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La vie en Saône Lorraine - Page 13

  • Décès de l'abbé Charles Villaume, ancien curé de Bleurville

    Nous apprenons le décès de M. l'abbé Charles Villaume, survenu à Saint-Dié-des-Vosges le 30 août, à l'âge de 89 ans. Il était né à Doncières, dans les Vosges, le 13 mars 1926.

    L'abbé Charles Villaume avait rejoint la maison de retraite des prêtres du diocèse de Saint-Dié en octobre 2010 après avoir été durant 16 ans (1994-2010) curé in solidum avec l'abbé Maillard, de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Durant son ministère pastoral, il résida au presbytère de Bleurville prenant la suite de l'abbé Houot.

    Ce "bon prêtre" a laissé une marque indélébile dans ses paroisses vosgiennes - après avoir passé presque 30 ans au Mali comme prêtre fidei donum - : il fut notamment le promoteur de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Prêtre discret et solitaire, il parcourait la campagne et allait régulièrement méditer et prier au pied de la Grande Croix, à Bleurville, en plein milieu de la nuit. Ses anciens paroissiens conserveront également le souvenir de ses homélies toujours remarquablement structurées et riches d'enseignements évangéliques.

    Ses obsèques seront célébrées jeudi 3 septembre à 14h30, en l'église de Doncières.

    RIP+

  • Bleurville (88) : feu de forêt dans le massif de la Haute-Verrière

    L’alerte était déclenchée vers 18 h, jeudi 27 août, pour un feu de forêt hors agglomération de Bleurville. L’incendie, dont l’origine est indéterminée, a détruit environ quatre hectares d’un bois privé situé à environ deux kilomètres du village, à une centaine de mètres de la D21 en direction de Frain. Avec une végétation d’une dizaine d’années, composée d’essences différentes dont quelques résineux, le feu a fait de gros dégâts. « Quand un sapin s’enflamme c’est impressionnant » soulignait un pompier.

    Les sapeurs-pompiers de Vittel-Contrexéville, Monthureux-sur-Saône, Escles-Lerrrain (le Madon) et Lamarche, conduits par le lieutenant Alexis Rodier chef de groupe venu de Darney, sont intervenus rapidement avec de gros moyens. Le dispositif était composé de trois fourgons camion-citerne et d’une citerne de 10 000 litres, servis par environ quinze soldats du feu. Le foyer de l’incendie a été rapidement fixé mais les sauveteurs ont dû attaquer un travail de longue haleine, traiter les souches, les points chauds pas toujours accessibles facilement. Le chef de groupe expliquait que les lieux, maillés de chemins forestiers qui ont fait office de pare-feu, ont facilité l’accès et le quadrillage du terrain en interdisant toute propagation.

    Sur place on notait la présence de Denis Bisval, maire de Bleurville, et du garde chargé de la forêt. Les gendarmes de Darney-Lamarche-Monthureux ont fait les constatations d’usage.

    [Vosges Matin]

  • Etat des lieux des châteaux des Vosges à l'abbaye Saint-Maur

    Le conférencier, Jean-François Michel, a brossé un tableau plutôt positif de l'état des demeures historiques vosgiennes [cl. ©H&PB].

    La vie des châteaux vosgiens n'est pas un « long fleuve tranquille ». Jean-François Michel en a décrit les heurs et les malheurs lors d'une passionnante conférence-diaporama à l'abbaye Saint-Maur.

    Si la Lorraine méridionale recense une centaine de châteaux et demeures historiques, seulement une poignée a retenu l'attention du conférencier afin de dresser un état des lieux de ces édifices emblématiques du patrimoine départemental.

    Après une période de mépris et habillés de légendes fantaisistes, nos châteaux vosgiens connurent leurs « trente glorieuses » grâce aux Journées du Patrimoine, au développement de l'archéologie et aux travaux de recherches universitaires. Et à la ténacité de propriétaires audacieux !

    A la faveur d'une mutation, plusieurs édifices castraux connurent une valorisation comme à Epinal, Fontenoy-le-Château, Parey-sous-Montfort ou Bourlemont. L'ouverture au public a aussi permis de mieux faire connaître certains châteaux (Thuillières, Darney, Beaufremont). Grâce à la ténacité de leurs propriétaires, d'autres connaissent de belles résurrections comme à Failloux ou au Bouzillon.

    Grâce à l'action de la Fondation du Patrimoine, certaines bâtisses connaissent des restitutions encourageantes comme à Dombrot-le-Sec, ou des restaurations discrètes mais de bon goût comme à Lichecourt et Sandaucourt. Malheureusement, on déplore plusieurs châteaux amputés comme à Saint-Baslemont, dégradé par plusieurs incendies, ou Les Petits-Thons, déménagé en partie aux Etats-Unis au début du XXe siècle...

    Jean-François Michel s'est aussi inquiété de l'avenir de plusieurs châteaux en cours de mutation : Pompierre, Senones, Isches, Vaudeville, Saulxures-les-Bulgnéville, et a partagé son indignation face à l'abandon d'autres, et notamment celui de Saulxures-sur-Moselotte qui est désormais à l'état de ruines.

    Globalement, le conférencier, qui est aussi délégué régional des Vieilles Maisons Françaises, s'est dit plutôt optimiste sur l'état général des demeures historiques vosgiennes ; il travaille d'ailleurs à un ouvrage à paraître fin 2015 qui fera le point sur ces châteaux et belles demeures des Vosges qui méritent d'être mieux connus. Pour être mieux appréciés.

  • Serécourt (88) : bistrot insolite pour néerlandais de passage... et pour les autres aussi !

    Avant de créer son bar à tapas « Le Côtedazur » à Serécourt, dans l'extrême sud-ouest vosgien, Paul Vink a exercé le métier de designer graphique. Sa compagne, Christine Van Kleef, travaille toujours dans l’événementiel à Amsterdam.

    Après avoir retapé l’ancienne gare de Monthureux-sur-Saône, dont ils ont fait un gîte, ce couple de Hollandais amoureux du coin, a racheté, il y a quatre ans, une maison en ruine au 44 Grande-Rue à Serécourt.

    « C’était une ancienne forge abandonnée depuis 20 ans , raconte Paul. Pour les Hollandais, c’est à mi-chemin de la Côte d'Azur et le projet, c’est de faire des chambres d’hôtes à l’étage pour leur offrir une étape sur la route des vacances. »

    Après une formation à Epinal pour la licence III, il a ouvert son établissement en août 2014. Les premiers clients ont été tout de suite séduits par le charme de cette vieille bâtisse. Une réhabilitation soignée, valorisant la pierre et le bois, a permis de lui redonner tout son cachet.

    Réparti sur deux étages, l’espace est étroit, feutré, aménagé avec goût. Accueillante, la petite terrasse en bois invite à profiter des longues soirées d’été pour partager un apéritif en famille ou entre amis. La bière est servie à la pression ou à la bouteille. Le vin a été sélectionné avec soin. Et le patron a revisité la culture culinaire espagnole, pour faire des tapas sa spécialité.

    De passage dans la localité, très curieux de pousser les portes d’une maison qu’ils ont connu dans un triste état, Josette Jacquin et ses enfants, ont applaudi cette belle restauration. En terrasse, on pouvait également discuter avec les propriétaires de l’ancien presbytère, accompagnés d’un jeune couple qui vit à Paris.

    « On est très heureux qu’il y ait ce petit bistrot avec des patrons sympas comme ça et d’y croiser des gens de tous horizons. Il faut leur permettre de vivre. Ça dynamise une commune de 120 habitants. Ça permet de faire connaissance. Nous sommes ravis. Pourvu que ça dure ! »

    Vosgien depuis 15 ans, le peintre et graveur Bob Tenge, est aussi un habitué des lieux. Ancien maître de conférence à l’académie des Beaux-Arts à Amsterdam, son œuvre est accrochée aux cimaises de quelques musées hollandais. Ses sources d’inspiration sont les relations humaines. « C’est merveilleux qu’il y ait un endroit comme ça, pour voir du monde et sortir du quotidien , atteste celle qui partage sa vie. Je recommande sa cuisine aussi. »

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les Amis de Saint-Maur en AG

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment leurs assises annuelles dans le cadre de l'ancienne abbatiale bénédictine du village.

    L'assemblée générale a rassemblé une quarantaine d'adhérents qui a entendu le président Alain Beaugrand rappeler les moments marquants de la saison 2014 à l'abbaye Saint-Maur et la trésorière Marie-Alix Baudry dresser le bilan financier de la doyenne des associations patrimoniales de la région.

    Un monument toujours animé. Le site a connu une fréquentation touristique stable avec cependant une tendance à la baisse depuis quelques années. L'absence de groupes de visiteurs explique en partie cette situation. Par ailleurs, les manifestations culturelles ont connu encore une bonne participation, notamment lors de la prestation du Choeur d'hommes de Nancy et du récital de musique Renaissance donné par Isabelle Frizac. L'exposition de peintures de Lina Blanc a permis à de nombreux visiteurs de découvrir le monument historique.

    Un bilan financier sain. L'association des Amis de Saint-Maur présente une situation financière saine mais plusieurs alertes ont été lancées par le président. « Nous devons faire face à une érosion du nombre de nos adhérents, les nouveaux ne compensant pas les départs. Par ailleurs, le désengagement financier massif des collectivités territoriales nous empêche d'envisager des projets de restauration voire de simples interventions de maintenance courante sur le bâti : cette situation obère gravement l'avenir de notre monument » a déclaré le responsable de la structure.

    Un appel est lancé auprès des adhérents afin qu'ils recrutent de nouveaux membres et qu'ils participent plus activement à la vie de l'association. Par ailleurs, Evelyne Barjolle ne souhaitant pas continuer à assurer le gardiennage de l'abbaye en 2016, l'association recherche d'ores et déjà un ou une guide pour la prochaine saison.

    Enfin, il a été décidé d'augmenter légèrement le montant de la cotisation de base, celle-ci n'ayant pas été révisée depuis plus de 20 ans.

     

    L'abbaye Saint-Maur est ouverte au public jusqu'au 30 août, du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h.

  • L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre est paru !

    L'autre numéro estival de L'Echo des Trois Provinces est paru ! Il nous offre son lot de manifestations qui animeront encore l'été au Pays des Trois Provinces, région des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Son sommaire présente aussi une sélection d'articles sur l'histoire et la vie des habitants de ce pays rural :

    - Saint Valbert à Fouchécourt (88)

    - les visites des villages de Fouchécourt, La Roche Morey et Pressigny

    - le 14ème centenaire de saint Colomban à Luxeuil-les-Bains

    - une librairie-bouquinerie à Châtillon

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - le médecin militaire Nicole Mangin à Boubonne-les-Bains

    - Nathalie Renault-Garcin, éducateur canin à Isches

    - l'Etable des Arts à Châtillon

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur sa zone d'activité. Il est aussi disponible sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • La nouvelle vie du couvent des Cordeliers des Thons (88)

  • Robécourt (88) : une cloche fondue dans le respect de la tradition

    Le coulage du bronze nécessaire à une des deux cloches de l’église de Cornimont a été réalisé à Robécourt, à proximité de l’ancienne fonderie du village.

    « C’est majestueux. On se serait cru dans un cérémonial du Moyen Âge de nuit avec la coulée du bronze », exprimait Robert Hossein, co-parrain de l’événement avec son épouse Candice Patou, lors de la coulée d’une cloche samedi soir à Robécourt. Il est vrai que le ballet des six fondeurs avec leurs louches remplies de bronze en fusion dans la pénombre ajoutait une note ancestrale au rituel de fabrication. La réalisation d’une cloche de ce poids (680 kg) n’avait plus été pratiquée à Robécourt depuis 1939. « La fonderie de cloches du village a fermé définitivement à l’entrée de la guerre. C’est en 1983 qu’une association a repris les locaux et le matériel pour y faire un musée », relate Daniel Boyer, premier adjoint au maire.

    Une démarche originale survenait au début de cette année. « Le curé de Cornimont, l’abbé Arnaud Meyer, m’a contacté afin de trouver un moyen de refaire à l’identique l’une des cinq cloches de son église. A l’époque, elle avait été fabriquée à l’atelier de Vrécourt, transférée ensuite à Robécourt. Très vite, des contacts ont été pris avec les derniers spécialistes de cloches. L’appel d’offres désignait l’entreprise Bollée installée près d’Orléans » raconte Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.

    « En accord avec les deux communes, la première cloche a été fondue dans un pré ce samedi 8 août. Sandrine Didierlaurent, directrice de l’école Saint-Louis est la marraine. Une seconde cloche, plus grosse (950 kg), sera coulée dans un autre pré à Cornimont le samedi 19 septembre » , précisait l’abbé Arnaud Meyer qui a béni le métal en fusion selon le rituel ancestral de l’Eglise.

    Devant un parterre de spectateurs, la coulée a débuté vers 22 h 30. Six fondeurs, armés d’une louche, manipulaient méticuleusement le bronze savamment écrémé durant sa préparation afin d’être le plus pur possible. Une demi-heure plus tard, le maître fondeur André Voegelé saluait le travailleur de ses protégés pour déclarer que la mission était accomplie. Le démoulage aura lieu le dimanche 16 août de 14 h à 16 h.

    [d’après Vosges Matin]

  • Darney (88) : les reliquaires des saints Pie et Christiani transférés à la chapelle N.-D. de Pitié

  • Bleurville (88) : conférence de Jean-François Michel sur l'état des châteaux des Vosges

    Château de Lichecourt, commune de Relanges, Vosges.

    La saison culturelle à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville se poursuit le 15 août à 16h00 avec une conférence de Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine et délégué régional des Vieilles Maisons Françaises sur le thème « Les châteaux des Vosges en 2015. Situation et évolution depuis quarante ans : un constat positif ? ».

    Après presque un siècle de mépris, d'abandon, de légendes généralement stupides, les châteaux des Vosges ont connu leur période des « trente glorieuses » de réhabilitations, de mutations positives et de mises en valeur remarquables. Les archéologues ont travaillé, les érudits ont corrigé et les nouveaux propriétaires ont investi. Cependant, le tableau n'est pas aussi idyllique qu'il y paraît : certains sites ont aussi subi quelques avatars...

    Jean-François Michel fera le point sur les heurs et les malheurs des demeures seigneuriales de la Lorraine méridionale depuis un siècle. Ce bilan patrimonial castral vosgien est le prélude à la publication d'un beau livre illustré sur le même sujet d'ici la fin de l'année.

     

    ‡ Conférence de Jean-François Michel, samedi 15 août 2015 à 16h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

     

  • Pays de la Saône vosgienne : un plan de paysage défini

    [Vosges Matin]

  • Juliana Chakravorty à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville : voyage dans le miroir de l'artiste

    L'été est à l'art contemporain à l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville.

    Cette fondation monastique du XIe siècle, une des plus vieille église de Lorraine qui conserve de remarquables restes du premier art roman dans l'Est de la France, accueille cette saison l'artiste plasticienne d'origine allemande Juliana Chakravorty. Résidant en région parisienne mais possédant un pied-à-terre à Vittel, notre artiste est venue en voisine présenter un large éventail de ses œuvres contemporaines : peintures et photographies s’y côtoient dans une intéressante proximité.

    Si Juliana décore les murs des villes et écrits des poèmes, elle s’exprime aussi par le biais de la photographie, par des collages et la peinture. A l'abbatiale Saint-Maur, elle a choisi de proposer au public des collages au travers desquels elle réunit des éléments et matériaux divers qui reflétent le monde, non pas tel qu'il se présente réellement, mais comme il est perçu par les yeux de l’âme. Et la vision de l'artiste ! Autre point commun de ces créations : le petit format, l’art de la composition et le mystère. Avec un thème récurrent : celui de l’oiseau. Juliana découpe des personnages et des décors très fins dans les catalogues, les magazines… Il en ressort un univers où la rigueur de la composition laisse place à la poésie de l’image.

    Autre aspect à découvrir dans cette exposition « Des deux côtés du miroir », les nombreuses photographies grand format – contrastant ainsi avec ses collages – de chantiers urbains. Notre artiste questionne en effet le monde et tout particulièrement celui des villes qui connaissent de profonds bouleversements avec des chantiers qui se multiplient. Ses clichés couleurs nous font découvrir des chantiers et des hommes mis en scène dans des situations insolites où construction, déconstruction, réel et imaginaire se mélangent. Vraiment étonnant.

    Juliana Chakravorty essaye à sa façon de dévoiler ce qu’il y a derrière les apparences ; elle nous dévoile d'une certaine manière « les deux côtés du miroir »... Un moment rare à découvrir dans un lieu insolite chargé d'une histoire millénaire.

     

    ‡ L’exposition « Des deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty est visible du jeudi au dimanche jusqu’au 16 août, de 14h à 18h.

     

  • "La grande débrouille" : le spectacle vivant de l'été en Saône vosgienne

    Après « Victor Noir, l’immortel » l’an dernier, qui a permis de se plonger dans le passé de ce jeune journaliste, natif d'Attigny, mort en duel en janvier 1870 à Paris, la compagnie théâtrale l’Odyssée de Monthureux-sur-Saône convie cet été le public à un tout autre voyage.

    Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, en 1943, se déroule « La grande débrouille ». Cette pièce, écrite et mise en scène par Clair Arthur, qui fait son retour à Monthureux après une interruption d’une année, va nous plonger dans un village vosgien étonnamment épargné par l'Occupation allemande. Un village vivant dans la crainte et l’attente de voir débarquer le premier occupant. Les hommes ont été mobilisés. Restent les plus âgés et ceux qui ont réussi à passer entre les mailles du filet. Des poltrons qui font des personnages savoureux pour une comédie qui se veut familiale. « Ce n’est pas une pâle copie de “La grande vadrouille“ », explique Clair Arthur. Même s’il reconnaît avoir pensé à ce film culte qui a bercé notre enfance. « Je voulais proposer une comédie grand public, pleine de rebondissements, visant à distraire et faire rire sans se prendre la tête. Comme précédemment avec “La guerre des boutons“ ou encore “Le frère caché de Jeanne d’Arc“ qui a été ma première création pure pour l’Odyssée. »

    Ayant eu cette fois les coudées franches pour écrire son scénario, l’auteur s’est lâché et a établi une galerie de portraits savoureux dont il a le secret.

    On y croisera Célestine Choquette, marchande de vin, et Camboui, son amoureux garagiste, les trois sœurs Coquards, mi-quincaillères mi-sorcières, Sylvaine Barthomœuf, courageuse épicière, Bichon, trafiquant notoire braconnier à ses heures, Joseph Von Goethe et Helmut Strüdel, deux pilotes allemands et leur machine secrète, Kartofeln, motard de l’infanterie germanique, Ruf, joueur perclus de dettes et sa muse Régina… Le tout dans une ambiance réaliste proche de l’univers cinématographique.

    Cette fois encore, c’est l'ancien presbytère qui servira de cadre à ce spectacle porté par des comédiens amateurs passionnés ; une trentaine au total. Auxquels s’ajouteront une soixantaine de figurants. Dans une mise en scène qui promet quelques surprises dont des dialogues en allemand avec traduction en direct. Dominique Petit a travaillé cette année la musique. Tandis que les décors seront une nouvelle fois signés par Pierre Taranzano. Les costumes, eux, seront taillés sur mesure par Sophie Legras. Sans oublier le reste de l’équipe : Manuel Petit, assistant mise en scène, Alban Cayrol et Lydia Mangin à la technique. Clair Arthur se dit content de « renouer avec l’une de ses familles de théâtre » qu’il porte dans son cœur. En attendant de le retrouver avec sa nouvelle compagnie "Check-Point théâtre" dont on devrait voir les spectacles d’ici peu dans les Vosges.

    [d'après Vosges Matin]

     

    >> Les séances ont lieu les 4, 5, 6, 7, 8 et 9 août à partir de 21h30.

  • Les collections du musée d'Hennezel s'enrichissent

  • Serécourt (88) : à la découverte du bâti traditionnel avec Maisons paysannes des Vosges

  • Les Thons (88) : Quatuor Sarastro à l'église des Cordeliers le 16 août

  • Les Amis de Morimond à Droiteval

    Lors du concert d'orgue donné en l'ancienne abbatiale de Droiteval [cl. DOP].

    L'association des Amis de Morimond, dont le but est la sauvegarde et la valorisation de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond, située sur la commune de Fresnoy-en-Bassigny, était reçue récemment à Droiteval. Des liens historiques existent depuis près de 900 ans entre les deux abbayes ; Droiteval, abbaye cistercienne de femmes, était sous la tutelle de Morimond, quatrième fille de Cîteaux, avec plus de 200 abbayes diséminées dans toute l'Europe.

    Chaque année les Amis de Morimond, présidés par le professeur Georges Viard, organisent un déplacement estival et le site de Droiteval a été choisi en 2015. Plus de cinquante adhérents avaient fait le déplacement de Haute-Marne vers les Vosges pour partager le repas pris dans la salle des fêtes de Claudon, puis profiter des conférences prévues et visiter l'ancienne abbaye vosgienne.

    Alain Roussel, maire de la commune et vice-président du Conseil départemental, a souhaité la bienvenue aux participants, et en a profité pour présenter Claudon auquel est rattaché Droiteval ; il exposa notamment les difficultés du monde rural tout en rappelant que le sud-ouest vosgien travaille à la création d'un projet du parc naturel régional à la frontière des départements de Haute-Marne, de Haute-Saône et des Vosges... dans lequel est aussi intégré le site de Morimond !

    Hubert Flammarion, vice-président des Amis de Morimond, fit le point sur ses recherches concernant l'histoire cistercienne de Droiteval. Jean-Pierre Huguet, président de Droiteval-Ourche-Patrimoine, compléta ses propos par la présentation de l'épopée industrielle de Droiteval, et Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, rappela les nombreuses actions de son association dans la vallée de l'Ourche. Les participants se rendirent à l'ancienne abbatiale de Droiteval afin d'entendre quelques pièces d'orgue interprétées par le propriétaire, Patrice Pisterman, puis visitèrent les lieux et en particulier le Centre d'art contemporain.

    Nos amis Champenois furent enchantés par l'endroit et ont déjà prévu de revenir en complétant leur visite par un parcours plus complet dans la vallée de l'Ourche.

     

    ‡ Prochaine fête de l'Ourche organisée par Droiteval-Ourche-Patrimoine le 9 août au départ de Gruey-lès-Surance. Contactez le 06.45.04.87.19.

  • Fête Renaissance à Châtillon-sur-Saône le 2 août

  • La chapelle Saint-Basle de Lignéville distinguée par la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France

    [VM]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le gué sur l'Apance rénové

    Des bénévoles ont récemment rénové le vieux gué en pierre qui permet de traverser le ruisseau de l'Apance à Châtillon-sur-Saône.

    Félicitations à ces bénévoles et à la municipalité qui favorise la sauvegarde du patrimoine rural bâti ancien du village !

  • Droiteval (88) : fête de l'Ourche le 9 août à Gruey-les-Surance

  • Les Thons (88) : bénédiction de l'oratoire du Chêne de la Vierge

    Lors d'une récente messe célébrée en l’église Saint-Pierre-aux-Liens du Grand Thon, l’abbé Clément Ayéméné a béni deux vitraux fabriqués par un artiste hollandais qui réside au village. Le maire Robert Mougin a remercié l'artiste pour cette initiative. Ensuite, le premier magistrat a invité les fidèles à se rendre au Chêne de la Vierge à l’entrée de la forêt communale.

    En bordure du chemin, ce chêne vieux de cinq siècles résiste aux aléas du temps ; il a certes perdu son feuillage depuis plusieurs décennies, mais il dresse encore son tronc enlacé par des lierres qui lui donne un peu de verdure. Encore majestueux et impressionnant, il semble protéger une statuette de la Vierge, posée dans une niche accrochée sur son tronc. Aujourd’hui, l’endroit est toujours un lieu de halte et de méditation. Comme le site est dédié à la Vierge, l’idée est venue à quelques amis d’y construire un petit oratoire. Mart, le sculpteur néerlandais, s’est mis au travail et a réalisé une Vierge à l’Enfant insérée dans un petit oratoire réalisé par des bénévoles et le chantier Acti’Sov.

    L’abbé Ayéméné a béni l’oratoire puis le verre de l’amitié offert par la municipalité a clôturé la manifestation.

    [texte et cliché Patrick Hannelle]

     

  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de la Saint Pierre aux Liens

    Bénédiction du pain bénit par le curé de la paroisse [cl. H&PB].

    C'était la fête patronale ce week-end. Bleurville a fêté saint Pierre aux Liens.

    Cette tradition, liée à la pratique religieuse ancestrale de nos paroisses, tend à disparaître chaque année un peu plus : sur le plan religieux, la messe dominicale n'est plus fréquentée que par une poignée de fidèles, la plupart venus des autres villages de la grande paroisse. Sur le plan profane, la fête se prolonge désormais avec un vide-grenier qui s'est progressivement substitué à la fête foraine, négligée par la jeunesse.

    Autre temps, autres mœurs... En tout cas, on ne peut plus parler de transmission intégrale puisque, notamment sur le plan de la pratique religieuse, celle-ci a quasiment disparu chez les familles du village. Nos village ruraux sont devenus de nouveaux foyers de paganisme. Un défit pour la nouvelle évangélisation !

     

  • Bleurville (88) : conférence sur les châteaux des Vosges en 2015 à l'abbaye Saint-Maur

  • Bleurville (88) : "Des deux côtés du miroir", une exposition de Juliana Chakravorty à l'abbaye Saint-Maur

     

    Juliana Chakravorty a investi la nef et le choeur de l’ancienne abbatiale romane. Peintures et photographies s’y côtoient dans une proximité surprenante.

    Juliana, d’origine allemande, a découvert Saint-Maur l’an passé à l’occasion de la visite de l’exposition de Lina Blanc. Séduite par les lieux, elle a souhaité faire partager avec le public ses créations. Car notre artiste a plus d’une corde à son arc : elle décore les murs, écrits des poèmes, s’exprime aussi bien par le biais de la photographie que par des collages ou de la peinture. Certaines de ses œuvres correspondent à une conception lyrique, d’autres se veulent critiques ou tentent de révéler ce qu’il y a derrière les apparences, leur côté éphémère, tragique ou ridicule. Son terrain de prédilection est le collage. À travers des éléments étrangement réunis, elle essaie de refléter le monde, non pas comme il se présente effectivement, mais comme il est perçu par les yeux de l’âme.

    Point commun de ces créations : le petit format, l’art de la composition et le mystère. Le thème récurrent de l’oiseau n’est sûrement pas un hasard ! Juliana découpe des personnages et des décors très fins dans les catalogues, les magazines… Il en ressort un univers où la rigueur de la composition laisse place à la poésie de l’image.

    Lors du vernissage de l’exposition « Des deux côtés du miroir », Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, a salué l’œuvre de l’artiste qui « questionne le monde, le réel mais aussi celui qu’elle rêve ». Ses clichés grand format nous font découvrir des chantiers urbains donnant à voir des situations insolites « où construction, déconstruction, réel et imaginaire se mélangent ». Bref, Juliana essaye de « dévoiler ce qu’il y a derrière les apparences ; elle nous dévoile à sa manière les deux côtés du miroir ».

    Juliana a participé depuis 1979 à de nombreux salons et expositions en France et en Allemagne (Paris, Maisons-Laffitte, Mesnil-le-Roi, Wiesbaden…) et a réalisé des décorations murales en région parisienne. Elle a reçu également plusieurs distinctions pour la qualité de ses œuvres contemporaines : le Prix André-Joseph Dutruel à Rambouillet, le Prix de la Composition à Maisons-Laffitte, le Prix de l’Œuvre sur papier au Mesnil-le-Roi, et le 1er Prix des étiquettes de vin à Remagen, en Allemagne.

     

    ‡ L’exposition « Les deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty est visible du jeudi au dimanche jusqu’au 16 août, de 14h à 18h.

     

  • Bleurville (88) : fête patronale les 11 et 12 juillet

    >> Dimanche 12 juillet à 10h30 : messe de la fête de la Saint Pierre en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

  • Bleurville (88) : Les Dames de Choeur à l'abbaye Saint-Maur

    Début de la 41ème saison à l’abbaye bénédictine avec un chœur féminin venu d’Epinal. Des voix pleines de fraîcheur pour un temps de canicule !

    Les Dames de Chœur spinalienne, tout à la fois dames, amies et chanoinesses, ont occupé le chœur gothique de l’antique abbatiale pour le plus grand plaisir du public qui s’était déplacé malgré la forte chaleur ambiante.

    La quinzaine de Dames présentes chantent ensemble depuis bientôt neuf ans sous la direction de Françoise André. Dans leur « atelier voix de femmes », celles qui venaient de différentes chorales ont été surprises par la singularité de nouvelles musiques et n’ont eu de cesse d’aller toujours plus loin dans l’aventure.

    A Bleurville, nos Dames de Chœur, accompagnées au piano par Eliane Geaugey, ont interprété un programme centré sur des pièces chantées des XVIIe et XVIIIe siècle issues d’un livre de Madame de Ludres, comtesse de Richardménil et chanoinesse de l’insigne église Saint-Goëry d’Epinal ; ce document précieux pour l’histoire musicale religieuse des Vosges a été découvert par Marie-Hélène Thuillier aux archives d’Epinal. C’est ainsi qu’elles ont chanté au chœur, telles des chanoinesses en prières, plusieurs antiennes grégoriennes des religieuses spinaliennes en l’honneur de saint Maurice et de saint Etienne, ainsi qu’un hymne écrit lors de la prise d’Epinal en 1633 par les troupes françaises. Le programme comprenait également des pièces chorales et musicales sacrées et profanes de Sandra Miliken, Johann Straden, Francis Poulenc, Maurice Budry… Ainsi qu’un chant poétique dédié « Aux Petits enfants » d’Alphonse Daudet.

    Marie-Hélène Thuillier, une des choristes historienne, était doublement heureuse d’être à Bleurville car elle était venue voici trente-huit ans, en 1977, se produire avec ses parents musiciens lors de l’un des tous premiers concerts organisé par l’abbé Paul Pierrat dans le cadre d’une église qui était alors en plein chantier. Par ailleurs, ses origines familiales se rattachent au village, puisqu’elle est la descendante de Berthe Poinçot, issue d'une vieille famille bleurvilloise.

    Public et choristes ont partagé un agréable concert qui a apporté quelques rafraîchissements dans une ambiance particulièrement chaude de ce début d’été.

     

    ‡ L’abbaye Saint-Maur, le musée de la piété populaire et l’exposition « Les deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty sont ouverts au public du jeudi au dimanche jusqu’au 31 août, de 14h à 18h.

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    [L'Abeille]

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