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La vie en Saône Lorraine - Page 10

  • Bleurville (88) : l'abbaye Saint-Maur et les énergies telluriques

    Etonnante rencontre à l'abbaye Saint-Maur récemment... Un jeune ingénieur belge, en vacances en Saône vosgienne, est venu étudier les lignes d'énergies telluriques qui parcourent le site de l'ancienne abbatiale bénédictine. Ses révélations sont particulièrement surprenantes. Il s'intéresse notamment aux savoirs des anciens celtes qui ont transmis aux compagnons bâtisseurs les règles d'or pour choisir les lieux où devaient être construits les édifices sacrés. Selon notre homme, toutes les églises bâties avant le XVe siècle sont construites selon ces règles et dégagent des énergies positives.

    Plusieurs lignes se croisent en ce lieu - et dans la crypte notamment. Et plus le nombre de ces lignes d'énergies est important, plus le lieu est énergétiquement fort. Selon notre ingénieur, il s'agit d'énergies positives : la fréquentation prolongée des lieux ne peut qu'apporter des bienfaits physiques, psychologiques et spirituels...

    A l'aide de sa baguette de sourcier (moderne !), il a également déterminé des "carrés magiques" - et nous l'avons constaté avec lui - à l'entrée de l'ancienne abbatiale, au niveau du portail roman supposé, ainsi que dans le choeur de l'église et dans celui de la crypte, à l'emplacement des anciens autels.

    De plus, ces lignes d'énergies positives forment - toujours selon lui - un vortex qui relie l'abbatiale à... la Grande-Croix, calvaire située à plus de 2 km du centre du village qui - selon notre ingénieur belge - fut un haut-lieu celtique, le calvaire prenant la suite d'un menhir...

    Et nous ne vous parlerons pas des "esprits" ou "anges gardiens" qui - toujours selon notre ingénieur pas particulièrement mystique - accueillent et gardent l'entrée de l'église et la crypte...

    Aussi, nous l'avons volontiers invité à donner une conférence à Saint-Maur sur ce thème en 2017 ; chacun pourra ainsi se faire une idée sur ces révélations.

  • Un bénévole "Saône lorrain" à l'honneur

  • Bleurville (88) : histoire et patrimoine du village révélés

    Belle affluence pour la promenade-découverte de Bleurville proposée par l'Adp3p et les Amis de Saint-Maur.

    C'est sous la conduite du président de l'association des Amis de Saint-Maur, qu'une quarantaine de personnes venus des Vosges, mais aussi des départements voisins et de plus loin encore, a découvert la passionnante histoire du village et la diversité de son patrimoine bâti.

    L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens a révélé son intéressante statuaire des XVIe et XVIIe siècles et ses tableaux du XVIIIe siècle. Puis, empruntant la rue de l'église, la rue Saint-Pierre et la Grande-Rue, le guide du jour a présenté les caractéristiques architecturales d'anciennes demeures et fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et, en particulier, l'anecdotique réduit à cochons du XIXe siècle toujours conservé rue Saint-Pierre. « Il est dommage que l'ancien presbytère soit laissé à l'abandon juste à côté de cette belle église et que trop de devants de maisons soient envahis par la végétation ; ça donne un sentiment d'abandon et ça gâche l'image de Bleurville qui possède pourtant un beau patrimoine... » remarquait avec une pointe de regret un amoureux de nos villages des Trois Provinces.

    Un élément de l'identité du village a cependant fait l'unanimité auprès de tous les participants en cet après-midi très chaud : le grand nombre de fontaines et de beaux lavoirs qui égayent les rues du village et qui méritent d'être mieux valorisés.

    Rue de Monthureux, l'ancienne huilerie, ouverte exceptionnellement par son propriétaire Jérôme Toussaint, a été une véritable surprise : installation agricole du XIXe siècle, elle est remarquablement conservée avec son impressionnante meule tournante et son mécanisme actionné par un manège à chevaux. Poursuivant par la place du Prince, le groupe a été accueilli à l'abbaye Saint-Maur à l'ombre de ses vieux murs. L'histoire de sa fondation autour des reliques des martyrs mérovingiens Bathaire et Attalein n'a pas manqué de susciter des interrogations.

    La balade s'est achevée par une visite au Chêne des Saints, arbre remarquable et vénérable planté à la fin du XVIe siècle : c'est à cet endroit, selon la tradition, que furent accueillis au XIe siècle les restes des saints fondateurs du monastère bénédictin local subtilisés à l'abbaye de Faverney. En 1869, le curé de Bleurville projetait d'y édifier une chapelle, projet que ne connut pas de suite en raison de la guerre de 1870.

    Cet après-midi de découverte s'est conclu dans une excellente ambiance par le verre de l'amitié offert par les Amis de Saint-Maur.

  • Vers une nouvelle communauté de communes élargie pour le sud-ouest vosgien

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : entre vieilles pierres et oeuvres picturales

  • Bleurville : Thierry Jacquot, un éleveur de bisons naturel et fier de l’être

    Il vient de reprendre le poste de porte-parole de la Confédération paysanne. Thierry Jacquot, éleveur de bisons dans la plaine, est depuis longtemps un militant engagé. Portrait.

    Thierry Jacquot, comme beaucoup de militants de la Confédération paysanne, n’a pas vraiment eu un parcours linéaire avant de se lancer dans l’agriculture. Il arrête l’école en classe de première et part quelques années travailler comme berger en Corse. Mais la verdure des Vosges lui manque. A son retour, il se fait la main dans plusieurs fermes vosgiennes. Et en 1990, il succède à son père en tant que secrétaire de mairie de quatre communes différentes dans la plaine. En 2003, il décide de se lancer avec son épouse Nadia dans un élevage pas comme les autres : la production de viande de bison. Vendue directement au consommateur. « Parce que j’aime bien la culture américaine, explique-t-il. En vacances dans le Jura, on est tombé sur un élevage et ça m’a paru une évidence. » Thierry et Nadia retournent alors à l’école pour passer un brevet professionnel agricole (BPA).

    Aujourd’hui, ils sont à la tête d’un petit troupeau de dix mères, une trentaine de bêtes en tout avec les petits qui mettent environ deux ans et demi avant d’être envoyés à l’abattoir. Thierry Jacquot est encore secrétaire de mairie à Valleroy-aux-Saules. « C’est important, pour le côté relationnel et ça met un peu de beurre dans les épinards. »

    Pour le reste, il s’occupe de ses animaux qui évoluent tranquillement sur un beau terrain situé sur les hauteurs de Bleurville. La Ferme aux bisons n’est pas fléchée ni indiquée, même si c’est une curiosité dans la région. « Ce sont des animaux sauvages et on ne doit pas trop les déranger. Ils sont aussi facilement stressés », souligne Thierry Jacquot, qui garde toujours une distance de sécurité avec les bêtes, même si celles-ci le reconnaissent.

    Le baguage, la sélection des animaux pour l’abattoir et la prise de sang réglementaire se font une fois dans l’année pour éviter de déranger le troupeau. La capture est alors plutôt sportive pour l’agriculteur qui se fait aider pour l’occasion par plusieurs personnes.

    Les animaux sont d’abord entraînés vers un enclos plus petit et passent ensuite dans une « souricière ». « Je garde toujours un tas de foin à côté pour pouvoir y plonger quand les cornes sont trop proches », explique Thierry Jacquot.

    La viande de bison, en tout cas, plus tendre que celle du bœuf, remporte un joli succès depuis que le couple s’est lancé dans l’aventure. Pour pouvoir en commander, il faut se mettre sur liste d’attente.

    [d'après Vosges Matin]

     

    ‡ La Ferme aux bisons - Tél. : 03 29 30 95 69 ou 06 19 65 85 21 ou courriel : lafermeauxbisons@gmail.com

  • Marie-Thérèse Luc-Chanel installe son chevalet à l'abbaye de Bleurville

    L'ancienne abbatiale Saint-Maur accueille jusque fin août Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne bien connue.

    Elle a habillé la nef romano-gothique d'une multitude de toiles qui reflète la variété de ses talents : des huiles et des pastels de différents formats qui rendent hommage à nos paysages vosgiens et lorrains, mais aussi aux régions méditeranéennes et à d'autres pays plus lointains revisités du bout du pinceau par notre artiste vosgienne. Animaux et compositions florales sont aussi bien présents sur les tableaux exposés et illuminent l'intérieur de la nef.

    Le temps d'un après-midi, Mme Luc-Chanel a posé son chevalet au beau milieu de la nef : la vieille abbatiale bénédictine du XIe siècle, ses vieux murs, ses voûtes, ses colonnes de grès inspirent notre artiste, car peindre pour Marie-Thérèse est plus que nécessaire, c'est une évidence. Et puis, il y a aussi la crypte préromane qui intrigue l'artiste et qu'elle aimerait peindre... Aussi, à l'occasion de votre visite, vous rencontrerez peut-être notre artiste en pleine création : elle vous fera partager sa passion pleine de couleurs et d'expressions. Pour le plus grand plaisir de vos yeux !

     

    ‡ Exposition Huiles & Pastels à voir à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h jusqu'au 28 août. Entrée payante.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : cité Renaissance de caractère

  • Lamarche (88) : les trinitaires hier et aujourd'hui

  • L'Echo des Trois Provinces est paru !

    Fidèle à sa ligne éditoriale, le magazine du Pays des Trois Provinces - Lorraine, Franche-Comté et Champagne - (et oui, on ne respecte pas le découpage artificiel et officiel de la nouvelle région !) propose pour août-septembre un programme qui vous fera découvrir des aspects méconnus de ce secteur hyper rural.

    Au sommaire :
    - les visites de l'été
    - une haut-marnaise illustre : Louise Michel, une femme d'exception
    - de la Haute-Saône aux Vosges : l'aventure des saints Berthaire et Attalein
    - à Monthureux-sur-Saône, plus de secrets sur les girouettes
    - Bleurville : quand les Vosgiens émigraient en Amérique
    - histoire de la cuisine
    - les Cahiers 14-18 de Melle Marchal
    - le livre en marche à Morizécourt
    - au musée de Hennezel-Clairey : la salle de la résistance rénovée
    - les animations estivales dans le secteur

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €, 6 numéros) à : ADP3P, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : sur un air de tango argentin...

    Les Amis de Saint-Maur accueillaient à l'ancienne abbatiale du village l'ensemble néerlandais Tango Aliado. Les amateurs de rythme sud-américains ont été comblés.

    Plutôt habitués à abriter des sonorités nettement plus classiques depuis plus de 40 ans maintenant que les saisons musicales estivales de Saint-Maur existent, les vieux murs de l'abbatiale bénédictine n'en sont toujours pas revenus : les sons et la rythmique du tango argentin ont pris possession de ces lieux historiques le temps d'un après-midi musical.

    Après une mise en bouche au moyen d'un diaporama accompagné au bandonéon qui présenta l'histoire du tango, danse apparue à la fin du XIXe siècle en lien avec l'émigration en Amérique du Sud, l'ensemble Tango Aliado a invité le beau parterre d'amateurs de musique qui avait répondu présent à partager des sonorités rythmées dans le cadre d'un programme éclectique où le tango fut le roi. Cette sympathique formation musicale néerlandaise, composée de Françoise van Varsseveld au violon, Lucas Stam au violoncelle, Gert Wantenaar au bandonéon et Mariken Zandvliet au piano, a su conquérir avec brio son public en interprétant une variété de pièces de compositeurs et musiciens sud-américains, Astor Piazzolla, Chau París, Carlos di Sarli, El Pollito, Saúl Cosentino, Fugata Aníbal Troilo ou Pedro Láurenz, transportant les mélomanes de Buenos Aires à Montevideo sans quitter son fauteuil ! Même si, à certains moments, l'idée de transformer la nef en piste de danse a pu trotter dans la tête de quelques amoureux du tango et de ses rythmes fortement marqués...

    Un après-midi musical estival haut en couleurs et riche en rythmes qui restera dans les annales de Saint-Maur.

     

    Prochaine animation : samedi 13 août promenade-découverte de Bleurville et de son patrimoine architectural avec l'Adp3p. RDV sur le parvis de l'église Saint-Pierre-aux-Liens à 14h30. Goûter offert par les Amis de Saint-Maur.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : un été entre vieilles pierres et oeuvres picturales

    L'ancienne abbatiale bénédictine et le logis prieural vus du sud-est [cl. ©H&PB].

    Vous avez envie de faire un bond dans le temps et dans l'histoire ? Et quel bond, puisqu’en vous rendant à l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville vous remontez mille ans en arrière !

    Ce monastère, dédié aux saints martyrs Bathaire et Attalein, fut en effet fondé dans la première moitié du XIe siècle par un comte de Toul afin d’y placer les filles de sa maisonnée. Bâtie au centre du village historique, à proximité de la place du Prince sous laquelle ont été découverts les restes d’une villa gallo-romaine dotée des bains de grandes dimensions, l’abbatiale Saint-Maur est un rare exemple d'architecture du premier art roman en Lorraine avec une influence à la fois bourguignonne et germanique. Le prieuré voisin a été reconstruit à la fin du XVIIIe siècle.

    Depuis 1974, l’antique abbatiale – transformée en prieurale au début du XIIe siècle – connaît une renaissance : après plusieurs campagnes de restauration, chaque été accueille des animations culturelles et musicales. L’association des Amis de Saint-Maur, propriétaire des lieux, ouvre le site au public du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche en après-midi.

    Cet été, Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne, expose dans la nef de l’abbatiale Saint-Maur une remarquable rétrospective de ses œuvres picturales sur le thème des paysages d’ici et d’ailleurs.

    "En franchissant la porte du logis prieural voisin de l'église, le curieux pénètre dans le monde des pratiques dévotionnelles d’hier - monde suranné pour certains -, ultime témoin de la foi intense de notre ancêtres" annonce le guide des lieux. Le musée de la piété populaire présente notamment une fabuleuse collection de bénitiers de chevet qui attire l’attention du curieux ou de l’amateur d’art populaire.

    Alors, cet été, n'hésitez pas à venir pousser la porte de l'abbaye de Bleurville !

     

    Cet été à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville :

    - samedi 13 août à 14h30 : RDV à l'église paroissiale pour une balade-découverte de Bleurville

    - dimanche 28 août à 15h, AG des Amis de Saint-Maur suivi d'un concert de chants sacrés baroques

    - site ouvert au public du jeudi au dimanche, de 14h à 18h

  • Bleurville (88) : "Huiles & Pastels" à l'abbatiale bénédictine Saint-Maur

    [VM]

  • Bleurville (88) : tango argentin à l'ancienne abbatiale

  • Vers la nouvelle Codecom "Les Vosges côté sud-ouest"

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : un été entre vieilles pierres et oeuvres picturales

    Vous avez envie de faire un bond dans le temps ? Et quel bond, puisqu’en vous rendant à l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville vous remontez mille ans en arrière !

    Ce monastère, dédié aux saints martyrs Bathaire et Attalein, fut en effet fondé dans la première moitié du XIe siècle par un comte de Toul afin d’y placer les filles de sa maisonnée. Bâtie au centre du village historique, à proximité de la place du Prince sous laquelle ont été découverts les restes d’une villa gallo-romaine avec des bains de grandes dimensions, l’abbatiale Saint-Maur est un rare exemple de premier art roman en Lorraine avec une influence à la fois bourguignonne et germanique.

    Depuis 1974, l’antique abbatiale – transformée en prieurale au début du XIIe siècle – connaît une renaissance : après plusieurs campagnes de restauration, chaque été accueille des animations culturelles et musicales. L’association des Amis de Saint-Maur, propriétaire des lieux, ouvre le site au public du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00.

    Cet été, Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne, expose dans la nef de l’abbatiale Saint-Maur une remarquable rétrospective de ses œuvres picturales sur le thème des paysages d’ici et d’ailleurs.

    En franchissant la porte du logis prieural voisin, le curieux pénètre dans le monde des pratiques dévotionelles d’hier, monde suranné certes, mais témoin de la foi intense de notre ancêtres : une fabuleuse collection de bénitiers de chevet attire l’attention du curieux ou de l’amateur d’art populaire.

     

    ‡ Cet été à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville :

    - ouvert au public jusqu'au 28 août, du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00
    - dimanche 31 juillet à 16h, concert de l’ensemble Tango Aliado (tango argentin)
    - dimanche 28 août à 16h, concert de chants sacrés baroques
    - ouvert au public du jeudi au dimanche, de 14h à 18h

  • Nancy : un nouveau projet pour le Musée Lorrain

    [ER]

  • Lamarche (88) : rachat des captifs et des esclaves aux mains des musulmans : un trinitaire lorrain témoigne

    Le P. Aldo Berardi lors de sa conférence en l'église de Lamarche [cl. ©H&PB]

    L'ancien couvent des Trinitaires à Lamarche, on connaît. Mais sait-on qu'elles étaient les missions de ces religieux ? Le Père Berardi, prêtre trinitaire, a présenté lors d'une causerie l'action de ces religieux auprès des chrétiens persécutés.

    Le Père Aldo Berardi, après avoir concélébré la messe dominicale à Gignéville, a été accueilli en l'église Notre-Dame de Lamarche par l'abbé Ayéméné, curé de la paroisse, et Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine. « Le Père Berardi, originaire de Metz, fut mon élève au lycée Georges de La Tour lorsque j'enseignais à Metz à la fin des années 70 » précise J.-F. Michel. En préambule à la conférence donnée par le P. Berardi, J.-F. Michel rappela brièvement l'histoire de la fondation par le comte de Bar de la maison de la Trinité de Lamarche au début du XIIIe siècle. Transformée en établissement scolaire au XIXe siècle, il en subsiste quelques éléments.

    « L'ordre de la Sainte-Trinité a été créé au XIIe siècle pour le rachat des captifs lors des Croisades, à un moment d'affrontement entre l'Orient et l'Occident et en plein changement dans la vie des monastères » rappelle le P. Berardi. Les trinitaires, religieux non cloîtrés, ajoutent à la prière une vie apostolique missionnaire vouée au rachat des captifs et des esclaves au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du Nord sous domination islamique. Ces religieux au vêtement blanc marqué d'une croix rouge et bleue – en souvenir du sang et de l'eau sortis du côté du Christ sur la croix – seront présents dans toute l'Europe jusqu'à la Révolution.

    Reconstitués à Rome au XIXe siècle, les Trinitaires appartiennent désormais à un ordre hispanique de trinitaires réformés déchaussés. Cet ordre regroupe 600 religieux et 2000 religieuses qui recrutent essentiellement en Asie et en Afrique. Si les maisons féminines sont implantées surtout en Amérique du Sud, les hommes exercent leur apostolat dans vingt-sept pays et partout où les chrétiens sont persécutés pour leur foi (pays musulmans et certains pays d'Asie bouddhistes).

    Le P. Berardi est actuellement en poste au Moyen-Orient et, tout en composant avec les impératifs de la politique et de la diplomatie internationales, travaille quotidiennement au rachat des personnes de toutes religions victimes de rapt ou réduites en esclavage, comme c'est le cas au Soudan par exemple.

    « Depuis 800 ans, les trinitaires poursuivent l'oeuvre de miséricorde et de prière, malgré les innombrables difficultés et les dangers pour les religieux, dans la fidélité aux intuitions reçues par leur fondateur, Jean de Matha » conclut le P. Berardi.

    A l'issue de sa conférence, le P. Aldo Berardi a célébré les vêpres avec l'abbé Ayéméné.

  • Bleurville (88) : Tango Aliado en concert à l'abbaye Saint-Maur le 31 juillet

    Françoise van Varsseveld au violon, Lucas Stam au violoncelle, Gert Wantenaar au bandoneón, et Mariken Zandvliet au piano, interprèteront tout un programme de pièces de tango argentin dimanche 31 juillet à 16h00 à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

    ...Plutôt étonnant dans le cadre d'une ancienne abbatiale bénédictine, non ?

    Alors, venez nombreux vous laissez envahir par les sons sud-américains !

     

  • Monthureux-sur-Saône (88) : les victimes militaires du convoi du 30 octobre 1918

    [VM]

  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de la Saint-Pierre-aux-Liens

    L'abbé Ayéméné bénit le 'pain bénit' qui sera distribué aux fidèles à la sortie de messe [cl. ©H&PB].

    Bleurville a fêté le saint patron de l'église paroissiale, saint-Pierre-aux-Liens, ce dimanche 10 juillet.

    A l'issue de la messe dominicale célébrée pour les défunts de la paroisse par l'abbé Ayéméné, curé de Notre-Dame de la Saône, le pain bénit a été distribué aux fidèles et le conseil paroissial a offert le verre de l'amitié partagé dans une excellente ambiance.

  • Bleurville (88) : Marie-Thérèse Luc-Chanel aux cimaises de l'abbaye Saint-Maur

    L’abbatiale bénédictine de Bleurville accueille jusqu’au 31 août l’exposition Huiles & Pastels de l’artiste spinalienne Marie-Thérèse Luc-Chanel.

    Les Amis de Saint-Maur ont invité l’artiste peintre Marie-Thérèse Luc-Chanel pour la saison culturelle à l’ancienne abbaye Saint-Maur. Originaire d’Epinal, l’artiste est attirée dès son enfance par l'histoire, les paysages, les fleurs dont elle illustrait ses cahiers. Elle entre, à l'âge de 12 ans, dans un cours d'arts plastiques où elle pratique l'aquarelle, le pastel, le cuir et l'étain repoussé. A son adolescence, elle commence à peindre à l'huile jusqu'à l'âge de 20 ans. Après six années d'interruption, elle reprend ses pinceaux et se fait la promesse de ne plus les quitter.

    Peindre pour Marie-Thérèse est nécessaire, c'est une évidence. Alors, elle se perfectionne, fréquente l'école des Beaux-Arts de Nancy, entre 1989 et 1996, et pratique la gravure, le dessin et la peinture. Elle suit différents stages de modèles vivants, de paysages et d’aquarelle. Avec son chevalet, elle dessine et peint sur le motif en Lorraine, à Venise, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie… Les couleurs du Sud l'interpellent, mais ses Vosges natales, la Lorraine, restent ses principales sources d'inspiration. Depuis 2004, Marie-Thérèse Chanel peint surtout à l'huile et de plus en plus au couteau.

    Une véritable artiste passionnée, coloriste et expressionniste qui a été récompensée par de nombreux prix aussi bien dans les Vosges, qu’à Bourbonne-les-Bains, en Savoie ou en Italie. Marie-Thérèse est également membre de l'Académie d'Arts Plastiques à Epinal où elle anime un cours de peinture. Elle fréquente aussi le Groupement des Artistes Vosgiens, l’association des Artistes Lorrains, l'association Art East et Créative d'Art. Elle expose en groupe, ou individuellement, dans le Grand Est, à Cannes, Lyon, Paris et au Salon d'automne international à Tel Aviv et Saint-Petersbourg.

    L’abbaye Saint-Maur a l'insigne privilège d’accueillir cette artiste de talent qui se laisse découvrir à travers ses nombreuses œuvres picturales tout cet été à l’ombre des murs séculaires de l’abbatiale Saint-Maur.


    ‡ Exposition « Huiles & Pastels » de Marie-Thérèse Luc-Chanel, abbaye Saint-Maur de Bleurville, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • Lamarche (88) : messe et conférence par un religieux trinitaire

    Dimanche 17 juillet 2016, le Père Aldo Berardi, qui fête cette année ses vingt-cinq années de sacerdoce et de vie monastique, sera à Lamarche, berceau des religieux trinitaires lorrains – le couvent de Lamarche fut fondé au XIIIe siècle. Cet ordre voué à la rédemption des esclaves et des prisonniers par Jean de Matha et Félix de Valois, a toujours sa maison mère à Cerfroid, entre la Ferté-Milon et Château-Thierry (Picardie), et continue sa mission primitive dans les pays à risque (Proche et Moyen-Orient) – notamment pour les chrétiens – où l’esclavage est toujours pratiqué par les musulmans (Soudan, Yémen...).

    Aldo Berardi est originaire d’Ars-sur-Moselle, près de Metz. Il a beaucoup voyagé (Arabie saoudite, pays du Golfe persique...) et œuvré pour la libération des captifs, associant la spiritualité des fondateurs au simple respect des droits de l’homme. Son parcours est atypique, son expérience est passionnante.

    Dimanche 17 juillet à 10h30, il concélébrera avec l'abbé Ayéméné, curé de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, la messe à Gignéville. A 15h00, il sera à l’église Notre-Dame de Lamarche, desservie jadis par les Trinitaires du couvent proche du sanctuaire, où il donnera une conférence sur « les Trinitaires et leur rôle hier et aujourd’hui » au cours de laquelle il fera partager son expérience dans les pays où l'être humain est encore vendu comme esclave. A l'issue, il célébrera l'office des vêpres, comme le firent autrefois les religieux à habit blanc marqué d’une croix pattée bleue et rouge.

     

    Dimanche 17 juillet à 10h30 messe à Gignéville concélébrée par le Père Berardi et à 15h00 conférence en l'église de Lamarche sur le rôle des Trinitaires dans le rachat des captifs dans le monde.

  • Les Petits-Thons (88) : des travaux en perspective au couvent des Cordeliers

  • Lamarche (88) : vers la réfection du clocher de l’église Notre-Dame

    Voilà une rénovation qui va faire du bien à toute la partie du clocher de l‘église Notre-Dame… Mais qui risque de faire mal aux finances de la commune… Fort heureusement ce projet de 643 200 € est subventionné par le Département des Vosges à la hauteur de 12 %, par la DRAC de Lorraine à 40 % et par la Région Grand Est à 30 %, sans oublier la somme du mécénat de la souscription de la Fondation du Patrimoine.

    Le clocher de l’église va donc être rénové par des entreprises spécialisées dans le travail en hauteur. Les entreprises retenues sont Piantanida pour la maçonnerie en pierres de taille, Le Bras frères pour la charpente couverture, Coanus pour la couverture et Bodet pour le campanaire. La mission Sécurité Protection Santé à Ace Btp et la mission Contrôle technique à Apave alsacienne SAS. Ces travaux seront supervisés par Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Ces travaux débuteront mi-septembre et ce pour une durée de douze mois. Les Lamarchois seront privés de cloches et d’horloge pendant cette période, et le clocher aura disparu.

  • Bleurville (88) : fête patronale de la Saint-Pierre-aux-Liens les 9-10 juillet

    ... Et dimanche 10 juillet à 10h00, messe en l'église paroissiale de Bleurville.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : exposition de Marie-Thérèse Luc-Chanel

  • Bleurville (88 ) : l'ancienne huilerie ouverte pour les 19e Journées du patrimoine de pays et des moulins

    L'ancienne huilerie de Bleurville ouverte au public pour les 20e JPPM [cl. ©H&PB]

    « On ne pensait pas qu'il existait encore au village un tel moulin » s'étonne une Bleurvilloise venue découvrir cette surprenante installation agricole de jadis.

    Jérôme Toussaint, le propriétaire de cette huilerie, en rachetant voici quelques années l'ancienne ferme de la rue de Monthureux, a souhaité conserver ce moulin à huile du XIXe siècle et, grâce aux Journées annuelles du Patrimoine de Pays et des Moulins, il ouvre gracieusement les portes de sa demeure, faisant ainsi profiter le public de ce rare aménagement rural. Dans l'ancienne chambre à four qui a conservé son four à pain, on peut admirer une énorme meule tournante actionnée par une mécanique elle-même entraînée par un manège à chevaux situé dans la grange voisine, ainsi qu'une massive presse qui servait à travailler les plantes oléagineuses.

    Les Journées du patrimoine de pays et des moulins sont co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, et elles fêtent cette année leur 19ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.

    Cette année encore, le moulin à huile de Bleurville était largement ouvert au public : amateurs de patrimoine traditionnel et rural et curieux du village ou de passage s'y sont arrêtés afin de découvrir cette installation remarquablement conservée qui constitue un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : vers la reprise du Grenier à sel par le Musée de Châtillon ?

    Nathalie Bonneret, réélue présidente de l'association du Musée de Châtillon, a reconnu que  "L’année 2015 a été difficile mais mon souhait, c’est de continuer à développer Châtillon dans l’esprit du départ". "Ce musée est avant tout un lieu de mémoire et de réflexion" soulignera-t-elle.

    L’association du musée va s’engager dans une réflexion avant fin novembre afin d’assumer éventuellement la reprise du Grenier à Sel ; Saône Lorraine, propriétaire de l'immeuble, ne souhaitant plus s’y investir l’an prochain.

    La traditionnelle soirée hors du temps se déroulera le 9 juillet de 19 h à 23 h. Un repas paysan autour du chaudron sera proposé avec de la soupe à l’ortie, du jambonneau, saucisse et lard… Cette soirée sera "une ballade du Moyen Age au 19e siècle".

    L’association Saône Lorraine ne souhaite plus renouveler la collaboration avec le musée pour la fête Renaissance d'août. Le musée louera la cuisine du Grenier à Sel. Deux troupes spécialisées dans l’animation historique ont été engagées : Les Lames d’antan et Historica tempus avec musiciens. Un petit spectacle intitulé « En quête de vérité » sera joué lors de cette fête Renaissance le dimanche 7 août.

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches enrichit ses collections

    [L'Abeille]