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  • La Grande Guerre du docteur Thiéry, de Contrexéville - Année 1918

    Depuis le 16 septembre 1917, le médecin Aide-Major de 1ère classe Jean Thiéry est dans un hôpital d'évacuation à Lachapelle-sous-Rougemont (Terr. de Belfort), au contact du front des Hautes-Vosges sous la mitraille des obus et les bombardements aériens. Il soigne ses premiers soldats intoxiqués par les gaz et en fait une description à la limite du soutenable. Le 16 mai 1918, il rejoint le service médical du 81e RI à Polaincourt (Haute-Saône), en retrait du front où il suit les nouvelles de l'offensive alliée en Artois, Picardie et Champagne. Il commence à soigner les premiers cas de grippe espagnole. Le 29 octobre, le docteur Thiéry est muté dans les  Vosges, à Remoncourt, au service médical du 2ème bataillon de tirailleurs marocains, poste qu'il ne peut assurer bien longtemps car c'est le canton où il faisait de la politique avant guerre... Le 2 novembre, i lest médecin-chef au service médical du 71e bataillon à Eclaron (Haute-Marne) : à son habitude, il commente le monde qui l'entoure et critique surtout la hiérarchie militaire des services de santé ! On le retrouve en compagnie de son épouse qui loge parfois avec lui. Entre temps, lors de ses permissions, il découvre la présence des Américains à Contrexéville et, toujours excessifs dans ses propos, il compare les hôtels de la station à des lupanars et stigmatise les commerçants et hôteliers comme des profiteurs de guerre...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Journal de route du docteur Jean Thiéry, de Contrexéville - Année 1918, tome 5, Cercle d'études locales de Contrexéville, 181 p., ill., 12 €.

  • Contrexéville (88) : activités à foison pour le Cercle d'études locales

  • "Le Roum", le spahi du général de Gaulle

    Le XXe siècle recèle encore des personnages extraordinaires à découvrir, des héros au sens propre auxquels l’Histoire n’a pas rendu justice.

    Le « Roum », illustre spahi et spécialiste de la reconnaissance militaire, fait assurément partie des plus étonnants.

    Compagnon de guerre du général de Gaulle, officier hors pair et personnalité hors norme, le général-comte Nicolas Alexandre Roumiantzoff, a vécu tous les embrasements du XXe siècle, avec une fougue, une liberté d’esprit et un humour peu communs, qui sont sa signature. Ce fils d’un général du tsar Nicolas II tué au champ d’honneur durant la deuxième guerre des Balkans et immigré en France lors de la révolution russe de 1917, a joué un rôle de premier plan dans la victoire des Alliés et a toujours été présent aux rendez-vous de l’Histoire. Ce guerrier, que le général de Gaulle appelait amicalement « le Roum », a connu les fastes du Paris des années 30, la Légion étrangère, les geôles espagnoles de Ceuta, dont il s’évade spectaculairement pour rallier la France Libre, la bataille d’El-Alamein, pour arriver le premier en août 1944 au pied de l’Arc de triomphe, avec le 1er régiment de marche de spahis marocains de la 2e DB. Il contribua également, à la tête de ses spahis, à la libération du sud-ouest des Vosges lors de la bataille de Dompaire les 13 et 14 septembre 1944 ; Darney, Contrexéville et Vittel lui doivent leur libération.

    Son fils, Nicolas Pierre Roumiantzoff, rend toute sa grandeur à ce héros méconnu de la Libération, personnage inouï d’un siècle tourmenté, dans lequel il n’a cherché, au-delà de la gloire et des honneurs, qu’à accomplir en soldat ce que l’Histoire attendait de lui.

     

    ‡ "Le Roum". Le spahi du général de Gaulle, Nicolas Pierre Roumiantzoff, Le Cherche Midi éditeur, 2018, 271 p., ill., cartes, 19,50 €.

     

  • Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville - Année 1917

    Le Cercle d'études locales de Contrexéville poursuit la publication du Journal de route du docteur Jean Thiéry, originaire de la ville thermale de la plaine des Vosges.

    Cent ans après, nous revivons les moments de l'année 1917 que ce médecin aide-major de réserve vécut auprès de tous les "éclopés" civils et militaires de cette guerre qui s'éternisait...

    Depuis octobre 1916, le docteur Thiéry est consultant auprès des populations civiles de la région de Wassy, en Haute-Marne. L'hiver 1916-1917 sera long et froid. Il partage la vie de la population de l'arrière qu'il soigne gratuitement. Il en profite pour analyser dans son Journal le comportement des civils dans ce bourg de l'arrière-front. En ne faisant pas toujours preuve d'un grand humanisme, lui le médecin qui épouse les opinions radicales-socialistes et franc-maçonnes...

    A partir d'avril, il est mis en attente d'une nouvelle affectation : d'abord à Neufchâteau puis à nouveau en Champagne, à Saint-Dizier. Il y constate les carences du service hospitalier militaire qu'il dénonce, critiquant ouvertement la hiérarchie militaire d'active. En même temps, il commente dans son diaire les événements internationaux du moment : l'entrée en guerre des américains, la révolution russe, les combats en Italie...

    Durant l'été 1917, Thiéry est envoyé à quelques kilomètres du front, aux Hôpitaux d'observation et d'évacuation en tant que médecin-chef de l'ambulance 14/5 ; d'abord à Prouilly, près de Reims sur le front de l'Argonne, puis à Lachapelle-sous-Rougement, près de Belfort, sur le front de l'Alsace jusqu'à la veille de l'année 1918.

    Il nous donne l'occasion de revivre l'actualité de cette année charnière de la Grande Guerre. Lors de ses permissions dans les Vosges ou en Haute-Marne, il témoigne de l'état d'esprit de l'arrière. Lui-même renoue très vite avec ses habitudes privilégiées, goûtant les avantages de son grade et de sa situation professionnelle plutôt favorisée... Ce faisant, il laisse transparaître une personnalité très critique à l'égard des ses confrères et est particulièrement dénué de compassion vis-à-vis de ses patients.

     

    ‡ Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville (Vosges) - 1917, tome 4, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2017, 185 p., ill. (12 €).

  • Les trains des stations thermales de l'Est

    Dès le milieu du XIXe siècle en France, les cures thermales attirent une clientèle aisée – aristocratie, grande bourgeoisie – qui part « prendre les eaux » chaque année, utilisant pour cela le chemin de fer qui irrigue progressivement le territoire. Après la Première Guerre mondiale, l’accès aux soins thermaux est élargi, permettant aux villes concernées de prendre leur essor. Les trains directs mis en place par les compagnies ferroviaires offrent un confort et des repas de qualité, tandis que les gares sont dotées d’un style architectural et d’un standing en accord avec les villes desservies. Traction vapeur, puis diesel, puis électrique… Quel que soit le mode de traction utilisé, les « trains des eaux » emmènent année après année leurs passagers au coeur de paysages bucoliques, gages d’un séjour revitalisant, par exemple, dans le Grand Est ou en Auvergne.

    En France, dès le Second Empire, le développement des villes thermales est rapide et important, grâce à la fréquentation d’une clientèle aristocratique et de la grande bourgeoisie. De 1850 à 1870, le nombre des visiteurs des stations thermales triple, passant de 100 000 à 300 000 visiteurs. Un flux qui enrichit les régions et provoque des transformations locales d’aménagement et de modes de vie, auxquelles l’arrivée du chemin de fer n’est évidemment pas étrangère. L’essor des villes d’eaux s’accentuera par la suite, après la Première Guerre mondiale, grâce à une démocratisation de ces soins prodigués dans les villes d’eaux : on boit de l’eau, on s’en asperge, on s’y baigne sur prescription médicale… Les compagnies de chemin de fer vont très tôt s’intéresser à ces voyageurs saisonniers en leur garantissant, pour le voyage qui dure souvent plusieurs heures, des dessertes de qualité et un confort à la hauteur de leurs attentes. Des trains directs au départ de Paris sont assortis d’une restauration raffinée, les gares affichent une architecture et un standing en accord avec les villes desservies.

    Les cheminots, qu’ils travaillent à bord des trains ou dans les gares, assurent l’organisation de ce trafic régulier, répété d’une année sur l’autre. Partant de la capitale, les « trains des eaux » emmènent leurs passagers vers des paysages bucoliques. Ces curistes, libérés de leurs contraintes habituelles le temps de leur séjour, ont la garantie d’un séjour bénéfique, effectué au calme, dans un cadre verdoyant et offrant des loisirs distrayants : concerts, opéra, opéracomique, théâtre, casino, golf, tennis, polo… Après la Seconde Guerre mondiale, la toute neuve Sécurité sociale prend en charge des cures thermales : le thermalisme s’ouvre alors au plus grand nombre, une nouvelle clientèle apparaît. La traction vapeur, utilisée dans un premier temps pour faire circuler ces trains, cédera la place au diesel au milieu des années 1960, lui-même étant remplacé plus tard par l’électrique.

    Le Train des eaux a circulé jusqu’en 1970, puis les liaisons ferroviaires accélérées et le TGV doté de bonnes correspondances ont permis le développement de nombre de stations thermales. Dans leur nouvel ouvrage, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy décrivent le rôle décisif du chemin de fer dans le développement et la promotion des villes thermales de l’est (Bourbonne-les-Bains, Contrexéville, Vittel, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Gérardmer, Bussang) et de l’Auvergne.

    Attention au départ ! Et n'oubliez pas ce beau livre qui vous fera revivre la belle épopée des trains des villes thermales de notre région !

     

    ‡ Les trains des stations thermales - Est et Auvergne, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy, La Vie du Rail éditeur, 2017, 175 p., ill. (49 €).

  • Commémoration de la libération de 1944 avec les véhicules militaires anciens vosgiens

    Une trentaine d’engins identiques à ceux qui ont libéré les communes du secteur en septembre 1944 ont sillonné la région, entre Contrexéville et Mirecourt, avec l’installation d’un bivouac au bord du Madon à Mattaincourt.

    La voie de la « 2e DB » donne lieu à l’installation de nombreuses bornes dans les communes libérées par les troupes du général Leclerc de Hautecloque en 1944-1945. « Samedi, nous étions à l’inauguration des bornes de Contrexéville le matin et à Mattaincourt l’après-midi. Vingt-six véhicules militaires de l’armée US ont défilé dans les deux communes », relate Claude Patenotte, propriétaire d’un GMC de l’époque.

    Bien en condition, l’équipe poursuivait son parcours le lendemain. « Un campement a été mis en place au bord du Madon, derrière la basilique Saint-Pierre-Fourier à Mattaincourt. Une petite balade motorisée dans les environs durant la journée, ensuite, tout le monde se retrouvait pour manger au bord du Madon », précise Jean-Pierre Bisval, de Bleurville, également au volant d’un GMC et propriétaire d’un beau parc automobile militaire de la Seconde Guerre mondiale.

    Depuis plus de vingt ans, un groupe de copains se retrouve à espace régulier autour d’une même passion : les véhicules de l’armée américaine qui ont débarqué lors de la Libération.

    Chaque collectionneur présent sur les rassemblements de véhicules militaires maîtrise aussi la mécanique. « C’est capital pour assurer la restauration d’un engin sinon, bonjour la facture chez le garagiste ! », constate Jacky Lhuillier, lui-même garagiste en retraite. Parmi tous ces véhicules historiques figure un monstre. « Voici une dépanneuse de char américaine “Vard la France“. Durant 4 ans, j’ai travaillé à sa restauration. Le moteur a été changé par un de MAN turbodiesel de 300 cents chevaux ». « L’ancien Berlingo consommait entre 150 et 200 litres au cent », confie Jacky Lhuillier, grand amateur d’engins démesurés. « Sa puissance a permis de sortir des poids lourds du fossé a deux reprises au cours des deux années passées ».

    La période des « Libérations » ne constitue pas l’unique moment où les copains en uniformes couleur kaki se retrouvent. « On répond favorablement à beaucoup de demandes d’associations pour être présents à des manifestations. D’ailleurs, nous ne sollicitons aucune prestation et nos déplacements sont gratuits. Si les organisateurs veulent nous offrir l’hébergement ou le couvert, nous acceptons volontiers », ajoute avec malice Claude Patenotte…

    [d’après Vosges Matin]

  • Contrexéville commémore sa libération

    Un char de la 2e DB dans les rues de Vittel, carte postale ancienne, 1944.

    Ce samedi 10 septembre, Contrexéville célébrera le 72ème anniversaire de sa libération par la 2e DB. Gilbert Salvini, membre du Cercle d’études locales de Contrexéville, nous faire revivre cette journée historique.

    > Comment étaient organisées les troupes du général Leclerc ?


    « Le 11 septembre, la 2e DB passe à Colombey-les-deux-Églises sous le commandement du général Leclerc pour progresser à travers les lignes allemandes vers Châtel-sur-Moselle avec les deux sous-groupements du colonel de Langlade : celui du commandant Minjonnet se dirige vers Auzainvilliers, alors que celui du commandant Massu arrive à Bulgnéville sans avoir été inquiété. Renseigné par sa reconnaissance et les maquisards, il évite la route directe de Contrexéville prise en enfilade par les canons stationnés au carrefour du lac de la Folie et lance l’attaque en passant par Suriauville ».


    > Comment se déroule l’entrée dans Contrexéville ?


    « A 17h30, les marsouins du bataillon de marche du Tchad et les chars Sherman du 12e régiment des chasseurs d’Afrique déferlent dans le parc thermal et la ville, sous les feux des Allemands surpris. Le soldat Auguste Perreguey est abattu en entrant dans Contrexéville à la hauteur de l’hôtel Cosmopolitain, le caporal Charles Deconninck est tué dans la rue de Strasbourg, aujourd’hui rue Division-Leclerc. Ils seront inhumés au cimetière communal, puis transférés en Alsace au carré militaire de la 2e DB. Il y a de nombreux blessés, la première vague s’installe en bouchon aux sorties de Contrexéville, suivie par un deuxième échelon qui nettoie les nids de résistance. Les combats cessent à la tombée de la nuit ; 64 ennemis ont été tués dont 4 capitaines, il y a des blessés et des prisonniers, des survivants se sont enfuis. La nuit se passe aux aguets, les yeux tournés vers Vittel, alors qu’un flot ininterrompu d’unités diverses de la 2e DB renforce les effectifs, certaines se dirigent vers Darney ».


    > Qu’en fut-il de la journée du 12 septembre ?


    « Le 12 septembre à la sortie de Contrexéville, le général Leclerc donne ses ordres au colonel de Langlade et au commandant Massu pour l’attaque de Vittel où, tôt le matin, une unité de reconnaissance française a été accrochée en vue de la ville. Elle y a laissé deux chars et un soldat est mort. Pendant ce temps, les fantassins et les maquisards traquent les derniers allemands retranchés dans les caves et dans la partie couverte du Vair ».

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Beau bilan au Cercle d'études locales de Contrexéville

  • Contrexéville (88) : "Des Francs aux Mérovingiens : l'histoire de Gunderic"

  • Contrexéville (88) : Insurrection poétique avec "Le Printemps des Poètes"

  • Contrexéville (88) : déjà le Printemps des poètes !

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    [Vosges Matin]

  • Grande Guerre 1914-1918 : Journal de route du Dr Jean Thiéry de Contrexéville

    thiery 14.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville publie le Journal de route du médecin aide-major de 2ème classe Jean Thiéry, originaire de Monthureux-sur-Saône mais exerçant dans la cité thermale de Contrexéville.

    Le Journal du docteur Thiéry retrace son parcours durant les quatre années de guerre, de sa mobilisation le 2 août 14 à sa démobilisation le 18 février 19. Chaque année fera l'objet d'une publication. Les 1038 pages de son Journal de route sont une source inépuisable sur la vie des poilus sur les différents théâtres d'opérations où l'ambulance du docteur Thiéry agira, en Lorraine et en Artois.

    Le médecin aide-major Thiéry notera jour après jour, heure par heure l'ambiance du premier conflit mondial ; son exaltation à vaincre avec panache le "boche", deviendra vite un cauchemar face aux horreurs et à la mort qui hantent son quotidien...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2014, 173 p., ill. (12 €).

  • Contrexéville (88) : l'ancienne voie romaine mise en valeur

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    Partie de la voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie [cliché G. Salvini].

     

    En lien avec les archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, les services techniques de la ville procèdent actuellement à l'aménagement de la portion de voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie.

    Cet aménagement sera ouvert au public.

  • Les Journées du Patrimoine 2014 à Lignéville et Contrexéville

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  • La Grande Guerre du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Le Journal de marche 1914-1919 du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

    poilus-14 18.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville édite, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, une série de six ouvrages qui reprennent textuellement les pages écrites dans son Journal de marche par Jean Thiéry, un médecin militaire contrexévillois.

    Chaque année paraîtront les pages écrites il y a cent ans : cette année, le Cercle d'études édite les récits de l'année 1914, et ainsi de suite de 2015 au 28 juin 1919, date du Traité de Versailles.

    L'ouvrage (vendu 10 € + 3 € frais de port) sera disponible lors des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014 à la Salle chaude sous la galerie thermale de Contrexéville.

     

    ‡ Pour commander, complétez le bulletin ici commande Journal 14-19 Jean Thiéry.pdf

  • Chapelle Saint-Basle de Lignéville : une étude anthropologique pour les restes humains exhumés

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    [Vosges Matin]

  • Contrexéville au carrefour des voies romaines

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    Mise au jour d'une partie de la voie romaine à Contrexéville [cliché Cercle d'études locales de Contrex'].

  • Activités archéologiques avec le Cercle d'études locales de Contrexéville

    Un mois de juin très actif pour les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville :

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    - Inauguration au Musée départemental à Épinal de l'exposition « Vivre à la romaine » : pour l'occasion l’ensemble thermal de la villa gallo-romaine de Damblain est reconstitué, fouilles auxquelles ont participé les membres du Cercle d'études locales

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    - Forêt domaniale de Darney-Martinvelle : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Ludovic Trommenschlager, archéologue numismate, qui sonde un atelier de faux monnayage du IVe siècle de notre ère

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    - Darnieulles : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Cédric Moulis et Marie Nique, au pied du donjon médiéval en cours de sondage

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    - Contrexéville : le village gallo-romain sera établi le dimanche 22 juin toute la journée dans la presqu'île du lac de Contrexéville ; le Cercle d'études en profite pour dégager la voie romaine Corre-Soulosse qui y passe afin de la présenter au public.

     

    [texte et clichés : ©Gilou Salvini]

     

  • Contrexéville (88) : Printemps des Poètes et histoires d'eau

    vosges,contrexéville,eaux,cercle d'études locales de contrexéville,gilou salviniLe Cercle d'études locales de Contrexéville présente une conférence table-ronde ouverte gratuitement au public, dans le cadre du Printemps des Poètes :

    Vendredi 21 mars à 20h30

    Salle chaude des galeries thermales de Contrexéville

    Gilou Salvini et Vincent Decombis présenteront l'histoire des eaux à Contrexéville.

    Divinisées dès la plus haute antiquité, les eaux qui jaillissaient dans l'étroit vallon de Contrexéville traversé par des rivières capricieuses, ont été par la suite drainées pour offrir aux hommes un espace habitable.

    vosges,contrexéville,eaux,cercle d'études locales de contrexéville,gilou salviniCertaines sources ont conservé leur attrait mystérieux, christianisée comme la source des Saints, fréquentée comme la fontaine Mala dont la minéralisation soulageait et guérissait ou encore la Bourguignotte qui a chaque inondation sort des profondeurs de la terre en pleine ville pour inonder la rue du Shah-de-Perse.

    Partout sous l'asphalte et le béton de Contrexéville, l'eau jaillit et circule dans des aqueducs plus ou moins bien entretenus.

    vosges,contrexéville,eaux,cercle d'études locales de contrexéville,gilou salviniL'une des sources du Vair est canalisée sous le sol, l'ancien étang où se rejoignaient le ruisseau du Vair et celui de Suriauville existe toujours sous les graviers du parc thermal...

    L'homme moderne a essayé d'apprivoiser ces eaux et il les a exploité, le village s'est alors transformé en station thermale.

    L'archéologie et l'histoire ont permis de retrouver les traces du passé, c'est de cela qu'il sera question à la conférence-débat où chaque participant pourra intervenir.

    [clichés de haut en bas : inondation à Contrex' en 1907, réservoir d'eau sous le parc thermal, inondation de 1947 à Contrex' - Courtoisie de Gilou Salvini]

  • Journées du Patrimoine 2013 à Contrexéville

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    Contrexéville. Vue aérienne du pavillon des sources et de la galerie thermale [cliché G. Salvini]

  • Bulgnéville (88) : sur les traces des "gueules noires" de la plaine vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Rosalie Mougeot de Contrexéville, une notoriété parisienne

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    [source : Gunderic, n° 31, janvier-février 2002 | courtoisie de Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Perspectives 2013 au Cercle d'études locales de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Un peu de la Sainte Russie à Contrexéville

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    La chapelle orthodoxe de Contrexéville [cliché © Gilbert Salvini]

    Images hivernales de la station thermale vosgienne de Contrexéville où l’on découvre avec intérêt – et surprise – cette chapelle orthodoxe construite en 1909. Remarquez que le beffroi supportant la cloche est installé à côté de l'édifice.

    C’est dans cette chapelle que repose la Grande Duchesse Wladimir, épouse de l'oncle du dernier tsar Nicolas II, et son troisième fils le Grand Duc Boris.

    Un peu de Russie dans la plaine des Vosges…

    Merci à Gilbert Salvini, du Cercle d’études locales de Contrexéville, pour ses sympathiques clichés !

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  • Contrexéville (88) : à paraître le bulletin "Gunderic" de février

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    ‡ Le Bulletin "Gunderic" est disponible auprès du Cercle d'études locales de Contrexéville. Plus d'info sur celcontrex.over-blog.com 

  • Contrexéville (88) : un tableau de Maurice Denis à l’église Saint-Epvre

    Maurice Denis, né en 1870 à Granville (Manche) et mort à Paris en 1943, est un artiste peintre nabi, décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art français.

     

    vosges,contrexéville,maurice denis,église saint epvre,nabisAprès des études au lycée Condorcet, Denis se forme au Louvre où les œuvres de Fra Angelico déterminent sa vocation de peintre chrétien, marquée ensuite par la découverte de Pierre Puvis de Chavannes. Il étudie simultanément à l’École des beaux-arts et à l’Académie Julian en 1888. Il rencontre cette même année Paul Sérusier qui lui offre un tableau, le Talisman. Il fonde avec ce dernier l’école des Nabis et en devient le théoricien. Détachés ou non du christianisme, les Nabis cherchent des voies spirituelles au contact de philosophies et de doctrines teintées d’Orient, d’orphisme et d’ésotérisme.

     

    En 1892, au Salon des Indépendants, à vingt-deux ans il présente un tableau énigmatique « Mystère du Matin de Pâques » signé en bas à droite du monogramme 'Maud' qui ajoute encore au mystère de l’œuvre.

     

    Politiquement, Maurice Denis est proche de l'Action française, qu'il quitte après la condamnation du mouvement par le Vatican.

     

    L’église Saint-Epvre de Contrexéville conserve une peinture monumentale de Maurice Denis, récemment restaurée, qui encadre la plaque à la mémoire des soldats Morts pour la France. Le tableau est un hymne aux militaires et à l'armée avec la représentation de sainte Jeanne d'Arc et de saint Maurice.

     

    Il s'agit d'une des rares oeuvres de Denis présente en Lorraine.

     

    [cliché : tableau de l'église de Contrexéville | © Gilbert Salvini]

     

     

    ‡ Plus d’info’s sur le site du Cercle d’études locales de Contrexéville : celcontrex.over-blog.com

  • Les activités de février du Cercle d'études de Contrexéville

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    Saint Basle, patron de la chapelle de Lignéville (Vosges), vitrail, XIXe s.

     

    Découvrez les activités de février du Cercle d'études locales de Contrexéville en cliquant sur le fichier ci-dessous :

    CELC_fév 2012.pdf

     

    [courtoisie de Gilou Salvini, président du CELC]