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Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande Guerre

En 1914, Henri Wetzstein a 20 ans. Résident à Nancy, il est, dès la mobilisation, sergent au 10ème régiment du génie stationné à Toul, lequel fait partie de la 73ème division d'infanterie. Sapeur, ses premières actions consistent à conforter la sécurité du fort de Villey-Saint-Etienne puis, au gré des événements et des déplacements de son unité, il se retrouve au Bois-le-Prêtre, à Verdun, sur la butte de Vauquois pour la "guerre des mines", dans la Somme, faisant même partie du corps expéditionnaire français en Italie, d'octobre 1917 à mars 1918.

En juillet 1961, alors qu'il est hospitalisé, il entreprend de rédiger ses mémoires. Celles-ci constituent l'essentiel de cet ouvrage particulièrement intéressant dans la mesure où l'immense majorité des journaux de guerre a été rédigée par des fantassins ou des artilleurs.

Ces souvenirs d'un sapeur mineur du génie nous en dit long sur le courage de ces poilus exposés aux avant-postes afin de sécuriser les actions de l'infanterie. Exposé à la souffrance et à la mort, notre sapeur demeure un modèle d'humilité et de modestie.

 

‡ Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande Guerre, Philippe Bruant, éditions Gérard Louis, 2015, 95 p., ill. (20 €).

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