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Marville (55) : le village préféré des Français ?
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Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains
En 1985, une tache d'humidité apparaît sur le mur d'une habitation de Sierck-les-Bains, commune mosellane proche sur la frontière luxembourgo-allemande. Or, cette tache prend rapidement l'apparence du visage du Christ. Un mystère qui attire depuis de nombreux curieux, croyants ou non, pèlerins... et touristes. Médias français et étrangers se sont emparés de cette "affaire" sur laquelle l'Eglise ne se prononce pas.
Jean-Pierre Snyers, écrivain belge, rédacteur de la revue catholique Médiatrice et Reine, grand ami de la Lorraine, propose quelques considérations et souvenirs relatifs à cet événement qui, aujourd'hui encore, ne cesse de surprendre et d'interroger.
Manifestation surnaturelle, pur hasard, présence divine ? Jean-Pierre Snyers envisage toutes les causes possibles et fait le point dans sa brochure.
‡ Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains, Jean-Pierre Snyers et Paul Huther, Sursum Corda éditeur, 2014, 17 p., ill. (3 €). Commande possible sur sursumcorda@slynet.be
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Nancy : conférence d'Alain Escada sur la théorie du genre le 11 avril
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Bleurville (88) : Denis Bisval élu maire de la commune
Le nouveau conseil municipal élu dès le premier tour de scrutin a procédé récemment à l’élection du maire et des adjoints.
André Granget, qui ne se représentait pas à la fonction de maire, a ouvert la séance devant quelques habitants. Seul candidat au poste de premier magistrat, Denis Bisval était élu par 9 voix, 1 voix allant à André Granget et 1 bulletin nul.
Après définition du nombre d’adjoints à désigner, Patrick Fatet était élu premier adjoint avec 7 voix, le deuxième adjoint, Pascal Laprovote, fait l’unanimité. Le troisième adjoint a été élu à l’issue du 3ème tour de scrutin : il s’agit de Ludovic Bisval, 6 voix contre 5 voix à Véronique Jacquin.
Élu municipal depuis 2001, et prenant la suite de son père, Marcel Bisval, qui fut maire de 1977 à 1989 et, aujourd’hui maire honoraire, Denis Bisval a siégé en tant qu’adjoint dans le précédent mandat. Il connaît bien le travail et les charges que représente la gestion d’une commune.
Remerciant la population qui a élu les onze conseillers dès le premier tour, le maire demandait une minute de silence à la mémoire des conseillers disparus pendant ce mandat : Michel Legros et Emmanuel Bisval. Il félicitait Mmes Goujon, Jacquin et Toussaint, MM. Granget, Henriot, Mauchard et les trois autres non élus pour avoir eu le courage de se présenter aux suffrages de leurs concitoyens. Denis Bisval a souhaité que tous mettent leurs compétences au service des bleurvillois, et qu’ils travaillent dans la confiance et l’unité autour des projets communs de la liste ouverte « Ensemble pour Bleurville ». Enfin, le maire remerciait la secrétaire Françoise Roussel, pour la qualité de son travail et son aide précieuse et constante.
La prochaine réunion du conseil municipal sera consacrée à la constitution des commissions et des différentes délégations.
[cliché : ©Michèle Bisval]
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Les Frères amish
Dans le canton de Berne, en Suisse, Elias Greiber fait partie des anabaptistes mennonites, un courant protestant persécuté depuis la Réforme. En 1683, il s'installe aux confins des territoires lorrain et alsacien, à Sainte-Marie-aux-Mines, sur les terres des Rappoltstein, une famille d'aristocrates protestants où les anabaptistes peuvent librement pratiquer leur culte.
Dans leur ferme de louage, Elias et son épouse Frena travaillent d'arrache-pied. Le mouvement anabaptiste se radicalise sous l'impulsion d'un chef religieux, Jacob Amann, qui veut revenir aux fondamentaux et enseigne une nouvelle doctrine des plus radicales. Ainsi, la société anabaptiste se ceint en deux branches et la communauté amish voit le jour.
Avec l'Empire qui leur imposa le port des armes - principe contraire à leur doctrine religieuse -, les anabaptistes mennonites de Lorraine, d'Alsace et du Palatinat émigrèrent en masse vers les Etats du Nord-Est d'Amérique du Nord.
‡ Les Frères amish, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2013, 400 p. (21 €).
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Mi-Carême : dimanche de "Laetare", dimanche de la joie
Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
[Introït de la messe du 4ème dimanche de Carême]
Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.
Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.
Messe de Laetare, 4ème dimanche de Carême, 2014, église Marie-Immaculée [cliché ©H&PB].
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La Nouvelle revue lorraine n° 25 : la Lorraine et Napoléon
Numéro printanier de La Nouvelle revue lorraine, vingt-cinquième opus de la nouvelle série, vingt-cinq revues au service de la promotion de la Lorraine, de son histoire, de son terroir et de ses traditions !
2014 est l'année du Centenaire du début de la Grande Guerre, mais c'est aussi le 200ème anniversaire de la Campagne de France qui vit la chute du Premier Empire... La Nouvelle revue lorraine se souvient du passage de l'Empereur en Lorraine et rappelle, fort opportunément, que l'impératrice Marie-Louise de Habsbourg était la descendante du dernier duc de Lorraine François III !
Le sommaire est à l'image de ce numéro, printanier et éclectique. Vous y lirez avec plaisir :
- le tricentenaire de la naissance d'Anne-Charlotte de Lorraine
- les eaux bienfaisantes de la Lorraine thermale
- un globe-trotter vosgien
- Jean-Vincent Scheil, un savant lorrain
- le facteur rural du bon vieux temps
- une histoire véridique : le menuisier, la veuve et la bière
- le destin tragique d'un poilu mort par dévouement : René Thirion
- Nos poilus chantaient
- histoire lorraine : la Geneviève
- art populaire : une corne à jus de tabac
- au temps des hannetons
- quarante ans au chevet de l'abbaye de Bleurville
- le château de Void-Vacon
... Et les rubriques habituelles !
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 25, avril-mai 2014. Disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Sur le chemin de Saint-Jacques... en passant par l'Ouest vosgien
[L'Abeille]
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : des éléments du trésor de la basilique restaurés
[ER]
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"Nancy, ville de l'Art Nouveau" : conférence à Val-et-Châtillon le 12 avril
L’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » propose une conférence diaporama
Samedi 12 avril 2014 à 14h30
à la Salle des fêtes de Val-et-Châtillon (54)
sur « Nancy, ville de l’Art Nouveau »
par Jean Ulm, ancien guide conférencier de la Ville de Nancy
Entrée libre
Pour tout renseignement, contactez l’association au 03.87.03.62.04
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Saint-Mihiel (55) : Journées d'histoire régionale "Lorraine et Grande Guerre"
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Bernard Antony à Nancy le 11 avril 2014
L'association lorraine Histoire & Culture vous invite à une conférence-débat avec
Bernard Antony,
président de l'AGRIF et président de Chrétienté-Solidarité
« Face au processus génocidaire de notre peuple, l’AGRIF sur ses créneaux, ses répliques, ses victoires »
Vendredi 11 avril 2014
Brasserie Les Deux Palmiers
64 rue Stanislas à Nancy
19h00 : accueil
19h45 : conférence
21h00 : débat avec le conférencier autour d’un buffet froid
Séance de dédicace
Participation aux frais : 12 € par personne hors boissons. 5 € pour étudiants.
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La Meuse à vélo de Pouilly-en-Bassigny à Rotterdam
[Vosges Matin]
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Le général de Langle de Cary
Sorti major de Saint-Cyr à 20 ans en 1869, Fernand de Langle de Cary commence sa carrière à l'Etat-major du général Trochu. Ce breton a des origines lorraines par sa mère, Marie de Lemud, issue d'une vieille famille de Pont-à-Mousson. Elle était elle-même la cousine du peintre et statuaire Aimé de Lemud (Thionville 1816 - Nancy 1887).
Grièvement blessé en janvier 1871 lors de la bataille de Buzenval, Langle de Cary fait partie de cette génération d'officiers dont le rêve est de récupérer l'Alsace-Moselle.
En 1914, il reçoit le commandement de la IVe armée ; c'est elle qui, le 27 août, donne le premier coup d'arrêt à l'avancé allemande lors de la bataille de la Meuse. Quelques jours plus tard, elle prend une part importante dans la victoire de la Marne avec la libération de Vitry-le-François.
Signe de la confiance qu'il avait dans cette armée, le général Joffre attribue à Fernand de Langle de Cary le rôle principal lors des deux offensives de Champagne de 1915. A la fin de cette année, lui est confié le groupe des armées du Centre qui regroupe les IIe, IIIe, IVe et Ve armées.
Au début de février 1916, la région fortifiée de Verdun y est rattachée, cadeau quelque peu empoisonné puisque chacun sait au GQG que la bataille est imminente et que la défense de Verdun est insuffisamment préparée... Le 24 février, le général de Langle de Cary prend seul une décision qui sera plus tard totalement approuvée par Joffre et par Pétain et qui sauve Verdun : le repli de la plaine de la Woëvre pour adosser le front aux Hauts de Meuse.
Mais, pour des raisons bassement politiques, il sert de fusible et se trouve donc écarté du front. Il est mis à la retraite en 1917 après avoir passé plus de 50 ans au service de la France. Il meurt près de Lorient en 1927 et ses cendres sont transférées en 1931 aux Invalides.
N'ayant jamais eu de propension à courtiser les hommes politiques ou les médias, son nom est aujourd'hui bien oublié. Ce livre a le grand mérite de rétablir l'homme et le militaire à sa juste place. Celle d'un grand soldat.
‡ Le général de Langle de Cary. Un breton dans la Grande Guerre, Guy Le Mouel et Henri Ortholan, éditions Charles Hérissey, 2013, 304 p., ill. (20 €).
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La chapelle de Chambley accueille en 1956... un futur astronaute
[ER]
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Nancy arbitre dans la réhabilitation du patrimoine
[ER]
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Mgr Joseph de Metz-Noblat sacré évêque de Langres
C’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.
Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.
Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.
[clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]
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La Baffe (88) : rénovation de l'église avec la Fondation du Patrimoine
[Vosges Matin]
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Le Pays des Trois Provinces : une association toujours aussi dynamique
[Vosges Matin]
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Le général de Castelnau (1851-1944) : le soldat, l'homme, le chrétien
Le général Edouard de Curières de Castelnau est l'un des plus grands chefs français de la Première Guerre mondiale. Cet Aveyronnais commença sa carrière comme sous-lieutenant durant la guerre franco-prussienne de 1870 et l'acheva comme général commandant de groupe d'armées.
Surnommé le "Sauveur de Nancy", il a effectivement battu l'armée allemande en Lorraine lors des batailles du Grand Couronné et de la Trouée de Charmes. Il dirigea ensuite la bataille de Champagne avant de devenir chef d'Etat major général de Joffre et numéro 2 de l'armée française.
Fervent catholique, au point d'être surnommé par Clemenceau le "capucin botté", le général de Castelnau sera après la guerre député de l'Aveyron, membre de l'Institut et président de la Fédération nationale catholique, puissant et influent rassemblement de centaines de milliers d'hommes pendant l'entre-deux-guerres.
Cet album biographique exceptionnel présente plus de 600 documents photographiques, iconographiques et d'archives commentés avec compétence par Patrick de Gmeline, historien militaire reconnu.
‡ Le général de Castelnau (1851-1944). Le soldat, l'homme, le chrétien, Patrick de Gmeline, 2014, éditions Charles Hérissey, 245 p., ill. (45 €).
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Quand Darney accueillait une garnison en 1914
[Vosges Matin]
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La guerre à coups d'hommes
Après avoir éprouvé la joie et la fierté de libérer quelques villages de la Lorraine annexée depuis 44 ans, la IIe armée avait cru prendre l'ascendant sur un adversaire qui feignait de battre en retraite pour mieux l'attirer vers un terrain qu'il avait choisi, repéré et diaboliquement fortifié...
A l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud nous fait revivre, grâce aux écrits souvent inédits laissés par des soldats français ayant combattu en Lorraine à cette époque, les premières semaines d'affrontement où, après avoir subi d'entrée une défaite, nos hommes se sont ressaisis pour engager une lutte âpre et coûteuse en vies humaines remportant à la clé une précieuse victoire. Leur plume, tour à tour trempée dans les larmes, le sang et l'acide de la colère, est chargée d'une émotion sans égale.
Replaçant les batailles de Morhange, du Grand Couronné et de la trouée de Charmes dans leur contexte historique, l'auteur passe en revue tous les aspects de ces premiers combats, des charges à la baïonnettes parfois insensées et souvent meurtrières aux hésitations et à l'incompétence de certains chefs, et nous livre sans censure les réflexions pertinentes des participants, comme celle du caporal Lercher, originaire de Vittel, qui résume bien ce début de guerre : "Nous sommes dans une bataille. Dieu quelle boucherie !"
‡ La guerre à coups d'hommes. La bataille des frontières de l'Est - Lorraine, août-septembre 1914, Patrick-Charles Renaud, éditions Grancher, 2014, 427 p., ill. (25,90 €).
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Nancy : une profession religieuse chez les Soeurs de Saint-Charles
Créés le 18 juin 1652 par le noble seigneur lorrain de Xoudailles, Emmanuel Chauvenel, pour se consacrer au service des pauvres, les sœurs de la Charité de Saint-Charles ont connu un événement devenu rare, dimanche 9 mars 2014, avec la profession des vœux perpétuels de sœur Marie Isabelle Flora, originaire du Sénégal, qui a fait son noviciat à la Maison-Mère de Nancy.
Etablies historiquement sur la paroisse Saint-Sébastien, rue Saint-Thiébaut, les sœurs de Saint-Charles ont ensuite fondé l’hôpital Saint-Julien de Nancy en 1702. Leur Maison-Mère fut établie rue Saint-Jean. Ses religieuses étaient presque uniquement dédiées aux soins des malades tant dans leur hôpital qu’à l’extérieur. Dépourvues de règle et de vœux, les premières sœurs ont peu à peu formé une congrégation en tant que telle avec une règle, celle des filles de Saint-François de Sales (1662-1663), et à partir de 1679, la première formule de vœux est établie où les professes promettent fidélité à la Congrégation, tout en servant les pauvres malades. Les premiers vœux sont officiellement émis le 22 juillet 1679 par quatre jeunes filles. Au cours du XVIIIe siècle, la Congrégation reçoit ses propres constitutions établies par le prémontré d'Etival, le Père Epiphane Louys, et officiellement publiées en 1713. Ainsi, après le vœu de charité (1679), puis le vœu d’obéissance (1704) et de pauvreté (1708), viennent le vœu de chasteté (1711) et enfin, le vœu de stabilité (1714).
Bénéficiant d’un recrutement exceptionnel s’appuyant sur les nombreuses fondations dans toute la Lorraine durant le XVIIIe siècle, les sœurs de Saint-Charles ont continué leurs actions hors de France durant tout le XIXe siècle, notamment dans les provinces rhénanes conquises par Napoléon, puis à Prague, à Rome et en Belgique.
Au XXe siècle, les sœurs de Saint-Charles s’établissent au Sénégal à partir de 1957 tout en adaptant leurs locaux nancéiens à l’accueil de personnes âgées dès 1995.
Aujourd’hui, la Congrégation est présente sur quatre continents avec des maisons au Mexique, en Tanzanie, au Sénégal, en Zambie, en Egypte, en Israël, en Sibérie, Roumanie, Pologne, République tchèque…
Si la Maison-Mère n’accueille plus de personnes âgées depuis quelques années, elle accueille toujours des novices surtout d’origine sénégalaise.
Après avoir reçu la formation du juniorat et servi le Seigneur dans les mouvements et les œuvres paroissiales au Sénégal, la jeune fille est entrée au noviciat de Nancy. Le dimanche 9 mars, en la chapelle de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles de Nancy,la novice a fait sa profession perpétuelle au sein de la Congrégation au cours d’une émouvante cérémonie de deux heures, oscillant entre moments solennels et chants traditionnels.
La cérémonie de la profession religieuse a été rythmée par cinq grands moments à forte symbolique chrétienne.
Après l’homélie de l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy & de Toul,
> la novice est reçue au chœur par le célébrant qui lui demande si elle est prête à se consacrer à Dieu par les vœux et à rechercher la charité parfaite en suivant la Règle et les Constitutions de sa famille religieuse.
> La novice est alors recouverte d’un pagne offert par sa mère figurant son linceul et signifiant sa mort pour le monde et sa naissance à une vie nouvelle, encadrée par sa famille, devant l’autel et le célébrant, pendant que l’assemblée entame la longue prière des litanies des saints.
> Enfin, la novice fait sa profession devant la Supérieure générale et c’est avec beaucoup d’émotion qu’elle parvient à lire la formule :
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
En présence de la Très Sainte Trinité pour son honneur et sa gloire, sous le regard de la Très Sainte Vierge Marie, Moi sœur Marie-Isabelle Flora Diédhiou, mue par le désir de vivre et travailler en communauté fraternelle, je me donne à la Congrégation de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, établie sous le nom des sœurs de Charité de Saint-Charles.
Je promets à Dieu d’y servir par charité, toute ma vie, les pauvres, les abandonnés et les malades et je fais à perpétuité, entre les mains de ma Supérieure Générale, les vœux de chasteté, pauvreté, obéissance, selon les Constitutions de la même Congrégation.
La Mère Supérieure reçoit alors ces vœux en lui remettant un cierge symbole de foi, de générosité, de don et de vigilance et la nouvelle professe va ensuite signer l’acte de sa profession, sous les applaudissements de l’assistance et les félicitations de sa famille et de l’ensemble du clergé présent.
> Enfin, elle reçoit l’anneau bénit qui concrétise son union avec le Christ et qui fait d’elle une sponsa Christi puis elle est accueillie par la Supérieure générale qui lui dit : « Désormais, vous faites partie définitivement de notre Congrégation. Vous avez tout en commun avec nous ».
La messe s'est poursuivie avec la célébration de l’Eucharistie. Avant l’envoi, la professe devait remercier les fidèles présents ainsi que les sœurs et les prêtres qui l’ont accompagnés durant sa formation.
La célébration s’est conclue autour du verre de l’amitié où toute l’assistance était conviée.
[texte et clichés : courtoisie de J.-M. Lejuste]
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Des Français israélites - Une saga familiale du XVIIIe au XXIe siècle
Que reste-t-il de la saga familiale des Cerfberr, des Léon, des Worms de Romilly ou des Dreyfus, autant de familles juives originaires de l'Est de la France et, tout particulièrement de Lorraine, pour lesquels les descendants ignoraient quasiment tout jusqu'à fort peu...
Jusqu'à ce que l'auteur explore des cartons anonymes qui s'entassaient dans un grenier familial. La documentation découverte lui permit d'établir son ascendance. Une véritable histoire du judaïsme français. L'arbre généalogique s'est transformé au gré des recherches en une série de destins qui donnait à voir la naissance et l'épanouissement d'une élite israélite, à qui il est progressivement devenu possible d'être à la fois tout à fait française et tout à fait juive.
L'histoire des Cerfberr, des Léon, des Worms de Romilly et des Dreyfus, installés en Lorraine, enjambe quatre siècles et puise sa trame dans les bassins historiques du judaïsme français (Alsace, Lorraine, Bordelais).
A travers l'histoire de cette saga familiale surgit sous nos yeux l'histoire de France : la fin de l'Ancien Régime dans les provinces, la Révolution, les campagnes napoléoniennes, la conquête de l'Algérie, la IIIe République, la Première Guerre mondiale, la Résistance et Vichy, les Trente Glorieuses.
Du XVIIIe au XXIe siècle, partez à la découverte du parcours de Français israélites qui ont connu l'émancipation, l'assimilation et enfin l'intégration à la nation.
‡ Des Français israélites. Une saga familiale du XVIIIe au XXIe siècle, Adrien Cipel et Samuel Ghiles-Meilhac, éditions Michel de Maule, 2013, 270 p., ill. (20 €).
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Les Guise et leur paraître
Cette monographie d'une ampleur exceptionnelle mène l'enquête sur la famille de Guise et son paraître. Branche cadette de la maison souveraine de Lorraine, fondée par Claude (1496-1550), fils du duc de Lorraine René II, comte puis duc de Guise, la maison de Guise connut au XVIe siècle une ascension fulgurante. La conquête de la faveur royale, entreprise par Claude de Lorraine sous le règne de François Ier, permit à la famille de mener un rôle politique de première importance pendant des décennies, en particulier lors du court règne de François II (1559-1560), jeune roi entièrement dominé par ses oncles par alliance, François (1519-1563), deuxième duc de Guise, et Charles (1524-1574), cardinal de Lorraine, puis lorsqu'Henri (1549-1588), troisième duc de Guise, prit la tête de la Ligue. La richesse de la famille favorisera ce paraître ostentatoire...
Cet ouvrage plonge le lecteur dans la culture matérielle de la noblesse du XVIe siècle et tout particulièrement celle de la puissante maison de Guise. Que possédait une grande famille française de la Renaissance ? Quels enjeux sociaux, politiques, économiques sous-tendaient la consommation d'une maison ducale ? Comment les Guise se procuraient-ils les biens nécessaires pour tenir leur rang ? Qui définissait ce qui était digne d'appartenir à un duc et pair de France, descendant d'une illustre maison qui prétendait régner sur la France ? Derrière la splendeur des velours de Lucques et la finesse des tapisseries flamandes se laissent alors deviner les mécanismes de la domination sociale et les affres de sa reproduction dans la France de la Renaissance.
‡ Les Guise et leur paraître, Marjorie Meiss-Even, Presses universitaires de Rennes-Presses universitaires François-Rabelais, 2013, 346 p., ill. (35 €).
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A l'Est, du nouveau !
La situation géographique de l'Alsace et de la Lorraine, zone frontière, confère à ces deux régions une place particulière pour la commémoration du premier conflit mondial. Provinces rattachées depuis 1871 au Reichsland Elsass-Lothringen sous administration allemande, avant leur retour à la France en 1918, l'Alsace et la Moselle ont constitué l'un des enjeux du conflit. Ces territoires présentent ainsi une relation directe avec cette période tragique de l'histoire et la mémoire des combats reste un élément fort de l'identité régionale.
L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement de la Première Guerre mondiale, est une branche très novatrice de la recherche, qui a ouvert récemment de nombreuses perspectives pour les études historiques et qui renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine - et tout particulièrement dans le massif vosgien - au cours de la dernière décennie, notamment à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées sur des positions militaires.
Cet ouvrage en dresse un premier bilan et aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire, illustrée par plus d'une soixantaine de sites documentés à ce jour dans les deux régions explorées.
‡ A l'Est, du nouveau ! Archéologie de la Grande Guerre en Alsace et en Lorraine, Bernadette Schnitzler et Michaël Landolt (dir.), éditions Musées de la Ville de Strasbourg, 367 p., ill. (35 €).
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Elise Fischer : La Lorraine au coeur
Elise Fischer s'est prise de passion pour sa terre natale - la Lorraine - qu'elle avait quittée à 20 ans pour la région parisienne. Des années plus tard, en 1982, alors qu'elle prépare un reportage sur Nancy, l'émotion la submerge. En gage de son affection, Elise Fischer prend la plume pour raconter à travers de nombreux romans cette terre lorraine si chère à son coeur.
Les quatre sagas historiques de ce volume - Les alliances de cristal, Trois reines pour une couronne, Mystérieuse Manon et Confessions d'Adrien le colporteur -brossent le portrait d'une Lorraine d'art et d'industrie. On y lira l'histoire de Matthieu Thuillier, souffleur de verre dans la prestigieuse verrerie nancéienne Daum au début du XXe siècle, alors que triomphe l'Art nouveau et l'Ecole de Nancy. Se sont aussi les destins de trois générations de femmes de caractère qui accompagnent l'histoire véridique de la brasserie de Champigneulles depuis le début du XXe siècle. C'est encore Manon la muette, seule rescapée d'un massacre. Traumatisée, elle trouve à Lunéville la rédemption dans l'amour qu'elle porte à l'art naissant de la faïence au XVIIIe siècle. C'est enfin au XIXe siècle l'itinéraire d'Adrien le colporteur d'images d'Epinal qui sillonne l'Est de la France, porteur d'un secret qui le ronge...
‡ La Lorraine au coeur, Elise Fischer, éditions Omnibus, 2014, 1056 p. (28 €).
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Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre
Le catalogue de l'exposition Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre, présentée jusqu'au 21 septembre au Musée Lorrain de Nancy, développe les différents aspects abordés dans cette rétrospective.
Les combats de l'été 1914, et notamment la bataille du Grand Couronné, à l'est de Nancy, mais aussi à Morhange ou la bataille de la trouée de Charmes, représentent un moment clé et méconnu du premier conflit mondial. Les mois d'août et septembre 14 marquent un basculement décisif : c'est à une guerre moderne d'un nouveau genre que doit s'adapter brutalement une société dont les systèmes de pensée restaient profondément ancrés dans la mémoire de la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Par le biais de témoignages, d'oeuvres d'art, d'objets d'époque et de cartes, l'ouvrage présente la manière dont militaires, civils et artistes ont perçu et ressenti le début de la guerre des deux côtés de la frontière.
Ce catalogue, richement illustré, met en lumière et analyse clairement les différentes facettes, à la fois historique, artistique et sociétale, de cette séquence lorraine décisive pour l'évolution du conflit.
‡ Eté 1914. Nancy et la Lorraine dans la guerre, Lisa Laborie-Barrière (dir.), Musée Lorrain-Serge Domini éditeur, 2014, 287 p., ill., cartes (39 €).
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Le dernier combattant tué de la Grande Guerre
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Bouxière-aux-Dames (54) : l'expulsion de l'abbé Cézard en 1948
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