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grande guerre - Page 7

  • La guerre à coups d'hommes

    renaud.jpgAprès avoir éprouvé la joie et la fierté de libérer quelques villages de la Lorraine annexée depuis 44 ans, la IIe armée avait cru prendre l'ascendant sur un adversaire qui feignait de battre en retraite pour mieux l'attirer vers un terrain qu'il avait choisi, repéré et diaboliquement fortifié...

    A l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud nous fait revivre, grâce aux écrits souvent inédits laissés par des soldats français ayant combattu en Lorraine à cette époque, les premières semaines d'affrontement où, après avoir subi d'entrée une défaite, nos hommes se sont ressaisis pour engager une lutte âpre et coûteuse en vies humaines remportant à la clé une précieuse victoire. Leur plume, tour à tour trempée dans les larmes, le sang et l'acide de la colère, est chargée d'une émotion sans égale.

    Replaçant les batailles de Morhange, du Grand Couronné et de la trouée de Charmes dans leur contexte historique, l'auteur passe en revue tous les aspects de ces premiers combats, des charges à la baïonnettes parfois insensées et souvent meurtrières aux hésitations et à l'incompétence de certains chefs, et nous livre sans censure les réflexions pertinentes des participants, comme celle du caporal Lercher, originaire de Vittel, qui résume bien ce début de guerre : "Nous sommes dans une bataille. Dieu quelle boucherie !"

     

    ‡ La guerre à coups d'hommes. La bataille des frontières de l'Est - Lorraine, août-septembre 1914, Patrick-Charles Renaud, éditions Grancher, 2014, 427 p., ill. (25,90 €).

  • A l'Est, du nouveau !

    archéologie guerre.jpgLa situation géographique de l'Alsace et de la Lorraine, zone frontière, confère à ces deux régions une place particulière pour la commémoration du premier conflit mondial. Provinces rattachées depuis 1871 au Reichsland Elsass-Lothringen sous administration allemande, avant leur retour à la France en 1918, l'Alsace et la Moselle ont constitué l'un des enjeux du conflit. Ces territoires présentent ainsi une relation directe avec cette période tragique de l'histoire et la mémoire des combats reste un élément fort de l'identité régionale.

    L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement de la Première Guerre mondiale, est une branche très novatrice de la recherche, qui a ouvert récemment de nombreuses perspectives pour les études historiques et qui renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats importants ont été obtenus  en Alsace et en Lorraine - et tout particulièrement dans le massif vosgien - au cours de la dernière décennie, notamment à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées sur des positions militaires.

    Cet ouvrage en dresse un premier bilan et aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire, illustrée par plus d'une soixantaine de sites documentés à ce jour dans les deux régions explorées.

     

    ‡ A l'Est, du nouveau ! Archéologie de la Grande Guerre en Alsace et en Lorraine, Bernadette Schnitzler et Michaël Landolt (dir.), éditions Musées de la Ville de Strasbourg, 367 p., ill. (35 €).

  • Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre

    été 1914.jpgLe catalogue de l'exposition Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre, présentée jusqu'au 21 septembre au Musée Lorrain de Nancy, développe les différents aspects abordés dans cette rétrospective.

    Les combats de l'été 1914, et notamment la bataille du Grand Couronné, à l'est de Nancy, mais aussi à Morhange ou la bataille de la trouée de Charmes, représentent un moment clé et méconnu du premier conflit mondial. Les mois d'août et septembre 14 marquent un basculement décisif : c'est à une guerre moderne d'un nouveau genre que doit s'adapter brutalement une société dont les systèmes de pensée restaient profondément ancrés dans la mémoire de la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle.

    Par le biais de témoignages, d'oeuvres d'art, d'objets d'époque et de cartes, l'ouvrage présente la manière dont militaires, civils et artistes ont perçu et ressenti le début de la guerre des deux côtés de la frontière.

    Ce catalogue, richement illustré, met en lumière et analyse clairement les différentes facettes, à la fois historique, artistique et sociétale, de cette séquence lorraine décisive pour l'évolution du conflit.

     

    ‡ Eté 1914. Nancy et la Lorraine dans la guerre, Lisa Laborie-Barrière (dir.), Musée Lorrain-Serge Domini éditeur, 2014, 287 p., ill., cartes (39 €).

  • La guerre à coups d'hommes : la bataille des frontières de l'Est - Lorraine 1914

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    ‡ Plus d'info sur l'ouvrage ici http://guerrelorraine1914.monsite-orange.fr/index.html

  • Conférence sur les fortifications Séré de Rivières en Lorraine le 7 mars

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    Le Centre d'Interprétation et de Documentation 1914-1918 propose une conférence sur le général Séré de Rivières le vendredi 7 mars à 20h00 (entrée libre).

    Luc Dumont, spécialiste de la fortification et ancien du génie, parlera du général Séré de Rivières à qui nous devons prés de 450 forts, batteries et ouvrages divers dont le forts du Parmont (Remiremont), d'Uxegney (Epinal), Viller-le-Sec (Toul) et Manonviller.

    La conférence suivante, le 4 avril à 20h00 et au même endroit, permettra de comparer ce système au système allemand.

    Le CID 14-18 se trouve à la Ménelle, commune de Pierre-Percée (54).

  • "Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre" à Hennezel (88)

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    ‡ Exposition à découvrir du 13 avril au 31 octobre 2014

    au musée des activités anciennes et de la Résistance 

    de Hennezel-Clairey (Vosges)

    Renseignement au 03.29.07.00.80

  • Joffre

    joffre.jpgNi hagiographie, ni critique systématique, cette biographie complète et contextualisée permet, à partir des archives et des écrits de l'époque, de retracer la carrière du maréchal Joseph Joffre (1852-1931). Ce catalan, réputé "mou", fut l'un des chefs militaires les plus contestés de la Première Guerre mondiale.

    Apprécié comme l'un des meilleurs connaisseurs de l'armée française, métropolitaine ou coloniale, sous toutes ses facettes, ce sapeur de formation - il fut ingénieur du génie -, fut critiqué par les conservateurs lors de sa nomination comme chef d'état-major général en 1911 (ses accointances avec la franc-maçonnerie lui furent reprochées, même s'il prit ses distances avec le Grand Orient à la suite de sa nomination outre-mer).

    Adulé après la bataille de la Marne, même si la paternité de la victoire lui est disputée par le général Gallieni, il est de plus en plus critiqué jusqu'à être remplacé par Nivelle en 1916. Peu à peu oublié puis calomnié à partir de l'entre-deux-guerres, Joffre n'est plus qu'une image d'Epinal. Or, contrairement à ce que répètent ceux qui se contentent de colporter les idées reçues, ses décisions ont souvent été particulièrement judicieuses.

    Une personnalité du premier conflit mondial à redécouvrir à l'occasion du Centenaire de l'entrée en guerre.

     

    ‡ Joffre, Rémy Porte, éditions Perrin, 2014, 427 p. (23 €).

  • Eté 1914, la Lorraine dans la Grande Guerre

    Visite de l'expo' présentée au Musée Lorrain "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre". Cette rétrospective présente le contexte de l'entrée en guerre en Lorraine et le début du conflit dans la région.

    Expo Eté 1914 Ncy et la Lorraine en guerre 006.jpgLa première section présente le contexte historique et politique entre 1870 et 1914. A la suite de la guerre de 1870 et à la défaite française, une partie du territoire lorrain est annexé au Reich et Nancy devient alors la capitale de la Lorraine française, à quelques kilomètres de la nouvelle frontière. L'exposition s'intéresse aux relations franco-allemandes et aux tensions transfrontalières.

    La deuxième section présente l'enchaînement des événements qui conduisent à l'entrée en guerre et rend palpable l'atmosphère des soldats partant à la guerre au travers d'extraits sonores, de témoignages et d'images.

    La troisième section s'attache aux premiers combats de l'été 1914 sur le sol lorrain qui constituent le baptême du feu pour de nombreux soldats. Elle présente tout particulièrement la bataille du Grand Couronné, confrontation qui permit de protéger Nancy et de permettre la victoire de la bataille de la Marne.

    La quatrième section explique la postérité de la bataille tant en Lorraine qu'en France et à l'étranger. 

    La visite s'achève sur la vision des traces matérielles et de la mémoire du début de la guerre en Lorraine sous la forme d'une expo' photographique.

    A voir jusqu'au 21 septembre 2014.

    Quelques images de l'expo'...

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    [clichés ©H&PB]

     

  • Raoul Tonnelier et l’expo’ « Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre »

    raoul tonnelier,grande guerre,fanny tonnelier,nancy,lorraineFanny Tonnelier, belle fille du peintre Raoul Tonnelier (Nancy 1884 – Cunault (49) 1953) fait des recherches sur l’œuvre de son beau-père et a écrit un livre fort intéressant, « Raoul Tonnelier, une vie d’artiste », publié chez Opéra éditions.

    Fanny Tonnelier cherche à reconstituer l’œuvre de Raoul Tonnelier. Si vous en possédez, vous pouvez la contacter à l’adresse mail suivante : fanny.tonnelier@hotmail.com

    tonnelier.jpgFanny Tonnelier avait proposé au Musée Lorrain ‘la Légende de France’ de Tonnelier pour le centenaire de la guerre de 1914. Des estampes originales de Raoul Tonnelier représentant la bataille du Grand Couronné et le Kaiser vaincu devant Nancy et quelques autres encore ont également été présentées. L’une des estampes de Raoul Tonnelier a été retenue et sert de visuel pour tous les supports de l’exposition "Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre".

    L’artiste lorrain revient en force un siècle après dans sa ville natale ! Sa première exposition a eu lieu en effet en 1910 à la salle Poirel : il y présentait des paysages d’Espagne et des portraits, en particulier le portrait du Comte de Landrian, propriété de Société historique et archéologique de Bourmont.

    [info’ de Christine Le Maréchal]

     

    ‡ Pour découvrir l'oeuvre picturale de Raoul Tonnelier, visitez le site dédié ici www.raoul-tonnelier.fr 

  • Pourquoi nous battons-nous ?

    guerre.jpgComment survivre à l'enfer, sous un déluge de feu et de fer ? Comment s'expliquer philosophiquement, politiquement, spirituellement, la boucherie de 1914-1918 ? Et comment demeurer un homme au sein du chaos ?

    Le vertige de la Grande Guerre nous est devenu insaisissable. Le livre d'Emmanuel Godo rend la parole à ceux qui l'ont vécu. Ce sont eux qui nous racontent leur départ au front, au nom des idéaux patriotiques ; leur épreuve du feu, du fond des tranchées ; leur quête de signification face à l'abîme entre les doctrines et les faits. Français, Allemands, Américains, Anglais, Tchèques..., se sont tous des écrivains, des intellectuels, des militants. Chacun essaie, à sa façon, de donner sens à l'insensé. Pour le socialiste Barbusse, il s'agit de faire la guerre à la guerre. Pour l'agnostique Jünger, de construire un homme nouveau. Pour les catholiques Teilhard de Chardin et Barrès, de redécouvrir le prix de la foi. Pour eux, comme pour tous les autres témoins convoqués dans cet ouvrage, il faut humaniser l'inhumanité.

    Nourri d'une riche documentation, porté par un vrai souffle, cet essai original, complet et novateur répond aux questions que nous ne cessons de nous poser un siècle après 1914.

     

    ‡ Pourquoi nous battons-nous ? 1914-1918 : les écrivains face à leur guerre, Emmanuel Godo, éditions du Cerf, 2014, 384 p. (24 €).

  • Expo' "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre" au Musée lorrain

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  • Expo' "La Grande Guerre dans le Blâmontois" à Blâmont (54)

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  • Le CD des chants de Poilus du Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54)

    chants poilus.jpgEn novembre dernier, le Cercle d'histoire du foyer rural de Laneuvelotte organisait un week-end consacré au début de la Grande Guerre autour de Nancy et, notamment les événements liés à la bataille du Grand-Couronné (août-septembre 1914).

    Lors de ces journées, le Choeur d'hommes de Nancy donna un concert de chants de Poilus présentés par Jean-Marie Cuny. La chorale était accompagnée par la batterie-fanfare de Saint-Nicolas-de-Port et Bertrand Menut au violon.

    Le programme donne un aperçu des airs repris par nos soldats de 14-18 dans les tranchées ou à l'arrière. Sentiments amoureux, patriotisme et chansons à boire égayaient les moments de repos de nos valeureux Poilus  : on y écoute avec plaisir La Marche du 18e RI, Plaisir d'amour, En avant les p'tits gars, L'artilleur de Metz, Vive le pinard, Fanchon, La Madelon, Boire un p'tit coup, La Marche lorraine, Sambre et Meuse... Et encore bien d'autres titres connus ou désormais oubliés...

     

    ‡ Le CD "Chants des Poilus" est vendu au prix de 10 €+ 2 € de frais d'envoi (à l'ordre de "Foyer Rural de Laneuvelotte"). Commande à envoyer à : M. Alain Diaquin, 10 Grande Rue, 54280 Laneuvelotte.

    ‡ Le CD peut être commandé au moyen du bon de commande ici bon de commande CD Chants de Poilus.pdf

     

     

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    [ER]

     

     

  • Les Vosges 14-18 bientôt inscrites à l’Unesco ?

    Les Vosges devraient rejoindre les douze autres départements français de la ligne de front qui militent pour un classement à l’Unesco. Une démarche en bonne voie.

    Fontenelle.jpgPouvaient-ils imaginer, les soldats des deux camps qui ont combattu entre 1914 et 1918, que les lieux de leurs souffrances, sur 750 km de front, seraient un jour protégés et mis en valeur, cent ans plus tard. Car le dossier déposé à l’Unesco conjointement par la France et la Belgique, le 9 janvier dernier, vise exactement à cela.

    Un projet international unique par son ampleur, initié il y a trois ans par le Conseil général de la Meuse et celui de l’Aisne et qui fédèrent aujourd’hui autour d’eux douze départements français et deux régions belges de l’ancienne ligne de front (sauf le Haut-Rhin et la Marne, qui défend un autre dossier), réunis dans l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre. » Avec un objectif : préserver les sites, poursuivre le devoir de mémoire et surtout fédérer les initiatives à l’approche du centenaire du début du conflit. Un plan prévu sur quatre ans au départ pour une labellisation dès cette année. Et un budget annuel de 10 000 € qui a refroidi le Conseil général des Vosges et son chargé de culture Jean-François Wollbrett. Dès le mois de décembre 2011, le département était l’un des premiers à avoir remis son dossier à l’association. Mais l’ampleur du projet et ses maigres chances de succès ont ralenti la marche. « Quand l’association nous a contactés, nous avons dit oui tout de suite. D’autant que nous étions déjà prêts depuis le PER (Pôle d’excellence rural, des appels à projets pour mettre en valeur les territoires ruraux). Mais les délais nous paraissaient extrêmement justes et surtout, nous pensions que le dossier, en l’état, était trop vague et avait peu de chances de passer. » L’association avait tenté un pari osé : faire classer des sites militaires par un organisme prônant la paix. Jusque-là, les seuls endroits se rapportant à des conflits choisis par l’Unesco ont été Auschwitz et Hiroshima. Des lieux empreints de la folie des hommes certes, mais qui ne sont pas pour autant des champs de bataille.

    L’initiative a été « retoquée », la labellisation repoussée et un nouveau plan est à l’étude : il s’agira cette fois de classer les cimetières et les sites de mémoire.

    Une orientation qui satisfait davantage le Conseil général, prêt à mettre la main à la poche et à prêter « tout son concours » au dossier. « La labellisation vaut la peine que l’on s’investisse mais nous ne voulions pas le faire à perte. Désormais, on sait que la démarche de ‘’Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre’’ a des chances d’aboutir. Nous la soutiendrons pleinement. » Dans les semaines qui viennent, le dossier sera discuté au Conseil général et les Vosges devraient être le 13ème département français à se joindre à la manœuvre. La labellisation, elle, pourrait intervenir dès 2016 ou au plus tard, en 2018.

    [d’après Vosges Matin]

  • Encyclopédie de la Grande Guerre - 1914-1918

    grande guerre.jpgLa Grande Guerre - on l'appelle ainsi dès 1915 - constitue un événement qui non seulement résiste au temps mais bénéficie aujourd'hui d'un vif regain d'intérêt, au moment où est commémoré son Centenaire. Ainsi, loin d'être reléguée aux archives de la mémoire collective, la Première Guerre mondiale continue d'être présente, au sens plein du terme, dans les sociétés occidentales contemporaines.

    Les changements d'orientation des recherches historiennes participent de cette étonnante "survie" historique : l'histoire nationale, militaires et événementielle de la guerre de 1914-1918 est aujourd'hui achevée ; restait à écrire une histoire internationale et totale de la Grande Guerre, et l'ambition de cette encyclopédie est d'y contribuer.

    Cet imposant ouvrage est le fruit d'un travail collectif de plusieurs années. Il rassemble une centaines de contributions signés par les meilleurs spécialistes mondiaux du sujet et entièrement actualisés, écrits dans la perspective d'une approche nouvelle de la guerre. L'ambition est ici de couvrir tous ses aspects - militaire, politique, économique, social, religieuse, technique, artistique, et plus généralement culturel - afin de donner au lecteur une compréhension exhaustive de cet immense événement qui fut la matrice du XXe siècle.

    Cette encyclopédie s'accompagne d'une cartographie abondante et offre une iconographie pour l'essentiel inédite, tirée des fonds de l'Historial de la Grande Guerre de Péronne.

    Le livre indispensable pour "vivre" le Centenaire de la Grande Guerre.

     

    ‡ Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918 - Edition du Centenaire, Stéphane Audoin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker (dir.), éditions Bayard, 2014, 1345 p., ill., cartes (29 €).

  • 1914-1915. Quand Dieu se tait...

    grande guerre,1914 1918,catholique,christianisme,éditions du cerf,benoit xv,raymond poincaréDu 22 au 26 juillet 1914, un Congrès eucharistique international rassemble à Lourdes des pèlerins catholiques du monde entier. Devant la grotte des miracles, Français et Allemands proclament leur foi commune. Quinze jours plus tard la mobilisation les transforme en soldats prêts à s'entretuer... Comment ? Pourquoi ?

    Comment des nations enracinées dans le christianisme ont-elles été capables du carnage de 1914-1918 ? En quoi la guerre civile européenne fut-elle aussi une guerre religieuses fratricide ? Pourquoi les catholiques préférèrent-ils répondre à l'appel du président de la République laïque Raymond Poincaré, qui invitait tous les citoyens à l'Union sacrée devant l'ennemi, plutôt qu'aux appels à la paix du pape Benoît XV ? Mystère insondable ou affreux scandale ?

    Des personnages chrétiens connus - Paul Claudel, Benoît XV, Charles de Gaulle, Roland Dorgelès, Mgr Baudrillart, Hubert Lyautey, Louis Pergaud, Guillaume Appolinaire... - ou inconnus, issus de carnets ou de lettres de combattants, les témoignages convoqués dans cet ouvrage font revivre "en direct" et au quotidien les deux premières années de la Grande Guerre. Ils apportent surtout les propres réponses des acteurs engagés dans le conflit de ces questions.

     

    ‡ 1914-1915, quand Dieu se tait. Une barbarie racontée jour après jour, Paul Christophe, éditions du Cerf, 2014, 247 p. (19 €).

  • Benoît XV, un pape pour la paix

    benoit XV.jpgLe souverain pontife de la Première Guerre mondiale, Benoît XV (1854-1922), gouverna l'Eglise de 1914 à 1922 et fut un visionnaire en un temps de chaos planétaire. Révélant une page secrète des relations internationales, cet essai biographique raconte comment, à peine élu, ce diplomate de vocation n'aura cessé, depuis Rome, d'opposer à Paris et à Berlin la neutralité du Saint-Siège pour mieux appeler l'ensemble des belligérants à la paix.

    Comment, en leur proposant inlassablement sa médiation, il leur intimera de projeter une Europe unie. Comment, aussi, il multipliera les signes de réforme de l'Eglise catholique afin de la désengager de son terreau traditionnel sclérosant en créant une nouvelle Congrégation pour les Eglises orientales en 1917 et en condamnant les nationalismes coloniaux en 1919.

    Ce portrait vivant, tissé à même les grands événements d'une époque charnière, montre également que les incompréhensions suscitées par ses diverses initiatives ne sont pas allées sans désillusion face au sectarisme de la République française et le "jusqu'au-boutisme" du Reich allemand. Benoît XV n'est reste pas moins une figure d'exception en un temps d'immense confusion.

    A la sortie de la Grande Guerre, grâce à son action, le catholicisme a pris toute la mesure de son universalité. Ses successeurs - Pie XI et Pie XII notamment - seront en dette de cette conception globale du monde et de l'histoire qui aura animé son court, mais intense pontificat.

     

    ‡ Benoît XV (1914-1922). Un pape pour la paix, Marcel Launay, éditions du Cerf, 2014, 281 p. (18 €).

  • Colloque "Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914" le 2 février à Nancy

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  • Patrimoine de l'UNESCO : vers le classement de sites 14-18 de Meuse et Belfort

    80 sites français et 25 belges qui composent le front ouest de la Grande Guerre sont plus que jamais en course pour décrocher leur classement au patrimoine mondial de l’humanité établi par l’Unesco.

    ossuaire-de-douaumont.jpgMême si le chemin est encore long, une étape importante a été franchie jeudi. Le comité national a décidé de retenir le projet porté par l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » dont les co-présidents sont les sénateurs Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse, et Yves Daubigny, président du Conseil général de l’Aisne.

    Après l’audition jeudi après midi du secrétaire général de l’association, Serge Barcellini, également conseiller de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, et de deux autres membres du comité de pilotage du projet, l’organisme émanation du ministère de la culture et de l’environnement, a retenu le projet de classement  des principaux sites mémoriels du nord et de l’Est de la France. Les 80 sites français (mémoriaux et nécropoles) qui représentent l’ensemble des nations impliquées dans le Premier conflit mondial dont la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande Bretagne mais aussi, l’Australie ou des pays africains et asiatiques rejoignent la liste des « biens » éligibles au patrimoine mondial de l’humanité.  Pour un classement global comme cela a été le cas pour les sites Vauban.

    Si elle est concomitante à l’année du centenaire, cette décision et ce choix ne sont pas liés aux célébrations à venir mais bien au fait que la Grande guerre dont les principaux sites du projet qui contribuent au devoir de mémoire, a été un moment essentiel dans la transformation  de l’humanité.

    Cette inscription sur la liste française est une étape importante et essentielle mais elle n’est pas décisive. Désormais, l’équipe de Serge Barcellini va s’atteler à construire le projet qui sera présenté à l’Unesco par la France ou la Belgique, car les deux pays sont associés dans cette démarche. L’ambition est d’obtenir le classement Unesco avant 2018 et la fin de la période anniversaire du centenaire de la Grande Guerre

    Si la liste des « biens » composant le projet est couvert par la discrétion pour éviter des conflits de clochers préjudiciables à la candidature devant l’Unesco, les deux sénateurs et Serge Barcellini  nous ont confié que 22 d’entre eux se trouvaient en Lorraine. On retrouve notamment les incontournables : le champ de Bataille de Verdun et sa zone rouge, les forts de Douaumont et Vaux, et bien entendu la Nécropole nationale et l’Ossuaire de Douaumont, le Saillant de Saint-Mihiel et l’Argonne.

    Enfin deux sites franc-comtois ont été retenus du côté de Belfort : la sépulture du soldat Peugeot et une nécropole.

    [L’Est Républicain]

  • La Grande Guerre à l'ombre du fort de Manonviller (54)

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  • La Grande Guerre - Carnet du Centenaire

    grande guerre,guerre 1914 1918,mission du centenaire 1914 1918Cent ans après, ce carnet illustré d'images rares ou inédites propose l'essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée.

    D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à la Baltique en passant par l'Afrique noire ; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversée, non pas seulement les dirigeants mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant les lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonnés ou encore les mots qui l'ont accompagnée.

    Neuf brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre, les connaissances nécessaires et la découverte d'histoires et d'enjeux méconnus et décalés.

    La Grande Guerre comme on ne la jamais racontée. Une synthèse vivante et inédite. Un vade-mecum indispensable pour comprendre ce cataclysme.

     

    ‡ La Grande Guerre. Carnet du centenaire, André Loez et Nicolas Offenstadt, éditions Albin Michel, 2013, 255 p., ill.

  • L'hôpital au Sacré-Coeur de Nancy durant la Grande Guerre

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    [Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 23 : Saint Nicolas en Lorraine

    nrl23.jpgNormal pour le numéro de La Nouvelle revue lorraine qui sort fin novembre de s'intéresser à Saint Nicolas ! Un bel article est consacré à la ville de Saint-Nicolas-de-Port où est honoré depuis des siècles le saint patron des Lorrains. Mais, comme d'habitude, la revue régionaliste animée par Jean-Marie Cuny promène ses pages à travers l'histoire de notre Lorraine. Jugez-en en parcourant son sommaire :

    - Chirurgie au XVIe siècle lors du siège de Metz

    - Nancy-Thermal

    - Ernest Gegout, le "bon gueulard"

    - Les nettoyeurs de tranchées remontent en ligne

    - De la Saint-Nicolas aux étrennes

    - Robert Schuman, un Lorrain et un européen

    - Le café des Amis à Delme

    - "Le Maroc", une cité ouvrière lorraine

    - L'hiver

    - Faïences lorraines : au service de la lumière

    - La commanderie Saint-Jean du Vieil-Aître de Nancy

    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les Info's lorraines, les livres...

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Val-et-Châtillon (54) : pour mieux connaître la Grande Guerre

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    [ER]

  • Souvenirs d'Albert Viard, combattant de 1914-1918

    viard.jpgJuillet 1914. Albert Viard, 27 ans, officier au 62ème régiment d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons toute la Grande Guerre. Nous revivons la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort, l'espoir...

    Né en 1887, ce vosgien originaire de Gruey-lès-Surance aura écrit des dizaines de lettres à sa jeune épouse revenue au village durant toute la durée du conflit. Ces correspondances campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, croyante et patriotique. outre l'écriture soigné et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre réellement bouleversant. Le lecteur rentre dans l'intimité de ce couple séparé par la guerre et partage leurs désirs, leurs peines et leurs espoirs.

    Notre poilu laissent transparaître également sa foi profonde dans ses lettres : il pense la guerre comme une épreuve de rédemption et tente en invoquant son Créateur de soulager l'angoisse  de son épouse. Il fréquent la messe régulièrement et implore les prières de sa jeune épouse. Certes, l'autocensure est aussi omniprésente notamment dans les premières lettres où la guerre paraît presque une partie de plaisir. A partir de 1915, Albert Viard retranscrit ses émotions avec la perte de ses meilleurs camarades de combat. L'homme se transforme. Mais l'homme est aussi un époux et un père ; de nombreuses lettres nous révèlent son amour profond pour sa femme et ses trois enfants, dont deux naîtront durant la guerre.

    Un témoignage poignant et sensible d'un vosgien combattant attaché à sa patrie, à son Dieu et à sa famille.

     

    ‡ Albert Viard. Souvenirs d'un combattant 1914-1918, Bruno Viard (prés.), éditions de l'Aube, 2013, 279 p., ill. (9,90 €).

  • La Grande Guerre vue du ciel

    grande guerre.jpgUn million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918, pendant la guerre contre l'Allemagne. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les autres y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. Jamais une guerre n'avait détruit ou marqué autant de vies humaines. Jamais une guerre n'a marqué autant le territoire de la France, sa terre, ses hommes.

    C'est en leur souvenir que Michel Bernard, historien spécialiste de la Grande Guerre vue par ses combattants écrivains, a écrit ce récit sensible et vivant, qui laisse une grande place aux grands témoins (Genevoix, Ravel, De Gaulle...) et une centaine de photos aériennes inédites réalisées par l'armée de Terre. Les textes sont organisés autour de ces clichés qui dévoilent les cicatrices des combats toujours visibles sur le paysage français (tranchées, forts, nécropoles, cimetières...), des champs de bataille du Nord à ceux des Vosges en passant par la Somme, la Champagne et la Meuse.

    Cet ouvrage propose un regard neuf, fort et original sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ La Grande Guerre vue du ciel, Michel Bernard, éditions Perrin, 2013, 234 p., photos couleurs (29,90 €).

  • Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée

    lorraine,vosges,grande guerre,archives,poilus,carnet de route,carnet de guerre,artisanat de guerreIl est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.

    Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).

    L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu 

    Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques  - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.

    Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »

    Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.

    Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.

    [d'après Vosges Matin]

  • Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre

    lorraine,alsace,grande guerre,allemagne,france,jean noel grandhomme,francis grandhommeUn siècle après le début de la Première Guerre mondiale, Jean-Noël et Francis Grandhomme, en historiens de la Grande Guerre dans l'Est de la France, analysent le destin particulier de l'Alsace et de la Lorraine mosellane annexées.

    Dénicheurs d'archives rares et de témoignages précieux, ils nous restituent avec une grande clarté quatre longues années de deuils, de privations, de désarroi. Ils évoquent l'Alsace et la Lorraine champs de batailles ; le destin souvent tragique, parfois romanesque, des jeunes gens combattant dans les armées du IIe Reich ou dans les rangs des régiments de la République ; la vie quotidienne des civils sous un régime de dictature militaire ; le retour festif des "provinces perdues" à la France en 1918 ; les désillusions de l'entre-deux-guerres ; enfin le lent travail de mémoire et de réappropriation de la parole alors que les derniers survivants de cette guerre ont désormais disparu.

    Comme le souligne le président du Conseil régional d'Alsace dans sa préface, "Pour la première fois un ouvrage présente l'état complet des connaissances sur la Première Guerre mondiale dans notre région, tout en accordant une place de choix aux témoignages et à la mémoire des Alsaciens-Mosellans qui la vécurent."

    Ce fort ouvrage est enrichi de plus de 250 photographies inédites extraites des albums de famille de ces soldats alsaciens et lorrains incorporés dans les armées françaises et allemandes.

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    ‡ Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, Jean-Noël et Francis Grandhomme, éditions La Nuée Bleue, 2013, 509 p., ill. (22 €).

  • Bleurville se souvient de ses enfants morts durant la Grande Guerre

    Lundi 11 novembre 2013. Anniversaire de l'Armistice 1918. Bleurville s'est souvenu de ses enfants qui sont tombés au Champ d'honneur durant les quatre longues années du premier conflit mondial.

    Bleurville_11.11.2013 024.jpgA 9h00, à l'appel des cloches qui sonnent à toute volée, municipalité et habitants se sont retrouvés derrière les porte-drapeaux au cimetière communal où se dresse le Monument aux Morts, au milieu des sépultures des générations de Bleurvillois et Bleurvilloises.

    Après la montée des couleurs accompagnée par les sonneries réglementaires interprétées par la fanfare cantonale, André Granget, maire, a déposé une gerbe puis ont été égrenés les noms des combattants des deux derniers conflits "morts pour la France".

    Le maire a ensuite lu le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. On notait la présence d'un représentant de la brigade de la gendarmerie locale au côté du maire du village et des porte-drapeaux.

    On regrettera l'absence des enfants des écoles et les rangs clairsemés des participants... Près d'un siècle après ce terrible conflit que reste-t-il du souvenir de nos Poilus morts pour notre patrie chez leurs descendants et les nouvelles générations ?

    L'office religieux à la mémoire des victimes des guerres a été célébré en l'église de Monthureux par l'abbé Claude Durupt, vicaire général.

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    [clichés ©H&PB]