[Vosges Matin]
vosges - Page 37
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Des images d'Epinal aux violons de Mirecourt
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Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée
Il est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.
Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).
L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu
Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.
Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »
Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.
Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.
[d'après Vosges Matin]
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Saône Lorraine : une saison 2013 encourageante
Toujours et plus que jamais au service du patrimoine et de l’histoire du sud-ouest vosgien. L’association Saône Lorraine a dressé le bilan de la saison. L’action se poursuit avec toujours autant de projets.
Une question importante a été débattue lors du dernier conseil d’administration : il s’agissait d’envisager l’avenir du Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône qui est, en quelque sorte, le siège social de l’association patrimoniale. Une majorité de membres a estimé qu’il fallait continuer l’exploitation en régie avec l’embauche d’un salarié ; le Grenier à sel est en effet le lieu d’accueil du vieux village Renaissance indispensable pour conseiller les touristes de passage. C’est aussi le noyau stratégique des animations estivales : le président Jean-François Michel a d’ailleurs préciser que la fréquentation touristique était positive et que les silhouettes des personnages Renaissance installées aux entrées de la petite cité plaisaient beaucoup aux visiteurs.
Les activités du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey ont également été bien suivies, en particulier le marché de Pâques. La fréquentation du musée est stable par rapport à 2012, grâce notamment à la bonne collaboration avec l’office du tourisme de Bourbonne-les-Bains. Les animateurs de l’association proposeront en 2014-2015 une exposition dédiée à la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine montée grâce au soutien d’un généreux prêteur. Cette rétrospective pourrait bénéficier d’une labellisation nationale décernée par la Mission du Centenaire 1914-1918. Bernard Delémontey, le conservateur du musée, propose également la pose de silhouettes aux entrées de Hennezel.
A l’église des Cordeliers des Petits-Thons, une pause dans les travaux a été décidée. Cependant, les lieux accueilleront encore l’été prochain plusieurs concerts qui doivent contribuer à mieux faire connaître ce site franciscain majeur en Lorraine.
Un projet de voyage au Danemark est à l’étude, encouragé par le réel succès remporté auprès des adhérents « saône-lorrains » des 40 et 41èmes voyages organisés en 2013 en Bohême et dans les Flandres. La sortie d'automne conduira les adhérents en région parisienne.
Enfin, la prochaine assemblée générale se tiendra à Attigny le 6 avril prochain. Pour insuffler toujours plus de dynamisme à la structure qui se dépense sans compter à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine au pays de la Saône vosgienne.
[clichés : courtoisie de P. Hannelle]
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Renard, les yeux dans les yeux
‡ Commande à envoyer accompagnée de votre règlement (30 € + 6 € de port) à :
Fabrice CAHEZ, 1 rue du Pâtis, 88320 GIGNEVILLE
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Bleurville se souvient de ses enfants morts durant la Grande Guerre
Lundi 11 novembre 2013. Anniversaire de l'Armistice 1918. Bleurville s'est souvenu de ses enfants qui sont tombés au Champ d'honneur durant les quatre longues années du premier conflit mondial.
A 9h00, à l'appel des cloches qui sonnent à toute volée, municipalité et habitants se sont retrouvés derrière les porte-drapeaux au cimetière communal où se dresse le Monument aux Morts, au milieu des sépultures des générations de Bleurvillois et Bleurvilloises.
Après la montée des couleurs accompagnée par les sonneries réglementaires interprétées par la fanfare cantonale, André Granget, maire, a déposé une gerbe puis ont été égrenés les noms des combattants des deux derniers conflits "morts pour la France".
Le maire a ensuite lu le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. On notait la présence d'un représentant de la brigade de la gendarmerie locale au côté du maire du village et des porte-drapeaux.
On regrettera l'absence des enfants des écoles et les rangs clairsemés des participants... Près d'un siècle après ce terrible conflit que reste-t-il du souvenir de nos Poilus morts pour notre patrie chez leurs descendants et les nouvelles générations ?
L'office religieux à la mémoire des victimes des guerres a été célébré en l'église de Monthureux par l'abbé Claude Durupt, vicaire général.
[clichés ©H&PB]
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Bleurville : que d'eau, que d'eau !...
Les Vosges ont connu un épisode pluvieux intense les 9 et 10 novembre 2013.
Le Gras, le ruisseau qui traverse Bleurville, un des premiers affluents de la jeune Saône, s'est étalé dans la prairie du village... pour rejoindre son lit assez vite, au grand soulagement des riverains.
Quelques images de cette inondation automnale...
Entrée du village en venant de Darney-Monthureux
La prairie transformée en lac...
La prairie du haut a les pieds dans l'eau.
"Baptême du feu" pour le nouveau pont du Neufmont nouvellement reconstruit.
Barrage sur le Gras en amont du pont du Neufmont.
[clichés ©H&PB]
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Mirecourt (88) : la tragédie du théâtre municipal
[Vosges Matin]
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Darney (88) : le musée franco-tchéco-slovaque témoin de la Grande Guerre
[Vosges Matin]
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Liffol-le-Grand (88) : le retour de la mosaïque gallo-romaine "aux animaux marins"
[L'Abeille]
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Grand la Gallo-romaine (88) : Journée portes ouvertes à la base archéologique
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Rencontres d'automne à Domremy-la-Pucelle (88)
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Belle saison pour les visites au Pays des Trois Provinces
[Vosges Matin]
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Le Pays des Trois Provinces en visite à Besançon
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"Mirecourt, la ville, son histoire et ses métiers" : les actes des Journées d'études vosgiennes 2012
Mirecourt, ville ancienne de la plaine des Vosges, ville d'art à l'architecture souvent cachée, se dévoile dans le premier tome des actes des Journées d'études vosgiennes tenues dans la cité des Luthiers en octobre 2012. Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s'est développée depuis le Moyen Âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.
Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l'évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l'évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse active, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.
L'étude est élargie à l'espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au coeur du Xaintois, grenier à blé de l'ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en pleine mutation.
Un ouvrage indispensable pour mieux connaître l'espace mirecurtien, son histoire et son patrimoine pour mieux préparer son avenir. Ce livre reprend et développe les communications des universitaires et érudits rassemblés lors des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt.
‡ Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 1, 359 p., ill., cartes (25 €).
Lutherie et dentelle sont les fleurons qui firent - et font encore - la réputation de Mirecourt. Pourtant d'autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c'est ce que démontre les actes réunis dans le second tome consacré aux métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.
Loin des légendes qu'il faut apprécier pour ce qu'elles sont, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. Mais d'autres productions instrumentales, notamment celle des serinettes, se développent à Mirecourt, qui connaît une succession de crises et de renaissances. Au XXe siècle, les luthiers sont préoccupés par la transmission des métiers et des savoir-faire, avec la création d'école de formation.
Mirecourt s'est également illustrée dans l'activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, fermée à la fin des Trente Glorieuses.
La ville a accueilli également l'Ecole normale qui forma les instituteurs du département, les "hussards de la République". Les témoignages retranscrits montrent toute la vie de ces normaliens, avec leurs traditions et leurs nombreuses activités parascolaires.
Mirecourt s'identifie aussi à l'hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l'hôpital de guerre ? L'architecture de l'hôpital s'intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu'au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site.
Ce second tome nous fait mieux connaître les métiers qui ont contribué au développement de la cité de la plaine vosgienne et son rayonnement.
‡ Mirecourt, une ville et ses métiers, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 2, 446 p., ill. (30 €).
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Les guides du Pays des Trois Provinces en assemblée à Bleurville
Accueillis en mairie par André Granget, maire de Bleurville, les guides bénévoles de l’association du Pays des Trois Provinces ont dressé le bilan de la saison estivale. Encourageant.
Dominique Grandjean, vice-présidente de l’association chargée de la coordination des circuits des visites estivales, a dessiné les grandes lignes de ce bilan : « 1026 visiteurs ont participé aux quelques 55 visites thématiques organisées entre juin et septembre dans les bourgs et villages des confins de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et des Vosges. » La participation varie entre une poignée de visiteurs à 62 personnes ; la palme revient cette année à la visite de la forêt de Relanges-Saint-Baslemont pilotée par Roger Thiébaut à qui a été remise la borne des Trois Provinces, trophée du meilleur guide de l’été en terme de nombre de visiteurs.
La présidente de l’ADP3P, Evelyne Relion, a salué l’esprit d’innovation qui anime la quarantaine de guides du Pays des Trois Provinces, tous amoureux et connaisseurs de leur petite patrie. Et de citer le circuit Jan Monchablon et du moulin Courtillet à Grignoncourt (88) qui a rassemblé 41 participants ; Villars-Saint-Marcellin (52) qui a reconstitué pour l’occasion quelques aspects du monde rural de jadis ; le circuit de l’eau entre Droiteval et Ameuvelle (88) animé par Marie-Madeleine Boulian ou encore le circuit Maréchal Victor à Lamarche (88) et la route des Choiseul à Montigny-le-Roy et dans le Bassigny (52)…
Dominique Grandjean a abordé ensuite la question de la promotion des visites estivales avec une publicité à renforcer auprès des offices du tourisme de la région et des établissements thermaux de Bourbonne-les-Bains et de Bains-les-Bains. Sans oublier L'Echo des Trois Provinces qui édite un numéro d’été spécial ! La vice-présidente veillera également à informer préalablement aux visites les desservants des lieux de culte visitées.
Des projets de nouvelles visites thématiques pour 2014 ont été dévoilés : la visite de l’ancienne abbaye cistercienne de Cherlieu (70) à partir d’une maquette du monastère reconstitué ; le circuit de l’eau entre Bleurville et Marey (88) ; les commerces de jadis à Lamarche (88) et les camps de la Délivrance (1870-71 et 1943-44).
A l’issue de cette réunion de travail, le groupe a visité l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur et son musée de la Piété populaire sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. L’après-midi s’est clôturé par le verre de l’amitié offert par la municipalité.
[cliché : Les guides devant le prieuré bénédictin de Bleurville | ©Patrick Hannelle]
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Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône le 16 novembre 2013
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Rencontre avec Boris Lejeune, sculpteur de la "Jeanne de Bermont"
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La synagogue de Remiremont
[Vosges Matin]
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Lignéville (88) : archéologie à la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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René Elter au chevet de Châtel-sur-Moselle
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : 30 ans de restauration du patrimoine bâti
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Saint Michel, protecteur des commerçants spinaliens
Tradition ancestrale, la statue de saint Michel, protecteur des commerçants, a changé de mains à l’issue d’une messe chantée dimanche 13 octobre en la basilique Saint-Maurice d'Epinal. « L’Oiseau bleu » l’accueille pour un an.
« En fouillant dans les archives, on a retrouvé des traces de cette tradition en 1630 », explique Marie-Thérèse Luc-Chanel, l’infatigable et humble secrétaire qui œuvre depuis 35 ans au sein de la corporation Saint-Michel, à l’issue de la messe célébrée à la basilique Saint-Maurice.
Chaque année, la statue représentant le protecteur des commerçants de la ville change de mains. Abritée à la librairie « Quai des mots » depuis un an, la statue représentant saint Michel terrassant le mal incarné par un dragon, logera désormais juste en face de la basilique, à « L’Oiseau bleu », la boutique de souvenirs tenue par Catherine Muller. « Je ne pensais pas être émue à ce point-là », confie cette dernière qui a repris en 2007 le flambeau de ses parents qui ont ouvert cette boutique place Saint-Goëry il y a 54 ans. Nul doute que la statue devrait trouver bonne place au milieu des innombrables petits objets de ce magasin qui a gardé son charme d’antan.
A l’issue de cette messe célébrée par l’abbé Vuillemin et qui devrait apporter protection – et peut-être aussi prospérité ! – aux commerçants spinaliens, les membres de la corporation Saint-Michel se sont rendus au centre culturel.
Car autre tradition, chaque année une association se voit remettre généreusement un chèque de 1 000 €. Cette année c’est l’association France Parkinson qui en a bénéficié car, lorsque les prières ne suffisent plus à apaiser les maux, il est bon d’aider la science à lutter contre la maladie. Un bel exemple de charité !
[d’après Vosges Matin]
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Lignéville (88) : La Fondation du Patrimoine soutient la restauration de la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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Rencontres d'automne à Domremy
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Une statue de Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale
C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.
Quatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.
Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.
Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.
Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.
Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.
[cl. H&PB]
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Saône Lorraine chez les Ch'tis
Chaque année, à l’automne, Jean-François et Marie-Françoise Michel, les dynamiques animateurs de l’association Saône Lorraine organisent un voyage destiné à faire découvrir aux participants les richesses historiques, artistiques et architecturales d’une région française.
C’est ainsi que du 23 au 27 septembre, cinquante-cinq adhérents et sympathisants « saône-lorrains » ont participé à un voyage culturel dans le Nord de la France ; excursion qui leur permit de visiter de nombreuses abbayes des Flandres françaises (Saint-Michel en Thiérache, Septfontaines, Vauxcelles) ainsi que d’intéressants châteaux (Rametz, Gussignies, Westcapel, Liessies).
Un après-midi fut consacré à la visite des vestiges antiques de Bavay, cité qui eut un rôle économique et stratégique durant le Haut-Empire attestée par les ruines spectaculaires du plus imposant forum de la Gaule (près de trois hectares), et un autre à celle du port de Dunkerque, suivie d’une réception sur le trois-mâts « Duchesse Anne », navire confisqué à l’Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
[cliché ©J.-F. Michel : Les participants sur les marches du château de Gussignies]
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Grand (88) : le conseil scientifique du site archéologique s'est réuni
[L'Abeille]
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« La vocation de Jeanne » inaugurée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont
Dimanche 29 septembre, solennité de saint Michel. Cet archange, chef de la Milice céleste, fut le conseil de Jeanne d’Arc tout au long de son épopée… C’est en ce dimanche que l’association nationale Avec Jeanne a choisi d’inaugurer la sculpture « La vocation de Jeanne » à côté de la chapelle Notre-Dame de Bermont prolongeant ainsi les commémorations du 6e Centenaire de la naissance de Jeanne "la Bonne Lorraine".
Avant la messe, Alain Bournazel, spécialiste de l’histoire militaire, a présenté brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc et les liens spirituels étroits entretenus avec l’ermitage de Bermont, justifiant le choix du lieu pour y installer la sculpture de Boris Lejeune, une oeuvre de près de 3 mètres en bronze. Ensuite, plus de cent cinquante fidèles, donateurs et amis, venus surtout de la région parisienne et de Lorraine, ont assisté en l’église paroissiale Saint-Remi de Domremy à la messe célébrée par l’abbé Guillaume de Tanöuarn, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur et directeur du Centre Saint-Paul (Paris), en présence de l’abbé Fourgerolle, prêtre retraité en Haute-Marne. Lors de son homélie, l’abbé de Tanöuarn a insisté sur la geste de Jeanne, « première patriote » de France.
A 14h30 s’est déroulée l’inauguration officielle puis la bénédiction de la statue de "La vocation de Jeanne". Alain Olivier, président de l’association des Amis de Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, a accueilli Claude Philippe, conseiller général du canton de Coussey, Gilles Andriot, maire de Greux, Jacques Drapier, ancien député-maire de Neufchâteau, ainsi que plusieurs maires des communes environnantes. Il souligna que l’installation de cette statue à Bermont met un point final à vingt ans de travaux. Le maire de Greux félicita chaleureusement les époux Olivier et tous les bénévoles pour leur formidable engagement dans le sauvetage de Notre-Dame de Bermont.
Tous saluèrent la magnifique sculpture de Boris Lejeune réalisée sur une commande de l’association Avec Jeanne avec le soutien de nombreux souscripteurs privés. Pour Gilles Andriot, « le mouvement donné à Jeanne donne envie de la suivre ». Alain Olivier salue « l’alliance de la tradition et de la modernité ». Quant au sculpteur Boris Lejeune, accompagné du fondeur qui a réalisé l’œuvre dans son atelier en région parisienne, il précise qu’il a voulu faire « une Jeanne en pleine action ».
Avant de procéder à la bénédiction de la statue, l’abbé de Tanöuarn rappela la symbolique de l’œuvre : elle est orientée vers Reims, lieu du sacre du roi Charles VII, et point d’orgue de la mission johannique ; elle porte sur sa poitrine une croix, celle du Christ, faisant écho aux mots 'Jésus' et 'Marie' imprimés en lettres de bronze sur l’étendard brandi par notre Jeannette. Le prêtre y voit « une statue pour notre temps et de notre temps », « c’est une œuvre pensée qui doit faire école en renouvelant la vision de Jeanne d’Arc ».
Rappelons que le sculpteur de « La vocation de Jeanne », Boris Lejeune, est né à Kiev en 1947. Il doit son nom français à son ancêtre soldat des armées de Napoléon Ier resté en Russie et y ayant fait souche. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».
La cérémonie d’inauguration s’est clôturée par un vin d’honneur servi devant l’ermitage. Chacun a pu admirer l’œuvre et féliciter le maître ainsi que les hôtes du jour, Monsieur et Madame Olivier.
Quelques images de cette journée...
Boris Lejeune devant son oeuvre.
[clichés ©H&PB]
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15ème Journées d'études vosgiennes à La Bresse du 24 au 27 octobre 2013