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saint dié - Page 3

  • L'Eglise des Vosges et de Meurthe-et-Moselle lance un appel au don

    La crise financière touche tout le monde, y compris l'Eglise. Pour lui permettre d'annoncer l'Evangile et d'être présente dans notre monde, nos évêques demandent à tous les catholiques pratiquants et non pratiquants de contribuer aux charges de l'Eglise.

    C'est aussi permettre aux prêtres, diacres et laïcs bénévoles mandatés par l'évêque, de prendre leur responsabilité auprès des baptisés, d'assurer la distribution des sacrements et l'accueil des familles dans le deuil.

    Alors, donnons de bon coeur !

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    >> Plus d'infos et don possible sur :

    Diocèse de Saint-Dié : http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    Diocèse de Nancy & Toul : www.catholique-nancy.cef.fr

     

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  • La chapelle Saint-Basle acquise par la commune de Lignéville (Vosges)

    Propriété du diocèse de Saint-Dié, la chapelle Saint-Basle vient d'être acquise par la commune de Lignéville sur le territoire de laquelle elle est située.

    chapelle st basle.jpgL'évêché, n'ayant plus les moyens d'entretenir cette vénérable chapelle, avait proposé voici quelque temps à la mairie de Lignéville le transfert de propriété. Après examen de la proposition et consultation du délégué de la Fondation du Patrimoine pour les Vosges, le conseil municipal vient de donner son accord pour l'achat de la chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.

    Une convention sera passée entre la mairie et la Fondation du Patrimoine afin de mettre en place une souscription pour la restauration de l'édifice cultuel.

    Voici une bonne nouvelle pour le patrimoine religieux local. Nous espérons que des travaux de restauration et de protection pourront être engagés assez rapidement afin de remettre en valeur ce lieu de culte rural.

  • Le bureau du maréchal Pétain vendu aux enchères à Saint-Dié (Vosges)

    Le bureau du maréchal Pétain ainsi qu'un fauteuil et deux bibliothèques ont été vendus 23.000 € le 18 octobre à Saint-Dié lors d'une vente aux enchères. C'est le président de l'Association de défense du maréchal Pétain qui l'a emporté.

    bureau maréchal pétain.jpgLe cabinet de travail du maréchal change donc de main. Et c'est pour le nouveau propriétaire une heureuse surprise : « C'est un mobilier que nous cherchions depuis longtemps : nous ne savions pas où il était, nous pensions qu'il avait disparu », a expliqué l'acquéreur Hubert Massol. Le mobilier va rejoindre désormais un musée privé. L'Association de défense du maréchal Pétain, « milite pour la réhabilitation du maréchal en tant qu'homme, homme d'Etat et militaire ».

    Acheté à Vichy avant-guerre, ce mobilier avait été réquisitionné. Il s’agit d’une pièce plus exceptionnelle par son histoire que par sa facture, même si elle est agréable à l'œil. Ce mobilier comprend une paire de bibliothèques, un bureau et un fauteuil. De la fin du XIXe siècle, en style Empire « retour d'Egypte », en acajou et placage d'acajou, le cuir vert du bureau est un peu usé et le bois d'un de ses bords est éclairci par le soleil ou la lune. Une riche ornementation de bronzes dorés et ciselés décore ses pieds, sa façade et ses cinq tiroirs. Deux tirettes latérales allongent le plateau.

    Petain.jpgC'est par un concours de circonstances lié à cette époque trouble que le bureau est arrivé à l'hôtel du Parc à Vichy. Il fût acheté à la fin des années 30 par une famille bourgeoise juive alsacienne à un antiquaire de la cité thermale de l'Allier où elle possédait une résidence secondaire. A cause des vicissitudes de l'Histoire, il est laissé pour un temps à l'antiquaire. Lorsque le gouvernement émigre dans le centre de la France après l'armistice de 1940, des meubles doivent être trouvés rapidement par les différentes administrations. Le maréchal Pétain dispose à la fois d'un appartement et d'un bureau à l'hôtel du Parc en plein centre-ville.

    Des émissaires font le tour des antiquaires et réquisitionnent ce dont ils ont besoin. Le beau cabinet de travail est alors repéré. Il est emporté et sert à au Chef de l’Etat français jusqu'à son départ contraint pour l’Allemagne le 20 août 1944. Ses propriétaires le récupèrent en 1948 et ils l'ont toujours gardé depuis cette date dans leur famille. La famille a cependant décidé récemment de le vendre aux enchères.

    [d’après l’Est Républicain]

  • Changement à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Dimanche 4 octobre, la messe de la communauté paroissiale Notre-Dame de la Saône était dite en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Clément Ayéméné.

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 009.jpgPour la première fois depuis son installation en octobre 2008 à la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel à Lamarche, l'abbé Ayéméné a célébré le Saint Sacrifice dans la paroisse N.-D. de la Saône qui relève désormais pleinement de son ministère.

    L'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse jusqu'alors, est maintenu dans son presbytère de Bleurville sans pouvoir exercer son ministère pastoral dans l'attente d'une décision épiscopale.

    Notre cher abbé Villaume est un curé d'exception. Ce fut tout d'abord un bâtisseur : il est à l'origine de la construction de l'église Sainte-Maria Goretti d'Epinal. Ce fut ensuite un évangélisateur : durant 30 ans il fut prêtre fidei donum au Mali où il forma des centaines de catéchistes et de chrétiens africains. Ce fut encore un organisateur de paroisses : avec l'abbé Pierre Maillard, il mit en place la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec ses onze clochers. Ce fut enfin un formateur de laïcs (catéchistes et accompagnateurs pour les baptêmes et les obsèques). Ce fut aussi un compositeur de chants liturgiques... Et tout cela dans la plus grande discrétion.

    A 83 ans, notre curé Villaume serait tout à fait en droit d'attendre une fin de ministère plus paisible...  Et la reconnaissance de la hiérarchie épiscopale. Et puis ne pourrait-il d'ailleurs pas poursuivre un ministère "allégé" auprès de ses paroissiens de N.-D. de la Saône et vivre ainsi une retraite bien méritée ?

    En espérant que "la messe ne soit pas dite" pour le devenir de l'abbé Villaume à Notre-Dame de la Saône...

    *

    *       *

    A la suite de la réorganisation de la paroisse Notre-Dame de la Saône, l'abbé Clément Ayéméné tient désormais une permanence à la maison paroissiale à Monthureux-sur-Saône le mardi de 14h30 à 16h30 et célèbre une messe à 17h00 en l'église de Monthureux. Chaque semaine, une messe sera d'ailleurs célébrée selon un planning fixé dans une des onze églises de la paroisse N.-D. de la Saône.

    Des bénévoles assurent également des permanences les jeudis et vendredis de 14h30 à 16h30 à la maison paroissiale.

    Le curé de la paroisse est joignable au presbytère de Lamarche le vendredi de 14h30 à 16h30.

     

  • Une revue modernisée pour le diocèse de Saint-Dié

    La nouvelle revue du diocèse vosgien est sortie de l’imprimerie en septembre. « Eglise dans les Vosges » prend le relais de « La vie diocésaine ».

     

    logo edv.jpgL’Eglise catholique présente dans les Vosges s’est dotée, dans la dynamique de son projet diocésain, d’une nouvelle revue mensuelle d’information. Initiatives des paroisses, des mouvements, des services, le nouveau journal multiplie les informations de proximité courtes et percutantes. Il s’enrichit également d’un dossier. Pour le premier numéro et durant cette période de crise, le journaliste d’EDV s’est intéressé aux lueurs d’espoir dans les Vosges avec une interview du directeur de Vosges Développement. Au moment de la rentrée, le portrait du mois est consacré à Raphaël Thomassin qui reprend également le chemin du collège privé Saint-Clément à Martigny-les-Bains dont il est le directeur.

     

    Et bien sûr, les dernières informations sont données sur le grand rassemblement « KT d’avenir » où des centaines de catéchistes, enfants et parents du diocèse sont attendus le 20 septembre à Domrémy. Enfin, Monseigneur Mathieu, évêque de Saint-Dié, dresse des perspectives sur les suites du projet diocésain « Chemins d’avenir ».

     

    La présentation a également été choyée. Tout en couleur, richement illustré, « Eglise dans les Vosges » a été mis en page par une agence de communication vosgienne.

     

    >> Plus d’infos sur http://www.catholique-vosges.fr/Bienvenue-a-Eglise-dans-les-Vosges.html

  • Nouvelle réorganisation de la paroisse N.-D. de la Saône en perspective

    abbé ch villaume 2005.jpgLundi 14 septembre, le conseil pastoral de la grande paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) se réunira à la maison paroissiale de Monthureux afin de mettre en place la réorganisation de la paroisse. Celle-ci est rendue nécessaire par la retraite du prêtre desservant, l'abbé Charles Villaume, toujours en résidence à la cure de Bleurville. L'abbé Villlaume, qui fut prêtre fidei donum au Mali durant 30 ans avant d'être nommé à Bleurville en 1994, a connu quelques ennuis de santé au cours de l'année, nécessitant un repos prolongé et... bien mérité.

    De nombreux sujets seront abordés au cours de cette importante réunion qui rassemblera les délégués des onzes paroisses réparties sur les deux cantons ruraux du sud-ouest vosgien de Monthureux-sur-Saône et Lamarche. Les catholiques seront appelés à participer plus activement à la vie de la grande paroisse autour du prêtre administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, actuel curé de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel (Lamarche).

    Souhaitons que l'abbé Villaume puisse profiter d'une longue et paisible retraite dans son presbytère de Bleurville où il pourra assurer une présence spirituelle réconfortante auprès des paroissiens et un soutien au curé desservant la paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    [cliché H&PB]

  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • Une pétition pour garder le curé de Corcieux (Vosges)

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    [Vosges Matin | 14.07.09]

  • Jubilé des prêtres vosgiens en la basilique Saint-Pierre Fourier de Mattaincourt

    jubilé 2009.jpg

     

    [Vosges Matin | 02.07.09]

  • Les orgues de la cathédrale de Saint-Dié inaugurées

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    [Vosges Matin | 29.06.09]

  • Lunéville capitale de l'orgue

    La cité cavalière accueillera, du 10 au 14 juillet, le congrès de la fédération francophone des Amis de l'orgue. Concerts et visites au programme.

     

    orgue lunéville.jpgLes sept instruments de la Route des orgues du Lunévillois ont emporté la décision de la FFAO, la fédération francophone des Amis de l'orgue, qui a jeté son dévolu sur Lunéville pour y tenir son 24ème congrès.

     

    Ces rencontres permettent aux organistes, facteurs d'orgues, musicologues, étudiants et plus généralement à tous les amateurs de musique de découvrir une région au travers de ses orgues à tuyaux et d'un répertoire très éclectique, plusieurs concerts et auditions étant programmés à cette occasion.

     

    C'est donc le dynamisme des associations, qui sont parvenues à faire revivre des orgues pour certains restés longtemps muets, qui a prévalu dans le choix de la FFAO, son congrès s'élargissant à l'ensemble de la Lorraine sud avec des étapes à Toul, Vézelise, Bayon, Nancy, Villacourt, Gerbéviller, Magnières, Deneuvre, Blâmont, Saint-Dié-des-Vosges, Taintrux et La Croix-aux-Mines.

     

    La beauté de l'orgue de l'église Saint-Jacques, qui accueillera le concert d'ouverture donné par Pascal Marsault, le 10 juillet, n'est pas étrangère non plus à la venue de la FFAO sur les terres lunévilloises. Son buffet conçu par Emmanuel Héré est un chef-d'œuvre architectural et pictural du XVIIIe siècle cachant derrière la tribune un instrument, dont la restauration s'est achevée en 2003 après un long chantier d'une douzaine d'années.

     

    Pour accueillir ce congrès, les Amis de l'orgue de Saint-Jacques ont joué la carte culturelle de la région, des visites étant prévues tout le long des routes menant d'un concert ou d'une présentation à l'autre. Plus d'une centaine de participants venant de toute la France, mais aussi d'Europe (Suisse, Belgique, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Pays-Bas), et des Etats-Unis et du Canada rallieront Lunéville avant une découverte du riche patrimoine organistique de la région.

     

    Le programme :

     

    • Vendredi 10 juillet : concert de Pascal Marsault (20h45, église Saint-Jacques à Lunéville).

    • Samedi 11 juillet : présentation de l'orgue de l'église de Domgermain (9 h) ; présentation de l'orgue de la cathédrale de Toul par Jean-Philippe Fetzer (10h30) ; concert d'Aude Schuhmacher à l'église de Vézelise (17 h) ; concert de Mathieu Freyburger à l'église de Bayon (20h30).

    • Dimanche 12 juillet : concert de Johann Vexo à la cathédrale de Nancy (10h15) ; concert de Jean Bizot à l'église réformée de Nancy (15 h) ; concert de Johann Vexo à l'église Saint-Sébastien de Nancy (17 h) ; concert et improvisation avec Marc Pinardel à l'église Saint-Jacques de Lunéville (21 h).

    • Lundi 13 juillet : concert de Dominique Dantand à l'église de Villacourt (9 h) ; concert de Dominique Breda à l'église de Gerbéviller (11 h) ; présentation de l'orgue de Magnières avec Firmin Decerf et improvisation (14 h) ; concert de Johann Vexo à l'église de Deneuvre (16 h 30) ; concert de Frédéric Mayeur à l'église de Blâmont (20h30).

    • Mardi 14 juillet : concert de Jean-Luc Etienne au foyer de l'église réformée de Saint-Dié (9 h) ; concert de Vincent Genvrin au temple de Saint-Dié (11 h) ; concert de Jérôme Mondésert à l'église Saint-Georges de Taintrux (15 h) ; concert de Pascale Rouet à l'église de La Croix-aux-Mines (17 h) ; concert de Jean-Pierre Leguay en la cathédrale de Saint-Dié (20h30).

     

    Loin d'être uniquement réservés aux congressistes, tous ces concerts et présentations sont accessibles à tous, et, rappelons-le, gratuits.

  • Inauguration du grand orgue restauré de la cathédrale de Saint-Dié

    Détruit lors du dynamitage de la cathédrale par les allemands en 1944, le grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié est enfin reconstruit.

     

    orgues saint dié.jpgIl a été restauré par l’atelier de facture d’orgues de Pascal Quoirin, installé dans le Vaucluse. Ce grand orgue est un instrument classique à caractère polyphonique. Inséré dans un buffet d'inspiration moderne, il est doté d'un décor plutôt contemporain afin de s'harmoniser avec les vitraux de facture récente.

     

    Le grand orgue Quoirin sera officiellement inauguré dimanche 28 juin 2009 selon le programme suivant :

     

    >> 10h00 : messe pontificale et bénédiction de l'instrument par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié. Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction. Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré » en indiquant la diversité de ses fonctions : louer le Père, le Fils et l’Esprit, honorer la Vierge Marie, participer à l’action de grâce et à la supplication des fidèles, apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine, soutenir la prière.

     

    >> 15h00 : concert inaugural avec Jean Pierre Lecaudey et Frédéric Mayeur.

     

     

    [Plus d'infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Inauguration-du-grand-orgue-de-la.html]

  • Mgr Mathieu célèbre la Fête-Dieu avec les paroissiens de Notre-Dame de la Saône

    En l’absence de l’abbé Villaume, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a célébré la solennité de la fête du Saint-Sacrement en l’église de Bleurville avec tous les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    La communauté paroissiale avait la joie d’accueillir Monseigneur l’évêque pour cette journée de fête. Dès 10 heures, l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville s’est emplie des familles qui accompagnaient les dix jeunes filles et garçons qui recevaient le sacrement de l’Eucharistie. Les fidèles se pressaient également pour participer à la fête du Corpus Christi ou Fête-Dieu, jour où les catholiques honorent Jésus Sauveur dans la sainte Hostie.

     

    Après avoir communier pour la première fois à l’autel, les enfants accompagnés des paroissiens et de Mgr Mathieu, se rendirent en procession sur l’ancien cimetière entourant l’église. Monseigneur déposa l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement sur un magnifique reposoir confectionné et fleuri par les bénévoles de la paroisse de Bleurville.

     

    Après le chant du Tentum ergo puis O Salutaris hostia, les fidèles reçurent la bénédiction du Saint-Sacrement et processionnèrent à nouveau afin de se rendre à l’intérieur du sanctuaire pour l’envoi final. Mgr Mathieu remercia tout particulièrement les catéchistes qui ont préparé les enfants à la réception de la Sainte Communion, mais aussi les bénévoles qui ont œuvré pour préparer cette magnifique cérémonie de la Fête-Dieu en l'absence du desservant, ainsi que la chorale qui a animé de main de maître la messe dominicale.

     

    A l’issue de la messe, les fidèles ont partagé dans la grange du presbytère et dans une excellente ambiance le verre de l’amitié offert par la paroisse de Bleurville.

     

    Rappelons que la procession de la Fête-Dieu a été remise à l'honneur par l'abbé Charles Villaume lors de sa nomination à Bleurville en 1994. Cette fête liturgique avait connu de grands moments à l'époque de l'abbé Baderot (1951-1966) qui avait réussi à mobiliser les paroissiens qui faisaient montre d'inventivité chaque année dans l'édification d'imposants reposoirs installés aux quatre coins du village (près de la Petite-Croix, près du "chalet" - rue du Bon-Vin -, sur la place des Ponceaux, sur la place du Prince, dans la cour de la maison Clair-Petitjean, à la sortie de la rue Bezout en direction de Monthureux...). L'abbé Baderot mettait aussi un point d'honneur à organiser la procession des trois jours des Rogations : après la messe matinale, le prêtre partait bénir les fontaines du village, qui étaient décorées par les voisins, mais aussi les jardins et les champs.

     

    La tradition de la procession de la Fête-Dieu s'arrêta brutalement à partir de 1968 sous les ministères des abbés Brice et Daval puis Demarche. L'abbé Houot ne la rétablira jamais.

     

     

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  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Le jubilé de Mgr Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    65 ans de sacerdoce ! Mgr Vilnet, l'ancien évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983, puis de Lille, va célébrer son jubilé en juin dans les Vosges. Il est le dernier évêque français vivant à avoir participé au concile Vatican II.

     

    Mgr Jean Vilnet.jpgDe sa résidence de Saint-Dié-des-Vosges, Mgr Jean Vilnet aperçoit la cathédrale dont il a impulsé la reconstruction à la fin des années 60. Dans sa bibliothèque, il a gardé la thèse de doctorat sur Saint-Jean de la Croix. Un tableau très coloré, représentant une foule bigarrée et joyeuse, chante le souvenir d'un déplacement à Haïti, pays « de clarté et d'une misère épouvantable ». C'est ici que l'ancien président de la conférence des évêques de France coule le reste de son âge. A 87 ans, il ne sort plus que rarement, mais garde l'esprit vif, et prend son temps avant de répondre aux questions.

     

    Une image reste forte. A Epinal, lors la chute de l'empire Boussac, l'évêque marche au côté des ouvriers du textile qui manifestent pour leur emploi : « Je ne pouvais pas rester sur le trottoir, précise-t-il. Mon geste n'était pas politique ; c'était un acte de solidarité avec des personnes dont je connaissais la pauvreté, la peur de perdre leur travail. » Soucieux de social, l'évêque dialogue avec salariés, patrons et syndicalistes. Il tend la main à chacun et visite toutes les paroisses. Soucieux du message de Vatican II, il veut que « L'Eglise s'insère dans la vie des hommes.» Il reçoit à sa table le préfet, Christian Poncelet, Philippe Séguin et Christian Pierret en toute simplicité : « Je les informais du déroulement du concile». Il use de son influence pour favoriser l'implantation de l'usine Montefibres dans les Vosges : le Vatican en est actionnaire.

     

    Mgr Jean Vilnet, évêque émérite de Lille 2003.jpgIl veille à ne pas délaisser le terrain, tout en répondant à ses obligations nationales. Comme président de la conférence épiscopale, de 1981 à 1987, il rencontre François Mitterrand à plusieurs reprises, en public et en privé : «Nous nous sommes rencontrés à Paris chez Mme de Lachenal, sa sœur, à propos de l'école privée. Mitterrand, qui était de culture chrétienne, m'a dit que tant qu'il serait président, on ne toucherait pas à l'enseignement privé. De mon côté, je me suis appliqué à ce que le mouvement des parents d'élèves de l'enseignement catholique ne devienne pas politique. Mgr Lustiger a failli manifester le 24 juin 1984, (NDLR : le jour où un million de personnes sont descendues dans la rue). S'il l'avait fait, j'aurais démissionné !». Il a aussi fréquenté le général de Gaulle dont il souligne la simplicité et la grandeur : « A Colombey, il voulait être un paroissien comme un autre - voyez la simplicité de sa tombe - il refusait d'avoir un banc réservé à l'église. A la confession de Pâques, il se déplaçait à la maison des prêtres d'une commune voisine pour ne pas gêner le curé. Mais pour ne pas avoir à le confesser, les vieux curés se sauvaient ! »

     

    Pour le projet d'interruption volontaire de grossesse en 1975, le prélat rencontre Simone Veil chez elle : « J'ai obtenu que les médecins qui refusent de procéder à un avortement puissent faire valoir l'objection de conscience et ne pas être poursuivis pour un délit.» Mgr Vilnet plaide avec succès pour la généralisation de la Sécurité sociale pour les prêtres et religieux. Avec la Curie romaine et les catholiques traditionalistes, ce tenant de Vatican II entretient des relations ondoyantes. Mais avec le pape Jean-Paul II, il s'est trouvé des affinités inaliénables : « Je lui avais dit que ma grand-mère était polonaise et il s'en souvenait ! ».

     

    Sur le plan strictement religieux, le bilan de son épiscopat vosgien est plutôt en demi-teinte. Il n’a pu enrayer la chute des vocations et la réforme liturgique a pris parfois une tournure que n’autorisait pas la lettre du concile (déménagement des églises, destruction de la statuaire et des ornements sacerdotaux, liturgie moderniste…). Afin de redynamiser les paroisses, Mgr Vilnet tenta des expériences de réorganisation pastorale en regroupant plusieurs prêtres sur une zone élargie de paroisses et favorisa l'action des prêtres-ouvriers. Mais le bilan des années « Vilnet » reste à faire.

     

    [d’après l’Est Républicain | 31.05.09]

  • Pour aider à la restauration de l'église de Jeanne d'Arc

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    >> Pour soutenir l'association pour la restauration de l'église de Jeanne d'Arc et participer à la restauration de l'église paroissiale Saint-Remy de Domrémy :
    APREJA - 7 rue Principale - 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE
    Tél. : 03.29.06.90.70

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

    projet diocèse st dié.jpg

     

    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • Lignéville : la chapelle Saint-Basle rachetée par la commune ?

    Le conseil municipal de Lignéville, petit village vosgien des environs de Vittel, a eu récemment à examiner une proposition de l'évêché de Saint-Dié. Le diocèse vosgien propose en effet à la commune de Lignéville de racheter l'ancienne chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.

     

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    La chapelle Saint-Basle de Lignéville

     

    La question doit être de nouveau examinée lors d'un prochain conseil municipal.

  • Bleurville : la fête des Rameaux célébrée avec l'évêque de Saint-Dié

    La messe des Rameaux a été célébrée, pour toute la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, par Mgr Jean-Paul Mathieu en l'église de Bleurville.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 001.jpgEn l'absence de l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse, les paroissiens ont eu la joie d'accueillir Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, qui a accepté spontanément de suppléer notre curé actuellement en repos, pour la célébration de la messe des Rameaux.

     

    Après la bénédictions des buis sur le parvis de l'église, c'est une longue procession qui s'est rendue à l'église afin d'assister à la messe.

     

    La nef de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville était à peine suffisante pour accueillir la foule des fidèles venue des onze paroisses de N.-D. de la Saône, mais également bien au-delà. Toute l'assistance était à la joie d'entourer le Pasteur du diocèse qui venait pour la première fois depuis sa nomination dans notre paroisse. La messe était animée par la chorale paroissiale et la cérémonie avait été réglée dans ses moindres détails par l'équipe des laïcs qui seconde l'abbé Villaume dans son ministère.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 007.jpgUne bonne nouvelle fut annoncée à l'assistance : l'abbé Charles Villaume devrait retrouver son presbytère après les fêtes de Pâques.

     

    Les paroissiens ont chaleureusement remercié Mgr Mathieu pour sa venue. Il sera d'ailleurs de nouveau à la paroisse Notre-Dame de la Saône jeudi où il célébrera l'office du Jeudi Saint en l'église des Petits-Thons.

  • La Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Vosges)

    En l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse N.-D. de la Saône, ce sont les équipes de laïcs qui prennent en charge l'organisation des offices de la Semaine Sainte. Les prêtres de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) les assisteront durant cette "grande semaine". On annonce également la venue de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, pour la messe des Rameaux à Bleurville.

     

    Nous livrons ci-après le programme des messes prévues pour la Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) :

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpg> Dimanche des Rameaux 5 avril - Messe à 10 h en l'église de Bleurville célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    > Jeudi Saint - Office de la Sainte-Cène à 20 h en l'église des Petits-Thons

    > Vendredi Saint - Office de la Croix à 20 h en l'église de Saint-Julien

    > Samedi Saint - Veillée pascale à 21 h en l'église de Claudon

    > Dimanche de Pâques 12 avril - Célébration de la Parole par un diacre à 10 h en l'église de Monthureux

  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • Mgr Guilllaume, évêque émérite de Saint-Dié, a ordonné des prêtres dans l’Yonne

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    Mgr Guillaume au milieu des nouveaux prêtres à l'issue de la cérémonie [cliché ©FSSP]

     

     

     

    Samedi 6 décembre 2008, jour de la fête de saint Nicolas, en l’église paroissiale de Brannay (Yonne), Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié - venu tout exprès de l’abbaye de Blauvac où il vit sa retraite - a ordonné prêtre un séminariste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, et a conféré le sous-diaconat à trois jeunes dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, de Chéméré (Mayenne).

     

    Brannay est le siège de la Maison de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre pour la France.

     

    Lorsqu’il était encore évêque de Saint-Dié, Mgr Guillaume avait installé des prêtres de la Fraternité à Epinal. Ces prêtres desservent actuellement l’église Saint-Antoine d’Epinal et assurent également l’aumônerie des troupes Europa scouts de Nancy et Epinal. Bleurville avait eu l'occasion de les accueillir à l'ancienne abbatiale Saint-Maur en juillet dernier lors d'un camp de vacances qu'ils animaient avec de jeunes séminaristes français et étrangers.

     

    Les anciens diocésains vosgiens de Mgr Guillaume ont toujours plaisir à avoir des nouvelles de leur ancien évêque. Et ils constatent avec joie que Monseigneur poursuit avec constance son ministère pastoral, au service de l'Eglise, même pendant sa retraite !

     

     

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    Mgr Guillaume lors de la procession d'entrée [cliché ©FSSP]
  • Un missionnaire lorrain bientôt béatifié ?

    Ce missionnaire lorrain a été assassiné en Asie en 1959. Son procès en béatification vient de s'ouvrir.

     

    rené dubroux missionnaire lorrain au laos.jpgSur cette photo, le Père René Dubroux porte la longue barbe des missionnaires ; son regard semble tourné vers d'insondables profondeurs.

     

    En ce 12 décembre 1959, deux semaines avant Noël, il visite le village de Palay, au Laos. Caché derrière un buisson, un militant du Pathet Lao (ou Lao Viet, mouvement communiste laotien) bondit vers la sacristie de la chapelle où il se trouve. Il tire un seul coup de fusil. Le missionnaire s'effondre, tué sur le coup.

     

    En seize ans, de mars 1954 à mars 1970, un prêtre laotien, six oblats de Marie-Immaculée (OMI), qui, en Lorraine, animèrent longtemps le pèlerinage marial sur la colline de Sion, cinq membres des Missions étrangères de Paris - dont René Dubroux - et cinq laïcs chrétiens furent ainsi assassinés par les communistes du Pathet Lao.

     

    Les missionnaires étaient arrivés à la fin du XIXe siècle dans ce pays. Afin de développer l'évangélisation, les Missions de Paris avaient demandé aux OMI de les rejoindre. En 1935, les premiers religieux arrivent sur place. Le Père René Dubroux les rejoindra treize années plus tard.

     

    Né à Haroué, au pied du château des Beauvau-Craon, quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale (28 novembre 1914), après des études primaires dans son village et secondaires à Nancy, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Dié juste avant que n'éclate la guerre de 39-45. Puis « il reçoit un appel dans l'appel », indique l’abbé Bruno Gonçalves, en charge de son dossier à l'évêché de Nancy. Il fréquente le Grand Séminaire de Saint-Dié de 1933 à 1939 et reçut le sous-diaconat le 11 décembre 1938, le diaconat le 18 décembre 1938 et la prêtrise le 8 janvier 1939. Il fait alors le choix d'entrer au séminaire des Missions étrangères de Paris.

     

    Affecté au Laos, il reste d'abord deux ans comme aumônier militaire en Indochine avant de rejoindre enfin son poste en 1948. Nommé à Namdik, il y resta neuf ans. Il y développa la foi de ses fidèles et s'efforça également d'améliorer leur sort. Il leur apprit à exploiter la forêt et à vendre le bois. Après ses neuf années entrecoupées d'un retour de quatorze mois en France, il fut nommé dans un autre district. C'est dans ce secteur qu'il fut assassiné. Il est enterré à Thaktet.

     

    La procédure de béatification appelle une étude fouillée préalable et un long procès au Vatican. Cependant, les lorrains - et toute l'Eglise - peuvent espérer un jour prochain pouvoir honorer l'un des leurs sur les autels de leurs églises.

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.12.08]

  • Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, s’exprime sur la crise actuelle

    De retour de l'assemblée des évêques de France à Lourdes, Mgr Mathieu insiste sur la solidarité de l'Eglise avec les victimes d'une crise économique qui s'amplifie.

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpgD'abord une crise de confiance. C'est ainsi que l'évêque de Saint-Dié voit la crise financière qui secoue la planète, avec des conséquences économiques pas vraiment mesurées d'emblée. Et qui vont aggraver la condition des plus démunis : « Certains sont allés tellement loin dans l'abus de confiance que même les banquiers ont du mal à faire confiance aux emprunteurs ; cela va mettre le domaine économique en péril : les entreprises hésitent à investir - du coup il y a moins de travail ; et les ménages vont réduire leurs achats... Il faut regarder ce qui va se passer, avec le chômage accru. Il faut regarder la manière dont nous pouvons vivre une réelle solidarité, du moins locale. »

     

    Il est à prévoir que les associations d'entraide vont être pénalisées. Les donateurs plus modestes sont souvent les plus généreux, et leurs possibilités de partage vont se raréfier. L'Eglise doit être attentive et solidaire avec « ceux d'ici » qui auront à pâtir de cette crise. 9 % des Vosgiens n'ont plus aucun revenu, souligne Christophe Chevardé. Le nouveau chargé de communication du diocèse de Saint-Dié fait écho à une conférence de presse du Secours catholique. Mgr Mathieu évoque les personnes les plus touchées par la misère, comme les familles monoparentales, mais aussi les travailleurs pauvres : « Par nature, les prêtres voient comment vivent les citoyens et en sont solidaires », dit l'évêque de Saint-Dié. Membre de la commission épiscopale des finances de l'Eglise, il observe qu'il « est dur pour la fierté » des prêtres de renoncer à un traitement auquel ils auraient aspiré, « comme tout le monde » : « Mais on est devenu prêtre en sachant qu'on allait dépendre de la générosité des fidèles. » Les ressources de l'institution, c'est donc de tendre la main aux chrétiens qui souhaitent montrer leur participation à la vie de l'Eglise. Le denier du culte, les dons pour les actes du culte - le casuel - pour les mariages, les obsèques, les honoraires de messe - ainsi que les legs assurent les revenus du diocèse. De quoi verser un traitement aux laïcs qu'il emploie et bien sûr aux prêtres : « On a l'équivalent d'un SMIC tout compris, avec le fait d'être logé, chauffé et éclairé. Mais je n'ai jamais vu de prêtre manifester pour son traitement », conclut Mgr Mathieu qui se refuse à tout « larmoiement ». Au contraire, dit-il, « la crise doit pouvoir nous stimuler, à faire preuve d'imagination. Curieusement, j'ai vu une certaine unanimité dans le monde politique. J'admire les politiques dans la mesure où ils essaient d'apporter sur les flux financiers une régulation sans laquelle on ne s'en sortira pas.  »

     

    A Lourdes, les évêques se sont prononcés pour une meilleure lisibilité d'une l'Eglise plus présente dans la société - une démarche d'où procède la venue de Christophe Chevardé dans les Vosges. L'ancien directeur de la communication de l'émission « Le Jour du Seigneur », puis de la mairie de Nancy, également adjoint à ce poste de la communauté urbaine, « aidera l'Eglise à faire passer son message avec les moyens d'aujourd'hui. » Un chemin tracé par le pape Benoît XVI qui a « étonné par son ouverture » et « nous a aidés à retrouver un état d'esprit un peu décomplexé. »

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 14.11.08]

  • L'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal

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    Construite au milieu du XXème siècle, l'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal est un témoignage de l'art sacré des années 1950 en France.

    Répondant aux exigences de son temps et soucieuse de correspondre aux besoins de la paroisse catholique, elle cache sous une apparente simplicité des oeuvres d'art au symbolisme fort. Cependant, ce qui force l'admiration dans cet ensemble, c'est la grande verrière due à Gabriel Loire, illustrant sur 180 m², dix-sept scènes de la vie de la Vierge Marie.

    La plaquette, éditée par la Société d'Emulation des Vosges, présente un historique synthétique de l'édifice religieux construit dans le quartier de la gare d'Epinal qui avait été détruit lors des bombardements de la Libération en 1944.

    Epinal. L'église Notre-Dame-au-Cierge, Société d'Emulation des Vosges, 2008, 35 p., ill. (3,50 €)

  • Les 50 ans de sacerdoce de l'abbé Jean Didot célébrés à Padoux (Vosges)

    abbé jean didot.jpgL'abbé Didot est né le 2 août 1932 à Clairey, hameau de Hennezel. Il est le cinquième enfant d'une famillle de sept dont le papa était maître-verrier. Après des études classiques dans les petits séminaires diocésains, Jean Didot entre en 1952 au grand séminaire de Saint-Dié. Une interruption pour son service militaire, puis en 1956, appelé en Algérie où il aura la possibilité d'enseigner aux petits algériens.

     

    Il est ordonné prêtre le 24 mai 1958. Nommé vicaire à la basilique Saint-Maurice d'Epinal, il a alors découvert l'aumônerie dans les mouvements d'action catholique spécialisés : '« J'ai appris à écouter la vie comme elle est et trouver la cohérence avec l'Evangile et je continue ». En 1972, Monseigneur Jean Vilnet lui confie la mission d'accompagner les jeunes gens qui se posaient la question d'être prêtre ; en 1988, c'est le monde des forains qui lui est ajouté et en 1989 il devient prêtre de quatre paroisses : Damas-et-Bettegney, Hennecourt, Gorhey et Bocquegney avec le soutien d'une équipe de laïcs. En 1999, il prend en charge quatorze villages qui forment la paroisse Saint-Thérèse-du-Durbion tout en continuant à suivre spirituellement le monde des forains et des jeunes sur Epinal. Depuis la vente des locaux paroissiaux à Epinal, l'abbé Jean Didot réside à Padoux.

     

    jubilé abbé didot.jpgLors de la messe de jubilé célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, la foule des fidèles et son recueillement  ont donné toute l'ampleur de la reconnaisance témoignée à l'abbé Jean Didot dont la discrétion, l'écoute et la disponibilité sont les fils conducteurs de sa vocation de prêtre.

     

     

    [d'après L'Est Républicain | 14.10.2008]

  • Hommage à Albert Ronsin, historien de Saint-Dié et de l'imprimerie en Lorraine

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    Les Annales de l'Est publient un numéro spécial avec le soutien du Conseil général des Vosges, la ville de Saint-Dié-des-Vosges, de l'université de Nancy 2 et de la Société philomatique des Vosges sur Albert Ronsin décédé en 2007.

    Docteur en histoire, conservateur des bibliothèques et du musée de Saint-Dié-des-Vosges, président de la Société philomatique des Vosges, Albert Ronsin militait afin que le plus grand nombre puisse accéder à la culture. Attaché à la fois au patrimoine et au développement de la lecture publique, il sut placer les bibliothèques déodatiennes au premier rang national pour le taux de lecture par habitant.

    Enseignant, il est aussi l'auteur de nombreux articles sur le livre et l'imprimerie en Lorraine, l'histoire de Saint-Dié, le baptême de l'Amérique.

    Cet ami des Arts s'est employé à remettre en lumière les artistes vosgiens, en particulier l'écrivain déodation Yvan Goll. Quinze artistes lui rendent ici hommage par des oeuvres qui accompagnent un choix de ses articles parus dans diverses publications nationales et régionales.

    • Regards éclairés d'Albert Ronsin, Annales de l'Est, numéro spécial 2008, 264 p., ill., postface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (23 €).
    • A commander aux Editions Dominique Guéniot - 52200 Langres.
  • Des nouvelles de Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié

    Pour les vosgiens - et les autres ! - qui ont bien connu Mgr Paul-Marie Guillaume, ancien évêque de Saint-Dié, aujourd'hui retiré dans un monastère cistercien du Vaucluse, vous pouvez le retrouver sur le site internet du monastère bénédictin Sainte-Madeleine du Barroux http://www.barroux.org, à proximité de Carpentras (Vaucluse).

    Il a en effet participé en juillet dernier à l'ordination de moines bénédictins au monastère du Barroux. Par ailleurs, devenu évêque émérite de Saint-Dié, il a repris ses activités de professeur d'Ecriture sainte et fait bénéficier de ses compétences les bénédictins du monastère provençal.

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    Mgr P.-M. Guillaume (premier en partant de la droite) lors de l'ordination de deux frères du Barroux le 26 juillet 2008
  • Le mythe et l'image

    Entre les Vosges et l'Amérique, les petites histoires rejoignent parfois la grande. De ce côté-ci de l'Atlantique, on se souvient avec fierté que Saint-Dié a donné au Nouveau Monde le nom d'America en 1507. On a en revanche oublié que l'immense Buffalo Bill s'était produit avec huit cents figurants et cinq cents chevaux, le 23 juillet 1905, sur le Grand Champ-de-Mars, à Epinal. A l'époque, le Buffalo Bill's Wild West Show avait pourtant été applaudi par vingt mille spectateurs !

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    Carte de l'Amérique :
    le nom "America" donné pour la première fois par les savants du Gymnase vosgien de Saint-Dié

     

    Bien avant de célébrer son jumelage avec la cité étasunienne de La Crosse, la ville chef-lieu des Vosges donnait à l'Amérique l'image d'un paradis perdu. En 1860, une image d'Epinal signée Pellerin et intitulée « Amérique » représentait des jeunes femmes alanguies. Trente ans plus tard, une autre était consacrée aux Peaux-Rouges ; instructive vision des Indiens d'Amérique depuis une petite ville lorraine du Vieux continent.

     

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    Elevage de bisons d'Amérique à Bleurville (Vosges)

     

    Désormais, Saint-Dié se passionne pour la géographie, Epinal cultive ses amitiés internationales et Bleurville offre ses vertes prairies aux bisons. Jusqu'en novembre, le musée de l'Image consacre surtout une exposition aux liens souvent méconnus que le temps a tissés entre la Lorraine et le Nouveau Monde. « Mythiques Amériques », ou comment les Images d'Epinal s'attaquent aux clichés.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 18.08.08]