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contrexeville - Page 2

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • Contrexéville : l'héritière du tsar de Russie dans les pas de ses ancêtres

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    [Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine dans l'Ouest vosgien

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  • Actualité du Cercle d'études locales de Contrexéville

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    Représentation de la cité gallo-romaine de Grand (Vosges), par Jean-Claude Golvin.

     

    Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique les activités de l'association.

    L'été est mis à profit pour participer à plusieurs fouilles archélogiques sur des sites gallo-romains et médiévaux de la région : Grand (Vosges), Andilly et Morimond (Haute-Marne).

     

    ‡ Découvrez dans le document joint l'actualité des recherches archéologiques sur le site de la cité gallo-romaine de Grand : fouilles_archeologiques_ete 2011.pdf

  • Révélations sur l'histoire de la station thermale de Vittel

    CAUSERIE DU CERCLE D'ÉTUDES DE VITTEL

    JEUDI 21 AVRIL 2011 - 20h30

    SALLE DE L'ALHAMBRA – VITTEL

     

    ENTRÉE GRATUITE

     

    1850 – 1860 NAISSANCE DE LA STATION THERMALE DE VITTEL

     

    Par Gilou SALVINI,

    Président du Cercle d’études locales de Contrexéville

     

    Ce n'est pas à une énième présentation de l'historique de la station thermale à laquelle vous invite Gilou Salvini ; il vous propose de véritables révélations et des détails inédits.

     

    vosges,vittel,contrexéville,gilou salvini,cercle d'études locales,station thermaleOn croyait qu’une grande partie des documents se rapportant aux origines de la station thermale avait été égarés ou détruits. Or, Gilou Salvini a mis la main aux Archives départementales des Vosges sur plusieurs dossiers qui n'ont pas tous été exploités. Ils ont permis de documenter et d'éclairer de nombreux points importants de cette histoire comme, par exemple : Bouloumié, est venu en cure à Contrexéville pour la première fois en 1850, et non en 1852, qui fut l'année de sa troisième cure ; en 1852, le mirecurtien Charles Pommier, analysait l'eau de la source Gérémoy de Vittel, pour une thèse soutenue en 1853 et publiée en janvier 1854 ; Bouloumié a acheté deux sources en 1854, l'une le 13 décembre à Vittel, l'autre le 24 décembre à Mandres-sur-Vair ; comment lui est venue cette idée d'acheter des sources d'eau minérale pour les exploiter ; qui était Charles Rifflard, et pourquoi a t-il vendu le terrain de Vittel avec la source ; les fiches de police concernant Bouloumié et les mentions de sa présence à Contrexéville ; Bouloumié a inventé un ingénieux système destiné à embouteiller l'eau minérale ; la généalogie des Bouloumié, due à Guy de la Motte-Bouloumié, déposée aux ADV, etc.

     

     

    ‡ Plus d'infos : Vittel_Conf.pdf

  • De Bleurville à Contrexéville, la menuiserie Levieux sur-mesure

    Son secret : le sur-mesure. La menuiserie Levieux en a fait une affaire de famille depuis quatre générations à Bleurville. Véritable spécificité sur un marché où la standardisation fait rage.

    levieux.jpgTandis que son frère Claude a choisi la branche charpente, à Damas-et-Bettegney, Philippe Levieux a opté pour la menuiserie, à Bleurville tout d’abord, lorsqu’il a repris en 1987 l’activité paternelle, puis à Contrexéville d’où LMA (Levieux Menuiserie Agencement) distille le savoir-faire de ses 22 salariés auprès des professionnels de la France entière, et tout particulièrement de la région parisienne (80 % de ses débouchés). Quant à LMP (Levieux Menuiserie Pose), qui emploie deux personnes et répond aux commandes, moins nombreuses, des particuliers (5 % de l’activité). Effectifs totaux : 24 salariés.

    Lorsqu’il a recréé son entreprise voilà dix ans, après avoir été contraint de la vendre l’année précédente, jamais Philippe Levieux n’aurait imaginé en reconstituer les effectifs en une décennie. Or depuis 2000, date à laquelle Levieux Menuiserie ne comptait plus qu’un salarié, l’entreprise n’a cessé de croître en effectifs. Et de moderniser son parc machines, à raison d’environ 300 000 euros d’investissements chaque année. « En cinq ans, nous avons changé 70 % du parc machines », souligne Philippe Levieux. Après la défonceuse à commande numérique 4 axes et 5 axes, l’atelier de 1 870 m 2 s’apprête à accueillir une cabine de peinture de 136 m 2 équipée d’un robot 6 axes. Une acquisition de taille qui n’est pas étrangère à l’extension du bâtiment de 643 m 2 prévue pour la fin de l’année 2011.

    En attendant, l’équipe, polyvalente et plutôt jeune puisque sa moyenne d’âge avoisine les 35 ans, veille à respecter un délai de livraison de quatre à cinq semaines maximum. « Il est important d’investir mais aussi d’être réactif », précise Philippe Levieux. Et ce quel que soit le volume de la commande, qu’elle concerne des fenêtres mixtes (bois-alu), une porte bombée ou cintrée en plan, des fenêtres à châssis-guillotine… « Avec le sur-mesure, nous travaillons beaucoup pour des bâtiments classés », précise le gérant de la SARL qui a ainsi honoré de prestigieux marchés parisiens pour la Sorbonne, la Banque de France ou encore l’ambassade de Suisse. Sans oublier les 1 200 fenêtres du collège de Savigny-sur-Orge ! Au total, la menuiserie consomme environ 500 m 3 de bois par an, du bois exotique d’Afrique ou d’Asie, mais aussi, certifications obligent, de plus en plus de bois de pays (chêne, pin, mélèse, etc).

    C.B.

    [Vosges Matin | 14.03.11]

  • Vittel et la famille de Ligniville

    blason ligniville.jpgGilbert Salvini, président du Cercles d'études locales de Contrexéville, donnera une conférence au Cercle d'études de Vittel jeudi 20 janvier 2011 sur le thème "Quand le Petit Ban de Vittel était de la seigneurie de Lignéville".

    Conférence famille de Ligniville.pdf

    Gilou Salvini a reconstitué l'arbre généalogique de la famille des Ligniville, dont il existe encore des descendants actuellement. Cette généalogie est particulièrement complexe. Tout aussi complexe est la seigneurie féodale de Lignéville, La Malmaison et Vittel qui est restée jusqu'en 1789 l'apanage des descendants de la branche aînée des Ligniville.

    Le conférencier s'est appuyé sur les recherches effectuées par dom Calmet mais aussi par Georges Poull, et les a complétées par des recherches approfondies dans les fonds d'archives départementales à Epinal et Nancy... et même en Italie, à Turin !

    Gilou Salvini livrera une partie de cette vaste histoire. Des recherches et des recoupements sont encore nécessaires pour restituer une histoire exhaustive de cette célèbre, mais méconnue, famille de Ligniville et sa présence en terre vitteloise.

    >> Conférence "Quand le Petit Ban de Vittel était de la seigneurie de Ligniville", par Gilbert Salvini, jeudi 20 janvier 2011 à la salle de l'Alhambra de Vittel. Entrée gratuite.

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).

  • La France (et un peu les Vosges) des Romanov

    Numériser.jpgQue peut bien faire la recension d'un livre sur les Romanov sur un blogue dédié aux Vosges et à la Lorraine ? Et bien, l'ouvrage de Cyrille Boulay aborde un épisode peu connu de la vie des tsars en France : leur séjour dans la cité thermale vosgienne de Contrexéville. L'auteur aborde cette période de la vie quotidienne de la famille impériale russe dans le chapitre "De Biarritz à Contrexéville".

    Si les villes thermales françaises, dont Contrexéville, occupent une place importante dans l'histoire des Romanov en France, le lecteur découvrira également les splendeurs et la magnificence de la cour russe sur la Côte d'Azur, Paris, Biarritz ou Saint-Briac-sur-Mer. L'auteur a collecté de nombreux témoignages de cette passion des tsars de la fin du XIXe siècle et du tout début du XXe pour notre belle France.

    Ce serait l'impératrice Alexandra Feodorovna, femme de Nicolas Ier, qui aurait lancé la mode de se rendre à Nice vers 1850. Puis la cour impériale s'y fait construire des villas somptueuses, des églises et y prend ses habitudes. Parfois, elle mène grand train, une vie mondaine échevelée, des nuits d'ivresses (qui ne connaît pas la fameuse "tournée des Grands Ducs" ?), les casinos... La culture française s'enrichit des artistes russes. Le commerce, à l'instar de Fabergé, des joailliers de la place Vendôme, des champagnes ou Chanel, courtise ces clients qui dépensent sans compter. Et puis la France accueille somptueusement Nicolas II pour sceller l'alliance franco-russe en 1894.

    chapelle grande duchesse wladimir contrex.jpgAprès la révolution bolchévique de 1917, la France reçoit à bras ouverts les exilés ; élite déchue réfugiée dans ses grandes villas, bientôt travaillant comme serveurs, cuisiniers, chauffeurs de taxis...

    Une belle histoire dont les Vosges tiennent toute leur place avec Contrexéville et la chapelle orthodoxe que fit construire la Grande Duchesse Wladimir afin de témoigner de sa sympathie pour les Vosgiens.

     

     

    >> La France des Romanov, Cyrille Boulay, éditions Perrin, 330 p., ill. (21,50 €).

  • Contrexéville : les Journées du Patrimoine avec le Cercle d'études locales

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  • Contrexéville : une nouvelle jeunesse pour le tableau de l'église

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    [Vosges Matin]

  • Marey (Vosges) : Le cercle d’études locales de Contrexéville à la fête du Juminel

    Les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville étaient présents à la fête du Juminel de Marey organisé récemment.

     

     

    CELC2.JPGCELC3.JPGil s'agissait pour le Cercle d’études, qui s’est spécialisé dans la recherche archéologique dans l’Ouest vosgien, de proposer des jeux d'antan pour les enfants, mais beaucoup de grands enfants ont fréquenté ces activités !

     

    CELC1.JPGLe Cercle a tenu boutique et a fait la promotion des expositions et conférences organisées en Saône Lorraine sur la thématique de l’époque gallo-romaine. Les animateurs ont également initié les curieux à la mosaïque ou à la coulée de monnaies gauloises, et organisés des jeux antiques. Enfin, un chantier de fouilles ludiques a été ouvert pour le plus grand plaisir des petits.

     

    Rappelons que le Cercle d’études locales de Contrexéville est partenaire des expositions présentées au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur le thème des « Gallo-romains en Saône Lorraine ».

     

    [sources : communiqué et clichés du Cercle d’études locales de Contrexéville]

  • Nouvelles découvertes archéologiques dans les Vosges

    Le Cercles d'études locales de Contrexéville nous communique le compte rendu des dernières repérages archéologiques effectués dans le département des Vosges.

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    [Courtoisie de G. Salvini]
  • Les Champs golot, une tradition vosgienne bien vivante

    La fête des Champs golot est une tradition du département des Vosges et plus spécialement des vallées de la Moselle et de la Moselotte. On la célèbre à Remiremont et à Epinal.

     

    champs golot.jpgDésormais, l’Ouest vosgien a repris également cette tradition à son compte, puisque Contrexéville se distingue aussi parmi les villes vosgiennes lors de la fête des Champs golot.

     

    Jadis, quand le Carême touchait à sa fin, les veillées cessaient, les nuits se raccourcissaient, la campagne reverdit, les ruisseaux que le froid avait arrêtés dans leur course, serpentent en gazouillant dans les prairies, le printemps apporte une nouvelle vie à la nature et à l'homme. C'est pour dire adieu aux veillées, pour inaugurer le retour d'une saison riante, pour proclamer la fin de l'abstinence et du jeûne, qu'à Epinal, le Jeudi Saint, le ruisseau de la rue de l'Hôtel-de-Ville se couvrait de toutes ces nefs étincelantes, et que la chanson traditionnelle des Champs-Golot était répétée en chœur par la population.

     

    En patois local, l'expression « lé chan golo » signifie que les champs « coulent », c'est-à-dire qu'ils sont libérés de la couche de neige et que les rigoles sont gorgées du trop-plein d'eau. Les enfants peuvent alors faire voguer toutes sortes de bateaux de fortune sur lesquels sont allumés des bouts de chandelles.

     

    Organisée traditionnellement peu avant Pâques - naguère encore le Jeudi Saint, aujourd’hui le samedi des Rameaux -, la fête voit les enfants présenter leurs plus belles réalisations de bateaux devant un jury d'adultes comme ce fut le cas ce samedi à Epinal [notre cliché]. On appelle aussi « champs-golots » ces embarcations basées sur des boîtes à fromage ou toute autre construction originale, qui doivent pouvoir flotter bien sûr, mais qui sont surtout jugées pour leur esthétique. C'est autant la fête des enfants que... des grands-pères bricoleurs !

  • Contrexéville, carrefour de voies romaines

    Avant que le projet Diabéticom ne rentre dans sa phase concrète, le secteur des lacs de la Folie qui l'accueillera a fait l'objet d'une expertise archéologique. Avec une découverte à la clé.

     

    degagement voie romaine contrex.jpgLes soupçons étaient bel et bien fondés. La presqu'île du lac inférieur de la Folie cache effectivement un superbe tronçon de voie romaine comme les archéologues le subodoraient.

     

    La découverte a été faite il y a peu, suite aux opérations de déboisement nécessaires à la conduite du projet Diabéticom sur le site de la Folie. Une équipe de l'Institut national pour la recherche archéologique préventive (INRAP) a, durant trois jours, expertisé une surface déboisée de 5.000 m² destinée à recevoir ultérieurement le complexe Diabéticom. Et a finalement mis à jour une portion de voie qui devait relier Corre, le dernier port sur la Saône, à Soulosse, le célèbre vicus commercial établi sur la grande voie impériale Lyon-Trèves.

     

    Les archéologues à l'œuvre sur le site de la Folie imaginaient bien que le travail de la terre ne serait pas vain dans la mesure où ils avaient déjà connaissance d'autres portions dans le périmètre. Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales et archéologue bénévole, avait déjà eu l'occasion d'observer un bout de voie empierrée lors de la vidange du lac inférieur en 1995. En 2000, la fouille archéologique préventive menée par Karine Boulanger, de l'INRAP, avait donné lieu à une autre découverte de ce type. En plus des deux bâtiments ruraux gallo-romains situés sur l'emprise de la D 165, entre la BA 902 et l'usine Solocap, un tronçon de chaussée qui se dirigeait vers le lac a été dégagé et étudié.

     

    voie romaine contréville.jpgLe duo qui s'est retrouvé au bord des lacs tout récemment avec des représentants de l'INRAP et des bénévoles du Cercle d'études locales s'attendait donc à dénicher sur la presqu'île une autre partie de ce réseau routier. Un réseau dont l'usage se serait probablement arrêté à la fin de l'Empire romain quand de nouvelles agglomérations humaines ont été desservies par des routes toutes neuves aux itinéraires différents.

     

    Mais avant d'être boudée, la portion contrexévilloise du fameux vicus commercial a dû être particulièrement empruntée. Les pierres bien serrées les unes contre les autres, qui constituent la chaussée, font en effet apparaître par endroits des réparations qui marquent l'état de dégradation lié à une importante circulation.

     

    Après ces trois jours de labeur sur le site de la Folie, le secteur fouillé a été rebouché, le laissant ainsi à disposition des aménageurs. Car, ce tronçon de route aussi intéressant soit-il ne vient en rien compromettre les projets qui devraient voir le jour en lieu et place du réseau routier romain.

     

    [d'après Vosges Matin | 08.12.09]

  • Gilbert Salvini : la passion de l'archéologie

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    [Vosges Matin]

  • L'exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine » déployée sur deux sites patrimoniaux en 2010

    Pour célébrer les 30 ans de l’association Saône Lorraine, le bureau du conseil d’administration a décidé de mettre sur pied une grande exposition qui mobilisera plusieurs partenaires. « Gallo-romains en Saône Lorraine » en sera le thème.

     

    Hennezel expo 2010 07.11.09.jpgDernièrement, une réunion de travail a rassemblé au musée d’Hennezel les différents contributeurs pressentis par Jean-François Michel, président de Saône Lorraine. Coordonnée par Saône Lorraine, l’équipe organisatrice formée par les représentants du Cercle d’études local de Contrexéville, d’Escles-Archéologie, de La Roye Demange d’Ainvelle et des Amis de Saint-Maur de Bleurville va travailler cet hiver à la conception et au montage d’une exposition qui couvrira toute la vie quotidienne de nos ancêtres Leuques et Séquanes qui vivaient dans le bassin des sources de la Saône entre le 1er et le 3ème siècle après J.-C. Seront particulièrement abordés le thème du sacré, des voies de communication, du travail de la pierre (carrières, meules), de l’eau, des objets de la vie courante (verres antiques, poteries, costumes…).

     

    De nombreuses pièces lapidaires issues des fouilles archéologiques menées dans le sud-ouest vosgien ainsi que des panneaux pédagogiques explicatifs constitueront la colonne vertébrale de cette exposition.

     

    Rodée dans l’organisation d’expositions, l’association Saône Lorraine proposera pour la première fois une rétrospective historique multi-sites parce que multi-facettes. Les visiteurs pourront en effet découvrir « les gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville ; les deux sites se compléteront astucieusement. Par ailleurs, des visites sur d’autres lieux où sont conservés des éléments de l’époque antique seront possibles (Ainvelle, Monthureux-sur-Saône, Jonvelle…). Des conférences, des promenades découvertes sur des sites de fouilles et des animations archéologiques pour les scolaires sont également envisagées.

     

     

    >> Afin d’enrichir cette exposition, l’association Saône Lorraine accepte tout prêt de pièces archéologiques de l’époque gallo-romaine provenant du sud-ouest vosgien. Contact : Jean-François Michel au 03.87.66.24.06 ou jean-F.michel@wanadoo.fr

  • Contrexéville : la Fondation du Patrimoine au secours de l'église Saint-Epvre

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    [Vosges Matin | 13.09.09]

  • Contrexéville : au chevet de l'église Saint-Epvre malade de ses multiples transformations

    L'église paroissiale de Contrexéville est malade des multiples remaniements réalisés au cours des siècles. Un nouveau chantier de consolidation s'avère indispensable pour garantir la pérénité de l'édifice cultuel.

     

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    [Vosges Matin | 10.08.09]
  • Jean-Louis Rollin, un artiste bleurvillois reconnu

    Jean-Louis Rollin expose ses oeuvres au casino de Contrexéville jusqu'à la fin de l'année. Occasion inespérée de découvrir un sculpteur et un artiste vosgien talentueux.

     

     

    jean-louis rollin.jpgLors du vernissage de l'exposition, Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges en charge de la culture, rencontrait pour la première fois Jean-Louis Rollin, alors qu'il le connaissait déjà parfaitement à travers une oeuvre que l'instance départementale a acquis en 1986. C'est aussi pour cela que notre élu lui glissa : "Vous portez très haut le renom du département". Jean-Louis est un autodidacte pur.

     

    C'est en 1968 que le jeune artiste découvre la sculpture. "Derrière chez moi j'ai frappé avec un marteau sur une pierre" raconte-t-il. Première pierre, premier visage. "Puis j'ajoute les cheveux, les oreilles, le corps prend forme". Toute la création lui revient à l'esprit.

     

    Jean-Louis Rollin est né à Darney (Vosges). Son père exploitait une scierie à Bleurville. Et c'est tout naturellement que, voici quelques années, il est venu se réaproprier les lieux désormais transformés en atelier de sculpteur. Notre homme vit de son art ; la sculpture est devenue son métier. Il en parle avec passion invitant son interlocuteur à venir découvrir son oeuvre. Ainsi, au casino de Contrexéville, les visiteurs peuvent admirer onze oeuvres qui représentent dix années de création et d'évolution : des visages, des personnages aux lignes pures, des sculptures ajourées de véritables dentelles. Un style tout personnel.

     

    sculpture vosges.jpgRécemment, Jean-Louis Rollin est allé à Bad Rappenau, ville allemande jumelée avec Contrexéville, afin de réaliser une fontaine dans le cadre des 25 ans du jumelage. Notre Vosgien a travaillé sur place durant dix jours sur un bloc de calcaire d'un mètre cube. Une superbe fontaine est née de ses mains.

     

    Son talent, Jean-Louis le transmet aux enfants de l'Ouest vosgien lors d'ateliers qu'il anime.

     

    Après le grès des Vosges, notre sculpteur travaille désormais d'autres pierres comme le marbre. Un véritable artiste dont le talent est désormais reconnu à son juste niveau. Bravo l'artiste !

     

    >> L'artiste accueille les visiteurs dans son atelier situé au 1 chemin de Belle-Perche 88410 Bleurville (tél. : 03.29.09.06.97).

     

    [clichés Christian Thiébaut. Plus d'images sur les oeuvres de J.-L. Rollin sur http://membres.lycos.fr/monthureux]