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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 47

  • Un prélat français de la Renaissance : le cardinal de Lorraine entre Reims et l'Europe

    Prélat d’Etat, ayant joué un rôle central dans la vie politique, diplomatique, religieuse et culturelle du XVIe siècle en France et en Europe, Charles de Guise, cardinal de Lorraine, a été pendant longtemps l’un des personnages les plus maltraités par l’historiographie.

    Hors de toute intention apologétique, une révision s’imposait, permise par quelques travaux fondateurs, principalement d’origine anglo-saxonne, afin de comprendre la complexité d’un personnage à bien des égards énigmatique, ainsi que son évolution voire ses revirements.

    Le présent volume réunit vingt-cinq contributions de chercheurs français et étrangers, attentifs à éclairer la personnalité et l’action du cardinal de Lorraine par de nouveaux documents et une plus juste périodisation. Leur objectif a été de mieux estimer le rôle du cardinal de Lorraine dans les débats religieux et la réforme de l’Eglise et de mettre en évidence les permanences et les évolutions de ses conceptions, ainsi que de comprendre son action politique et diplomatique sur le théâtre européen comme à la cour de France, dans le cadre d’une monarchie en pleine évolution et d’un Etat en faillite, et enfin de révéler les formes et la richesse d’une commande artistique et littéraire originale et novatrice.

    L’ouvrage est attentif à la diversité des terrains d’action : ville et archevêché de Reims, Champagne et Lorraine, pays européens, liens privilégiés avec l’Italie.

    Une belle et intelligente réhabilitation de Charles de Guise.

     

    ‡ Un prélat français de la Renaissance. Le cardinal de Lorraine entre Reims et l'Europe, Jean Balsamo, Thomas Nicklas et Bruno Restif (dir.), Droz éditeur, 2015, 466 p., ill. (49,50 €).

  • Châteaux & demeures de caractère en Vosges

    L'ouvrage "Les châteaux et demeures de caractère en Vosges" de Jean-François Michel connaît un beau succès de librairie.

    L'auteur n'en est pas à son coup d'essai, puisque parmi ses nombreuses publications, il avait déjà évoqué le sujet dans une brochure éditée en 1978 puis à nouveau en 1998.

    Cette fois-ci, en 157 pages magnifiquement illustrées, l'auteur dresse un panorama des styles et architectures qui caractérisent les châteaux et hôtels particuliers du département des Vosges. Et surtout, il présente l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur ce patrimoine en proposant un répertoire de plus de 180 demeures seigneuriales parmi lesquelles ont été identifiés quatre vingt dix édifices intégralement où partiellement préservés, une quarantaine de maisons et hôtels seigneuriaux urbains et ruraux, et cinquante-neuf châteaux et demeures historiques disparus.

    Cet ouvrage est aussi une belle reconnaissance à l'endroit des nouveaux propriétaires qui restaurent et préservent ces demeures qui sont autant de témoignages historiques d'un patrimoine chargé d'histoire et habité de l'âme de leurs bâtisseurs.

     

    ‡ Châteaux & demeures de caractère en Vosges, Jean-François Michel, éditions Gérard Louis, 2015, 157 p., ill. (29 €).

  • Rosières-aux-Salines (54) : la chapelle de l'ancien hospice en sursis

    [ER]

  • Messe de minuit à l'église Marie-Immaculée de Nancy

    La Messe de minuit a été célébrée dans la ferveur en l'église Marie-Immaculée de Nancy.

    L'humble crèche est installée dans les échafaudages du transept actuellement en travaux, à l'image de l'Eglise universelle qui est perpétuellement en chantier...

  • Gloria in excelsis Deo !

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.

    [Introït de la messe du jour de Noël]

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

    Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles !

  • Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    Messe de minuit

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

    à minuit précise

    le 24 décembre 2015

    Veillée à 23h30

    [rite extraordinaire de l'Eglise catholique]

     

    Messe de la nuit de Noël

    à la grande paroisse Notre-Dame de la Saône

    Eglise Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône (88)

    le 24 décembre 2015 à 19h00

    [rite ordinaire]

  • Disparition du RP Serge Bonnet, dominicain, historien du monde ouvrier lorrain et sociologue

    Il était un homme de foi et un grand intellectuel. Le RP Serge Bonnet fut aussi un écrivain, il a fondé avec Daniel Mengotti et François Guillaume le Village du Livre de Fontenoy-la-Joûte et est à l’origine de la création des Éditions Serpenoise, la société d’édition du Républicain Lorrain. Le Père Serge Bonnet, une des figures marquantes de la Lorraine industrielle et ouvrière, celle des usines et des mines du Pays Haut et de Moselle, celle du monde rural des années soixante à 1990, s’est éteint vendredi à l’âge de 91 ans. Serge Bonnet était né en 1924 dans une modeste famille d’agriculteurs de la Marne.

    Personnage riche et chaleureux, aimant les humbles, animé par une foi rayonnante, avec une stature imposante et une voix qui savait être forte ou douce. Il était d’abord un religieux, bien que rien à l’origine n’eût prédestiné le gamin, qui n’aimait pas l’école et était réfractaire au catéchisme, à emprunter les chemins de la religion.

    Vêtu de l'habit blanc des Dominicains, il était « un frère prêcheur ». Dans son couvent de Nancy, dans sa paroisse, lors de cérémonies familiales ou amicales, « il était toujours là pour baptiser, marier, enterrer », disait de lui son ami l’écrivain Daniel Rondeau. « Le catholicisme de Serge Bonnet fonde sa vie. Il est sa vie même. C’est un pèlerin magnifique de la vie humaine » écrivait-il encore à l’occasion du 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Dominicains.

    Mais c’est surtout par son travail d’universitaire mené au sein du groupe de sociologie des religions qui œuvrait au sein du CNRS qu’il s’est fait connaître du plus grand nombre. Directeur de recherche en 1977 au CNRS, il explore inlassablement les trois axes qui guideront sa quête : la religion, la politique et la vie ouvrière. « L’homme du fer » est son chef-d’œuvre, que des générations d’enseignants et d’étudiants ont lu et relu. Cette série de quatre volumes, publiée aux Presses Universitaires de Nancy rassemble les textes, les témoignages et les souvenirs commentés par le Père Bonnet des mineurs et sidérurgistes lorrains de 1889 à la fin de l’épopée industrielle.

    Dans cette somme, qui reste aujourd’hui encore, un travail de référence, il témoigne de son attachement profond à la classe ouvrière. En 1981, il publiera « la « Ligne rouge des hauts fourneaux », consacré aux grandes grèves qui agitèrent le Bassin de Longwy en 1905. Il était la voix, la conscience et la mémoire d’une société disparue, avant que la maladie d’Alzheimer ne l’engloutisse. Mais ses travaux servent toujours de matériau de base aux recherches des historiens, anthropologues, qui étudient cette période de l’histoire de la Lorraine.

    Ses obsèques religieuses seront célébrées ce mercredi 23 décembre à 10h00 en l'église de Sainte-Menehould, berceau de sa famille.

  • La ferveur de vivre : quatre siècles de présence visitandine à Moulins et Nevers

    Depuis quatre cents ans, des femmes veillent sur la ville de Moulins, capitale du duché de Bourbonnais. Ces femmes, membres de l'ordre de la Visitation Sainte Marie, sont un point de rencontre essentiel entre deux mondes :  celui de la vie cachée et celui de la vie mondaine.

    Cette ferveur de vivre s'exprime dans la beauté des œuvres présentées, manifestation vivante d'un patrimoine inestimable avec des pièces dévoilées pour la première fois au public. Femmes de foi mais aussi figures historiques, elles ont traversé les aléas de l'histoire - guerres, révolutions, confiscations républicaines - sans jamais renoncer à leur idéal.

    On y découvrira la vie de ces moniales et leur environnement matériel. Notons que l'ordre possédait plusieurs couvents en Lorraine : Nancy, Pont-à-Mousson, Scy-Chazelles...

    Ce livre constitue une magistrale œuvre de mémoire, historique autant que religieuse. Il propose une promenade dans le temps aux côtés de ces visitandines, faisant vivre les témoins des splendeurs passées et découvrir cet ordre qui aujourd'hui rayonne toujours dans le monde. Pour Marie. Pour les hommes de tous les temps.

     

    ‡ La ferveur de vivre. Nous, visitandines, quatre siècles de présence à Moulins et à Nevers, Gérard Picaud et Jean Foisselon, Somogy éditions d'art, 2015, 320 p., ill. (42 €).

  • Nancy (54) : Noël à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine

    Noël à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à Nancy (54) - église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc : 

    >> 24 décembre : Veillée à partir de 23h30 puis Messe de minuit à minuit
    >>  25 décembre : Messe de l’Aurore à 9h15 (messe basse) puis Messe du jour (chantée) à 10h30

    Les messes sont célébrées selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique.

  • Les Cahiers haut-marnais : les chantiers de l'archéologie en Haute-Marne

    Ce numéro des Cahiers haut-marnais, région si proche historiquement de notre Lorraine par le Bassigny qui fut longtemps territoire ducal, fait le point sur les différents chantiers archéologiques ouverts dans le département.

    C'est aussi l'occasion de valoriser tous ces travaux et les recherches historiques qu'ils génèrent en permettant aux responsables des fouilles d'exposer en détail les découvertes et les perspectives ouvertes.

    On y découvre avec intérêt les résultats des fouilles menées sur les sites mérovingiens de Saint-Dizier, les découvertes réalisées à Chalmessin, à l'abbaye de Morimond, aux sources de la Marne ainsi qu'à Andilly-en-Bassigny et à Colmier-le-Bas. Autant de découvertes qui viennent enrichir la carte archéologique de l'ancien pays des Lingons.

     

    ‡ Les Cahiers haut-marnais, n° 278, 2015/3. Les chantiers de l'archéologie en Haute-Marne, 178 p., ill. (12 €). Disponible auprès de : LES CAHIERS HAUT-MARNAIS,  BP 2039, 52902 CHAUMONT CEDEX.

  • Le croc, la griffe et la serre

    Il y a encore une vingtaine d'années, peu de spécialistes de la faune sauvage envisageaient un retour gagnant des grands prédateurs à poils ou à plumes qui avaient disparu au cours de la première moitié du XXe siècle dans le Grand Est. Mais depuis l'aube des années 2000, plusieurs de ces anciens proscrits se sont engagés dans la reconquête de cette vaste région. Après deux irruptions sporadiques et toujours énigmatiques qui ont tant défrayé la chronique, le loup gris de souche transalpine est désormais installé en Lorraine. Venu de Suisse, le Lynx boréal prospère dans le massif du Jura mais a connu une réintroduction ratée dans les Vosges. Des carnivores plus petits d'origine étrangère tels que le Raton laveur ou le Chien viverrin semblent promis à un bel avenir. Chez les rapaces diurnes et nocturnes, le Balbuzard pêcheur, le Grand-duc d'Europe et surtout le Pygargue à queue blanche nidifient sur ce territoire où le Faucon pèlerin affiche une belle santé au point de se reproduire dans les villes, comme à Nancy ou Strasbourg.

    Ce phénomène original et réjouissant est lié au mesures de protection, aux efforts déployés sur le terrain par les naturalistes pour accompagner ce renouveau et à la formidable capacité d'adaptation de ces animaux malgré les obstacles d'un environnement de plus en plus anthropisé. Néanmoins, la remarquable leçon de vie de ces quelques espèces emblématiques ne doit pas masquer la dure réalité de la biodiversité "ordinaire" dont l'érosion s'accélère.

    L'ouvrage est servi par une remarquable iconographie couleur.

     

    ‡ Le croc, la griffe et la serre. Le retour des Seigneurs du ciel et de la terre dans le Grand Est, Patrice Costa, éditions Vent d'Est, 2015, 223 p., ill. (32 €).

  • Malzéville, le Plateau : un siècle d'histoire

    Huit chapitres pour parcourir 120 années d'histoire du plateau de Malzéville, entre 1887 lorsque l'armée achète l'ancienne ferme pour la transformer en caserne et 2006, année où le site est classé Natura 2000.

    Le plateau de Malzéville ? Ses planeurs, des promenades, son espace qui s'ouvre sur l'horizon, sa flore... Il y a cent ans ce plateau surplombant l'agglomération nancéienne devenait un terrain militaire à l'heure de la préparation de la Revanche. Il accueillait des défilés et des revues impressionnantes, des milliers de soldats et de badauds, des hôtes prestigieux - le Grand Duc Nicolas de Russie, le roi du Cambodge -.

    Le plateau de Malzéville, c'est aussi les débuts de l'aviation militaire durant la Grande Guerre. C'est en effet de ce plateau que partirent en 1915 les premiers raids aériens afin de bombarder l'Allemagne.

    L'ouvrage, rédigé par des passionnés du plateau de Malzéville, retrace cette histoire contemporaine à travers de multiples témoignages écrits et photographiques ; témoignages qui illustrent les liens si particuliers qui unissent le plateau à la cité de Malzéville. Le lecteur y découvre toute la vie du plateau, celle de l'Aéro-Club de l'Est, de l'émetteur TDF, les fêtes et manifestations qui s'y sont déroulées et s'y déroulent encore.

    Les auteurs évoquent enfin les perspectives écologiques avec le classement du plateau en site Natura 2000.

     

    ‡ Malzéville, le Plateau : un siècle d'histoire, collectif, éditions ANDT, 2015, 116 p., ill. (20 €). Disponible par correspondance (20 € franco) auprès de : ANDT, 42 rue de l'église, 54220 Malzéville.

  • Jame's Prunier expose à Nancy

    Ce que ne dit pas l'article, c'est que notre Jame's Prunier débuta sa carrière en illustrant plusieurs numéros de La Revue lorraine populaire dans les années '80.

    Bravo à Jean-Marie Cuny, le fondateur de la célébrissime revue, qui a su dénicher d'excellents artistes lorrains !

  • Les damnés de la guerre

    Devant le succès de La guerre est finie, son premier opus consacré à la Grande Guerre, constamment réédité en français et en allemand depuis sa parution en 2008, le dessinateur Philippe Delestre a repris ses crayons pour explorer de nouveaux aspects de ce terrible conflit.

    De la mobilisation générale d’août 1914 à l’armistice du 11 novembre 1918 et aux séquelles de la guerre pour des millions de blessés et de civils des deux camps, en passant par les grandes phases de ce combat de Titans, sans oublier l’horreur de la vie quotidienne des combattants des deux camps, c’est tout le drame mais aussi tout l’héroïsme de cette « Grande » Guerre dont nous célébrons actuellement le centième anniversaire que font revivre sous nos yeux les illustrations faussement naïves mais terriblement pénétrantes de cet héritier de Hansi et de Jacques Faizant.

    Dans un texte dense, construit à partir d'extraits de journaux de guerre ou de mémoires d'humbles poilus, de soldats allemands ou de grands témoins (Poincaré, Dorgelès, Barbusse...), notre auteur dessinateur nous livre de poignants témoignages d'hommes qui ont souffert dans leur corps et dans leur âme.

    Un cadeau idéal pour transmettre à notre jeunesse la mémoire du sacrifice de nos Anciens, morts pour que nous vivions.

     

    ‡ Les damnés de la guerre, Philippe Delestre, éditions Italiques, 2015, 96 p., ill. (19 €).

  • L'Echo des Trois Provinces décembre 2015-janvier 2016 est paru

    Le numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des confins des provinces historiques de Lorraine, Champagne et Franche-Comté, propose un riche sommaire :

    - nobles et notables de Châtillon-sur-Saône, prévôté ducale de Lorraine

    - un crucifix contre-révolutionnaire à Bleurville

    - le mur de Cherlieu

    - les secrets de Beaucharmoy

    - les Cahiers de Melle Marchal, de Lamarche (guerre 14-18)

    - visite des anciennes mines du Thillot

    - les visites dans les villages du Pays des Trois Provinces

    - histoire de la cuisine

    - la vie des associations

    - les animations

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement pour les habitants du secteur ou sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Des tranchées à la médecine de campagne : Marcel Tarte, un Lorrain dans le XXe siècle tourmenté

    Avoir 20 ans et voir son pays entrer en guerre... Entre enthousiasme et angoisse, ils sont partis - pour quelques semaines, espéraient-ils - récupérer "l'Alsace et la Lorraine". Le Vosgien Marcel Tarte fut l'un d'eux. Après son année à la faculté de médecine, il fait ses classes puis est incorporé comme brancardier au 149ème RI à Epinal. De la bataille des Flandres à celle de l'Artois où il tombe malade dans la boue des tranchées, de Verdun où il a intégré le service de santé du 174ème RI, au col du Bonhomme jusqu'à la blessure à la ferme de la Logette durant l'offensive libératrice de 1918, il lui faut, comme tant d'autres, être un poilu docile et courageux.

    C'est aussi un millier de lettres qu'il écrit à ses parents, un témoignage qui constitue la base du récit composé par l'auteur, en faisant se répondre ou correspondre les lettres du jeune homme avec les souvenirs rédigés soixante ans plus tard après une vie bien remplie.

    Ses mémoires évoquent aussi l'enfance à Châtel-sur-Moselle puis, après la guerre, la reprise des études de médecine, l'ouverture d'un cabinet à Saint-Nicolas-de-Port, l'entrée comme médecin du travail à l'usine de La Madeleine...

    Marcel Tarte fut aussi un écrivain à sa manière. Il nous a laissé des textes sur la pratique d'une médecine de campagne proche des gens, souvent émouvante, ainsi que sur la basilique de Saint-Nicolas qu'il chérissait tout particulièrement. Un honnête homme qui a traversé le XXe siècle parmi ses contemporains. Pour y faire le bien, tout simplement.

     

    ‡ Des tranchées à la médecine de campagne. Marcel Tarte, un Lorrain dans le XXe siècle tourmenté, Martine Huot-Marchand, éditions Gérard Louis, 2015, 233 p., ill. (20 €).

  • Michel Dinet, l'humanisme à fleur de peau

    Le destin des grands hommes est-il de partir tôt laissant aux autres le sentiment d'une œuvre inachevée ?

    Le 29 mars 2014, la vie de Michel Dinet s'est brutalement arrêtée sur une route, à proximité de son village. Vie inlassablement vouée, avec générosité et bienveillance, aux gens de toutes conditions.

    Charles Péguy écrivait : "L'instituteur, dans la commune, est le seul et l'inestimable représentant des poètes et des artistes, des philosophes et des savants, des hommes qui ont fait et qui maintiennent l'humanité". Comment ne pas reconnaître le maître d'école, le maire, le député, le conseiller général et surtout l'homme qui a tant marqué "son" territoire, son pays de Colombey-lès-Belles, dans cette citation de l'écrivain mort au champ d'honneur ? Michel Dinet était de ceux, et ils ne sont pas nombreux, qui "maintiennent l'humanité", par son parcours, ses réalisations, ses engagements. Sans aucun doute a-t-il changé le cœur et la vision de ceux qui ont eu le bonheur de croiser son regard.

    Michel Dinet, après plus de 40 ans à l'écoute et au service de ses concitoyens, n'était pas sans se poser de questions, sur son avenir, sur celui de la société française, sur celui du monde... Mais il lègue un chemin bien tracé et défriché, un chemin bordé d'arbres qui ont pour nom : confiance, curiosité, fidélité, fraternité, espérance, générosité, simplicité, émerveillement.

    Le lecteur retrouvera l'homme Michel Dinet à travers les témoignages d'hommes et de femmes qui l'ont connu, qui l'ont pratiqué et qui ont travaillé à ses côtés.

     

    ‡ Michel Dinet. L'humanisme à fleur de peau, Michel Brunner (dir.), éditions Gérard Louis, 2015, 175 p., ill. (25 €).

     

  • Domremy (88) : l'indispensable restauration de la basilique du Bois Chenu

    On parle de dix ans de travaux de réfection et d’une enveloppe de 5 M€ qu’il reste à financer. Il faut croire au miracle pour la basilique Sainte-Jeanne-d’Arc à Domremy !

    Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle se dresse toujours là, fièrement, sur un coteau boisé de Domremy, non loin du lieu où Jeanne aurait entendu ses voix. Mais les pèlerins qui passent par là n’en croient parfois pas leurs yeux : la basilique du Bois Chênu, dont la première pierre a été posée il y a tout juste 134 ans, ne se présente pas revêtue de ses meilleurs atours. L’édifice a mal vieilli et laisse apparaître à l’extérieur des herbes folles et autres mousses sur les ardoises trahissant le mal dont est frappée la basilique : l’usure du temps... et l'abandon des hommes.

    En son sein, l’on sait les escaliers de la crypte bien endommagés tandis que des eaux de pluies la frappent systématiquement en plein « chœur ». A la hâte, l’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique, dispose çà et là des seaux pour parer au plus pressé : un pis-aller qui dissimule bien mal, là encore, une certaine « misère ». « Un processus est engagé avec l’architecte et à la suite du diagnostic qu’il a établi, nous effectuerons ces réparations de fuites d’eau en priorité dès le début de l’année 2016 », précisait il y a peu l’économe diocésain Michel Petitdemange. Une première enveloppe de quelque 15 000 € pourrait être engagée.

    Cela écrit et pour reprendre les termes de l’économe, d’autres « désordres » sont apparus au fil des ans sur l’édifice classé monument historique il y a deux ans. La toiture apparaît désordonnée en effet, surtout à hauteur du dôme et de la nef. La flèche, également, semble donner quelques signes de lassitude et le montant des travaux pour réhabiliter cette seule partie du clocher sur lequel on pensait sérieusement un temps que les anges accrochés là ne tenaient plus que par un grand mystère et quelques morceaux de ferraille, s’élèverait à un million d’euros.

    Un million d’euros, c’est justement le montant de l’enveloppe qui fait actuellement défaut au diocèse de Saint-Dié pour boucler le budget des personnels : prêtres et laïcs !

    « Cela fait deux ans qu’un travail est engagé avec l’architecte. Des travaux d’urgence ont été réalisés et l’orgue, notamment, a en partie été restauré ainsi que certains endroits au niveau du plafond au-dessus de cet orgue, justement », souligne encore Michel Petitdemange.

    C’est le cabinet Bortolussi, « architecte de référence dans la région » qui a planché sur le dossier. Dans les Vosges, on lui doit notamment la rénovation de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges, l’abbaye d’Autrey, ainsi que d’autres monuments historiques (Châtillon-sur-Saône, couvent des Thons, abbaye de Bleurville...). Outre un diagnostic technique important, il est également question d’obtenir le plus rapidement possible l’accord indispensable de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et, plus délicat encore, trouver les financements idoines. On parle là au bas mot d’une dizaine d’années de travaux de réfection pour un coût estimé à près de 5 millions d’euros. 4,7 millions d’euros très exactement. « Mais quand on ouvre, on ne sait jamais ce que l’on va découvrir », dit encore en substance Michel Petitdemange. De nombreuses pierres se trouvent en très mauvais état en effet et la basilique chère à Jeanne d’Arc se trouve plus que jamais soumise à de fortes contraintes administratives.

    Fidèles, amoureux du patrimoine et de l'histoire et collectivités publiques doivent s'efforcer de réunir les subsides nécessaires pour restaurer un pan de notre Histoire commune.

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les résultats du 2ème tour des élections régionales

    Vosges – Commune de Bleurville

    Elections régionales – 2ème tour du 13 décembre 2015

     

    Liste conduite par

    Parti politique

    Voix

    %

    Inscrits

    %

    Exprimés

    Florian PHILIPPOT

    FN

    74

    26,24

    48,05

    Philippe RICHERT

    LR

    57

    20,21

    37,01

    Jean-Pierre MASSERET

    PS

    23

    8,16

    14,94



    BLEURVILLE

    Nombre

    %

    Inscrits

    %

    Votants

    Inscrits

    282

     

     

    Abstentions

    117

    41,49

     

    Votants

    165

    58,51

     

    Blancs

    2

    0,71

    1,21

    Nuls

    9

    3,19

    5,45

    Exprimés

    154

    54,61

    93,33

     

  • L'Université à Nancy et en Lorraine : histoire, mémoire et perspectives

    Cet ouvrage permet au lecteur de suivre le fil continu de l'histoire de l'Université en Lorraine depuis sa création jusqu'à nos jours.

    La célébration du 150ème anniversaire de la restauration de la faculté de Droit en 1864 a été le facteur déclenchant de toutes les festivités qui se sont déroulées au cours de l'année 2014. Mais cette commémoration ne s'est pas enfermée dans le cadre étroit de l'histoire de la seule faculté de Droit : c'est la raison pour laquelle cet ouvrage aborde l'histoire de l'Université à Nancy et celle de toutes ses composantes.

    Ces actes du colloque tenu à Nancy en 2014 retracent les héritages et les mémoires liés à l'Université de Pont-à-Mousson. Le XIXe siècle sera marqué par la création de l'Ecole forestière ainsi que le rétablissement sous le Second Empire des facultés des Lettres, des Sciences et de Droit avec l'appui d'un certain nombre de personnalités locales. L'ouvrage aborde encore l'enseignement du premier doyen et éminent juriste de la faculté de Droit rétablies, François Philippe Jalabert, qui devient professeur de droit constitutionnel à Paris en 1879. Les impacts de la guerre de 1870 sont abordés avec ses conséquences : l'afflux de professeurs venus de Strasbourg et le rôle de la faculté des Sciences dans le processus de constitution d'universités régionales. Toute une galerie de portraits de professeurs est présentée ainsi que la vie des étudiants au début du XXe siècle sans oublier tous ceux qui sont morts pour la France durant le premier conflit mondial. L'architecture des facultés et l'intégration de l'Université dans la cité font également l'objet d'études spécifiques.

    Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration d'universitaires lorrains, tant nancéiens que messins : ils ont tous eu le souci de répondre positivement en témoignant de leur attachement à l'Université et à la Lorraine.

     

    ‡ L'Université à Nancy et en Lorraine : histoire, mémoire et perspectives, Jean El Gammal, Eric Germain et François Lormant (dir.), PUN-EDULOR, 2015, 353 p., ill. (20 €).

  • Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande Guerre

    En 1914, Henri Wetzstein a 20 ans. Résident à Nancy, il est, dès la mobilisation, sergent au 10ème régiment du génie stationné à Toul, lequel fait partie de la 73ème division d'infanterie. Sapeur, ses premières actions consistent à conforter la sécurité du fort de Villey-Saint-Etienne puis, au gré des événements et des déplacements de son unité, il se retrouve au Bois-le-Prêtre, à Verdun, sur la butte de Vauquois pour la "guerre des mines", dans la Somme, faisant même partie du corps expéditionnaire français en Italie, d'octobre 1917 à mars 1918.

    En juillet 1961, alors qu'il est hospitalisé, il entreprend de rédiger ses mémoires. Celles-ci constituent l'essentiel de cet ouvrage particulièrement intéressant dans la mesure où l'immense majorité des journaux de guerre a été rédigée par des fantassins ou des artilleurs.

    Ces souvenirs d'un sapeur mineur du génie nous en dit long sur le courage de ces poilus exposés aux avant-postes afin de sécuriser les actions de l'infanterie. Exposé à la souffrance et à la mort, notre sapeur demeure un modèle d'humilité et de modestie.

     

    ‡ Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande Guerre, Philippe Bruant, éditions Gérard Louis, 2015, 95 p., ill. (20 €).

  • Nancy à travers la carte postale ancienne

    « À l’aube du XXe siècle, Nancy manifeste un incontestable dynamisme industriel et commercial qui se conjugue à la créativité intellectuelle et artistique des élites lorraines. Ces sentiments se manifestent au cours de fêtes populaires, de compétitions sportives mais surtout lors de la grande Exposition internationale de 1909. » Ainsi s'exprime l'auteur à propos de l'incroyable développement de la cité ducale durant la Belle Epoque.

    Au fil de 300 cartes postales anciennes du début du XXe siècle, Christophe Belser fait revivre le Nancy entre les années 1890 et 1914, des mythiques grilles en fer forgé de la place Stanislas à l’émergence des quartiers orientaux et Art nouveau, comme Saurupt ou Boudonville. Une immersion dans le quotidien et les fêtes en 1900, alors que Nancy grandit et s’embellit. Ses habitants se prélassent aux thermes, profitent des premières courses à bicyclette et assistent avec joie à l’épopée du dirigeable "Le Nancy" !

    "Belle Epoque" et moments d'insouciance avant le drame de 1914...

     

    ‡ Nancy à travers la carte postale ancienne, Christophe Belser, HC éditions, 2015, 112 p., ill. (18,50 €).

  • Bathelémont (54) : "Les Cuisines", de l'Antiquité à la Grande Guerre

  • Dans les Vosges : des maisons et des hommes

    Jean Mougin a dédié une grande partie de sa vie à défendre le patrimoine bâti traditionnel du département des Vosges. Ce passionné, originaire du pays de Jehanne d'Arc, épris de vieilles pierres, a fondé la section vosgienne de Maisons paysannes de France en 1978. Il la présidera jusqu'en 2010.

    Ce livre posthume, mis en forme par son épouse et son fils, est le fruit de plusieurs années de compilations, de recherches et d'observations sur le terrain, et de centaines de photographies. Il s'agit de l'œuvre d'un véritable amoureux de nos villages et de tous ceux qui les ont façonnés. Jean Mougin a fait œuvre ici d'ethnographe en rassemblant les us et coutumes de nos ancêtres, en expliquant chaque objet utilisé par les générations d'hier, en décryptant les éléments du bâti de nos demeures paysannes : les tuiles, le feu domestique, les huisseries, le chauffage, les décors...

    Il nous livre là une incroyable leçon d'histoire de nos maisons. Et un plaidoyer à regarder autrement ces vieilles demeures afin de les transmettre pour témoigner du savoir-faire... et du savoir-vivre de nos anciens. Toujours en communion avec la nature.

    L'ouvrage est illustré par de nombreux clichés pris par Jean Mougin lors de ses visites dans les villages vosgiens.

     

    ‡ Dans les Vosges. Des maisons et des hommes, Jean Mougin, 2015, imprimerie Holveck, 200 p., ill. (29,50 €).

  • Ouverture du Jubilé de la Miséricorde divine

    Ouverture de l'année de la Miséricorde divine par Mgr Jean-Louis Papin, primat de Lorraine et évêque de Nancy & de Toul, en l'église Saint-Sébastien de Nancy, ce mardi 8 décembre 2015 en la fête de l'Immaculée-Conception.

    [cl. ©Diocèse de Nancy & de Toul]

  • Les Europa Scouts de Nancy au marché de Noël de Dieuze les 12-13 décembre 2015

  • Epinal - Châtel-sur-Moselle (88) : colloque "Fortifications et artillerie en Europe autour de 1500"

  • Notre patrimoine lorrain : les portes anciennes du pays du Sânon

  • Fête de saint Pierre Fourier, patron des curés vosgiens

    Pierre Fourier en prière, tableau conservé au musée de Mattaincourt [cl. H&PB].

    Deus, qui beáto Petro ardentíssima caritáte tibi conjúncto, ut némini obésset, et ómnibus prodésset, inspiráre dignátus es : concéde propítius ; ut ejúsdem précibus et exémplis, quæ tibi placent, et nobis ac áliis vere prosunt, constánter operémur.

    [Collecte de la messe de Saint Pierre Fourier, diocèse de Saint-Dié, missel de 1962]

    Seigneur Dieu, vous avez inspiré à saint Pierre Fourier, qui vous était uni en une ardente charité, le désir de ne nuire à personne et d’être utile à tous. Accordez-nous par le secours de ses prières et de ses exemples, de faire constamment ce qui vous plaît et ce qui peut être vraiment utile à nous-mêmes et aux autres.