QUEL AVENIR POUR NOS VIEILLES DEMEURES BLEURVILLOISES ?
Un constat amer : de plus en plus de vieilles maisons ou fermes de Bleurville sont laissées dans un état de quasi-abandon par leurs propriétaires. Nos anciens disparaissent, les volets se ferment et leurs maisons sombrent doucement dans un oubli irréparable...
Et pourtant, ces vieilles fermes sont la mémoire architecturale - et humaine quelque part - du village. La plupart datent du XVIIIème siècle - pour certaines plus anciennes encore - et pour d'autres du XIXème, à l'époque où Bleurville connut une explosion démographique et où l'on a beaucoup reconstruit et agrandi les anciennes demeures. Ces habitations ont une âme. Elles sont les héritières des générations passées qui y ont vécu des moments intenses de vie, de labeur, des moments de joie, mais aussi, bien sûr, des moments de tristesse.
Comme d'autres villages des environs qui ont su conserver et entretenir ce patrimoine architectural, il suffirait peu de chose pour que ces habitations aient encore un semblant de vie - avant de retrouver une vraie vie animée par des familles -. Nettoyer la végétation envahissante, entretenir la couverture qui protége la maison des incidieuses et mortelles infiltrations d'eau seraient la planche de salut pour nos vieilles maisons. Sans grand coût en plus si l'entretien se fait régulièrement ! Mais encore faut-il le vouloir.
Rappelons-nous que ces bâtisses, par leurs caractéristiques propres (orientation des constructions, décorations des portes et impostes, présence ou non de cour, de mur, avancée de toiture, etc.), constituent l'identité de notre village. Pour que Bleurville ne ressemble pas à tous les autres villages, il faut sauver nos veilles maisons !