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Lorraine - Page 89

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

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    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

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    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Dix années d'épreuves pendant la Révolution

    révolution,lorraine,charles de lacretelle,monarchieEtonnantes ces Mémoires de Charles de Lacretelle. Lorrain né en 1766, fils d'un avocat installé à Metz puis à Nancy, Charles de Lacretelle est le benjamin d'un fratrie de sept enfants. Après des études classiques, reçu avocat, il pense s'engager dans une carrière juridique dans le sillage de son père et de son frère aîné. Attiré par les idées nouvelles, il publie des poèmes dans Le Journal de Nancy. En 1787, Charles rejoint son frère avocat à Paris ; il suivra avec passion les événements qui préparent la Révolution. Favorable à une monarchie constitutionnelle, il sera bien vite dégoûté par les excès révolutionnaires.

    Lacretelle est le seul historien de cette période à avoir pris part aux événements, à s'être battu pour ses idées et à en subir douloureusement les conséquences. Il nous raconte son histoire de la Révolution vécue de l'intérieur et son histoire personnelle pendant la Révolution, en particulier ses deux ans d'emprisonnement pour sympathie royaliste. Il s'y montre modeste, sympathique, mais également volontaire et toujours anti-révolutionnaire.

    Un récit vivant, enlevé, dans lequel on suit le protagoniste à travers la France entière, essayant d'échapper aux persécutions. Un vrai roman d'aventures, politiquement incorrect mais historiquement passionnant.

     

    >> Dix années d'épreuves pendant la Révolution, Charles de Lacretelle, éditions Tallandier, 2011, 296 p. (19,80 €).

  • Insectes de Lorraine et d'Alsace

    insectes.jpgQui n'a jamais été surpris par le vol acrobatique d'une libellule, les couleurs éclatantes d'un papillon ou les formes étranges de certains petits insectes ? A travers ce livre, construit comme un guide de balades dans les milieux naturels de Lorraine et d'Alsace, découvrez 117 espèces d'insectes remarquables de nos régions. Ce ne sont pas forcément les plus rares, mais les plus grands, les plus colorés, les plus étranges... Ceux que l'on rencontre au détour d'un chemin et dont on sera surpris de découvrir les moeurs étonnantes.

    Richement illustré de 312 clichés inédits, cet ouvrage contient nombre d'anecdotes qui permettent de tout savoir sur les insectes : les identifier, connaître leurs comportements étranges, savoir où les trouver...

    L'ouvrage est complété de balades entomologiques pour mieux explorer les richesses naturelles de la Lorraine et de l'Alsace. Un livre indispensable au promeneur, au curieux, au naturaliste, à l'entomologiste ou à tout autre amateur de vie sauvage.

     

    >> Insectes remarquables de Lorraine & d'Alsace, Jean-Yves Nogret, Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2011, 249 p., ill. (24 €).

  • Lotharingia : le duc René II et la construction de l'état lorrain

    lotharingia.jpgLotharingia, la prestigieuse publication annuelle de la Société Thierry Alix, publie dans son numéro 16 les actes de la journée d'étude organisée le 12 décembre 2008 pour le 500e anniversaire de la mort du duc de Lorraine René II.

    La revue s'attache traditionnellement à mettre en valeur la richesse et la diversité des archives conservées dans les fonds lorrains et particulièrement celui des Archives de Meurthe-et-Moselle. En l'occurence, les communications présentées lors du 500e anniversaire de la disparition du duc René II se sont intéressées, à travers le riche fonds d'archives lorrain, à la gouvernance des ducs de Lorraine et à l'émergence d'un état lorrain au sein de l'Europe médiévale et moderne.

    Des universitaires et des historiens de renom ont largement contribué à cette étude sur la construction d'un état princier par René II. Ainsi, Philippe Contamine analyse le rôle de René II dans la création de l'état lorrain. Léonard Dauphant rend compte du rôle des officiers et des archives dan la construction de l'état territorial lorrain. Hélène Schneider présente l'importance des lettres patentes de René II dans l'étude de son règne. Pierre Pégeot donne un aperçu de la délinquance en Lorraine entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle en étudiant les lettres de rémission octroyées par le duc René. La place des officiers d'armes de René II dans la construction de l'état est abordée par Jean-Christophe Blanchard. Guillaume Meyer décrypte les symboles du pouvoir (les regalia) arborés par René II lors de son entrée solennelle dans sa capitale le 4 août 1473. Le tombeau de René II en l'église des Cordeliers de Nancy est célébré par Paulette Choné. Enfin, Philippe Martin s'intéresse au souvenir de René II laissé dans les mémoires des Lorrains entre 1560 et 1740.

    Un bel ouvrage qui vient heureusement compléter les études déjà publiées sur le règne du duc René II, vainqueur de Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy du 5 janvier 1477.

     

    >> Lotharingia. Le duc de Lorraine René II et la construction d'un Etat princier, collectif, numéro spécial, n° XVI / 2010, Société Thierry Alix - Archives de Meurthe-et-Moselle, imprimerie Bialec, 117 p., ill. (30 €).

  • Cantonales 2011 à Monthureux : Raynald Magnien et Nathalie Rollin, une volonté d’entreprendre

    magnien-rollin.jpgEntreprendre et innover. Un credo pour Raynald Magnien et Nathalie Rollin soucieux d’offrir une nouvelle vision de la vie publique à leurs concitoyens du canton de Monthureux-sur-Saône.

    Natif du centre bourg de Monthureux dont il est devenu le maire aux dernières élections municipales, Raynald Magnien, Vosgien de souche issu d’une famille d’agriculteurs et de marchands de bestiaux, a pour le moins suivi un parcours atypique. Après des études de droit, il concrétise sa passion pour l’art et la culture en devenant tour à tour, auteur, acteur et metteur en scène durant quinze ans, avant de travailler dans le domaine de la production. Dans le canton, son nom est associé à la naissance en 1995 de la Compagnie de l’Odyssée. Titulaire d’un master 2 de gestion, il retourne au pays en créant un cabinet conseil et une association d’insertion dont il est aujourd’hui le directeur à temps partiel. «  Développer des projets a toujours été le moteur de ma vie professionnelle », insiste le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne, se présentant sous l’étiquette du MoDem.

    Dans la continuité des projets engagés, Raynald Magnien soutiendra la création d’une nouvelle maison de retraite et d’un foyer pour adultes handicapés. Le lancement d’une coopérative d’investissement et d’un pôle culturel figurent également au programme de celui qui a choisi pour suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville et chargée des actions de santé publique à l’ARS de Lorraine.

    [Vosges Matin | 27.02.2011]

  • Le saint lorrain de février : Jean de Vandières (ou de Gorze)

    Jean de Gorze, parfois appelé Jean de Vandières, né vers 900 à Vandières (Meurthe-et-Moselle) fut abbé de Gorze et participa à une ambassade auprès du calife de Cordoue ; il est mort le 7 mars 974. Saint de l’Eglise catholique, sa fête est célébrée le 26 février.

     

    église gorze.gifNé dans une famille riche et pieuse, il reçoit une éducation soignée à Metz puis au monastère bénédictin de Saint-Mihiel. À la mort de son père, il revient assurer la gestion du domaine familial, puis le comte Ricuin lui donne en bénéfice l’église Saint-Pierre de Vandières ; de la même façon, un noble du nom de Warnier lui offre l'église Saint-Laurent de Fontenoy-sur-Moselle.

     

    Jean de Vandières aspire à une vie d'ascèse et cherche sa voie. Il se rend en Italie et visite des monastères. De retour en Lorraine, avec quelques amis clercs comme lui, il envisage d'entrer dans un monastère italien qui serait fidèle à la discipline monastique. Mais l'évêque de Metz, Adalbéron, mis au courant de leur projet, leur propose de réaliser leur vœu à Gorze. C'est ainsi qu'en 934, Jean de Vandières et ses amis entrent à l’abbaye de Gorze. Ils vont réformer le monastère et établir la règle bénédictine, permettant bientôt à l’abbaye - à l'époque en terre germanique - de devenir le fer de lance d'une réforme monastique qui s'étendra à tout le Saint-Empire.

     

    En 953 ou 954, il accepte de conduire une ambassade au nom de l'empereur du Saint-Empire Otton Ier auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n'était pas sans danger.

     

    Il finira sa vie abbé de Gorze. Sa sainteté, que n'illustre aucun miracle de son vivant, n'a été reconnue qu'à l'époque moderne et par les seuls hagiographes bénédictins. Une chapelle dans l'église de Vandières est cependant dédiée au Bienheureux Jean de Vandières qui ne fut jamais canonisé par l'Église de Rome.

     

    [source Wikipédia et http://www.introibo.fr]

  • La Lorraine annexée (1871-1918)

    lorraine annexée.jpgFrançois Roth publie avec cet ouvrage la 3ème édition sur la Lorraine dans l'Empire allemand entre 1870 et 1918.

    Dans son avant-propos, l'auteur, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Nancy 2, note, pour appuyer la nouvelle édition de son ouvrage majeur, que "depuis la disparition des derniers témoins qui avaient vécu le début du vingtième siècle et la Grande Guerre et dont j'avais eu la chance d'interroger certains, s'ouvre le temps de l'histoire. La fin de l'antagonisme franco-allemand permet maintenant de se pencher sur cette période avec plus de sérénité. Une nouvelle génération de Messins et Mosellans la redécouvre avec un regard neuf ; elle regarde maintenant avec fierté le patrimoine urbain et architectural légué par l'époque allemande. Cet héritage est désormais intégré dans sa culture (...)".

    "Depuis sa [première] rédaction, de nombreux travaux de valeur ont été publiés par les historiens lorrains, alsacien, luxembourgeois et sarrois (...). Du côté allemand les perspectives historiographiques se sont modifiées avec l'importance croissante prise par l'histoire sociale, l'histoire des villes, l'histoire culturelle. (...)". François Roth a pris le parti d'actualiser son ouvrage en se fixant trois orientations : réécrire les passages vieillis ou insuffisants, rééquilibrer l'ensemble en allégeant les développements politiques et économiques au bénéfice du culturel, mettre en perspective l'originalité du destin de cette Lorraine mosellane par comparaison avec ses voisins Alsaciens, Palatins, Sarrois et Luxembourgeois.

    Une somme de connaissances qui renouvelle la vision d'une période qui a marqué toute la Lorraine.

    François Roth a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire de la Lorraine et des régions voisines, les relations franco-allemandes, la guerre de 1870-1871 et celle de 1914-1918, et la construction de l'Europe. Il participe activement à la diffusion du savoir et à la réflexion sur l'histoire de la Région Lorraine.

     

    >> La Lorraine annexée (1871-1918), François Roth, éditions Serpenoise, 2011, 751 p. (40 €).

  • Pour le centenaire de l'Hôtel des Postes de Metz

    En mai prochain, l'Hôtel des Postes de Metz fêtera ses 100 ans.

    hotel postes metz.jpgA cette occasion, un livre, retraçant le siècle de ce formidable ouvrage du patrimoine messin, sera édité.

    Un appel est aujourd'hui lancé à toute personne susceptible d'apporter un témoignage ou de posséder photographies, cartes postales, vidéos ou tout document d'archives permettant de valoriser ce bâtiment historique  bâti à l'époque de l'annexion.

     

    >> Ces informations et documents peuvent être envoyés à : LA POSTE - ANCI LORRAINE, Amandine Brion, 1 place Général de Gaulle, BP 69020, 57037 METZ CEDEX ou contact au 03.87.56.72.29.

  • Les fortifications de Verdun (1873-1918)

    fortifications verdun.jpgEn 1873, la forteresse de Verdun est choisie pour constituer l'un des piliers du système fortifié qui va être érigé entre Dunkerque et Nice pour défendre les frontières face à l'Allemagne et à l'Italie. Avec tous les autres forts qui sont construits jusqu'à Toul et Neufchâteau, elle forme le rideau défensif de la Meuse. Après 1900, celui-ci dissuade le haut commandement allemand de recourir à une attaque frontale et l'incite à imaginer une manoeuvre par la Belgique.

    En 1914, le rideau défensif de la Meuse couvre la concentration des armées, puis constitue pendant la guerre de mouvement un vaste point d'appui pour celles qui opèrent à ses ailes. Les Allemands doivent le contourner ou s'en emparer, ce qu'ils tentent courant septembre, sans y parvenir. Malgré l'aide décisive qu'elle a apportée aux armées au début du conflit, la fortification permanente, victime d'un défaut d'analyse des événements, sort discréditée de cette première phase de la lutte. Elle est alors délaissée. C'est pour cette raison qu'au début de la bataille de Verdun, du 21 au 25 février 1916, les forts ne participent pas au combat. D'où, entre autre, la perte soudaine du fort de Douaumont. Cependant, le général Pétain, qui veut utiliser la capacité de résistance et d'action des ouvrages de fortification permanente, donne dès le 5 mars l'ordre de les réintégrer dans le dispositif de combat. Très rapidement, ceux-ci démontrent effectivement qu'ils demeurent un moyen de combat efficace, tout particulièrement dans une bataille dominée par le feu de l'artillerie.

    Rémi Fonbonne, officier de l'armée de Terre et historien, propose une vision renouvelée de la bataille de Verdun à travers l'organisation de la défense de la Meuse après la défaite de 1870. Fondant son propos sur les archives du Service historique de la Défense et le fonds de la bibliothèque de l'Ecole de Guerre, l'auteur retrace la genèse des fortifications de Verdun et des hauts de Meuse puis leur participation aux opérations.

    Un livre appelé à devenir une base de connaissance pour tous ceux qui s'intéressent à la Grande Guerre.

     

    >> Les fortifications de Verdun (1873-1918). Stratégie et tactique, Rémi Fontbonne, Actania Presses, 296 p., ill., cartes (21 €).

  • Fossiles et roches de Lorraine

    fossiles roches lorraine.jpgAprès Géologie et géographie de la Lorraine, Christian Pautrot signe la suite logique de ce premier ouvrage. C'est maintenant à grande échelle que sont observés ces objets remarquables que sont les roches et les fossiles.

    Une belle iconographie présente les roches et fossiles les plus courants ainsi qu'un certain nombre d'objets rares, permettant au collectionneur de les identifier et au naturaliste de glaner à leur propos des renseignements souvent délicats à trouver hors du milieu universitaire. Car, si l'objet est beau en lui-même, la recherche de son origine ouvre des horizons bien plus vastes et passionnants que la simple esthétique.

    Enseignants et étudiants retrouveront dans cet ouvrage une vision renouvelée de la diversité de la nature. Le débutant découvrira des conseils utiles s'il veut entreprendre une activité de loisir et collaborer à la connaissance du patrimoine géologique régional, car si beaucoup de données sont maintenant connues, tant d'autres restent encore à découvrir.

    Pour tous, le livre est une plongée vertigineuse dans l'espace et le temps.

     

    >> Fossiles & roches de Lorraine, Christian Pautrot, éditions Serpenoise, 2011, 127 p., ill. (15 €).

  • Charmes (Vosges) : autour de Frédéric Chopin, le Lorrain

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    [Vosges Matin]

  • André Jacquemin, le catalogue raisonné de l'Oeuvre gravé

    jacquemin.jpgAndré Jacquemin a gravé, de 1920 à 1991, mille quatre cent huit estampes en taille-douce, usant comme procédé de l'eau-forte, de la pointe sèche et du burin. A ces oeuvres en feuille isolée s'ajoutent un millier de gravures d'illustrations de livres, cinq burins sur argent pour l'orfèvrerie Christofle, vingt-quatre monotypes et une quinzaine d'impressions sur plâtre.

    Le catalogue raisonné des estampes de l'artiste vosgien présente l'intégralité des gravures en feuille. Les notices sont illustrées. En annexe, une liste des quarante-sept livres illustrés par l'artiste de 1938 à 1989 est présentée. Suit un index de deux cents portraits gravés identifiés, de trois cents lieux précis et de plus de cent trente animaux. Puis une liste sélective de cent cinquante-deux expositions individuelles et de près d'une centaine d'expositions collectives complétée par divers Salons où le maître André Jacquemin exposait régulièrement. Une bibliographie clôture l'ouvrage.

    Nous avons là un ouvrage qui contribue à la connaissance et à la diffusion de l'oeuvre gravé de Jacquemin. Oeuvre impressionnant, alliant sensibilité, profondeur et puissance qui traduit aussi l'amour du maître pour son département natal : les Vosges.

    Un remarquable catalogue que tous les amoureux de l'oeuvre d'André Jacquemin auront à coeur de mettre en avant dans leur bibliothèque.

     

    >> André Jacquemin. L'Oeuvre gravé. Catalogue raisonné, Gisèle Lambert, Anne Monestier Jacquemin, Serge Domini éditeur & Conseil général des Vosges, 2010, 303 p., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (39 €).

  • Mandres-sur-Vair : un collège privé vosgien en plein développement

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    >> Renseignements sur le collège-lycée Bienheureux Frassati de Mandres-sur-Vair sur www.collegefrassati.com

    >> Contact : collegefrassati@hotmail.com

  • Des ancêtres Bleurvillois de Frédéric Chopin

    Le bicentenaire de la naissance du célèbre compositeur Frédéric Chopin a été commémoré en musique en 2010 en Lorraine. La famille Chopin avait en effet de nombreuses attaches familiales dans la région. Et à Bleurville en particulier.

    Delacroix_chopin.jpgChacun sait que Frédéric Chopin est le fils de Nicolas, né en 1771 à Marainville-sur-Madon, dans le canton de Charmes. Depuis les passionnantes recherches menées par Gabriel Ladaique sur les origines lorraines de Chopin, on connaît désormais mieux la généalogie de l’illustre compositeur polonais. Les premiers Chopin à s’installer dans le sud de la Lorraine dès 1670 venaient du Dauphiné comme de nombreuses autres qui s’installèrent sur les terres abandonnées à la suite de la guerre de Trente Ans (comme les Fatet, par exemple, qui viennent de Savoie).

    Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur et passionné d’histoire locale, s’est penché sur les liens de la famille Chopin avec Bleurville. « C’est à la faveur du mariage avec un arrière grand-oncle de Frédéric Chopin que l’on peut fixer ce lien » précise Alain Beaugrand. « Catherine Larcher, née le 9 juin 1716 à Bleurville, épouse en effet, à 38 ans, le 13 août 1754 à Mirecourt, Dominique Chopin. Les parents de Catherine, Pierre Larcher et Anne Boyer, sont des artisans menuisiers charpentiers. Il semblerait que, d’après des pièces notariées, les époux Larcher demeuraient dans une maison de la Grande-Rue que nous ne pouvons située faute de précisions ».

    « Le père de Catherine Larcher, poursuit notre érudit local, faisait partie de l’élite du village : il était en effet échevin de la communauté, c’est-à-dire conseiller municipal. On rencontre en effet son nom en 1721 dans l’acte de fondation de la confrérie des morts instituée à l’église paroissiale par le curé de Provenchères, l’abbé Pereye, originaire de Bleurville ».

    Le frère de Dominique Chopin, Nicolas, sera l’ascendant direct de Frédéric. Tous deux étaient nés à Xirocourt, dans le canton d’Haroué, où ils exerçaient le métier de cosson, c'est-à-dire marchands d'oeufs. Le grand-père de Frédéric, François Chopin était charron à Marainville-sur-Madon.

    « Les recherches doivent être poursuivies afin de déterminer si les Larcher alliés aux Chopin sont les ancêtres directs de la famille Larcher connue jusqu’à nos jours à Bleurville » conclut Alain Beaugrand. Au début du XVIIIe siècle, coexistaient en effet plusieurs familles Larcher au village… L’écheveau généalogique ne sera pas facile à démêler !

    Notre historien local espère beaucoup du prochain ouvrage du professeur Ladaique – par ailleurs ami très proche du regretté abbé Paul Pierrat, le sauveteur de l’abbaye Saint-Maur – qui devrait apporter de nouvelles informations sur la généalogie du plus français des compositeurs polonais… Ou le plus vosgien des polonais célèbres !

  • Le rêve de la Grenouille

    elise fischer.jpgLa Route, c'est un drôle d'univers, avec d'un côté les riches, les commerces, les cafés, et de l'autre les ouvriers des cités, des petites gens obligés de cohabiter pour la plupart dans la promiscuité de leur deux-pièces. Promiscuité, un mot étrange pour Lison dite la Grenouille. Du haut de ses dix ans, elle s'interroge sur le monde qui l'entour et grandit dans l'amour des siens, tiraillée entre une mère fantasque et une grand-mère autoritaire. Les mystères de la vie interpellent la fillette sans cesse à l'affût d'expériences, de mots savants et de révélations à propos d'une lointaine tante paternelle, tellement exotique, car "russe".

    La chronique à la fois drôle et tendre de la vie d'une famille modeste en Lorraine, à la fin des années 1950, racontée à  travers le regard d'une fillette intelligente et malicieuse.

    Elise Fischer est née à Champigneulles, à quelques kilomètres de Nancy. Auteur d'une vingtaine de romans sur la Lorraine et l'Alsace, elle s'implique activement dans le rayonnement du Village du Livre de Fontenoy-la-Joûte, dans le Lunévillois.

     

    >> Le rêve de la Grenouille, Elise Fischer, éditions Presses de la Cité, Collection Terres de France, 228 p., (18,50 €).

  • Georges Garillon, le poète de la forêt de Darney

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    [Vosges Matin]

  • "Sur les traces de Charles de Foucauld en Lorraine" en souscription

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    >> Bulletin de souscription du livret Sur les traces de Charles de Foucauld en Lorraine à renvoyer avec le règlement à : M. FLORENTIN, 3B rue Basset, 54300 LUNEVILLE

  • Martigny-les-Bains (Vosges) : quel avenir pour l'Hôtel International ?

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    [Vosges Matin]

  • Metz : colloque "Armée-Nation" le 17 février 2011

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  • Bleurville : l'emmental vosgien en vedette sur le marché bio

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    [Vosges Matin]

  • Quand les mariés lorrains étaient voilés...

    Rassurez-vous, nous ne relançons pas ici une polémique sur le port du voile islamique !.. Nous voudrions simplement vous présentez une ancienne coutume qui avait cours dans l'ancien diocèse de Toul lors de la cérémonie religieuse du mariage.

    mariage 13e s..jpgL'usage local de tendre un voile au-dessus des futurs époux lors de l'échange des consentements est confirmé par le rituel du diocèse de Toul publié en 1700 par Mgr Henri de Thyard de Bissy. Ce rite diocésain fut confirmé par le "petit rituel" à l'usage du diocèse de Nancy & de Toul publié en 1922 par Mgr de la Celle. Cet usage fut approuvé par Rome en 1865. Il serait intéressant de savoir si le diocèse de Saint-Dié, issu du démembrement du vaste diocèse de Toul en 1777, pratiquait également ce rite.

    rituel toul 1700.jpgLe rituel toulois prévoit qu'un voile doit être étendu au-dessus des futurs mariés lors de l'échange des consentements. Le rituel de 1700 stipule qu'il doit s'agir d'un "voile blanc", et celui de 1922 précise que le voile de couleur blanche doit être "destiné spécialement à cet usage".

    Ce rite original ne se déroule que pendant la bénédiction solennelle des noces ; celle-ci se fait à la messe après le Pater. Cette bénédiction, nous précise l'abbé Husson dans le bulletin paroissial de février de l'église Saint-Pierre de Nancy, est esssentiellement destinée à l'épouse et elle ne peut se donner qu'une seule fois.

    Quel est la signification d'une telle pratique ? Un voile symbolise la présence divine, ce qui est sous le voile doit être considéré comme sacré par l'Eglise.

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    Cette tradition remonte aux origines du christianisme et trouve probablement ses origines dans l'Ancien Testament. Le poète Paulin de Nole (vers 353-431) nous dit que "l'évêque qui préside le mariage place un voile sur les épaules des deux époux à la fois".

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    Cette pratique du voile placé au-dessus des futurs époux - qui était encore pratiqué dans certaines paroisses du diocèse de Nancy jusqu'au début des années 2000 - a été réintroduite récemment à l'église Saint-Pierre dans le cadre de l'application du missel de 1962.

    [source : La Barette de Saint-Pierre des Latins, n° 18, février 2011]

    Barette st pierre des latins_fev_2011.pdf

  • La Nouvelle revue lorraine, numéro 6

    NRL 6.jpgTous les deux mois, les abonnés l'attendent avec fébrilité et impatience... La sixième livraison de La Nouvelle revue lorraine est sortie depuis début février ! Avec un sommaire toujours aussi riche. Qu'on en juge avec ces quelques articles sur l'histoire et les histoires qui ont marqué notre Lorraine, rédigés par des auteurs qui vous font partager leur amour pour la région :

    - Alfred Renaudin, peintre de la Lorraine

    - Thionville face au culte réformé (XVIe-XVIIIe siècles)

    - Un espion au service du duc Léopold

    - Des noms communs devenus propres... L'exemple des rues de Bleurville

    - Les dénicheurs

    - Deux courageuses vosgiennes

    - L'église restaurée de Mars-la-Tour

    - L'Alsace-Moselle : une mode ? Une volonté de se faire remarquer ?

    - Charlemagne, empereur d'Occident

    - Henriette de Lorraine à Sampigny

    - La dernière croisade de la Croix de Lorraine

    ... et de nombreux autres articles, chroniques et notes de lecture.

    La Nouvelle revue lorraine, c'est la revue de tous les Lorrains de Lorraine et des Lorrains expatriés ! Alors, ceux qui ne sont pas encore abonnés, abonnez-vous vite !

    >> Abonnement pour 1 an (36 €, 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement à : Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

  • Serécourt (Vosges) : marcheurs et amateurs de patrimoine

     

    lorriane,vosges,serécourt,club vosgien

    [Vosges Matin]

  • Bleurville : SEBELER, une entreprise qui ne connaît pas la crise

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    [Vosges Matin]

  • Tignécourt (Vosges) : Natur'Images en préparation

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    [Vosges Matin]

  • Courcelles-sous-Châtenois (Vosges) : le sorcier des eaux de feu

    Dans l'atelier de distillation communal de Courcelles-sous-Châtenois, dans la plaine des Vosges, Emile Claude perpétue la tradition de l'eau ardente avec l'alambic de son grand-père.

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau : un "secteur sauvegardé" à l'étude

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    [Vosges Matin]

  • Sur les traces du Roi René avec Saône Lorraine

    Amis Lorrains et Saône Lorrains,

    roi_rené.jpgL'association Saône Lorraine, qui oeuvre pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine civil et religieux du Sud-Ouest vosgien (canton de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône), propose un voyage en Anjou sur les traces du Roi René - René Ier, duc de Lorraine et de Bar - du 12 au 16 mai prochain.

    Grâce à l'obligeance de plusieurs propriétaires de sites historiques membres de Vieilles Maisons Françaises, les participants pourront visiter des lieux la plupart du temps fermés au public : le château de Villandry, l'abbaye de Fontevrault, le tombeau de René d'Anjou dans la cathédrale d'Angers, le château d'Angers, le manoir des Rivettes au Pont-de-Cé, de la Baumette, de Chanzé et d'Epluchard, le château de Montgeoffroy, la maison de la Reine de Sicile à Saumur ainsi que le château de la ville, le château de Lamay et, enfin, le château de La Ferté-Saint-Aubin.

    >> Les personnes intéressées doivent imprimer (ou recopier) le coupon-réponse ci-dessous et l'envoyer avec leur règlement le plus rapidement possible à Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, 3 avenue De Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ

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  • Un vitrail Renaissance de Flavigny aux enchères à Londres

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    [La Semaine de Nancy | n° 46]