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christianisme - Page 3

  • La baraque des prêtres à Dachau, 1938-1945

    zeller.jpgDe 1938 à 1945, 2 720 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l'histoire le nom de "baraques des prêtres", 1034 d'entre eux y laisseront la vie.

    Polonais, Belges, Allemands, Français, Italiens, Tchèques, Yougoslaves : derrière les barbelés de Dachau, l'universalité de l'Église est palpable. Ces hommes qui, dans une Europe encore christianisée, jouissaient d'un statut respectable, parfois éminent, se retrouvent projetés dans une détresse absolue.

    La faim, le froid, les maladies, le travail harassant, les coups des SS et des kapos, les expériences médicales ou les transports d'invalides ont raison de ces hommes de tous les âges. Quelques-uns sombreront dans le désespoir et s'effondreront, d'autres – la grande majorité d'entre eux – ne fléchiront pas, soutenus par leur foi. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s'efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Une chapelle, la seule autorisée dans tout le système concentrationnaire, leur apporte un secours considérable.

    Cette expérience unique dans l'histoire de l'Église éclaire d'un jour nouveau les rapports entre le nazisme et le christianisme.

    Près de 70 ans après sa libération, le camp de concentration de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde.

     

     

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    [Le Monde]

     

     

    ‡ La baraque des prêtres. Dachau, 1938-1945, Guillaume Zeller, éditions Tallandier, 2015, 314 p. (20,90 €).

  • Les agressions contre les lieux de culte en France : les chrétiens les plus attaqués

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    ... Sans commentaire.

     

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  • Dorsale catholique, jansénisme, dévotions - XVIe-XVIIIe siècles

    lorraine,lotharingie,dorsale catholique,rené taveneaux,jansénisme,dévotions,christianismeTrente années de recherches en histoire religieuse sont réunies dans ce volume selon trois axes majeurs couvrant l'époque classique : le jansénisme, la piété et la "dorsale catholique", cet axe de la reconquête des terres devenues un temps protestantes. Il s'agit de champs largement explorés par le professeur René Taveneaux, grand spécialiste lorrain du jansénisme, auquel un colloque européen a rendu hommage pour le centenaire de sa naissance en 2011.

    Le riche sommaire de ces actes abordent le jansénisme dans le cadre de dix études, depuis les jugements en hérésie par l'Inquisition romaine jusqu'aux permanences de cette doctrine catholique au XIXe siècle. Huit articles cernent les différentes dimensions de la piété aux Pays-Bas, terre de la réforme catholique, ou quand l'Eglise enquête sur les miracles au lendemain du Concile de Trente et que les Lumières espagnoles oeuvrent en faveur d'une dévotion contrôlée. Huit communications encore retracent cette fameuse "dorsale catholique" chère au professeur Taveneaux, avec les Maisons de Lorraine et de Savoie aux XVIe-XVIIe siècles, les jésuites des anciens Pays-Bas autrichiens, la Suisse ou les déclinaisons lorraines de la guerre contre les Turcs entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Cet ouvrage est un bel hommage des universités de Lorraine et de Lyon au professeur Taveneaux qui a considérablement renouvelé la recherche dans le domaine de l'histoire religieuse avec sa thèse fondamentale consacrée au Jansénisme en Lorraine (1640-1789) publiée en 1960, et ses études ultérieures sur la contre-réforme en Lorraine et la frontière de catholicité dont le duché de Lorraine formait une sorte de limes.

     

    ‡ Dorsale catholique, jansénisme, dévotions : XVIe-XVIIIe siècles. Mythe, réalité, actualité historiographique, Gilles Deregnaucourt, Yves Krumenacker, Philippe Martin et Frédéric Meyer (dir.), éditions Riveneuve, 2014, 467 p. (26 €).

  • Quelle Noël s'apprêtons-nous à fêter ?

    " Chers amis,

    noel,jésus christ,sauveur,nativité,consumérisme,athéisme,indifférentisme,christianismeComme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.

    Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
    C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
    Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

    Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n’étais pas invité...

    J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

    Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ’ho ho ho !’ Il s’est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ’Père Noël ! Père Noël !’, comme si la fête était en son honneur !

    A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser ; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n’est venu à moi.

    Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?

    J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

    Tous les ans ça empire. Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçus, et plus personne ne pense a moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.

    Aujourd’hui je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre coeur. Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.

    En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

    Je vous aime très fort ! "

    Jésus

    [source : Refuge Notre-Dame de Compassion]

  • Nos crèches de la Nativité lorraines

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    Crèche lorraine, XVIIe siècle [archives ©H&PB].

     

    Puisque certains "dictateurs de la pensée" et "ayatollah" de la laïcité veulent interdire en France l'exposition de crèches de la Nativité dans les lieux publics, votre blog fait de la résistance en vous présentant une magnifique crèche lorraine du XVIIe siècle, conservée en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    D'autres seront postées d'ici Noël... Et surtout, montrez vos crèches !

    Gloria in excelsis Deo !

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : grande procession traditionnelle en l'honneur de Saint Nicolas le 6 décembre

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  • J'ai frappé à la porte du Temple...

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    Et si, finalement, la vérité ne se trouvait pas dans le secret maçonnique ? Après plus de vingt ans passés au sein des loges maçonniques du Droit humain - une émanation du Grand Orient de France -, l'auteur n'est plus novice : il maîtrise le rituel, il applique les méthodes maçonniques, est assidu aux "tenues", a atteint le grade de maître... Mais où cela le mène-t-il ?

    Dans cette quête de sens, Serge Abad-Gallardo s'interroge sur ce qui se cache derrière le "maçonniquement correct". Quelle est cette force qui l'attire depuis si longtemps, alors que ce langage symbolique est exigeant et si compliqué ?

    Assoiffé de vérité, sa conscience s'ouvre peu à peu aux dimensions de la transcendance et l'entraîne au cœur de la compassion humaine.

    Serge Abad-Gallardo met en évidence les antagonismes entre la vision ésotérique maçonnique et la pensée humaniste chrétienne. "Il le fait avec humilité et vérité, sans chercher à  régler des comptes avec ceux qui cherchent la Vérité" (préface du Père Michel, chanoine régulier de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).

    De manière brillante, l'auteur livre volontiers son itinéraire pour contribuer au discernement de ses frères "chrétiens" en franc-maçonnerie ; la franc-maçonnerie constituant une impasse pour les chrétiens qui s'y engageraient.

     

    ‡ J'ai frappé à la porte du Temple... Parcours d'un  franc-maçon en crise spirituelle, Serge Abad-Gallardo, Pierre Téqui éditeur, 2014, 200 p. (16 €).

     

     

  • Théodose

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    Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies - notamment l'arianisme -, instaura le christianisme catholique (universel) comme seule religion autorisée, avec le judaïsme, et fit pénitence en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait laissé se perpétrer à Thessalonique.

    La  réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale à l'autorité épiscopale, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et religieux entre l'empereur et les évêques.

    Pragmatique, il a ouvert une double voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme archétypale de concordat.

    Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une puissance militaire qui façonnèrent une "Renaissance théodosienne", à mille lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.

     

    ‡ Théodose, Bertrand Lançon, éditions Perrin, 2014, 398 p. (23 €).

  • Les mystères du Vallon Saint-Martin d'Escles

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    [Vosges Matin]

  • A la découverte des chapelottes vosgiennes

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    [Vosges Matin]

  • Journée de prière et de jeûne pour nos frères chrétiens orientaux

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  • La Boussole #1

    boussole.jpgNouveau venu parmi les "mook", c'est-à-dire les "magazines livres", et premier "mook" d'inspiration chrétienne. La Boussole, publié par Le Cerf éditions, s'adresse à toutes celles et tous ceux qui sont en quête de sens dans un monde en mutation.

    Reportages, investigations, récits d'auteurs, iconographie soignée et maquette forte, la ligne éditoriale de La Boussole se revendique des valeurs de l'humanisme chrétien, à savoir la responsabilité individuelle, l'épanouissement personnel et relationnel, le bien commun.

    La Boussole s'adresse à un public qui veut se donner les moyens de penser sa vie, de trouver sa place dans cette société consumériste et laïciste et d'avancer ensemble vers des buts partagés : encrée dans l'actualité et la vie quotidienne de ses lecteurs, La Boussole fait le choix de sujets de proximité, à dimension humaine et à vocation de repères.

    Question personnelle, familiale, professionnelle, spirituelle ? Suivez La Boussole !

    Les fondateurs : Bruno Jauffret, 39 ans, directeur d'un groupe de presse régionale engagé dans différents mouvements chrétiens ; Annet Sauty de Chalon, 43 ans, journaliste et rédacteur en chef à Radio Notre-Dame.

     

    ‡ La Boussole est disponible en librairie. Deux numéros par an, 225 pages, 15 €. Plus d'info : marine.decalbiac@editionsducerf.fr 

  • 32ème pèlérinage de Pentecôte avec Notre-Dame de Chrétienté - 7, 8 et 9 juin 2014

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    ‡ Info et inscription sur www.nd-chretiente.com

  • Bernard Antony à Nancy le 11 avril 2014

    L'association lorraine Histoire & Culture vous invite à une conférence-débat avec

    Bernard Antony,

    président de l'AGRIF et président de Chrétienté-Solidarité

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    « Face au processus génocidaire de notre peuple, l’AGRIF sur ses créneaux, ses répliques, ses victoires »

     

    Vendredi 11 avril 2014

    Brasserie Les Deux Palmiers

    64 rue Stanislas à Nancy

    19h00 : accueil

    19h45 : conférence

    21h00 : débat avec le conférencier autour d’un buffet froid

    Séance de dédicace

     

    Participation aux frais : 12 € par personne hors boissons. 5 € pour étudiants.

  • 1914-1915. Quand Dieu se tait...

    grande guerre,1914 1918,catholique,christianisme,éditions du cerf,benoit xv,raymond poincaréDu 22 au 26 juillet 1914, un Congrès eucharistique international rassemble à Lourdes des pèlerins catholiques du monde entier. Devant la grotte des miracles, Français et Allemands proclament leur foi commune. Quinze jours plus tard la mobilisation les transforme en soldats prêts à s'entretuer... Comment ? Pourquoi ?

    Comment des nations enracinées dans le christianisme ont-elles été capables du carnage de 1914-1918 ? En quoi la guerre civile européenne fut-elle aussi une guerre religieuses fratricide ? Pourquoi les catholiques préférèrent-ils répondre à l'appel du président de la République laïque Raymond Poincaré, qui invitait tous les citoyens à l'Union sacrée devant l'ennemi, plutôt qu'aux appels à la paix du pape Benoît XV ? Mystère insondable ou affreux scandale ?

    Des personnages chrétiens connus - Paul Claudel, Benoît XV, Charles de Gaulle, Roland Dorgelès, Mgr Baudrillart, Hubert Lyautey, Louis Pergaud, Guillaume Appolinaire... - ou inconnus, issus de carnets ou de lettres de combattants, les témoignages convoqués dans cet ouvrage font revivre "en direct" et au quotidien les deux premières années de la Grande Guerre. Ils apportent surtout les propres réponses des acteurs engagés dans le conflit de ces questions.

     

    ‡ 1914-1915, quand Dieu se tait. Une barbarie racontée jour après jour, Paul Christophe, éditions du Cerf, 2014, 247 p. (19 €).

  • Profanation de la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône)

    La chapelle Notre-Dame-du-Haut réalisée par l'architecte Le Corbusier a été la cible de dégradations le 17 janvier à Ronchamp, dans les Vosges saônoises, commises par des inconnus qui ont brisé un de ses vitraux.

    ronchamp.jpgUn vitrail d'origine de la chapelle construite en 1955 par l'architecte franco-suisse Le Corbusier (1887-1965) a été brisé et un tronc de quête en béton, qui ne contenait pas d'argent, a été arraché et sorti de la chapelle, a indiqué l'officier de communication de la région de gendarmerie de Franche-Comté Didier Guériaud. « Ils ont cassé en mille morceaux le seul vitrage signé Le Corbusier. Il les a tous peints, mais c'est sur ce vitrage incolore où il avait dessiné la lune, qu'il avait apposé sa signature », a indiqué Benoît Cornu, premier adjoint au maire de la commune. Les dégâts sont « inestimables », a poursuivi l'élu.

    haute saône,chapelle,ronchamp,profanation,cathophobie,christianisme,catholicisimeLe ou les auteurs des faits ont également tenté de forcer la porte de la boutique-bibliothèque de la chapelle, en vain. Une religieuse du monastère des soeurs clarisses, édifié en 2011 par l'architecte italien Renzo Piano et proche de la chapelle de Le Corbusier, a découvert les dégradations vendredi 17 janvier vers 19h30 et fait part de son émotion. « J'ai mal à la chapelle », a-t-elle dit à la presse.

    La gendarmerie a lancé un appel à témoins, demandant à toute personne susceptible d'apporter un témoignage de contacter la gendarmerie de Champagney ou de Vesoul (Haute-Saône).

    La chapelle de Notre-Dame-du-Haut de Le Corbusier se dresse au sommet sur la colline de Bourlémont, à Ronchamp. Depuis le Moyen Âge, les pèlerins se pressent sur ce site où Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, a « voulu créer un lieu de silence, de prière, de paix, de joie intérieure ». La chapelle inscrite au titre des Monuments historiques en 1967, avec le label « Patrimoine du XXe siècle » attire chaque année 80.000 touristes.

    [source : www.lefigaro.fr]

  • Traditions de l'Epiphanie en Moselle

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  • Une nouvelle traduction liturgique de la Bible

    bible.JPGLa Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques et les évêques francophones proposent une traduction intégrale et entièrement nouvelle de la Bible.

    Une des grandes singularités de cette traduction est d'être anonyme. Elle a été établie dans la fidélité aux manuscrits bibliques sources, rédigés en hébreu, en araméen et en grec. Destinée autant à la lecture qu'à l'écoute, une attention particulière a été portée à sa compréhension orale.

    Cette nouvelle traduction liturgique de la Bible représente plus de 17 années de travail par 70 spécialistes de la Bible et de la langue française, afin d'aboutir à une véritable traduction scientifique. Un appareil de notes et de présentation pédagogiques de chacun des livres bibliques est présenté, expliquant la source puis le parti pris retenu, ainsi les choix sont toujours annoncés, expliqués, justifiés. Le récapitulatif des tables principales donne un aperçu de la structure de chacun des livres.

    Cette traduction officielle a été approuvée par Rome et tous les évêques d'Afrique du Nord, de Belgique, du Canada, de France, de Suisse, du Luxembourg et de la Congrégation pour le culte divin au Vatican.

    Il ne s'agit pas d'une Bible de plus. Aucune, jusqu'alors, n'a été rédigée en vue d'être proclamée en public ; toutes sont conçues pour la lecture individuelle. Or, selon la déclaration du pape Paul VI en 1969, "les traductions [des Saintes Ecritures] sont devenues la voix de l'Eglise". Le texte destiné à la proclamation requiert plusieurs qualités : un lexique adapté à la culture des auditeurs, une clarté de l'exposé, la fluidité avec des phrases bien structurées et pas trop longues.

    Cette nouvelle traduction se veut un signe vivant de la communion de toutes les Eglises qui célèbrent la sainte liturgie en langue française.

     

    ‡ La Bible. Traduction officielle liturgique, éditions Mame, 2013, 1860 p. (29,90 €).

  • Nativité de Notre-Seigneur

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    Guerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration des bergers, 1622.

     

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    [Introït de la messe du jour]


    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

  • Nancy : la Crèche de Jean-Marie Schléret

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    [ER]

  • Le patrimoine chrétien, témoin de la foi dans les Vosges

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  • Le FRAC Lorraine condamné

    frac metz.jpgLe Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Lorraine a été condamné pour avoir exposé en 2008 des œuvres susceptibles de choquer sans avoir suffisamment protégé le jeune public. Le Frac a été condamné à régler un euro symbolique au titre de dommages-intérêts à l’Association générale contre le racisme et le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), association de défense de la culture chrétienne à l’origine de la plainte.

    Le tribunal de grande instance de Metz a estimé que des textes de l’artiste Eric Pougeau exposés par le Frac Lorraine durant l’exposition « Infamille », en 2008, pouvaient « créer un sentiment de peur chez le mineur susceptible de les lire » et qu’ils étaient de nature à porter « gravement atteinte à la dignité humaine », d’après son jugement rendu le 21 novembre.

    [d’après ER]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 768e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 7 décembre

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    768ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine

    samedi 7 décembre 2013 à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

  • La nouvelle guerre de religion mondiale

    Thierry Desjardins, journaliste et reporter, directeur général adjoint du Figaro, nous fait part de ses réflexions concernant la nouvelle guerre de religion qui menace le monde.

    coran.jpg« Il serait grand temps que nous nous apercevions – enfin - qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire.

    Les islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

    On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

    Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.

    Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont  effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

    Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

    Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

    Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

    Mais nous restons les bras ballants.

    Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

    Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

    L'autre jour, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne, les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l'en croire, que les islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.

    Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

    On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

    Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

    Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de « l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale », de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

    Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

    Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»

    Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre. »

  • A ceux qui cherchent...

    snyers.jpgLe blogueur belge Jean-Pierre Snyers, ami du pays de la Saône Lorraine - il y a possédé un temps une résidence secondaire - partage dans son petit ouvrage des raisons de croire, en forme de billets d’humeur plutôt dérangeants.

    Il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, A ceux qui cherchent…. Celle-ci débute par un paradoxe : une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses. Sur le bien et le mal, le Purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise.

    Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne !

    Auteur de plusieurs essais, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle belge Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges. On peut visiter son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr 


    ‡ A ceux qui cherchent..., Jean-Pierre Snyers, éditions Sursum Corda, 2013, 25 p. (3 € port compris).

    >> La brochure peut être commandée à : Sursum Corda asbl, rue Vinâve d’Île, 20/64, B-4000 Liège.

    >> IMPORTANT ! Contactez le mail sursumcorda@skynet.be afin d'obtenir les références bancaires pour le règlement.

  • Patrimoine et vie religieuse dans les Vosges

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    Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.

    [Vosges Matin]

  • Les prénoms d'origine chrétienne ont la cote... pour le Bac

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    [source : ER]

  • La primitive Eglise en Moselle

    moselle.jpgLa revue Connaissance des Pères de l'Eglise consacre un numéro consacré à la christianisation du pays mosellan. La Moselle, chantée par le poète latin Ausone au IVe siècle, a eu un rôle important dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Région carrefour, elle avait une place de premier ordre dans l'Empire romain, comme en témoigne la ville de Trèves qui a été une colonie romaine dès le Ier siècle et qui est devenue, en 337, l'une des capitales de l'Empire d'Occident. Constantin y avait fait reconstruire la ville : l'amphithéâtre, les thermes, le cirque, les basiliques jumelles devenues la cathédrale Saint-Pierre et l'église Notre-Dame...

    Au fil des pages, on apprendra qu'Ambroise de Milan est né à Trèves en 340 et qu'il y est revenu en 383-384 pour plaider la cause de l'empereur de Milan auprès de Valentinien. D'autre Pères de l'Eglise primitive, comme Salvien de Marseille, sont également nées à Trèves et d'autres y sont passés : Athanase en 336-337 par exemple, ou Paulin, évêque de Trèves, qui connut l'exil pour avoir refusé l'arianisme. Son corps repose aujourd'hui dans la basilique Saint-Paulin de Trèves.

    On découvrira encore l'histoire de la Sainte Tunique qui aurait été ramenée à Trèves par l'impératrice Hélène.

    Le site archéologique de Bliesbruck-Reinheim porte lui aussi des marques de christianisation dès le IIIe siècle. C'est aussi à cette époque que l'on situe la christianisation de Metz par saint Clément. Une étude présente un élément majeur de l'Eglise primitive dans la cité des Médiomatriques : la basilique Saint-Pierre-aux-Nonnains, édifice romain transformé en église au VIIe ou VIIIe siècle.

    Encore peu étudiée, la christianisation de la Moselle n'a pas fini de livrer ses secrets. Ce numéro de CPE y contribue à sa manière.

     

    ‡ Connaissance des Pères de l'Eglise, La Moselle, n° 129, mars 2013, éditions Nouvelle Cité, 64 p. (12 €). On peut s'abonner à la revue (1 an, 4 numéros, 44 €) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : Nouvelle Cité, Domaine d'Arny, 91680 BRUYERES-LE-CHÂTEL.