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christianisme - Page 4

  • "Trésors de Meuse" au musée d'art sacré de Saint-Mihiel

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  • "Trésors de Meuse" à Saint-Mihiel

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  • Dimanche de Pâques : résurrection de N.-S. Jésus-Christ

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    La Résurrection, Le Titien.

     

    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia. Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.

    [Introït de la messe de Pâques]

     

     

    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia ! Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ! Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !

    Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection.

     

    Images de la veillée pascale célébrée par l'abbé Ayéméné, curé des paroisses Notre-Dame de la Saône et Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville...

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    [clichés ©H&PB]


  • Le printemps du Vatican

    b16.jpgLa dignité du geste du pape Benoît XVI, son sens du respect de ses responsabilités sont historiques. Une rigueur germanique s’est imposée dans la gestion d’une gouvernance efficace. C’est un signe pour ses successeurs. Le monde moderne exige un pape actif et en pleine possession de tous ses moyens, une adaptation de la forme d’une mission qui n’implique en rien une modification du fond. Une leçon pour les politiques ou les religieux au pouvoir qui s’accrochent.

    Mais qui parlera, par opposition aux hivers des dictateurs arabes, d’un printemps au Vatican ?

    Les médias n’ont vu que l’écume de l’évènement. Ils ont laissé entendre que le pape renonçait, finalement, face à des échecs, qu’il reconnaissait une crise entre l’Eglise et les croyants, crise qu’il était incapable de résoudre en raison de son âge et de son conservatisme, entendez de sa sclérose intellectuelle. D’ailleurs, ils ont déjà désigné le nouveau pape, dans de « petits » conclaves, un pape plus jeune et beaucoup plus progressiste et forcément de couleur. L’idéal serait en fait au bout du compte que le prochain pape ne soit pas catholique.

    On notera tout de même que c’est lors de la canonisation des 800 martyrs d’Otrante (massacrés par les Turcs lors du siège de leur ville en 1480 pour avoir refusé de se convertir à l’islam) que Benoît XVI a annoncé sa décision. L'importance du port de cette cité de la grande Grèce lui fit assumer le rôle de pont entre Orient et Occident, et Otrante devint un centre byzantin puis normand, angevin et aragonais. La cathédrale, construite entre 1080 et 1088 et modifiée par la suite, est le reflet de ces dominations successives. A Otrante, le 11 septembre 1227, mourut de malaria le landgrave de Thuringe, époux d'Élisabeth de Hongrie.

    Le 28 juillet 1480, une flotte turque de cent navires commandée par Kedük Ahmed Pacha se présenta devant Otrante. La ville fut prise d'assaut le 11 août : « Sur les 22 000 habitants, 12 000 furent impitoyablement massacrés : ceux dont on espérait une forte rançon, ou qui pouvaient se vendre avantageusement, furent réduits en esclavage (...) L'archevêque, les prêtres et le commandant d'Otrante furent sciés en deux ». Voilà l’humanisme musulman…

    Les Turcs détruisirent  le monastère de San Nicola di Casole un peu plus au sud. Dans ce monastère, les moines avaient constitué la plus vaste bibliothèque de l'époque en Occident et avaient institué la première forme de collège de l'histoire, qui accueillait des escholiers de toute l'Europe. Ce fut l'un de ces religieux, Pantaléon, qui composa dans la cathédrale, la plus grande mosaïque d'Europe. Trois mois plus tard, Otrante fut réoccupée par les Aragonais.

    Les médias ne savent rien de l’histoire, mais la papauté, elle, n’oublie rien, ni les souffrances, ni les revers, ni les reconquêtes. Rien n’est jamais définitif pour celui qui connaît son passé et ne renonce pas à maîtriser son futur. Pour les catholiques, Benoit XVI a rempli sa tâche puis se retire pour la gloire de son Eglise, renonçant au pouvoir. Un exemple. Et c’est pourquoi Benoit XVI est grand. Et c'est pourquoi aussi l'Eglise catholique est étonnament moderne.

    [source : Metamag]

  • L'enfance de Jésus

    enfance jesus.jpgLe pape Benoît XVI nous propose le troisième opus sur Jésus. Sans être pour autant le troisième tome de cette "saga". Il s'en explique.

    Lors de la présentation de l'ouvrage à la presse, le Saint-Père précisa : "Ce livre se veut une porte d'entrée à mes deux précédents ouvrages consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth. J'ai cherché à interpréter, en dialoguant avec des exégètes d'hier et d'aujourd'hui, ce que Matthieu et Luc racontent, aud ébut de leurs évangiles, sur l'enfance de Jésus.

    "Une interprétation juste, selon moi, requiert deux étapes. D'abord, il faut se demander ce qu'on voulu dire, à leur époque, les auteurs de ces textes -c'est la composante historique de l'exégèse. Mais il ne faut pas laisser le texte dans le passé. La seconde question doit être : 'Ce qui est dit est-il vrai ? Cela me regarde-t-il ? Et si cela me regarde, de quelle façon ?'

    "Je suis bien conscient que toute interprétation reste en deçà de la grandeur du texte biblique. J'espère que ce petit livre, malgré ses limites, pourra aider de nombreuses personnes dans leur chemin vers et avec Jésus."

     

    ‡ L'enfance de Jésus, Joseph Ratzinger / Benoît XVI, éditions Flammarion, 2012, 186 p. (15 €).

  • Au diable la tiédeur !

    au diable la tiedeur.jpgEn France, comme dans de nombreux pays d'Europe occidentale, l'Eglise catholique chante-t-elle son chant du cygne ? Si des paroisses sont encore vivantes, si des chrétiens sont à l'oeuvre, annonçant la beauté de la foi et du message évangélique, il faut bien reconnaître que bon nombre de nos contemporains, pourtant baptisés dans le Christ, estiment qu'ils n'ont plus besoin de l'Eglise pour vivre le mystère de Dieu. La crise est profonde.

    A Marseille, en pleine quartier cosmopolite, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine a ressuscité une paroisse moribonde, faute de fidèles. La renaissance est spectaculaire : la foule se presse lors des messes dominicales, les conversions et les retours à la foi sont nombreux. Le dimanche, le peuple de Dieu s'y rassemble, attiré par la qualité et la dignité de la liturgie, et la prédication et la sacralité qui imprègne ce lieu sacré. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques. L'église des Réformés est ouverte 12 heures par jour, la messe est dite quotidiennement au maître-autel, le culte est célébré dans le rite traditionnel avec processions solennelles, enfants de choeur nombreux, encens, grandes orgues, chants, chapelets dits en commun, confessions quotidiennes...

    Cette "réussite" pourrait-elle en inspirer d'autres ?

    Ce livre, hymne à l'ardeur, s'adresse à ceux qui éprouvent le besoin de repenser leur action à la lumière d'une expérience sacerdotale présentée ici sous forme d'aphorismes percutants : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes à destination des prêtres. Cette partie est suivie d'une seconde destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases du catholicisme ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.

    Un petit bouquin d'une richesse inouïe qui donne envie de croire en Dieu... et à l'Eglise !

    L'auteur, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine est né en 1959. Il a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets parisiens. A 28 ans, il étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille où il est ordonné prêtre à 40 ans ; l'évêque lui confie la paroisse des Réformés, en haut de la Canebière. Il est l'auteur de six livres.

    On peut suivre l'actualité de l'abbé Zanotti-Sorkine et celle de sa paroisse marseillaise sur son site Internet delamoureneclats.fr 

     

    ‡ Au diable la tiédeur suivi d'un Petit traité de l'essentiel, Michel-Marie Zanotti-Sorkine (abbé), Robert Laffont éditeur, 2012, 191 p. (14,90 €).

  • Le Graoully

    graoully.jpgC’était il y a très longtemps… En ces temps reculés, l’ancienne cité de Metz vivait dans la terreur, hanté par un dragon effroyable : le Graoully.

     

    René Bastien et Bernard Laurendin, en fins connaisseurs de l’histoire de la cité des Médiomatriques, nous content l’histoire de cet animal mythique à l'apparence d'un dragon qui, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre de Metz, aurait dévasté la ville avant d’être chassé hors du pays par saint Clément, premier évêque de la cité au IIIe siècle. Cette légende illustre la destruction des religions païennes par le christianisme.

     

    L’ouvrage, agréablement illustré par Laurel, s'adresse avant tout à vos enfants… mais permettra également aux parents de renouer avec l’histoire de notre Lorraine.

     

     

     

    ‡ Le Graoully, René Bastien et Bernard Laurendin, éditions Serpenoise, 2012, 33 p., ill. (10 €).

  • Les voix de la foi

    foi,église,catholicisme,christianisme,théologie,catéchisme,françois huguenin,benoît xviIllustrer et expliquer l'histoire du catholicisme par le choix d'un certain nombre de textes (202 précisément), cela semblera a priori une gageure ! Et pourtant, ce fort livre de François Huguenin nous montre que le défit pouvait être victorieusement relevé. En effet, les textes retenus, de deux à cinq pages, allant des origines du christianisme à l'époque actuelle, aident à comprendre le catholicisme dans les trois thématiques visées par l'auteur : l'intelligence de la foi ou le "développement du dogme", le rapport au monde et aux autres, la relation intime à Dieu, c'est-à-dire la mystique. La sélection, forcément discutable, nous semble en réalité particulièrement pertinente, car elle éclaire réellement l'histoire de l'Eglise sur des périodes charnières ou des points parfois controversés. L'auteur donne une priorité aux grandes figures du catholicisme, tout particulièrement en théologie et en spiritualité, et la lecture de tous ces grands noms impressionne et montre combien le christianisme tient une place centrale dans l'histoire de l'intelligence humaine et de la culture, combien foi et raison se conjuguent et non ne s'opposent, ce qui donne à cet ouvrage finalement une dimension apologétique originale.

    L'intérêt de ce livre ne tient pas qu'aux textes produits. Ces derniers sont éclairés par d'excellentes présentations et mises en perspectives de l'auteur, qui s'appuie systématiquement sur le Catéchisme de l'Eglise catholique pour les questions doctrinales, et qui propose pour chaque thème une bibliographie pour aller plus loin. Et, d'une façon plus approfondie, les quatre grandes parties chronologiques sont introduites par de substantielles études abordant les problèmes spécifiques à chaque période. La dernière est peut-être la plus difficile à expliquer, tant l'Eglise semble avoir changé sur maints sujets. François Huguenin se place ici dans la perspective de "l'herméneutique de la continuité" chère à Benoît XVI : "Le catholicisme a donc témoigné, en un siècle, de sa capacité à intégrer l'anthropologie moderne de la liberté tout en résistant au relativisme et à l'absolutisation de la liberté individuelle, en continuant à proclamer qu'il existe une vérité".

    [présentation du livre par Christophe Geffroy, in La Nef, n° 236, avril 2012]

    L'auteur, François Huguenin, est notamment l'auteur de La République xénophobe, du Conservatisme impossible et de L'Action française, une histoire intellectuelle.

     

    ‡ Les voix de la foi. Vingt siècles de catholicisme par les textes, François Huguenin, éditions Perrin, 825 p. (29 €).

  • Nancy : Salon "Religio" les 8, 9 et 10 octobre

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    ‡ Plus d'info's sur www.salonreligio.com

  • Christianophobie : un « sport » bien français…

    Attaquer ou salir le christianisme, ses symboles, ou ses représentants est devenue chose courante en France depuis quelques années.

     

    martyre_etienne.jpg"On le constate par la montée en flèche des profanations ou dégradations de sépultures comme de lieux de culte chrétiens. Ainsi, en 2007, 92,1 % des lieux de culte profanés étaient des lieux de culte chrétiens ; en 2008, 94,4 % et 95,6 % en 2009... Et, ceci, dans l'indifférence à peu près totale des pouvoirs publics. En revanche, on peut observer que dans les cas, infiniment plus rares, d'actes de malveillance dirigés contre les communautés juives ou musulmanes, les plus hautes personnalités de l'Etat n'hésitent pas à se déplacer sur les lieux et à faire solennellement part de leur émotion ainsi que des mesures énergiques qui suivront.

     

    Il y a donc inégalité manifeste de traitement dont est victime la religion catholique, qui demeure encore la religion dont se réclament le plus grand nombre de Français et qui - il faut le souligner - a façonné l'identité de notre pays, comme l'on rappelé récemment tant le Chef de l'Etat que le Premier ministre (...)".

     

    ‡ Pour lire la suite de cette Lettre adressée aux élus, cliquez ici Christianophobie_lettre aux élus.pdf

     

    ‡ Plus d’infos sur http://www.civitas-institut.com 

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : une église va devenir… un temple du commerce

    L’église Saint-François d’Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy, construite dans les années 60, va être vendue à un promoteur immobilier qui veut en faire un centre commercial.

    église st françois d'assise vandoeuvre.jpgL'économe du diocèse de Nancy & de Toul, Michel Petitdemange, explique : "Nous avons mise en vente cette église Saint-François d'Assise en 2007, car il y a eu une évolution de la pratique religieuse et du quartier : aujourd'hui, seule une petite centaine de fidèles s'y rendent, alors qu'elle peut accueillir plus de 700 personnes".

    Ni la commune, ni la communauté urbaine du Grand Nancy ne souhaitant reprendre l'édifice, un promoteur a acheté l'ensemble pour 1,3 M€. Le diocèse s'est assuré que le projet commercial ne concernait "ni un bar, ni une salle de jeux, ni un commerce illicite du corps ou de l'esprit", a souligné l'économe.

    Les fidèles de Saint-François d'Assise pourront toutefois continuer à se rendre dans la chapelle attenante au bâtiment pendant quelques mois, l'ensemble n'étant pas encore désacralisé.

    Une autre église du diocèse, à Mont-Saint-Martin, est également à vendre.

    [source : La Croix]

  • Jésus de Nazareth, par Benoît XVI

    jesus de nazareth.jpgEn ce temps de Carême, nous faisons une petite exception à notre recension habituelle d'ouvrages lorrains en présentant le dernier ouvrage du pape Benoît XVI : Jésus de Nazareth.

    Le Souverain Pontife renoue, avec cet ouvrage, avec un genre littéraire où il est à l'aise : le grand exposé sur la foi. Dans ce cadre, il se détache de l'actualité et son propos gagne en liberté. Avec une sorte de force paisible et équilibrée, le Saint-Père ouvre donc à nouveau le dossier "Jésus". Mais pour autant, cette tranquillité de ton n'entame pas la gravité et l'importance du sujet. Il ne s'agit en effet rien de moins que du coeur du christianisme, les derniers moments du Messie, sa Passion, sa mort et sa résurrection. Les question-clé de la foi.

    Ce livre de théologie biblique se laisse découvrir à travers des chapitres accessibles à tous qui ouvrent autant la réflexion que la méditation. En ce sens, le livre répond tout à fait aux attentes d'un lecteur moderne qui n'est pas féru de science théologique mais veut en savoir d'avantage.

    Au final, Benoît XVI ne cède pas dans cet ouvrage à une démonstration de foi expansive ou affective. Il se montre plus proche de la paix bénédictine que du débordement charismatique. Il n'hésite pas parfois pourtant à partager sa vision méditative. Ainsi, de cette belle méditation sur le visage de Jésus crucifié, qui renvoie à toutes les victimes, tous les souffrants de ce monde. Ou dans la finale de l'ouvrage qui ouvre sur une invitation à l'espérance spirituelle. Ce qui manque sûrement le plus au monde actuel.

     

    >> Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection, Benoît XVI, éditions du Rocher, 2011, 352 p. (22 €).

  • Villoncourt (Vosges) : pitié pour la croix

    Villoncourt croix 2011.jpgImage désolante d’une croix de chemin à Villoncourt, dans le canton de Châtel-sur-Moselle, qui est progressivement déstabilisée dans ses fondations et mangée par un bosquet d’arbustes.

    Allez Monsieur le Maire, un petit effort pour dégager et mettre en valeur cet élément du patrimoine religieux local et de la piété populaire ! En souvenir de ceux qui l’ont érigé.

    [cliché G. Salvini]

  • La Bure avant la christianisation des Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Mosquée et églises à Farébersviller (Moselle) : question de respect

    mosquée farebersviller.jpgA l'occasion des Journées du Patrimoine, la commune mosellane de Farébersviller propose de visiter librement différents lieux : la maison des Arts, l'église Saint-Jean-Baptiste, l'atelier des Arboriculteurs, la chapelle Saint-Antoine, la mosquée El-Hijra, l'église Sainte-Thérèse et la ferme du Bruskir. En cela, rien d'anormal.

    Ce qui est plus surprenant c’est que la mairie demande aux visiteurs féminins de prévoir un foulard à l'occasion de la visite de la mosquée… Qu'en est-il des lieux chrétiens ? La municipalité et le clergé catholique exigeront-ils également que les visiteurs des édifices chrétiens portent des tenues décentes ?

    Il n’y aurait aucune raison d’exiger des mesures de décence pour les lieux islamiques et que pour les édifices de la première religion de France – le christianisme – l’on soit d’une tolérance intégrale, manquant en cela de respect pour ces lieux sacrés.

    Défenseurs du patrimoine et croyants, exigeons aussi le respect des lieux de culte chrétiens en France... et en Lorraine !

  • Le feu dans la sacristie de l’église d’Atton (Meurthe-et-Moselle)

    Les pompiers de Pont-à-Mousson, Dieulouard et de Gentilly sont intervenus vers 14h ce mercredi 9 décembre pour un incendie qui s’était déclaré dans la sacristie de l’église paroissiale d’Atton.

     

    église atton.jpgDeux lances viendront à bout des flammes en un quart d’heure. Pour autant, le danger de propagation à l’église du XIIe siècle, n’est pas écarté. « Avec des bâtiments anciens comme celui-là, on ne sait jamais vraiment comment sont imbriquées les poutres » explique le capitaine des pompiers, tandis que le maire se désole des dégâts occasionnés par la fumée dans l’église en elle-même. Ses peintures ont en effet entièrement été refaites il y a tout juste un an. Le toit de l’ensemble du bâtiment était lui aussi quasiment neuf. « Toutes les peintures sont noires » regrette le maire, alors que les gendarmes de Nomeny et Dieulouard engrangent les moindres indices. De leur côté, sur le toit de la sacristie, les pompiers mettent à terre toutes les tuiles. Objectif ? Alléger le bâtiment dont le plancher menace de s’effondrer.

     

    La sacristie abrite un répartiteur de chaleur de la chaudière. Celui-là même qui a « envoyé les fumées dans l’église ». Une surchauffe de cette installation est évoquée. Aux experts de l’avérer ou de l’infirmer. Dans l’attente, le maire d’Atton a immédiatement pris un arrêté de dangerosité, interdisant toute célébration dans l’église. « Il n’y avait de toute façon pas de messe de Noël de prévue à Atton. Elles se tiendront à Dieulouard, Villers-en-Haye et Millery » explique l’abbé Bernard Boutron, le curé du secteur paroissial, qui célèbre une messe chaque trimestre dans l’église d’Atton.

     

    L’église d’Atton, malgré ses dégâts a échappé au pire. Grâce à la présence d’esprit d’un voisin et à la rapidité d’intervention des pompiers, ces nobles pierres sacrées ont été sauvées.

     

    [d’après l’Est Républicain | 09.12.09]

     

     

     

    >> Le commentaire H&PB :

     

    Notre patrimoine religieux chrétien est plutôt malmené en ce moment. Nos compatriotes doivent prendre conscience de la fragilité de nos églises qui souffrent de la désaffection des croyants et du désintérêt croissant des responsables politiques. Nos ancêtres nous ont légué un patrimoine de pierre et de foi qui est actuellement bien mal considéré… Il est vrai qu’en France nous sommes plus prompt à nous mobiliser pour des lieux de culte – les mosquées et leurs minarets – qui ne font absolument pas partie de notre culture religieuse occidentale (on attend d'ailleurs toujours la réciprocité religieuse dans les pays musulmans...) que de se porter au secours de notre patrimoine ancestral qui fonde notre identité chrétienne... Affreux temps du "politiquement" et du "religieusement correct".

  • Notre-Dame de Paris transformée en mosquée ?

    Elena Tchoudinova, publie en français un roman « La mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048 », best-seller russe (près de 100.000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005).

     

    mosquée notre-dame de paris.jpgCe roman projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Après l’invasion et la prise du pouvoir des islamistes, l'Europe est devenue « l’Eurabie ». Elle est séparée de la Russie par le rideau vert. De son côté l’Amérique a perdu toute sa puissance et se retrouve déchirée par les querelles ethniques. Le Vatican, lui, est rasé. Cependant une Eglise clandestine s’est mise en place. A Paris, il ne reste que quelques ghettos dans lesquels survivent les non-convertis. Notre-Dame de Paris a été transformée en mosquée. Une résistance existe, qui décide de lancer une insurrection.

     

    Dans ce roman, tous les problèmes ont pour origine la perte de la foi en Occident. Plus qu’une aventure, son roman est un avertissement sur un danger qui menace. Elle l'écrit elle-même : "Il est très important de souligner que, lorsqu’on parle de l’affrontement entre civilisation chrétienne et musulmane, les croyants chrétiens ne sont pas les seuls concernés. Oriana Fallaci, qui se déclare athée, rappelle que tous les Européens, croyants ou non, sont détenteur des fruits de la civilisation chrétienne. L’architecture, la peinture, la littérature, la science, toutes ces richesses dont nous avons l’habitude de disposer sont nées dans le sein du christianisme. C’est cette réalité que l’on tente aujourd’hui de nous contester."

     

    Pure fiction ou réalité de demain ? A lire pour prendre la mesure de l’emprise de l’islam dans un Occident déchristianisé.

    >> La Mosquée Notre-Dame de Paris - année 2048, Elena Tchoudinova, éditions Tatamis, 2009, 491 p. (19 €)