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  • A découvrir dans les rues de Nancy : les heurtoirs 18ème siècle

    heurtoir_rue_st_nicolas.jpgDe nombreuses portes de demeures de la Ville neuve de Charles III, réaménagée sous le règne de Léopold Ier, possèdent de jolis heurtoirs. Tel celui en fer forgé particulièrement travaillé qui orne la porte d'entrée du 30 de la rue Saint-Nicolas. Il témoigne de la grâce fleurie d'une époque où l'on savait joindre le beau à l’utile. C'était l’époque du duc Léopold, dans les premières années du 18ème siècle, le temps du dernier bonheur de la Lorraine indépendante.

    Ce heurtoir de 1720 frappe par sa grande beauté et son esthétique. Il est heureux que ces objets aient été conservés jusqu’à nos jours.

    Heurtoir 18e rue Montesquieu Nancy.JPG
    Heurtoir (1724) rue Montesquieu




    [clichés Est Républicain et H&PB]

  • Saône Lorraine à la découverte de Paris

    L’association Saône Lorraine propose à ses adhérents et sympathisants pour la 3ème fois un voyage printanier à Paris.

     

    Conférence JF Michel 19.08.07 005.jpgCe voyage sera couplé avec une visite de l'exposition "Le beau XVIe siècle" qui sera visible à l'église Saint-Jean de Troyes, spécialement restaurée pour l'occasion, avant d'entamer un séjour à Paris. Le prix est de 390 € par personne. Le logement se fera dans un grand hôtel.

     

    Au programme de cette excursion culturelle concoctée par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les animateurs de l’association Saône Lorraine :

     

    -         mercredi 22 avril à 7 h, départ en car de Nancy (place Godefroy-de-Bouillon), d'Épinal à 8 h, de Darney puis Monthureux-sur-Saône. L'arrivée est prévue à Troyes pour midi. L'après-midi est consacré à une visite de l'exposition de l'église Saint-Jean précédant Paris.

     

     

    église st jean troyes.jpg

    -         Jeudi 23 avril, visite du musée des Arts et Métiers avec un coup d'œil sur la bibliothèque, l'après-midi, une visite guidée du quartier de la Bibliothèque (les bâtiments de la bibliothèque qui possède l'armoire des Trinitaires de Lamarche, les passages couverts, le Palais Royal…). Après le dîner, une conférence sur les "Camondo, mécènes, victimes et bienfaiteurs."

     

     

    musée nissim de camondo paris.jpg

     

    -         Vendredi 24 avril, la matinée débute par une visite de la rue Saint-Antoine (église Saint-Louis, Hôtel de Sully, couvent de la Visitation, la Bastille et le faubourg Saint-Antoine). Après le déjeuner, départ en car pour le musée Nissim de Camondo, extraordinaire conservatoire du mobilier et du décor XVIIIe siècle.

     

     

    musée arts et métiers.jpg

     

     

    -         Samedi 25 avril, retour vers les Vosges et Nancy.

     

    >> Renseignements et inscriptions avant le 15 février auprès de Jean-François Michel, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

     

    >> Chèque à libeller à l'ordre de Saône Lorraine (390 € par personne inscrite ou 540 € pour une chambre individuelle).

  • Bleurville : des projets raisonnables pour le village

    Lors de la présentations des voeux à la population, le maire, André Granget, a présenté les projets prévus pour cette année et en a profité pour saluer l'activité des associations locales dans la vie du village.

     

    bleurville3 05.10.08.jpgLe bureau de poste est désormais transformé en agence postale communale depuis le 2 janvier. Elle est tenue par un agent communal, Mme Caroline Simon, qui a dû démissionner de sa fonction de conseillère municipale pour occuper ce poste.

     

    Le maire a remercié les associations du village pour leur implication dans la réussite du spectacle de l'été "La lune écarlate" qui a fait partager par de nombreux visiteurs un moment dramatique de l'histoire de Bleurville. Mais aussi leur volonté de travailler ensemble pour organiser le marché de Noël et l'opération du Téléthon en décembre dernier.

     

    Sur le plan des travaux, André Granget a précisé que tous les engagements pris par la précédente municipalité seront respectés comme le remplacement des conduites d'eau en plomb, l'achèvement du parking de la mairie, l'aménagement d'une aire de jeux.

     

    Par ailleurs, plusieurs projets sont programmés pour 2009 : la protection du captage des sources, la réfection du logement de l'école maternelle et du préau. En forêt, le pont de Patagaine sera reconstruit et renforcé, des travaux de voirie (rue du Moulin, des Cailloux, de Nonville, la route de la Deuille).

     

    Enfin, après avoir fait respecter une minute de silence à la mémoire des Bleurvillois disparus en 2008, le maire a félicité la jeune Elise Rollin pour son dessin qui a été retenu pour illustrer la couverture du prochain bulletin municipal.

  • Les clochers de Meuse s’exposent

    Jalonnant les paysages de Meuse, les clochers, incontournables sémaphores de nos campagnes, se retrouvent figés dans la céramique vernie d'Armand et Anna-Maria Guillaume.

     

    clocher avioth.jpgClochers de nos villages, à l'ombre desquels se rassemble depuis toujours la vie de la France profonde. Immanquables amers, signalant la présence lointaine d'un hameau blotti au creux des vallons... Les clochers et leurs hôtes, messagers des évènements heureux ou porteurs de terribles nouvelles, résonnant d'alléluias et d’angélus ou sonnant le tocsin...

     

    Une œuvre encore inachevée, un peu dingue, qui à terme, sera riche de 580 pièces, dessinant un itinéraire original au travers de nos plaines et collines. Aucun risque de tomber dans l'esprit de clocher, il faut avouer que ce projet original ne porte pas à la rivalité de clocher, puisque chacun, au final, y trouvera son compte...

     

    Projet 100 % Meuse qui lisse en miniatures tous les intérêts de clocher... On peut découvrir cette exposition originale de ces clochers en céramique de cet improbable survol meusien à l'Hôtel du Département de la Meuse.

     

     

    Reproduction de clochers de Meuse en céramique émaillée. Exposition à l’Hôtel du département de la Meuse. Entrée libre. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et dimanche de 14 h à 18 h.

  • 2012, année de la Renaissance à Nancy

    Après l'Année de l'Ecole de Nancy en 1999, le 250ème anniversaire de la place Stanislas, voici 2012, Année de la Renaissance qui se profile à l'horizon.

     

    palais ducal nancy.jpgLe Palais ducal sera particulièrement à l’honneur avec sa Porterie réalisée d'après le modèle de celle du Château de Blois, mais aussi la Chapelle ronde des Cordeliers, modèle réduit de celle des Médicis à Florence, des hôtels particuliers. Et surtout la Ville neuve de Charles III construite pour l'essentiel du milieu du XVIe siècle à 1630, année où la guerre de Trente Ans fait irruption en Lorraine avec son cortège de malheurs.

     

    La Renaissance à Nancy, c'est également Jacques Callot, Georges de La Tour, Ligier Richier, le château de Fléville... Bref, à Nancy, il y a de quoi commémorer et célébrer un patrimoine qui vient en troisième rang d'excellence après le XVIIIe et l'Art Nouveau.

     

    La perspective de cette année Renaissance 2012 permettra aux Nancéiens de découvrir le vaste chantier de rénovation du Palais Ducal, de mieux promouvoir l'époque de la Renaissance dans le tourisme urbain. Et pourquoi pas y inclure des parcours thématiques incluant des sites lorrains Renaissance comme le village de Châtillon-sur-Saône, dans les Vosges, qui bénéficie depuis 30 d’un travail de sauvegarde remarquable mené par des bénévoles ?

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • Nancy fête son patron, saint Sigisbert

    Dimanche 1er février, la ville de Nancy a fêté son saint patron, Sigisbert.

     

    Sigisbert (ou Sigebert), fils de Dagobert, est le descendant en ligne direct de Clovis. Il est né en 630 et mourra à Metz, la capitale de son royaume d'Austrasie, le 1er février 656 (ou 358). Il fut baptisé et éduqué par saint Armand, évêque d'Orléans. Il composa pour son jeune élève une instruction "Exhortation au Roi des Francs" qui est conservée à la Bibliothèque vaticane.

     

    sigisbert 1er roi d'autrasie.gif

     

    A l'âge de 3 ans, Sigisbert fut placé par son père sur le trône d'Austrasie qui s'étendait de la Champagne à la Thuringe, avec comme axe principal et vital le Rhin en son entier. C'est à sa majorité que Sigisbert vint prendre possession de sa capitale, Metz, assisté de saint Cunibert, archevêque de Cologne, et du bienheureux Pépin de Landen, maire du Palais. L'époque était plutôt rude et troublée, le pays se relevait à peine de terribles luttes intestines et claniques ; l'aristocratie franque était ambitieuse et sans scrupules à l'image de la reine Brunehaut si controversée.

     

    C'est dans ce contexte difficile que brille la figure de saint Sigisbert. Vainqueur et plein de mansuétude pour les thuringeois révoltés, il vécut dans la paix les 14 années de son règne. Aux dires des chroniqueurs, il faisait figure de moine même au sein des fêtes de la cour de Metz comme à son foyer. Il recevait également les pauvres à sa table et les servait, se faisant le serviteur selon l'enseignement de l'Eglise.

     

    Sigisbert assassiné, fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à l'abbaye Saint-Martin de Metz. En 1552, l'abbaye fut détruite et le corps de Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans la prieurale Notre-Dame puis à la primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi mérovingien qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale.

     

    Son corps qui était conservé à la cathédrale et était resté intact depuis 1000 ans, fut profané à la Révolution. Les parties sauvegardées furent replacées en 1803 dans un reliquaire où elles sont encore conservées. Une statue du saint roi décore la façade de la cathédrale, une chapelle latérale lui est dédiée et les deux tableaux du choeur représentent l'un son couronnement, l'autre le souverain servant les pauvres.

  • La façade de la basilique Saint-Epvre de Nancy mise en lumière

    st epvre illuminée.jpgConstruite au XIXe siècle, la basilique Saint-Epvre est la troisième église, dédiée au même saint, bâtie à cet emplacement. L'église primitive fut édifiée à la fin du Xe siècle et reconstruite à partir de 1451 sous le duc de Lorraine René Ier. Jugée trop exiguë et délabrée, cette deuxième église fut abandonnée en 1857. En 1861, à l’initiative de l’abbé Trouillet, le conseil municipal autorisa la construction d'une nouvelle église et retint le projet de l'architecte municipal Prosper Morey (1805-1886), élève d'Achille Leclère et Grand Prix de Rome.

     

    L'actuelle basilique Saint-Epvre, classée Monument historique depuis 1999, fut édifiée de 1864 à 1875, dans un style représentatif du néo-gothique. Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX.

     

    Les premières phases de restauration des extérieurs de la basilique (restauration du clocher de 2001 à 2004 et restauration de la façade nord à partir de 2005) ont été motivées par sa dégradation due à son état structurel originel et les conséquences de la tempête du 26 décembre 1999. Ces restaurations visaient autant à rétablir son intégrité architecturale que sa sécurité. Différents corps d'état sont intervenus sur l'ouvrage : la taille de pierre, la sculpture, la couverture, les vitraux, la menuiserie, la peinture et dorure, la métallerie, l'horlogerie, l'électricité.

     

    Profitant de la dépose des installations d'échafaudage en partie centrale, la ville de Nancy a souhaité rendre la basilique aux habitants du quartier avant de poursuivre, à partir de 2011, en vue d'achèvement, la restauration de la façade nord. La mise en lumière de la façade restaurée est intervenue samedi 31 janvier pour la première fois, à la tombée de la nuit, et se poursuivra jusqu'au 3 mai. L'animation, qui dure quelques minutes, se renouvelle tous les quarts d'heure, de 18 h 30 à 23 h 30.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 01.02.09]

  • Mercedès Guingot, une darnéenne de coeur

    En marge de l'exposition présentée au Musée d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal qui rend hommage à la dynastie des artistes vosgiens, Louis, Henri et Mercedès Guingot, Darney se souvient avec nostalgie de l'épouse d'Henri Guingot, Mercedès Stouls, née à Saint-Dié.

     

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    Le Verseau, oeuvre de Mercedès Guingot [cliché Vosges Matin]

     

    Les parents de Mercedès sont arrivés à Saint-Dié à la fin du XIXe siècle et c'est là qu'elle à vu le jour et qu'elle rencontra son futur mari Henri Guingot, qui réalisa les décorations des stalles de la cathédrale du diocèse.

     

    Mercedès s'attacha à Darney en venant voir son frère Joannes Stouls, agent EDF, installé dans le chef-lieu de la Vôge. Une fois devenue veuve, elle s'installera en Bretagne mais revenait régulièrement à Darney plusieurs fois par an pour y pratiquer son art. Elle aimait installer son chevalet dans les endroits les plus typiques du bourg.

     

    Elle organisa des expositions estivales dans les Vosges, en 1978 à Vittel, en 1979 à Epinal où le public appréciait particulièrement ses encres de Chine, ses gravures, ses collages et ses aquarelles. En 1986, elle choisit la salle des fêtes de Darney pour présenter une soixantaine de grands tableaux représentant notamment les signes du zodiaque, mais aussi la série des saints rappelant l'imagerie ancienne.

     

    Voilà une belle occasion d'aller découvrir (ou redécouvrir) les oeuvres de Mercedès Guingot ainsi que celles de son époux et de son beau-père.

  • L'église de Saulxures-les-Bulgnéville bientôt réouverte au culte

    église saulxures-les-bulgnéville.jpgVoici bientôt un an que c'est produit un terrible accident qui a coûté la vie à un ouvrier chargé du démontage de l'échafaudage qui servait à la restauration des fresques du choeur de l'église paroissiale de Saulxures-les-Bulgnéville. Le maire de la commune a annoncé qu'il espérait pouvoir rendre l'église au culte prochainement.

     

    Les paroissiens pourront alors admirer les peintures restaurées ainsi que le grand tableau représentant saint Martin qui a bénéficié d'une cure de jouvence et qui orne l'arrière du maître-autel.

     

    [source : Vosges Matin]

  • Charmes : la Maison des Loups en restauration

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    [source : Vosges Matin]

  • Esley : la Fondation du Patrimoine Vosges aide à la réhabilitation d'une ferme traditionnelle

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    [source : Vosges Matin]

  • Quel avenir pour l'ancienne abbaye bénédictine de Senones ?

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    [source : Vosges Matin]

  • Le 1er Tirailleurs d'Epinal en mission au Liban

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    [source : Vosges Matin]

  • Neufchâteau : inauguration d'une stèle à la mémoire des gendarmes tués le 25 janvier 2008

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