte, et une troisième ressemblant à une tête de canard mais qui n’a toujours pas de nom… Toutes les propositions sont possibles pour leur attribuer un jour un nom.

    Il faut saluer le travail de bénévoles du Club vosgien qui ont effectué ce nettoyage délicat. La forêt n’a certainement pas encore livré tous ses trésors : elle est toujours prête à accueillir ceux qui ont des yeux pour voir et du temps pour s’émerveiller.

    [d'après Vosges Matin]

  • L'Echo des Trois Provinces d'octobre-novembre 2015

    Fidèle au rendez-vous, tous les deux mois, L'Echo des Trois Provinces , apporte son lot d'informations et d'anecdotes historiques aux habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.

    Au sommaire de ce numéro automnal :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables à travers les registres de catholicité

    - les trente glorieuses

    - Villars-Saint-Marcelin, prémonitoire

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - pensée du jardinier

    - histoire de la cuisine

    - l'énigme des 3 Provinces

    - les visites de l'été

    - la fontaine de Monthureux-sur-Saône

    - le tour des 3 Provinces à vélo

    - les Thons : bénédiction de l'oratoire en forêt

    - le projet PNR des Sources de Saône & Meuse

    - H comme houblon

    - la vie des associations

    - les animations au Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignements : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Chanson d'automne

    Les sanglots longs
    Des violons
    De l’automne
    Blessent mon cœur
    D’une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l’heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m’en vais
    Au vent mauvais
    Qui m’emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

    Paul Verlaine

  • Les Vallois (88) : inauguration d’une statue de saint Michel archange

    A l’issue de la messe dominicale célébrée en l'église Saint-Michel des Vallois, une statue du saint archange a été dévoilée et bénie.

    La statue est installée dans la niche située au-dessus du grand portail d’entrée de l'édifice. La bénédiction a été donnée par l’abbé Jean-Marie Lallemand, en présence du diacre Alain Gérard et de Henri Côme, responsable laïc de la grande paroisse Saint-Martin de la Forêt, devant plus d’une centaine de fidèles rassemblés pour l’événement.

  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

    L'essentiel de la restauration est achevée depuis 2014 à la chapelle Saint-Basle de Lignéville.

    Cependant, il reste à reprendre la voûte de la travée d'entrée (ancienne voûte du XIIe siècle, jadis en pierre) qui, à la suite de nombreux avatars, avait été refaite en plâtre en 1939.

    Après sa démolition, en 2013, la forme a été conservée et utilisée pour les travaux actuels effectués par une entreprise locale qui utilise des matériaux modernes pour l'application du plâtre et qui va restituer une agréable voûte à arêtes.

    Un ensemble simple et harmonieux comme il sied à cette chapelle chargée d'histoire.

  • Lignéville (88) : un panneau pour guider le visiteur vers la chapelle Saint-Basle

    [Vosges Matin]

  • Messe de Requiem pour l'abbé Charles Villaume le 13 septembre

    L'abbé Charles Villaume à son bureau à la cure de Bleurville [cl. archives H&PB].

    Une messe de Requiem sera célébrée dimanche 13 septembre 2015 à 10h30 en l'église de Monthureux-sur-Saône pour l'abbé Charles Villaume, ancien curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, décédé le 30 août dernier.

    L'abbé Villaume fut curé in solidum avec l'abbé Maillard de la paroisse N.-D. de la Saône durant 16 ans ; il résidait au presbytère de Bleurville.

    Le verre de l'amitié rassemblera les fidèles à l'issue de la messe.

  • Saône Lorraine : L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles à Hennezel en 2016

    En 2016, l'association Saône Lorraine présentera une exposition temporaire au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey sur le thème de "L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles".

    Afin d'enrichir cette rétrospective, les animateurs recherchent des costumes d'enfants couvrant cette période mais également des photographies ou tout document représentant des enfants costumés ou déguisés à l'occasion d'événements familiaux, scolaires, religieux ou festifs, jusqu'aux années 1950 (et si possible localisés en Lorraine).

     

    Δ Pour tout renseignement, contactez Jean-François Michel, président de Saône Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr