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La vie en Saône Lorraine - Page 14

  • La chapelle Saint-Basle de Lignéville ouverte au public cet été

    Chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges), vue aérienne du sud-ouest [cl. ©Gilou Salvini].

     

    La chapelle Saint-Basle de Lignéville est ouverte au public gratuitement tous les dimanches de juillet et août de 14h00 à 17h00.

    > Lieu de culte chrétien du XIIe siècle transformé aux XVe-XVIe et XIXe siècles

    > Sanctuaire gallo-romain et nécropole du haut Moyen Âge

    > Domaine de la famille de Ligniville

    > Tombeaux funéraires des familles Hugo et Thouvenel (XIXe s.)

    La chapelle a fait l'objet d'une restauration complète en 2013-2014.

  • Le 97ème anniversaire de la naissance de la Tchécoslovaquie commémoré à Darney

    Le 97ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de la Tchécoslovaquie a été fêté le 27 juin à Darney. Manifestation ternie par la présence d'un secrétaire d'Etat français, hautement absent sur le plan européen et représentant un gouvernement d'incapables rarement observé depuis le début de la Ve République...

    Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit un Premier ministre à Darney ! Pas étonnant donc que le maire de Darney, Yves Desvernes, ait été quelque peu ému lorsque Bohuslav Sobotka, Premier ministre de la République tchèque et  le secrétaire d’Etat aux affaires européennes français ont franchi la porte de la maison communale. D’autant que les deux ambassadeurs, Tchèque et Slovaque, en France ainsi que le vice-ministre de la défense tchèque, mais aussi le préfet des Vosges, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, les sous-préfets et quelques élus du canton faisaient également partie des invités.

    La journée fut chargée, mais elle fut également riche en émotions. Parce qu’à Darney les cérémonies anniversaires de la déclaration d’indépendance de la Tchécoslovaquie ne sont comparables à aucune autre. Sans refaire l’histoire, il s’avère que c’est sur les hauts de la localité, à la sortie de Darney en direction de Bleurville, là où le monument semble veiller sur les populations, que l’indépendance a été scellée. Aussi chaque année les délégations se retrouvent à une bonne centaine pour commémorer en quelque sorte la naissance de la Tchécoslovaquie en 1918.

    André Poirot qui a merveilleusement installé ce devoir de mémoire sur les rails en 1987, était là au milieu de la foule des officiels et des anonymes. Jean-Marie Dichy, qui lui a succédé, il y a quatre ans, à la tête du comité de jumelage Darney-Slavkov (ex-Austerlitz), aussi. Au four et au moulin, comme tant d’autres, pour que rien ne cloche même si les services concernés de la République Tchèque avaient tout pris à leur compte. C’est comme ça depuis le début. Une fois les Tchèques, une fois les Slovaques. Toujours avec la même efficacité et la même envie de venir dans ce coin des Vosges où un certain 30 juin 1918 a changé beaucoup de choses dans le quotidien de la Tchécoslovaquie. Bohuslav Sobotka, le premier ministre tchèque ne manqua pas de le rappeler : « Darney revêt une importance cruciale pour l’Etat tchécoslovaque. Nous apprécions beaucoup ce que les gens d’ici font pour entretenir cette image. »

    Dans le sillage du premier ministre français, Harlem Désir, dont la venue dans le département n’a été officiellement annoncée que la veille - par crainte de manifestations hostiles à sa présence et à la politique du gouvernement -,  rappela que « C’est ici, sur ce plateau, que les soldats ont reçu l’étendard de l’indépendance. Qui signifiait la saisissante résurrection d’un pays asservi. Darney devenait un symbole. Il existe un lien indéfectible entre la France, la république tchèque et la Slovaquie. »

    Des propos qui encouragèrent celles et ceux qui, chaque année, se plient en quatre pour perpétuer ce fameux devoir de mémoire que les plus anciens veulent à tout prix transmettre aux jeunes générations. Comme c'est le cas à Darney à chaque fin de mois de juin.

    Rappelons que le démantèlement de l'empire austro-hongrois - dont sont issus la République tchèque et la Slovaquie - voulu par les puissances occidentales soumises à l'influence des francs-maçons Masaryk et Benes, fut à l'origine de bien des conflits en Europe centrale et dans les Balkans.

    Pour nous Lorrains, ce jour est marqué par le souvenir de notre duc François II qui fut à l'origine - par son mariage en 1736 avec Marie-Thérèse de Habsbourg - de la dynastie des Habsbourg-Lorraine qui régna sur l'empire austro-hongrois jusqu'en 1918 avec l'empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

  • Multiples regards sur Châtillon-sur-Saône avec le Comité d'histoire régionale

    [VM]

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2015

    Attendu avec impatience par tous les amoureux du Pays des Trois Provinces, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, le numéro "spécial tourisme" de L'Echo des Trois Provinces est paru.

    Habitants du cru, touristes de passage, vacanciers installés pour quelques semaines, découvrez ce numéro estival qui recensent toutes les animations de l'été dans ce pays des frontières lorraine, champenoise et franc-comtoise. Mais aussi les visites-découvertes des villages pittoresques du secteur avec les guides bénévoles de l'association de développement du Pays des Trois Provinces !

    Ce numéro vous offre en prime quelques articles sur l'histoire et les hommes qui ont fait cette terre de marche. A lire :

    - Maquis de Grandrupt (88) : témoignage du Père Gérard Pierré, prêtre vosgien déporté à Dachau

    - Mémoire de guerre et du verre à Hennezel

    - Le PNR : reconnaissance de notre identité commune et de nos richesses

    - Bleurville (88) : les tableaux de l'église Saint-Pierre-aux-Liens restaurés

    - La Roche-Morey (70) : bienvenue sur la Montagne de la Roche

    - Pressigny (52) : vieux village des confins champenois

    - Demangevelle (70) : précieux décor

    - Esley (88) : la crypte de l'église Saint-André

    - Arbecey (70) : le réseau du Chaland

    - Fontenoy-le-Château (88 : le plus vieux donjon de Lorraine

    - Lamarche (88) : les cahiers de Melle Marchal 1914-1918

    - Enseignement par le martinet

    ... Et le programme des animations de l'été au Pays des Trois Provinces...

     

     ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.

     

  • Eglise des Cordeliers des Thons (88) : concert Quatuor Sarastro le 16 août

  • Bleurville (88) : nouvelle saison à l'abbaye Saint-Maur

    Le bureau de l'association des Amis de Saint-Maur vient de valider le programme des animations estivales à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville.

    La 41ème saison s'ouvrira le dimanche 5 juillet à 16h00 avec un concert de la chorale spinalienne "Les Dames de chœur". Le samedi 15 août se tiendra l'assemblée générale des adhérents de l'association à 15h00 en l'abbatiale. Elle sera suivie d'une conférence de Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, sur les châteaux des Vosges en 2015, à l'occasion de la prochaine parution de son ouvrage sur les demeures historiques vosgiennes.

    En juillet, la nef de l'abbatiale accueillera une exposition d'art contemporain proposée par Juliana Chakravorty.

    Sur le plan des travaux, les escaliers d'accès à l'ancien prieuré ont été réparés par le chantier d'insertion Acti'Sov de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne. Ces travaux sont financés en totalité par l'association. A ce propos, le président Alain Beaugrand déplore le désengagement financier des collectivités régionale et départementale dans les projets portés par les structures patrimoniales ; elles n'encouragent pas les bénévoles à s'investir dans la sauvegarde et l'animation du patrimoine, patrimoine qui fait pourtant la richesse de notre région et qui contribue à l'économie du tourisme...

    L'abbaye Saint-Maur est partie prenante à la formule "Passeport" du Pays du d'Epinal Cœur des Vosges qui vise à encourage la visite des sites du secteur et récompense la fidélité des touristes.

    L'abbaye sera ouverte au public à compte du 1er juillet, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h ; les visites seront assurées, comme les années précédentes, par Evelyne Barjolle.

    Le président des Amis de Saint-Maur invite les membres du bureau et les adhérents à participer au nettoyage du site le samedi 27 juin à partir de 14h00.

  • "La grande débrouille", spectacle de l'été 2015 en Saône vosgienne

    [Vosges Matin]

  • La Journée d'histoire régionale à Châtillon-sur-Saône le 6 juin 2015

    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : "Les Vosges côté sud-ouest" en visite

    [Vosges Matin]

  • "Regards sur Châtillon-sur-Saône" avec le CHR et Saône-Lorraine le 6 juin 2015

    Le Comité d’Histoire Régionale, en partenariat avec l’association Saône-Lorraine, organise samedi 6 juin 2015 une journée intitulée « Regards sur Châtillon-sur-Saône ».

    Cette journée a pour but d’appréhender l’évolution de Châtillon-sur-Saône au travers de deux exposés et d’une visite (quartier de l’église et château) le matin suivis, l’après-midi, d’une visite commentée du village et du musée puis de la découverte de l’église des Cordeliers des Thons.

    Programme de la journée :

    09H30 - Accueil des participants au Grenier à sel, à proximité de l’église

    09H45 – Présentation du village et de l’action de l’association Saône-Lorraine (1984-2014)

    10H00 – Essai d'identification des maisons renaissance de Châtillon sur Saône d'après les dénombrements et éléments d'étude architecturale (Jean-Luc VOLATIER)

    10H30 – La société châtillonnaise sous l’Ancien Régime (Marie-Françoise MICHEL, Association Saône-Lorraine)

    11H15 - Visite du quartier de l’église et du château

     

    12H00 : Déjeuner libre

     

    14H00 – Visite du reste du village et de ses maisons du XVIe siècle. Conclusion avec la visite du musée par Jean-François MICHEL, association Saône-Lorraine

    16H00 – Visite de l’église des Cordeliers des Thons (XVe-XIXe s. - classée MH) à 5 km de Châtillon. Les déplacements se feront avec les véhicules des participants.

    ‡ La participation à cette journée est gratuite. Inscription par mail à chr@lorraine.eu avant le 1er juin.

  • Vioménil (88) : des découvertes gallo-romaines à la source de la Saône

    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : quelle mémoire du 70ème anniversaire de la capitulation allemande ?

     

    Lecture du message du ministre par le maire de Bleurville [cl. ©H&PB].

    Que reste-il du souvenir de la capitulation du IIIe Reich le 8 mai 1945 ? A voir le peu de population participer à la commémoration du 8-Mai, nous sommes en droit de nous poser la question.

    Et pourtant, depuis 70 ans, chaque année, les municipalité successives et les associations patriotiques locales maintiennent le souvenir des militaires morts pour la France et des victimes civiles tuées durant la Seconde Guerre mondiale en organisant la cérémonie patriotique au pied du monument aux morts du village.

    Dès 8h45, les cloches s'ébranlaient pour rappeler ce jour d'allégresse que fut ce 8 mai 1945 pour des millions d'européens, alors que les représentants de l'Allemagne nationale-socialiste signaient à Berlin la capitulation sans condition devant les Alliés. Jour de joie, mais aussi d'immense tristesse, avec la libération des camps de prisonniers de guerre – les grands oubliés de ce conflit mondial – et des camps de concentration...

    Après les sonneries réglementaires effectuées par la fanfare cantonale et la levée des couleurs, Denis Bisval, maire de Bleurville, déposa une gerbe au pied du monument aux morts, accompagné de deux enfants de l'école du village. Puis, à l'issue de l'appel des soldats morts pour la France, il a procédé à la lecture du message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerre. Il a remercié les habitants qui avaient fait leur devoir de mémoire, les porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18 / 39-45 et AFN, madame l'institutrice et les enfants qui interprétèrent la Marseillaise, ainsi que la fanfare locale qui accompagne avec brio toutes les cérémonies patriotiques au pays de la Saône vosgienne.

    Toute l'assistance a ensuite partagé le vin d'honneur dans la salle de réunion de la mairie.

    Un service religieux était célébré en l'église de Monthureux-sur-Saône pour le repos des âmes des victimes des guerres et pour la paix.

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Abbaye-Saint-Maur-De-Bleurville/764967763526975?fref=ts

     

  • Saône vosgienne : "Bien vivre aujourd'hui dans une maison ancienne"

  • Bleurville (88) : images printanières en jaune et vert

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/attalin.bertarius 

  • Saône vosgienne : le plan local d'urbanisme intercommunal en débat

    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les animations de l'été 2015

  • Bleurville (88) : les acteurs du tourisme promeuvent "Les Vosges côté sud-ouest"

    Devant le prieuré bénédictin de Bleurville [cl. H&PB].

    Bleurville accueillait ce 2 mai 2015 les acteurs du tourisme dans le sud-ouest vosgien à l'initiative des communautés de communes du Pays de Saône et Madon, du Pays de la Saône vosgienne, du Val de Vôge et des Marches de Lorraine ainsi que des syndicats d'initiative de Bains-les-Bains, Darney, Monthureux-sur-Saône et Martigny-les-Bains.

    L'après-midi était consacré à la présentation des activités de quatre associations : les Amis du Vieux-Fontenoy qui travaille à la restauration du donjon médiéval de la cité de la Vôge, l'association Environnement & Patrimoine de Martigny-les-Bains qui gère les anciennes thermes, Yves Humblot, sculpteur et animateur du domaine de Guillevic à Darney, et l'association du marché bio de Bleurville qui organise mensuellement le marché des producteurs locaux.

    A l'issue, les participants ont visité l'abbaye Saint-Maur et le musée de la Piété populaire.

  • Hennezel (88) : Mémoire de la Grande Guerre au musée du verre

  • Parc naturel régional Saône-Meuse : le projet présenté

  • Bleurville (88) : restauration de l'escalier d'accès à l'ancien prieuré

    Les ouvriers d'Acti'Sov achèvent les travaux de réfection de l'escalier du prieuré.

    Propriété de l'association des Amis de Saint-Maur, l'ancien prieuré bénédictin du XVIIIe siècle est situé à côté de l'abbatiale Saint-Maur.

    L'escalier d'accès était en mauvais état, victime du temps et des hommes. A l'automne dernier, le bureau de l'association avait décidé de procéder à sa réfection. Chose faite désormais, le chantier d'insertion Acti'Sov de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne a réalisé promptement et efficacement ces travaux, dans le respect de l'environnement architectural : les éléments anciens en grès des Vosges ont notamment été réemployés.

    Le logis prieural, qui abrite en particulier le musée de la Piété populaire, est prêt pour accueillir les visiteurs ; la saison ouvrira le 1er juillet prochain.

    [cliché M. Bisval]

  • "Les Vosges côté sud-ouest" à Bleurville le 2 mai

    Les communautés de communes du sud-ouest des Vosges (Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains et Lamarche) donnent rendez-vous aux acteurs du tourisme vosgien à la salle de réunion de la mairie de Bleurville samedi 2 mai 2015 à partir de 14h00 pour un programme de découverte du sud-ouest vosgien dans le cadre de l'opération "Les Vosges côté sud-ouest".

    Au programme :

    - 14h30 - 15h30 : présentation des actions engagées par des associations locales sur les thèmes suivants : sur les traces du passé, au fil de l'eau, vivre la nature et saveurs et traditions

    - 15h30 - 16h15 : visite guidée de l'abbaye Saint-Maur

    - 16h15 : visite du marché bio de Bleurville, place du Prince

  • Châtillon-sur-Saône prépare sa saison touristique

  • Attigny (88) : il faut sauver la chapelle Bizot

    La chapelle Notre-Dame de Pitié d'Attigny, état avril 2015 [cl. ©H&PB].

     

    Depuis notre article publié dans L'Echo des Trois Provinces en 2013 - et sur ce même blog -, la chapelle Bizot d'Attigny a bénéficié d'une sérieuse opération de nettoyage : la commune d'Attigny a en effet procédé à l'éradication de la végétation qui envahissait lentement mais inexorablement cet édifice construit en 1867 sur les ruines d'un ermitage fondé au XVIIe siècle.

    Dédiée à Notre-Dame de Pitié, cette chapelle située en forêt, entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, est depuis longtemps oubliée des fidèles et ne reçoit plus la visite que de vandales...

    Propriété privée, ce lieu de culte champêtre et forestier mériterait un meilleur sort : sa toiture étant plutôt en bon état, il suffirait d'un peu de moyens financiers et beaucoup d'huile de coude pour lui redonner une nouvelle jeunesse et en faire un lieu patrimonial et chrétien attractif dans ce secteur rural qui dépérit, lui aussi, dans le silence et l'indifférence.

    On espère que le futur parc naturel régional entre Saône et Meuse, actuellement en discussion, contribuera à la sauvegarde et à la valorisation de ce patrimoine historique et spirituel...

  • L'Echo des Trois Provinces de printemps est paru

    Au sommaire de ce numéro printanier de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des habitants du secteur couvrant les confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté :

    - la famille Duhoux

    - le préventorium d'Isches

    - Lamarche : les cahiers de Melle Marchal (1914-1918)

    - au fort d'Uxegney : sur les traces des poilus d'Alaska

    - poésie pascale

    - Isches : un étudiant indien à la découverte du savoir-faire laitier

    - Lamarche: la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque

    - histoire de la cuisine

    - Parc naturel régional : 2015 une année décisive pour le futur parc

    - Jonvelle : une bonne saison pour le site gallo-romain

    - Tignécourt : 9ème rencontres Natur'Images

    - Isches : 16ème rando' VTT nature à l'Ascension

    - les animations du printemps au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez trésorerie.adp3p@yahoo.fr

  • 34ème AG de Saône Lorraine sous le signe du renouveau

    L'association patrimoniale du sud-ouest vosgien tenait ses assises annuelles à Vrécourt. Moment important pour cette « petite entreprise » pilotée par Jean-François Michel pour dresser le bilan de l'année écoulée et esquisser son avenir.

    La plus ancienne association de sauvegarde du patrimoine du sud-ouest des Vosges - devancée de quelques années par celle des Amis de Saint-Maur de Bleurville, née en 1976 - avait rassemblé ce dimanche 19 avril ses adhérents à Vrécourt afin de passer en revue les actions engagées en 2014 dans les différents sites gérés par la structure. Après avoir été accueilli par le maire de la localité, le président Jean-François Michel a dressé un rapport moral globalement satisfaisant. Il a salué la mémoire des adhérents décédés l'an passé et a rendu un hommage particulier au docteur Daniel Durand, très attaché au village de Martinvelle, qui fut un pilier de l'association à ses débuts.

    Musée d'Hennezel. Le musée des activités anciennes de la forêt de Darney a connu une belle fréquentation avec le marché de Pâques et l'exposition temporaire sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône lorraine qui est reconduite cette année. En 2016, une rétrospective sur l'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles est prévue, « rayon de soleil » après deux années consacrées aux malheurs de la guerre. Dans le futur proche, la salle d'exposition sera transformée en un lieu permanent dédié au verrier François-Théodore Legras.

    Cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône. Une nouvelle convention a été adoptée entre Saône Lorraine et l'association du Musée de Châtillon. Désormais, cette dernière gérera directement les animations et leur organisation. Cette nouvelle collaboration devrait permettre un renouveau des manifestations destinées à valoriser le patrimoine historique. La création d'un site internet devrait aussi constituer un nouveau relais de communication. Les musées vivants ont connu une fréquentation variable selon les dates. Ils sont reconduits et le premier aura lieu le 10 mai.

    L'église et le couvent des Cordeliers des Thons. Des travaux importants sur les toitures on été réalisés en 2014 sous l'autorité de l'architecte en chef des Monuments historiques. Les travaux se poursuivront à l'église en fonction des aides qui pourront être obtenues. Le président Michel a remercié en particulier Jacky Frémont, délégué de la Fondation du Patrimoine des Vosges, et Mireille-Bénédicte Bouvet, conservatrice de l'Inventaire général de Lorraine, pour leur soutien actif. Les concerts organisés aux Cordeliers l'été dernier ont connu une bonne fréquentation.

    Saône Lorraine est forte de 418 adhérents, une légère baisse est notée par rapport à 2013 (- 3%). Le rapport financier a été adopté à l'unanimité laissant apparaître une situation saine.

    Plusieurs membres du conseil d'administration ont été réélus : Bernard Délémontey, Marie-Madeleine Boulian, Gilbert Prosper, Robert Mougin, Francis Relion, Nicole Hottier, Albert Craplet et Paulette Wacquez.

    Châtillon accueillera le 6 juin prochain la Journée d'histoire régionale organisée par le Comité d'histoire régionale. Le président Michel a confirmé que les Journées d'études vosgiennes 2016, organisées en partenariat avec la Fédération des sociétés savantes des Vosges, auront lieu à Monthureux-sur-Saône et dans la vallée de l'Ourche.

    Enfin un repas a rassemblé les adhérents dans une excellente ambiance. À l'issue, une promenade-découverte du patrimoine de Vrécourt a mené les curieux à l'église puis dans les caves de l'ancien château. Une rétrospective sur les 35 ans de l'association a également été présentée par Pierre Bordes.

     

  • Bleurville (88) : pour le développement de la bibliothèque municipale

  • Les 30 ans de l'association du Pays des Trois Provinces

    [Vosges Matin]

  • Lignéville (88) : inauguration de la chapelle Saint-Basle restaurée

    La restauration de la Chapelle Saint-Basle de Lignéville (canton de Vittel) est à présent quasiment achevée.

    Sans attendre la fin complète des travaux, municipalité, association de sauvegarde et paroisse ont inauguré officiellement la restauration de la chapelle ce lundi de Pâques 2015 en présence des autorités locales et de tous les partenaires qui ont contribué à cette opération patrimoniale.

    Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a béni la chapelle restaurée et a célébré la messe avec le clergé local en présence d'une nombreuse foule de fidèles.

     

    Plus de photos de la cérémonie ici  https://plus.google.com/photos/102015595613545362744/albums/6134876356963945745?banner=pwa&authkey=CLbVifywsdSKcA

  • Des américaines à Bleurville : à la recherche de l'ancêtre vosgien

     Trois générations de descendants américains de Jules Grandclair ont découvert le village vosgien de leur ancêtre [cl. Rita Jackson Shirley].

    Grâce aux « réseaux sociaux » et Internet, des descendants américains d'un immigrant Bleurvillois de la fin du XIXe siècle ont découvert le village de leur ancêtre.

    « Madame Rita Jackson Shirley, qui réside à Mentone dans l'Alabama, m'a contacté en février par l'intermédiaire de la page Facebook de l'abbaye Saint-Maur. A l'occasion de son voyage en France, elle voulait découvrir Bleurville et l'ancienne abbaye du village, lieux qu'avait fréquenté son bisaïeul dans la deuxième moitié du XIXe siècle » rappelle Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur et historien du village.

    Malgré la barrière de la langue, nos hôtes d'Outre-Atlantique ont pu découvrir l'ancienne abbaye Saint-Maur et son musée de la piété populaire, grâce à l'accueil assuré par Evelyne Barjolle, guide bénévole membre de l'association des Amis de Saint-Maur. Les descendants de l'ancêtre bleurvillois, Rita, la mère, Angela Young, la fille, et Odessa, la petite-fille – trois générations réunie ! – étaient très heureuses de retrouver leurs racines vosgiennes et l’environnement dans lequel a vécu l'arrière-grand-père de Madame Jackson Shirley. Jules Grandclair a en effet quitté Bleurville pour les Etats-Unis d'Amérique après la guerre franco-prussienne de 1870 qui accéléra l'exode rural des manouvriers et petits paysans vers l'Algérie et, en l'occurrence, en Amérique du Nord.

    Jules Nicolas Grandclair est né à Bleurville en 1854 dans une famille de modestes paysans et d'artisans installée au village depuis la fin du XVIIIe siècle : son père, Isidore Grandclair était manœuvre, et sa mère, Marguerite Mélanie Levieux, tenait le foyer. Son grand-père paternel, Joseph Grandclair, décédé en 1833 était cultivateur et un de ses oncles maternels, André Clément Levieux, était charron au village. Jeune veuf, Isidore Grandclair fut semble-t-il du voyage avec son fils, car l'état civil de Bleurville ne conserve pas trace de son décès...

    Rappelons que l'ancienne abbaye bénédictine – transformée en remise agricole à partir de 1794 – fut la propriété de la famille Grandclair au cours du XXe siècle jusqu’à son rachat en 1973 par l’abbé Paul Pierrat. D’ailleurs, elle a toujours pour voisine, Solange Richard, née Grandclair, une lointaine cousine de Rita Jackson Shirley !

    Après 1870, nombre de nos compatriotes de la Vôge et de la plaine vosgienne s'expatrièrent en Amérique : Jules Grandclair partit semble-t-il en 1874 à l'âge de 20 ans. Il épousa en 1876 Frances Desbœufs, fille de Joseph Adamas Desboeuf - vieille famille installée à Bleurville dès avant la guerre de Trente Ans - marié à une certaine Geneviève Elisabeth, jeune femme probablement issue de la communauté vosgienne immigrée (le prénom donné à leur fille rappelle la nostalgie de la mère patrie !). Il était issue d'une famille d'artisans maçons, profession exercée par son père, André François Desbœuf (1805-1848) et sa mère, Élisabeth Rousselot (1797- ?), était également issue d'une vieille famille bleurvilloise.

    Le couple de pionniers s'installa à Saint-Francisville, dans l'Illinois, où Jules fut tout d'abord fermier avant d'entrer dans une compagnie de chemin de fer, activité qui connaissait alors un formidable développement.

    Jules Grandclair connaît toujours une certaine célébrité dans cette petite cité du centre-est américain : une stèle, érigée lors de l’installation d’une réplique de sa cabane de pionnier, en rappelle le souvenir. Cette réplique de bâtisse d'immigrants français a été construite en 1984-1985 à Saint-Francisville à l’initiative d’un petit-fils de Jules Grandclair, Steve Cunningham.

    [sources : informations transmises par Mme Rita Jackson Shirley, Archives départementales des Vosges, généalogie Bisval sur www.genealogie-bisval.net]

  • Isches (88) : le château d'Harcourt est à vendre

     

    A l’extrême ouest du département des Vosges et au sud-ouest de l’ancien duché de Lorraine, dans la région naturelle de la Vôge qui apparaît, à plus d’un titre, comme un trait d’union entre la Lorraine centrale, le Massif Vosgien et la Franche Comté. Un pays vallonné, fait de grandes prairies verdoyantes et de vastes forêts de chênes et de hêtres avec, en particulier, la toute proche forêt de Darney-Martinvelle dont l’exploitation a, très tôt, alimenté les nombreuses verreries édifiées sur son pourtour.

    Une contrée au patrimoine à la fois naturel, avec de grands espaces faiblement peuplés, et architectural, civil et religieux, très riche. De nombreux villages au caractère historique affirmé avec des logis datant de la Renaissance et des églises souvent classées, à découvrir au hasard des petites routes de campagne.

    Une autre particularité remarquable de l’endroit réside dans la proximité de villes thermales prestigieuses avec Vittel et Contrexéville, mais aussi Bains-les-Bains et Bourbonne-les-Bains, toutes situées dans un rayon de 40 km tout au plus.

    Proche des sources de la Saône, la région appartient au bassin versant méditerranéen, donnée géographique qui caractérise bien un lieu à la fois ancré sur les marches de l’est et ouvert vers les provinces du sud, la Bourgogne, la vallée du Rhône et son débouché méditerranéen.

    En lisière d’un village rural caractéristique de la région, avec église romane du XIIe siècle, où une danse macabre vient d’être découverte sous l’enduit qui la masquait, le château d’Isches est à la fois orienté vers le village et immergé dans le calme de la campagne environnante .

    À 29 km seulement de la sortie Montigny-le-Roi sur l’A31 en correspondance avec l’A5 en direction de Paris.

    Le village d’Isches est proche de celui de Choiseul, dans le département de la Meuse, berceau de la grande famille des Choiseul qui, depuis le XIIe siècle, a donné à la France de nombreux hommes d’Etat et d'Eglise. La branche Choiseul-Aigremont a édifié le château d’Isches aux XVIe et XVIIe siècles. À l’origine, le château était flanqué de plusieurs tours d’aspect massif dont une seule subsiste aujourd’hui à l’arrière du château, ce qui confère à la façade avant de l’édifice, sur la cour d’honneur, un caractère homogène de belle facture.

    Au XVIIe siècle, durant la guerre de Trente Ans, le château est épargné par les troupes suédoises alliées du roi de France et par les destructions ordonnées par Richelieu, les Choiseul appartenant à la maison de France.

    Le jeu des alliances familiales successives a assuré au milieu du XVIIIe siècle la transmission du château à la famille d’Harcourt, d’où l’appellation parfois usitée de château d’Harcourt. La propriété est vendue comme bien national à la Révolution française à une famille d’agriculteurs du village et s’est trouvée ainsi transformée pendant cent-cinquante ans environ en une exploitation installée dans les vastes communs qui isolent le château du village. Cette période a entrainé quelques dommages architecturaux, heureusement limités, ainsi qu'un manque d’entretien ; a contrario, elle a eu pour effet de mettre l’édifice en quelque sorte « sous cocon » et de le restituer aujourd’hui dans un état de grande pureté originelle.

    L’ensemble comprend deux corps de bâtiments : à l’avant, vers le village, le vaste bâtiment des communs qui sépare ainsi du village le reste de la propriété, puis donnant sur une belle cour d’honneur verdoyante le château proprement dit.

    À l’arrière du château, une prairie encadrée de parcelles boisées ménage une belle perspective visible en particulier depuis le salon. L’ensemble prend ainsi place dans un décor champêtre très calme et verdoyant sans aucune nuisance notable avec de belles vues de tous côtés soit sur le bâtiment des communs en avant du château (exposition sud), soit vers l’arrière sur la prairie.

    Le château est construit en pierre de taille appareillée avec une belle assise en bossage à parement orné produisant un très bel effet. Percé de baies simples mais hautes, il présente un aspect très harmonieux. Une remarquable porte Renaissance à fronton triangulaire avec encadrement en bossage un sur deux donne accès aux pièces du rez-de-chaussée et à un couloir qui mène à un escalier à vis conduisant aux pièces de l’étage.

    Le toit à forte pente est couvert de tuile bourguignonne en « queue de castor ». La façade donnant sur la prairie comporte dans l’angle nord-est une grosse tour carrée totalement évidée, vestige apparent d’une construction antérieure. Cette tour d’aspect massif rend à l'arrière de l’édifice un caractère différent de celui de la façade sur cour.

    Si la toiture semble dans un état satisfaisant, un certain nombre de fissures sont en revanche relevées sur le mur pignon ouest sans ouverture et sur la tour carrée. Des travaux de réfection sont à envisager sur ces parties. Sur la façade arrière et à l’étage, une fenêtre croisée à deux meneaux et une demi-croisée sont actuellement obturées mais pourraient être rouvertes sans gros travaux. Sur cette même façade, au rez-de-chaussée, une ouverture rectangulaire a été réalisée et nécessiterait un remaniement afin de redonner à l’arrière du château son intégrité d’origine.

    Le bâtiment des communs a l’allure d’une vaste grange de ferme mais il s’enrichit en son centre, tourné vers le village, d’un magnifique portail d’entrée avec quatre colonnes à chapiteaux doriques et d’une poterne à sa gauche. Il comporte lui aussi quelques ouvertures, auparavant nécessaires à l’exploitation agricole ; celles-ci nécessiteraient une restauration. À l’extrémité du bâtiment un appentis en aggloméré pourrait être entièrement supprimé.

    Le château d’Isches, ou d’Harcourt, n’a pas fait jusqu'à présent l’objet d’un classement comme monument historique ni d’une inscription à l’inventaire supplémentaire, procédure qui devrait facilement aboutir le cas échéant.

    La superficie de toute la propriété représente 2,7 ha cadastrés en plusieurs parcelles limitées sur un côté par une rivière, et entourées de vergers et de forêts.

    D’une surface totale de 480 m² environ sur deux niveaux, dont 360 m² environ réellement habitables en l’état, il comporte de belles pièces à vivre dont le décor mural a été dans la plupart des cas heureusement rénové avec de beaux badigeons à la chaux dans des tons pastel. Les éléments du décor les plus remarquables sont des plafonds à solives apparentes, de belles cheminées dans presque toutes les pièces, des boiseries et des stucs muraux. En revanche, les sols du rez-de-chaussée restent sans caractère ou à revoir.

    Les éléments de confort sont sommaires : petit évier de cuisine, présence d’une seule pièce sanitaire réduite au minimum et pas de chauffage central.

    Au rez-de-chaussée se répartissent successivement dans le prolongement de la porte d’entrée un beau couloir et, sur sa droite, une vaste cuisine, une salle à manger, un salon communiquant avec un « bureau-fumoir », une petite pièce sans affectation précise en cours de rénovation et enfin, en ce qui concerne la partie habitable à proprement parler, une grande chambre avec accès direct par la cuisine.

    Sur la gauche du couloir d’entrée, trois pièces servant de débarras ou de réserve de bois seraient à rénover en totalité afin de leur trouver une destination particulière.

    Au premier étage, au débouché de l’escalier à vis situé à l’extrémité du couloir de l’entrée, un grand palier faisant galerie donne accès à un salon ayant fonction de bibliothèque communicant avec une chambre. De même qu’au rez-de-chaussée, ces deux dernières pièces se complètent chacune d’une petite pièce communicante sans affectation particulière. Une nouvelle chambre vient d’être aménagée dans le prolongement du dit palier. Toutes les pièces de l’étage demeurent sans sanitaire ni point d’eau. Sur le même plan s’ouvre, à droite du palier, un vaste espace de 70 m² environ ouvert sur les combles, qui pourrait donner lieu à la création de pièces supplémentaires, très probablement existantes à l’origine du château, du fait de la présence de baies ouvertes ou occultées dans les murs avant et arrière.

    Les combles, très vastes, restent en bon état apparent et ont fait, en outre, l’objet de récents travaux de consolidation.

    La tour carrée accolée à l’arrière du château est entièrement évidée, sans aucun niveau intermédiaire, avec un sol en terre battue.

    Le grand bâtiment de dépendance – ou communs - fait écran avec le village. Il se présente comme une vraie grange rurale allongée et construite en moellons enduits d’un crépi à la chaux. L’intérieur du bâtiment est tel que l’a laissé l’exploitation agricole qui l'a occupée pendant plus d’un siècle.

    Adossé à ce bâtiment et à son extrémité, un petit appentis disgracieux construit en parpaings pourrait être aisément détruit.

    L'ancienne et belle demeure a gardé au cours des siècles toute son authenticité et pourrait donner lieu à un beau projet de restauration et d’aménagement. Elle se situe dans un parc très agréable, tout à la fois en bordure d’un charmant petit village rural et au centre d’un décor champêtre qui offre calme et sérénité.

    Située au sein d’un environnement rural préservé et parmi des villages évocateurs d’histoire, elle constitue, sans aucun doute, l’occasion de perpétuer, autrement que dans les livres, la mémoire d’une France bien souvent oubliée ou disparue.

    À proximité d’un ensemble de villes thermales prestigieuses et très actives, avec de nombreuses activités sportives et culturelles.

    Au milieu de vastes forêts et prairies qui seules bornent l’horizon, elle reste, pourtant, d’accès facile par des axes de communications proches dans toutes les directions du pays ainsi que de nos voisins immédiats du nord et de l’est.

     

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