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  • Le général de Castelnau (1851-1944) : le soldat, l'homme, le chrétien

    castelnau.gifLe général Edouard de Curières de Castelnau est l'un des plus grands chefs français de la Première Guerre mondiale. Cet Aveyronnais commença sa carrière comme sous-lieutenant durant la guerre franco-prussienne de 1870 et l'acheva comme général commandant de groupe d'armées.

    Surnommé le "Sauveur de Nancy", il a effectivement battu l'armée allemande en Lorraine lors des batailles du Grand Couronné et de la Trouée de Charmes. Il dirigea ensuite la bataille de Champagne avant de devenir chef d'Etat major général de Joffre et numéro 2 de l'armée française.

    Fervent catholique, au point d'être surnommé par Clemenceau le "capucin botté", le général de Castelnau sera après la guerre député de l'Aveyron, membre de l'Institut et président de la Fédération nationale catholique, puissant et influent rassemblement de centaines de milliers d'hommes pendant l'entre-deux-guerres.

    Cet album biographique exceptionnel présente plus de 600 documents photographiques, iconographiques et d'archives commentés avec compétence par Patrick de Gmeline, historien militaire reconnu.

     

    ‡ Le général de Castelnau (1851-1944). Le soldat, l'homme, le chrétien, Patrick de Gmeline, 2014, éditions Charles Hérissey, 245 p., ill. (45 €).

  • Joffre

    joffre.jpgNi hagiographie, ni critique systématique, cette biographie complète et contextualisée permet, à partir des archives et des écrits de l'époque, de retracer la carrière du maréchal Joseph Joffre (1852-1931). Ce catalan, réputé "mou", fut l'un des chefs militaires les plus contestés de la Première Guerre mondiale.

    Apprécié comme l'un des meilleurs connaisseurs de l'armée française, métropolitaine ou coloniale, sous toutes ses facettes, ce sapeur de formation - il fut ingénieur du génie -, fut critiqué par les conservateurs lors de sa nomination comme chef d'état-major général en 1911 (ses accointances avec la franc-maçonnerie lui furent reprochées, même s'il prit ses distances avec le Grand Orient à la suite de sa nomination outre-mer).

    Adulé après la bataille de la Marne, même si la paternité de la victoire lui est disputée par le général Gallieni, il est de plus en plus critiqué jusqu'à être remplacé par Nivelle en 1916. Peu à peu oublié puis calomnié à partir de l'entre-deux-guerres, Joffre n'est plus qu'une image d'Epinal. Or, contrairement à ce que répètent ceux qui se contentent de colporter les idées reçues, ses décisions ont souvent été particulièrement judicieuses.

    Une personnalité du premier conflit mondial à redécouvrir à l'occasion du Centenaire de l'entrée en guerre.

     

    ‡ Joffre, Rémy Porte, éditions Perrin, 2014, 427 p. (23 €).