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"La grande débrouille" : le spectacle vivant de l'été en Saône vosgienne

Après « Victor Noir, l’immortel » l’an dernier, qui a permis de se plonger dans le passé de ce jeune journaliste, natif d'Attigny, mort en duel en janvier 1870 à Paris, la compagnie théâtrale l’Odyssée de Monthureux-sur-Saône convie cet été le public à un tout autre voyage.

Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, en 1943, se déroule « La grande débrouille ». Cette pièce, écrite et mise en scène par Clair Arthur, qui fait son retour à Monthureux après une interruption d’une année, va nous plonger dans un village vosgien étonnamment épargné par l'Occupation allemande. Un village vivant dans la crainte et l’attente de voir débarquer le premier occupant. Les hommes ont été mobilisés. Restent les plus âgés et ceux qui ont réussi à passer entre les mailles du filet. Des poltrons qui font des personnages savoureux pour une comédie qui se veut familiale. « Ce n’est pas une pâle copie de “La grande vadrouille“ », explique Clair Arthur. Même s’il reconnaît avoir pensé à ce film culte qui a bercé notre enfance. « Je voulais proposer une comédie grand public, pleine de rebondissements, visant à distraire et faire rire sans se prendre la tête. Comme précédemment avec “La guerre des boutons“ ou encore “Le frère caché de Jeanne d’Arc“ qui a été ma première création pure pour l’Odyssée. »

Ayant eu cette fois les coudées franches pour écrire son scénario, l’auteur s’est lâché et a établi une galerie de portraits savoureux dont il a le secret.

On y croisera Célestine Choquette, marchande de vin, et Camboui, son amoureux garagiste, les trois sœurs Coquards, mi-quincaillères mi-sorcières, Sylvaine Barthomœuf, courageuse épicière, Bichon, trafiquant notoire braconnier à ses heures, Joseph Von Goethe et Helmut Strüdel, deux pilotes allemands et leur machine secrète, Kartofeln, motard de l’infanterie germanique, Ruf, joueur perclus de dettes et sa muse Régina… Le tout dans une ambiance réaliste proche de l’univers cinématographique.

Cette fois encore, c’est l'ancien presbytère qui servira de cadre à ce spectacle porté par des comédiens amateurs passionnés ; une trentaine au total. Auxquels s’ajouteront une soixantaine de figurants. Dans une mise en scène qui promet quelques surprises dont des dialogues en allemand avec traduction en direct. Dominique Petit a travaillé cette année la musique. Tandis que les décors seront une nouvelle fois signés par Pierre Taranzano. Les costumes, eux, seront taillés sur mesure par Sophie Legras. Sans oublier le reste de l’équipe : Manuel Petit, assistant mise en scène, Alban Cayrol et Lydia Mangin à la technique. Clair Arthur se dit content de « renouer avec l’une de ses familles de théâtre » qu’il porte dans son cœur. En attendant de le retrouver avec sa nouvelle compagnie "Check-Point théâtre" dont on devrait voir les spectacles d’ici peu dans les Vosges.

[d'après Vosges Matin]

 

>> Les séances ont lieu les 4, 5, 6, 7, 8 et 9 août à partir de 21h30.

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