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  • Geo Condé, un artiste lorrain à redécouvrir

    Geo Condé_Scherbeck.jpgGeo Condé (1891-1980) fait l'objet d'une intéressante exposition au Domaine de l'Asnée, à Villers-lès-Nancy. Elle présente un aspect peu connu de l'artiste lorrain : ses créations d'inspiration religieuse.

    Marionnettiste, peintre, sculpteur, céramiste, musicien…, Georges Condé, dit "Geo Condé", est né à Frouard en 1891. Très tôt, il pratique la marionnette, la peinture et la musique. Après des études d’'architecture à Bruxelles et une solide formation de pianiste, il devient aviateur durant la Grande Guerre. Il continue à peindre en inventant un curieux mouvement pictural : le rondisme.

    Geo Condé_expo 2012 007.jpgDirecteur artistique des faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller jusque dans les années 1930, il créa des modèles aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. Fondateur de la compagnie « Le Théâtre de la Maison de Lorraine », il forme Jacques Félix (futur créateur des "Comédiens de Chiffons" et du Festival Mondial de Charleville-Mézières) aux techniques de la marionnette. Sa compagnie proposera des spectacles de marionnettes à gaines et à fils pour tous les âges jusque dans les années 1960. 

    Geo Condé_expo 2012 026.jpgLa rétrospective, proposée par son petit-fils Gérard Condé, s'attache à valoriser ses oeuvres d'inspiration chrétienne : peintures sous verre représentant des saints ou des scènes de la vie du Christ, des paysages (colline de Sion par exemple), des dessins originaux, des signets ainsi que des crèches d'inspiration ispanique... Sans oublier les sympathiques et originales marionnettes qui ont fait son succès auprès des enfants.

    A voir impérativement jusqu'au 19 décembre 2012 au Domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy les œoeuvres de cet artiste éclectique qui mérite d'être mieux connu... pour le plaisir des petits et des grands ! 

    [clichés H&PB]

  • Les Petits-Thons (88) : des travaux d'envergure au couvent des Cordeliers

    L'association Saône Lorraine s'est engagée dans des travaux d'importance sur les anciens logements des frères franciscains jouxtant l'église des Cordeliers des Petits-Thons.

    les thons_travaux couvent déc 12 04.jpgDepuis quelques semaines, une entreprise spécialisée dans la restauration des Monuments historiques s'active sur le site du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, en partie propriété de l'association présidée par Jean-François Michel. Un parapluie protecteur permet aux ouvriers de travailler en toute sérénité sur la toiture. L'ensemble de la couverture ainsi que la charpente surmontant les logements des cordeliers va bénéficier d'une restauration complète sous le contrôle de l'Architecte en chef des Monuments historiques.

    les thons_travaux couvent déc 12 02.jpgL'association, qui milite en faveur de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien, envisage à terme d'installer un musée d'art sacré dans l'église et les salles adjacentes.

    Le couvent des Petits-Thons constitue l'ensemble franciscain du XVe siècle le mieux conservé de tout le Grand Est.

    [clichés H&PB]

  • "L'Echo des 3 Provinces" de l'hiver est paru

    echo3p161.jpgLe magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - Champagne, Franche-Comté et Lorraine - paraît fidèlement tous les deux mois grâce au travail acharné d'une poignée d'amoureux de ce territoire écartelé entre trois régions administratives mais uni par une histoire et des paysages.

    Le sommaire de ce numéro hivernal est riche de la variété des villages et des bourgs qui constellent ce pays : retour sur le projet de Parc naturel régional du Pays des Trois Provinces, découverte de l'ancienne huilerie de Bleurville, poèmes et poésies, rénovation du porche du cimetière de Damblain, la campagne de fouilles archéologiques à Morimond, les 7 ans de la borne des 3 Provinces à Enfonvelle, à la découverte de Combeaufontaine, voyage à Blâmont et Bataville, un ferronnier d'art à Senaide, les compte rendus des visites de l'été, les animations...

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces peut être commandé auprès de evelyne.relion@orange.fr 

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : une jeune femme sauvée miraculeusement de la noyade par des pèlerins

    arrivee-a-saint-nicolas-de-port-pour-le-groupe-de-randonneurs-de-rechicourt-le-chateau.jpgVendredi 7 décembre, un groupe de onze randonneurs de l’association des Amis de l’Etang partaient de Réchicourt-le-Château pour accomplir une marche de 50 km en deux jours jusqu’à Saint-Nicolas-de-Port pour assister à la 767ème procession du Sire de Réchicourt. Après une première étape à Lagarde où ils ont été reçus par la commune, ils reprennent la route en direction d’Einville.

    En fin de matinée, marchant le long du canal de la Marne au Rhin à la hauteur de l’écluse n° 13, Frantz Gottar, l’un des randonneurs du groupe entend des gémissements. Il aperçoit avec stupeur une jeune femme qui s’agrippe désespérément aux herbes de la berge. Il s’allonge sur le bord et avec l’aide d’un de ses compagnons de route Didier Devantaux, il parvient à saisir la malheureuse qui se noyait. Arrivés à la rescousse, leurs amis les aident à la tirer de l’eau glacée avec son chien et à la porter vers un local technique de l’écluse où ils lui donnent vêtements et chaussures de rechange tout en appelant les secours. Arrivés rapidement sur les lieux, les pompiers d’Avricourt et de Lunéville ont pris en charge la rescapée. La jeune femme, prénommée Laurie et originaire de Lagarde, promenait deux chiens le long de la berge et avait voulu rattraper l’un d’eux tombé à l’eau.

    Parmi le groupe de randonneurs, se trouvait le président de l’association qui organise chaque année en juillet la fête de l’eau. Egalement maire de Réchicourt, Gérard Kelle est ancien pompier et moniteur de secourisme. Dans ce groupe providentiel, se trouvait aussi un animateur de randonnée entraîné à gérer des situations périlleuses. Arrivés à bon port le samedi à Saint-Nicolas, les sauveteurs retrouvaient leurs amis venus en bus et n’étaient pas loin de croire à l’intervention du Saint Patron car il est bien étonnant de trouver des sauveteurs dans le froid de l'hiver le long des berges du canal… Avant de regagner Réchicourt, les pélerins décidaient d’envoyer une belle carte de Saint Nicolas à la jeune femme.

    [Noëlle Diaquin | ER]

  • Le Chasseur de La Mothe

    chasseur la mothe.jpgLe Chasseur de La Mothe, roman historique d'Alcide Marot, est enfin réédité ! Le Lorrain Alcide Marot publia cette chronique en 1892 s'inscrivant dans le courant du fort sentiment identitaire lorrain qui alimenta une riche vie intellectuelle entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le premier quart du XXe. Une belle relation d'amitié  le liait à Georges Sadoul, le rédacteur en chef du Pays Lorrain, et à l'écrivain Maurice Barrès.

    Le Chasseur de La Mothe nous replonge dans un épisode historique qui n'est rien d'autre que les longues prémices du rattachement de la Lorraine à la France.

    L'action du livre se situe au milieu du XVIIe siècle, aux moments du dernier siège de la vieille cité du Bassigny lorrain, superbe ville fortifiée qui abritait en 1645 plus de 4000 habitants. Notre héros, Sébastien de Maillefert est capitaine et major d'infanterie à La Mothe et sert le duc Charles IV. Il est habile arquebusier et traverse avec hardiesse les lignes françaises durant le dernier siège qui se solda, sur ordre de Mazarin, par la destruction totale de La Mothe. Il est chasseur comme on ne l'imagine plus aujourd'hui et c'est au travers de ses sorties que l'on comprend mieux l'atmosphère d'une époque et les derniers instants d'une communauté de vie aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté de Bourgogne.

    Les faits historiques décrits sont avérés et parfaitement mis en scène par Alcide Marot. Les vertus du Chasseur de La Mothe sont à la lisière du réel et de l'imaginaire. L'écriture en est délicieuse.

    Aujourd'hui, et plus que jamais, il est utile de se réapproprier dans une ardente volonté, les contes de toujours, les lire et les dire à nouveau. Nos territoires regorgent de récits où les acteurs d'aventure n'étaient point semblables aux hommes de notre temps ; le destin leur accordait d'autres pouvoirs que les nôtres et les maintenait hors des limites de la naissance et de la mort.

    La réédition du Chasseur de La Mothe restaure la mémoire d'un territoire - aujourd'hui bien oublié - et le talent d'un écrivain, Alcide Marot.

    L'auteur, Alcide Marot, est né à Sauville (Vosges) en 1862. Il reçut sa formation intellectuelle auprès du curé de Nijon (Haute-Marne) qui fut complétée au petit séminaire de Langres. Il fut maire de Nijon à la suite de son père. Alcide Marot est décédé en 1927. Il publia notamment Essai d'histoire des villages du canton de Bourmont (1925) et Dix poésies en patois du Bassigny lorrain et une servante d'autrefois.

     

    ‡ Le Chasseur de La Mothe. Chronique lorraine, Alcide Marot, éditions Imagine-Networks, 2012, 124 p. (18,50 €).

  • Miracle de Saint Nicolas... à Saint-Nicolas-de-Port

    miralce st nicolas.jpgDans son message d'accueil lors de la 767e procession en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, samedi 8 décembre, l'abbé Jacquot, recteur du sanctuaire, annonçait à l'assemblée qu'un "miracle" venait de se produire quelques temps avant le début de cette célébration. Ce fait "d'hiver" nous est également rapporté par Jean-Marie Cuny, qui s'est entretenu avec un témoin oculaire de l'évènement.

    Ce 8 décembre, en début de soirée, un groupe de randonneurs se rendait à pied de Réchicourt-le-Château à Saint-Nicolas-de-Port. Ces personnes venaient par curiosité à Saint-Nicolas pour connaître la relation entre Saint-Nicolas-de-Port et Réchicourt. La cérémonie religieuse était l'occasion de leur déplacement pédestre.

    Marchant le long du canal de la Marne au Rhin, à hauteur de Saint-Nicolas, un des randonneurs du groupe des marcheurs raconte qu'il s'est senti attiré en avant le long de la berge ; ses compagnons protestants qu'il fallait rester groupés, surtout que la nuit était tombée. A quelques centaines de mètres du groupe, une femme promenant son chien était tombée dans le canal et s'agripait désespérément aux herbes de la berge. Le randonneur arriva juste à temps pour s'allonger sur le bord et agripper la personne qui se noyait. Ses amis sont arrivés à la rescousse. La femme a été tirée indemne de l'eau glacée, deshabillée et enveloppée immédiatement dans les vestes polaires des sauveteurs.

    Elle a donc été sauvée par hasard diront les septiques, mais les croyants diront qu'il faut y voir l'action de l'intervention du bon Saint Nicolas (qui est aussi le patron des marins, ne l'oublions pas...), car il est étonnant de trouver des sauveteurs dans la nuit de l'hiver le long des berges du canal...

  • La Nouvelle revue lorraine n° 17 : entre nature et histoire

    NRL17.jpgJean-Marie Cuny nous propose ce mois-ci le 17ème numéro de sa Nouvelle revue lorraine. Il nous fait découvrir notamment un homonyme, Jacques Cuny, un Vosgien qui fait découvrir les Vosges aux Vosgiens... et à tous ceux qui aiment cette nature à taille humaine imprégnée de traditions.

    Le sommaire est encore riche de nombreux récits qui vous feront découvrir la Lorraine d'hier et d'aujourd'hui :

    - Plombières la Jolie

    - La Petite-Fosse

    - Jeanne d'Arc et Poissy

    - Deux oeuvres de Monchablon à Domremy

    - La mort du dernier loup de Tranqueville

    - Mes "loups" du Bois-le-Prêtre

    - Henri Poincaré, un génie aux racines lorraines

    - Henri Cordebard, pharmacien et chimiste

    - Jeûne et abstinence au XVIIe siècle sous le duc Charles III

    - Renaissance mise à mal à Metz

    - Cigognes au pays de Sarrebourg

    - Le charbonnier

    - Les formulettes enfantines

    - Alain Cotinaut-Kempf, artiste peintre

    Et les rubriques habituelles : la revue vous avise, les livres, d'une revue à l'autre...

     

    ‡ En vente en librairie ou à commander (7 € le numéro ou abonnement : 38 € pour 6 numéros) en s'adressant à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : plus de 3000 pèlerins pour la 767e procession en l’honneur de Saint Nicolas

    Samedi 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception dans l'Eglise universelle mais aussi, à Saint-Nicolas-de-Port, jour de la traditionnelle procession en l’honneur du saint patron de la Lorraine.

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    Il est 19h30, la foule des pèlerins s’engouffre dans la vaste nef Renaissance de la basilique. Pour venir vénérer dans la joie et la ferveur le saint de l’Orient et de l’Occident. « Cette fête est célébrée depuis 1245… Si on ne la célébrait pas, la vie serait triste ! », sourit André, diacre de la paroisse.

    Plus de 3000 pèlerins, emmitouflés, se pressaient sous les voûtes. A 20h30, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, lance la célébration présidée par Mgr Bernard Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, originaire d’Epinal, qui s’est dit heureux, en tant que Lorrain, de participer à ce pèlerinage ancestral. Accompagné de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et d'une soixantaine de clercs, Son Excellence Mgr Aubertin a ouvert la procession aux flambeaux à travers la basilique, à la suite des milliers de fidèles, dont une bonne centaine de scouts et guides d'Europe et Europa Scouts, portant statues, bannières et drapeaux. Derrière le clergé, les pèlerins portant tous le traditionnel cierge entouré d’un protège flamme qu’ils levaient à bout de bras lors du refrain du chant à la gloire de saint Nicolas. Une marche à tous petits pas, tant la foule était dense.

    Après plus d’une heure de procession, la célébration a été clôturée par l’abbé Jacquot qui a donné rendez-vous à tous les Lorrains et à tous les fidèles de saint Nicolas dans un an, pour la 768e procession. Pour la plus grande gloire de saint Nicolas !

     

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    [clichés ER et  H&PB]

  • La fête de Noël à Nancy

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    Messe de Minuit 2011 en l'église Saint-Pierre de Nancy (cliché ©H&PB]

     

    A l'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg (proche de l'Hôpital central) :

    - 24 décembre : messe de Minuit traditionnelle à... minuit, célébrée selon le missel de 1962 (rite latin)

    - 25 décembre : messe du jour de Noël à 9h25 (selon le missel de 1962)

  • Bassing (57) : découverte d'un trésor monétaire gaulois

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    [Est Républicain]

  • Bleurville sous la neige...

    Bleurville, notre village du sud-ouest vosgien, avait revêtu ses habits immaculés pour le 1er dimanche de l'Avent. Hiver précoce ? Non, hiver vosgien tout simplement. En attendant Noël...

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    [clichés ©H&PB]

  • Laneuvelotte : le Cercle d'histoire à Morhange

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    [Est Républicain]

  • Mariage de l'archiduc Christoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy les 28-29 décembre

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    [Vosges Matin]

  • Fête de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine

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    Saint Nicolas, par Jacques Callot, XVIIe s.

     

    Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis : tríbue, quǽsumus ; ut, eius meritis et precibus, a gehénnæ incéndiis liberémur. 

    [Collecte de la messe de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine]

      

    Dieu qui avez glorifié saint Nicolas, votre Évêque, par d’innombrables miracles, accordez-nous d’échapper aux feux de l’enfer par ses mérites et ses prières.

  • Zita de Habsbourg-Lorraine, princesse servante

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  • Nancy : messe en l'honneur de Saint Nicolas à la chapelle du Sacré-Coeur

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    Vitrail de Saint Nicolas conservé au Musée Lorrain à Nancy.

     

    Messe chantée à la chapelle du Sacré-Coeur (rite tridentin),

    rue maréchal Oudinot à Nancy,

    en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine,

    jeudi 6 décembre 2012 à 18h30

  • Bleurville (88) : le tableau de la Résurrection restauré

    Le tableau dédié à la Résurrection vient de faire son retour à l’église paroissiale de Bleurville après plus d’un an de restauration. Un véritable travail d’artiste à admirer et une oeuvre spirituelle  à méditer...

    Bleurville_resurrection_01.12.12 03.jpgL’église Saint-Pierre-aux-Liens possède deux tableaux de grandes dimensions qui encadrent le grand portail d’accès à la nef. Ils sont attribués à l’abbé François Ricard qui fut curé de la paroisse de 1759 à 1811 ; originaire de Bar-le-Duc, notre curé avait probablement hérité des talents d’artiste de son père qui était… peintre.

    Au printemps 2011, le tableau « la Résurrection » a pris la direction d’Auxerre afin de subir une véritable cure de jouvence. L’œuvre, qui a jadis subi une restauration avec un agrandissement de son format initial, a connu quelques accident dus à son âge vénérable : microécaillages, nombreuses usures, décolorations et craquelures irrégulières marquaient profondément son aspect général. Mais, surtout, un vernis épais ainsi que des champignons donnaient un ton jaunâtre et assombris à cette peinture du siècle des Lumières.

    L’atelier icaunais a patiemment travaillé à la restauration de la « Résurrection » afin de lui redonner tout l’éclat de sa jeunesse. Et c’est littéralement une belle réussite ! Les spécialistes de l’atelier Art & Sciences, après décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ont procédé à la suppression des repeints douteux et ont repris les parties abîmées.

    Après de longs mois de travaux, l’œuvre enfin restaurée a retrouvé son emplacement dans l’église. Quelques bénévoles encadrés par Denis Bisval, adjoint chargé des bâtiments communaux, ont procédé à sa repose qui s’est avérée délicate en raison du poids et de la dimension de cette toile. Désormais, fidèles et visiteurs peuvent admirer une œuvre qui a retrouvé sa luminosité du XVIIIe siècle. C’est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau gardé par un ange, devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Grâce à cette restauration minutieuse, des détails apparaissent désormais plus nettement : ainsi un paysage où se dresse un petit temple se laisse apercevoir entre le groupe des soldats et le Christ. La peinture mériterait maintenant d’être mise en valeur par un éclairage approprié…

    La municipalité doit être félicitée pour cette initiative qui contribue à valoriser notre patrimoine local et surtout à le transmettre aux futures générations. On peut y associer les instances qui ont participé aux financement des travaux : la DRAC et le Conseil général des Vosges.

    Le tableau de la Crucifixion, qui fait pendant à celui de la Résurrection, attend aussi le miracle d’une nouvelle jeunesse : un voile dû au développement d’un champignon opacifie en effet toute surface de la peinture, la rendant illisible. Une étude est en cours afin d’envisager sa future restauration.

    [cliché : © H&PB]

  • Géo Condé et l'art sacré

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    [Est Républicain]

  • Premier bulletin des Amis du peintre Alfred Renaudin

    lorraine,vosges,alfred renaudin,peintre,association des amis d'alfred renaudin,olivier benaL'association des Amis d'Alfred Renaudin propose son premier bulletin annuel.

    La structure, née au printemps dernier, prépare activement le 150ème anniversaire de la naissance du peintre lorrain qui sera célébré en 2016.

    En attendant, l'association poursuit le recensement des oeuvres d'Alfred Renaudin. On peut contacter bena_olivier@yahoo.fr pour tout renseignement.

    [cliché : Ferme à Ceintrey, par Alfred Renaudin]

     

    ‡ Consultez le bulletin des Amis d'Alfred Renaudin : Bulletin n° 1 Amis Alfred Renaudin.pdf

  • Nancy : conférence sur le projet de loi "mariage et adoption pour tous"

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  • Daum, l'âme des verriers

    daum.jpgEn 2009, le livre Daum, du verre et des hommes paraissait et faisait l'unanimité de la critique, tant des spécialistes et amateurs d'art que des anciens verriers, maîtres et ouvriers. Aujourd'hui cet ouvrage a pratiquement disparu des librairies.

    Une nouvelle édition, enrichie et différentes, s'est imposée car, au fil de rencontres parfois fortuites, d'autres documents et témoignages ont été collectés ; il eut été dommage d'en priver les passionnés.

    De 1875 à 1986, l'auteur balaie les cinq générations qui ont créé, développé et dirigé l'entreprise. Il suit le parcours des maîtres verriers, artistes et collaborateurs ayant oeuvré dans les différents ateliers. Il invite le lecteur à une promenade poétique à travers l'Art Nouveau, l'Art Déco, l'Art des formes libres et la pâte de verre. Il fait également découvrir cette ville de Nancy qui accueillit de nombreux exilés alsaciens-lorrains arrachés à leur terroir au lendemain de la guerre de 1870.

    Cette seconde version, plus proche du souhait initial de l'auteur, apporte d'autres éclairages. Elle s'attarde notamment sur la période allant de 1945 à 1986, la plus récente, à la fois passionnante et bouleversante.

    Passionnante car elle connut de nombreuses innovations et se distingua par la collaboration d'artistes atypiques et renommés comme Dali et César, mais aussi de jeunes talents comme l'arrière-petit-fils d'Antonin Daum dans les années 1980. Bouleversante car elle sonna la fin des verriers traditionnels, ceux de la halle qui maniaient si élégamment la canne en perpétuant un savoir-faire millénaire.

    Daum, l'âme des verriers recèle des textes plus riches et une iconographie grandement inédite. Puissiez-vous encore rêver et aimer un peu plus ces hommes qui ont tout donné pour que les pièces qu'ils ont façonnées émerveillent et suscitent l'émotion, celle que les mots ne parviennent pas à traduire tant elle vous époustoufle.

     

    ‡ Daum, l'âme des verriers, Patrick-Charles Renaud, éditions Vent d'Est, 2012, 368 p., ill. (24 €).

  • In memoriam abbé René Baderot (1922-2012), ancien curé de Bleurville

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    Messe de Saint-Grégoire.

     

    abbé rené baderot 1922-2012.jpgNous venons d'apprendre - avec beaucoup de retard - le décès de Monsieur l'abbé René Baderot à l'âge de 90 ans. Il a rejoint la Maison du Père le 2 octobre 2012 à Saint-Dié-des-Vosges. Quasiment aveugle, il était pensionnaire de la maison de retraite des prêtres du diocèse depuis plusieurs années.

    L'abbé Baderot fut curé de Bleurville de 1951 à 1966. Il desservit également la paroisse de Claudon. Après avoir quitté Bleurville, il exerça son ministère à Plainfaing puis à Champ-le-Duc.

    L'abbé René Baderot a laissé d'excellents souvenirs lors de son passage à la cure de Bleurville (où il vivait avec sa maman, d'heureuse mémoire) : il organisait notamment des séances de cinéma à la salle des fêtes et mit sur pied une troupe scoute qui occupait le "commando", bâtisse aujourd'hui disparue, jouxtant le presbytère.

    De façon plus personnelle, nous conservons l'agréable souvenir de l'abbé Baderot, portant alors la soutane, participant à nos repas de famille...

    † RIP.

  • "La Barrette" de décembre de Saint-Pierre-des-Latins de Nancy

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    La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin paroissial de décembre :

    La Barrette de St-Pierre_40_déc. 2012.pdf

  • De la tyranie de l’homofolie

    « (…) Dès les années 90, les gays se sont servi du Sida pour revendiquer l’« égalité des droits », ensuite, ils ont souhaité et réussi à criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, l’homofolie justement, ils ont fini par exiger le « droit » au mariage et à l’adoption. Disons-le nettement, ce ne sera pas tout. Ils n’ont aucune raison de s’arrêter là.

    famille.jpgOn a déjà entendu ces dernières semaines, chez les plus militants d’entre eux - mais ils sont en général l’avant-garde du mouvement -, l’idée d’une discrimination positive gay, d’une parité hétéro-homo dans les partis politiques. Ce week-end même, la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, au grand rendez-vous Europe 1/Aujourd’hui en France et iTélé, confirmant que le gouvernement ne cèdera pas, a cru bon de préciser qu’à terme, à travers les discussions parlementaires qui se tiendront jusqu’en janvier, émergera clairement la procréation médicalement assistée (PMA) aux homosexuels et la possibilité de l‘adoption. Interrogée en effet sur l’absence de prise en compte dans ce projet de la procréation médicale assistée (PMA), elle a souligné que le gouvernement a prévu, en réalité, plusieurs textes de loi sur le sujet.

    On a souvent évoqué le lobby de militants gays hystériques. Il existe et il exerce son emprise sur les gays eux-mêmes souvent opposés au mariage (Hervé Villard). Il est, par exemple curieux que, puisqu’il est question d’égalité, le cas de l’égalité des bisexuels n’est même pas été évoqué chez des gens pourtant aussi tolérants ! Dans la peau de chagrin du mariage où ils veulent tous nous chiffonner, ils ne resteraient que « les gays et les lesbiennes » et à la limite quelques trans ! Dans quelle trappe passerait donc celui qui, par exemple, bisexuel, souhaiterait épouser en même temps un homme et une femme ? Certes, je ne vais pas faire le naïf, je sais bien que les bisexuels sont fractionnés en de nombreuses sous-catégories et qu’une de ces sous-catégories est, dirons-nous, bisexuelle par alternance, et que donc, elle pourrait vaguement se satisfaire du droit au mariage. Mais ce serait oublié pourtant que théoriquement, le mariage, contrairement au pacs, est un engagement à vie et que dès lors, s’engager dans les liens d’un mariage monogame la priverait donc en théorie, si le bisexuel respectait la « fidélité » inscrite dans l’article 212 du Code civil, de l’une des branches de sa bisexualité ! Drôle de manière de concevoir l’égalité des droits !

    Il y a, sur le rapport au pacs, une question et un sérieux malentendu qui, dans le débat de ces dernières semaines, n’a jamais été abordé. Comme on le sait, le pacs, a connu un succès inespéré depuis sa création en 1999 (preuve d’ailleurs qu’il n’est pas un « sous-mariage » comme le prétendent les lobbyistes LGBT). Le pacs actuellement devrait logiquement dépasser annuellement le nombre des mariages, grâce aux améliorations qui lui ont été successivement apportées. N’est-il pas alors à craindre que le « droit au mariage gay» une fois établi, le législateur, non seulement mette fin à toute amélioration du pacs, mais supprime même certains des avantages chèrement obtenus ? Lequel me direz-vous ? Mais bien évidemment, en pleine récession, la déclaration fiscale commune dès la première année ? N’est-il pas à craindre que des employeurs qui ont accordé les mêmes avantages aux pacsés qu’aux mariés au nom de la non-discrimination, considèrent désormais que seuls les mariés auront droit à des avantages coûteux ? Les gays alors seraient contraints de se marier pour échapper à l’impôt ! Je n’extrapole pas du tout. Cela s’est passé ainsi dans l’État de New York en juin 2011. Et c’est là qu’on voit aussi que, pour le milieu homo, la revendication du mariage gay n’est qu’une vaste escroquerie, sachant que la plupart des gays ne veulent pas du tout se marier et qu’en plus, le divorce par définition coûte cher !

    Beaucoup de jeunes, aujourd’hui, n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire, l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. Le nombre des familles monoparentales est en augmentation constante. Elles touchent la plupart du temps des femmes seules, élevant seules leurs garçons. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, s’abreuvent de films pornographiques et l’on sent dans la société juvénile comme une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte. Tous les feuilletons télé font d’ailleurs le panégyrique d’un adolescent homosexuel. Une maison d’édition de la jeunesse aux titres insipides  comme L’Ecole des loisirs, largement relayée par les bibliothèques scolaires, n’arrête pas de scénariser des amours homosexuels adolescents.  C’est cela l’homofolie : le fatalisme militant des homosexuels « normalisé » par la loi et la sous-culture qui prétendent interdire de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, le tout à l’Ego, le narcissisme homoérotique de la publicité, les jeux vidéos qui entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir.

    C’est donc maintenant l’opposition à la transgression qu’on prétend nous imposer de force, l’ultime défense de la raison et du bien commun contre l’utopie individualiste, qui est devenue criminelle. C’est plus qu’un dérapage ou une erreur, c’est une faute et un instrument de persécution. La mécanique de la lutte contre l’homophobie est la même que pour le soi-disant antiracisme. On passe subrepticement du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés. 

    Il suffit de parler de la surcontamination des homosexuels dans les saunas ou les backrooms parisiens ou des effets négatifs constatés chez des enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie. La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives. 

    En Grande-Bretagne, une amende de 4 000 livres a été infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son Bed and Breakfast familial. Il ne faut donc pas se leurrer pour demain : tout propos mettant l’homophilie en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finira par tomber sous le coup de la loi. C’est en cela que l’affaire nous concerne tous. C’est en cela que nous aurons retenu aussi une chose dans le microcosme politique : la lâcheté sans nom de Jean-François Copé, appelant à la télévision, à un rassemblement contre le mariage gay et se gardant bien le jour venu de défiler ! »

    [source : Metamag | 28 nov. 2012]

  • Nancy : manif' pour le "mariage homme-femme" le 8 décembre

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  • L'enfance de Jésus

    enfance jesus.jpgLe pape Benoît XVI nous propose le troisième opus sur Jésus. Sans être pour autant le troisième tome de cette "saga". Il s'en explique.

    Lors de la présentation de l'ouvrage à la presse, le Saint-Père précisa : "Ce livre se veut une porte d'entrée à mes deux précédents ouvrages consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth. J'ai cherché à interpréter, en dialoguant avec des exégètes d'hier et d'aujourd'hui, ce que Matthieu et Luc racontent, aud ébut de leurs évangiles, sur l'enfance de Jésus.

    "Une interprétation juste, selon moi, requiert deux étapes. D'abord, il faut se demander ce qu'on voulu dire, à leur époque, les auteurs de ces textes -c'est la composante historique de l'exégèse. Mais il ne faut pas laisser le texte dans le passé. La seconde question doit être : 'Ce qui est dit est-il vrai ? Cela me regarde-t-il ? Et si cela me regarde, de quelle façon ?'

    "Je suis bien conscient que toute interprétation reste en deçà de la grandeur du texte biblique. J'espère que ce petit livre, malgré ses limites, pourra aider de nombreuses personnes dans leur chemin vers et avec Jésus."

     

    ‡ L'enfance de Jésus, Joseph Ratzinger / Benoît XVI, éditions Flammarion, 2012, 186 p. (15 €).