basilique
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : hommage à l'abbé Jean-Louis Jacquot, ancien recteur de Saint-Nicolas
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Epinal (88) : souscription pour une copie de la Vierge à l'Enfant de la Basilique Saint-Maurice
L’histoire du « Passage dit des Morts », est très connue des Spinaliens. C’est par une porte située en dessous d’une Vierge à l’Enfant du XVe siècle que sortaient les convois funéraires à la fin des célébrations. Ce site en plein coeur historique est très fréquenté de nos jours.
Pour des raisons de préservation, la statue primitive, classée monument historique, a été retirée de son emplacement d’origine. Elle est aujourd’hui placée dans une chapelle de la Basilique Saint-Maurice et mise à l’honneur, eu égard à sa belle facture et au respect témoigné par les Spinaliens.
Cette statue, haute de 1m30, est d’une grande beauté. Son regard tendre, dirigé vers son enfant et son visage au sourire discret, exprime naturellement une grande douceur. Malheureusement, la fragilité de sa pierre calcaire exclut sa remise en place, le vandalisme et les intempéries risquant d’entraîner sa détérioration.
Pour répondre à la demande et aux souhaits des Spinaliens, la Ville d’Épinal s’engage, en collaboration avec l’association Iconographique et Cartophile d’Épinal, à faire réaliser une réplique de la Vierge dans une pierre calcaire et à restituer sa polychromie le plus fidèlement possible.
La souscription lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine, permettra de garder l’esprit du Vieil Épinal présent dans ce lieu, en réintégrant dans la niche du passage la réplique de la Vierge, si chère aux paroissiens et aux habitants. Cette initiative mûrie va motiver tous ceux qui chérissent la Basilique Saint-Maurice, ses abords et qui sont sensibles à la mise en valeur de son patrimoine et de son histoire.
‡ Infos et souscription : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/copie-d-une-vierge-a-l-enfant-du-xve-siecle-a-epinal
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Nancy : disparition de Geneviève Tresse, conférencière de la basilique Saint-Epvre et du Musée lorrain
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Domremy (88) : Une souscription pour sauvegarder la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
727 655,82 €. Tel est le montant de la première tranche des travaux qui débuteront courant mars en la basilique Sainte-Jeanne d’Arc à Domrémy-la-Pucelle.
Des travaux dits d’urgence qui concernent le dôme, le chœur, la nef, les versants Est et Ouest du transept de l’édifice, ainsi que la réfection de l’installation électrique intérieure et le joug des cloches. « Le bâtiment est malade. Nous avons notamment constaté des fuites d’eau au niveau du dôme », souligne Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du patrimoine Vosges.
Le projet est soutenu à hauteur de 30 % par la Région Grand Est et 40 % par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). Pour boucler le budget, le diocèse de Saint-Dié, propriétaire de l’édifice, compte sur le soutien des particuliers. Un appel au mécénat populaire vient en effet officiellement de démarrer, initié par la Fondation du patrimoine. « Cette basilique est un lieu unique. Pour l’Église, mais aussi pour la France car elle est chargée d’Histoire », note Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié, qui a fait le déplacement pour le lancement de la souscription.
Cette première tranche de travaux est prévue pour durer plusieurs mois. D’autres suivront au cours des années à venir, avec un montant total estimé entre 5 à 6 millions d’euros. « Nous démarrons par le plus urgent car la basilique est en danger si des travaux ne sont pas effectués », ajoute Jackie Frémont, qui ne doute pas que les donateurs seront au rendez-vous : « Les particuliers - et les croyants - sont attachés à leurs églises. » D’autant que le lieu est chargé de symboles, spirituels - Jeanne n'est-elle pas la plus grande sainte chrétienne ? -, mais aussi culturels avec, par exemple, le festival Jeanne d’Arc.
À noter qu’une souscription avait déjà été lancée il y a trois ans pour la restauration d’une toile de Montchablon, qui se trouvait à l’origine dans la crypte de la basilique. Très dégradée, elle est en cours de rénovation dans un atelier alsacien. Elle devrait faire son retour en avril.
‡ Don défiscalisé possible sur le site internet www.fondation-patrimoine.org
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Saint-Amé (88) : des fouilles archéologiques au Saint-Mont
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Décès de l'abbé Jean-Louis Jacquot, curé de Saint-Nicolas-de-Port et recteur de la basilique
M. l'abbé Jacquot lors de la traditionnelle procession de Saint Nicolas, décembre 2016 [cl. ©H&PB].
Monsieur l'abbé Jean-Louis Jacquot, curé de la paroisse Saint Nicolas en Lorraine et recteur de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54) a rejoint la Maison du Père ce samedi 30 septembre 2017 en la fête de Saint Jérôme.
Il fut un grand promoteur de la dévotion à saint Nicolas, un grand Lorrain et un ardent artisan du rapprochement entre l'Eglise latine et l'Eglise byzantine, à l'image de son saint bien aimé, Nicolas de Myre.
Ses obsèques religieuses seront célébrées jeudi 5 octobre à 14h30 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port.
RIP+
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Saint-Nicolas-de-Port (45) : "Les Nocturnes de René II" les 3 et 4 novembre 2017
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Saint-Amé (88) : une basilique funéraire découverte au Saint-Mont
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Une basilique funéraire découverte au Saint-Mont
Le travail de fouilles engagé en 2014 sur la partie sommitale du Saint-Mont voit confirmer les hypothèses des chercheurs qui viennent de faire une découverte monumentale : une basilique funéraire dotée de 90 sépultures.
Le mode de vie des religieuses bénédictines du VIIe au XVIIIe siècle se dévoile peu à peu dans le sol du Saint-Mont, au-dessus de Remiremont. La campagne de fouilles qui s’est achevée à l’automne dernier a permis aux équipes d’archéologues et d’anthropologues, sous la houlette de Charles Kraemer et Thomas Chenal, de mettre au jour une basilique funéraire dotée de 90 cercueils. Le dégagement du bâtiment s’est achevé il y a quelques semaines, corroborant les hypothèses des chercheurs. « D’après les sources écrites dont nous disposions, nous avions connaissance de deux basiliques, l’abbatiale Saint-Pierre où les offices étaient célébrés et la basilique funéraire Notre-Dame où les religieuses étaient inhumées. La basilique funéraire que nous venons de découvrir pourrait être cette dernière », annonce Charles Kraemer.
Dans cette basilique qui forme un enclos d’environ 25 mètres sur 8 mètres de large, les équipes de l’Université de Lorraine ont laissé apparaître des formae, sépultures collectives où chaque emplacement est prédéfini. « On en compte 90. Grâce à ces récentes découvertes, on apprend sur les modes de vie de cette communauté de femmes qui devait compter au moins 84 religieuses. Là-haut, on pratique alors la louange perpétuelle ; des prières sont récitées en permanence. À cette fin, sept groupes de douze religieuses se passent le relais quotidiennement. On savait que le Saint-Mont était le berceau de Remiremont mais on n’imaginait pas ce que nous allions y trouver », poursuit l’archéologue.
Depuis les années 60, le Saint-Mont livre lentement des pans de son histoire. À l’époque, l’emplacement de l’abbatiale Saint-Pierre avait été trouvé non loin d’autres chapelles. Peu à peu, les hypothèses des chercheurs se vérifient et attestent désormais de la présence de deux communautés au Saint-Mont. Les abbesses étaient certainement accompagnées d’une communauté de prêtres habilités à célébrer des offices. Reste à définir comment ces deux communautés vivaient au sommet du Saint-Mont, sur un espace limité de deux hectares. Ces pistes de travail devraient faire l’objet d’une nouvelle campagne de fouilles dès l’automne 2017.
[d'après VM]
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Domremy (88) : L'Accueil du pèlerin bientôt démoli
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Domremy (88) : l'indispensable restauration de la basilique du Bois Chenu
On parle de dix ans de travaux de réfection et d’une enveloppe de 5 M€ qu’il reste à financer. Il faut croire au miracle pour la basilique Sainte-Jeanne-d’Arc à Domremy !
Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle se dresse toujours là, fièrement, sur un coteau boisé de Domremy, non loin du lieu où Jeanne aurait entendu ses voix. Mais les pèlerins qui passent par là n’en croient parfois pas leurs yeux : la basilique du Bois Chênu, dont la première pierre a été posée il y a tout juste 134 ans, ne se présente pas revêtue de ses meilleurs atours. L’édifice a mal vieilli et laisse apparaître à l’extérieur des herbes folles et autres mousses sur les ardoises trahissant le mal dont est frappée la basilique : l’usure du temps... et l'abandon des hommes.
En son sein, l’on sait les escaliers de la crypte bien endommagés tandis que des eaux de pluies la frappent systématiquement en plein « chœur ». A la hâte, l’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique, dispose çà et là des seaux pour parer au plus pressé : un pis-aller qui dissimule bien mal, là encore, une certaine « misère ». « Un processus est engagé avec l’architecte et à la suite du diagnostic qu’il a établi, nous effectuerons ces réparations de fuites d’eau en priorité dès le début de l’année 2016 », précisait il y a peu l’économe diocésain Michel Petitdemange. Une première enveloppe de quelque 15 000 € pourrait être engagée.
Cela écrit et pour reprendre les termes de l’économe, d’autres « désordres » sont apparus au fil des ans sur l’édifice classé monument historique il y a deux ans. La toiture apparaît désordonnée en effet, surtout à hauteur du dôme et de la nef. La flèche, également, semble donner quelques signes de lassitude et le montant des travaux pour réhabiliter cette seule partie du clocher sur lequel on pensait sérieusement un temps que les anges accrochés là ne tenaient plus que par un grand mystère et quelques morceaux de ferraille, s’élèverait à un million d’euros.
Un million d’euros, c’est justement le montant de l’enveloppe qui fait actuellement défaut au diocèse de Saint-Dié pour boucler le budget des personnels : prêtres et laïcs !
« Cela fait deux ans qu’un travail est engagé avec l’architecte. Des travaux d’urgence ont été réalisés et l’orgue, notamment, a en partie été restauré ainsi que certains endroits au niveau du plafond au-dessus de cet orgue, justement », souligne encore Michel Petitdemange.
C’est le cabinet Bortolussi, « architecte de référence dans la région » qui a planché sur le dossier. Dans les Vosges, on lui doit notamment la rénovation de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges, l’abbaye d’Autrey, ainsi que d’autres monuments historiques (Châtillon-sur-Saône, couvent des Thons, abbaye de Bleurville...). Outre un diagnostic technique important, il est également question d’obtenir le plus rapidement possible l’accord indispensable de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et, plus délicat encore, trouver les financements idoines. On parle là au bas mot d’une dizaine d’années de travaux de réfection pour un coût estimé à près de 5 millions d’euros. 4,7 millions d’euros très exactement. « Mais quand on ouvre, on ne sait jamais ce que l’on va découvrir », dit encore en substance Michel Petitdemange. De nombreuses pierres se trouvent en très mauvais état en effet et la basilique chère à Jeanne d’Arc se trouve plus que jamais soumise à de fortes contraintes administratives.
Fidèles, amoureux du patrimoine et de l'histoire et collectivités publiques doivent s'efforcer de réunir les subsides nécessaires pour restaurer un pan de notre Histoire commune.
[d'après Vosges Matin]
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Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre
[VM]
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Epinal (88) : souscription pour la Vierge du passage des Morts
[Vosges Matin]
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Messe à la mémoire de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, reine de France
Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, épouse du roi Louis XVI, par Elisabeth Vigier-Lebrun.
Monsieur le duc de Bauffremont, président et les membres du Comité du Mémorial de France à Saint-Denys, informe les lecteurs que
la messe de Requiem à la mémoire de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre,
sera célébrée par Monsieur l'abbé Thierry Laurent,
Jeudi 16 octobre 2014 à 12h00 précises en la basilique royale de Saint-Denis (93)
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Vers la réhabilitation de la Maison des Chapelains à Domremy-la-Pucelle (88)
L'édification de la Maison des Chapelains a débuté en 1891, pour accueillir les pères eudistes qui venaient d'arriver au village. Trois ans plus tard, la cause de Jeanne d'Arc est introduite, première étape vers sa béatification puis sa canonisation.
Lieu d'accueil pour les pèlerins, lieux de résidence des chapelains qui s'y succèdent et promeuvent la cause de Jeanne en faisant vivre et développer le sanctuaire, la maison est reliée à la basilique Sainte-Jeanne dArc du Bois-Chenu par une galerie. Solide construction de la fin du XIXe siècle, son style s'intègre parfaitement à celui de la basilique. À l'allure typique des grandes constructions de ce temps, elle reste un témoin de l'adaptation des formes aux besoins d'une maison de ce type.
Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Aujourd'hui, cet élément incontournable du sanctuaire du Bois-Chenu a besoin de tous pour renaître, alors que les pères eudistes ont quitté le sanctuaire. Le diocèse de Saint-Dié va lui redonner vie mais des travaux sur les couvertures et façades, avant un aménagement intérieur sont nécessaires.
Les travaux consistent en la réfection du clos et du couvert ; le montant retenu pour la souscription s'élève à 169 291 € TTC. Le coût global de la restauration est de 178 648 €.
L'Association Diocésaine de Saint-Dié est le maître d'ouvrage du projet ; elle est soutenue financièrement par la Région Lorraine, le Conseil général des Vosges et par la DRAC Lorraine.
‡ Don possible sur http://www.fondation-patrimoine.org/fr/lorraine-15/tous-les-projets-722/detail-maison-des-chapelains-a-domremy-la-pucelle-15176
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La basilique Saint-Pierre Fourier de Mattaincourt (88)
[Vosges Matin]
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Jeanne d’Arc à nouveau en lumière en 2013
Le succès obtenu par Damien Fontaine et son équipe lors des trois jours de son et lumière à la basilique de Domremy-la-Pucelle en juillet dernier ne restera pas sans lendemain. Sous l’égide d’une association, il sera pérennisé les 3, 4, 5, 6 et 7 juillet prochains.
Avec près de 4000 spectateurs aux trois représentations de juillet dernier à la basilique de Domremy-la-Pucelle, Damien Fontaine a transformé un essai réservé aux seuls audacieux, un brin aventurier. En célébrant à sa manière le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, le metteur en lumière a fédéré une cohorte d’amis et bénévoles pour réussir son impossible pari.
« Tout a débuté fin mai. Je venais à peine de réaliser le son et lumière d’Orléans pour la troisième fois. L’idée a alors germé de relier le 600e anniversaire avec Domremy, sa terre natale. J’ai réuni mes amis de la compagnie de l’Odyssée et d’autres bénévoles. » Un mois plus tard, le miracle a eu lieu à proximité du Bois Chenu, le lieu culte où la Pucelle a vécu son enfance et entendu les voix divines.
D’une apparence désintéressée, Damien Fontaine n’en est pas moins un têtu de première. Peut-être l’héritage d’un patrimoine rural qu’il ne renie pas. Malgré un résultat comptable mitigé, il a souhaité remettre le couvert en 2013. « Sous l’impulsion de Damien, plusieurs bénévoles ont œuvré pour mettre en place une association qui supportera l’organisation de la prochaine édition. L’objectif fixé par le bureau consiste à rassembler autour de nous plus de 200 personnes », indique François Diez, président de l’association, qui a conscience que le challenge est considérable. Les premières estimations tablent sur 220 000 à 250 000 euros, François Diez, agriculteur de profession, se fait déjà quelques cheveux blancs. « Mais on y croit ! »
La promotion du spectacle va débuter dès janvier. « Des packagings seront ainsi proposés au public permettant de profiter du spectacle, d’une chambre, d’un repas et même d’autres visites dans la région », indique Benoît Dumontier, président de l’office du tourisme de Neufchâteau, totalement impliqué dans le projet.
Tandis que les organisateurs attendent le soutien des collectivités locales : Conseils général et régional, l’accompagnement de personnalités locales est essentiel pour la genèse du projet. « L’abbé Lambert, recteur de la basilique, le maire Daniel Coince et le Conseil général ont donné leur accord pour occuper les lieux. L’historien Roger Wadier apportera ses connaissances pour les textes du spectacle », ajoute Damien Fontaine, qui doit se rendre à Dijon, Antibes et Belfort d’ici la fin de l’année pour y assurer de nouvelles illuminations, musiques et paroles.
Le spectacle en chiffres…
220 000 et 250 000 : le spectacle son et lumière de juillet 2013 est estimé entre 220 000 et 250 000 euros.
250 : c’est le nombre de bénévoles prévu par les responsables de l’association pour assurer et participer au spectacle.
18 : prix de l’entrée au spectacle en euros fixé par l’association en plein accord avec l’office du tourisme de Neufchâteau.
10 000 : c’est le chiffre indispensable à atteindre pour les organisateurs en spectateurs payants afin de réussir à amortir les dépenses liées à ce spectacle en plein air.
1 600 : des gradins mobiles seront installés pour l’occasion avec une capacité de 1 600 spectateurs. D’autres places seront disponibles autour de la basilique, debout ou assises.
5 : le prochain son et lumière de la basilique de Domremy-la-Pucelle proposera 5 jours de spectacle d’une durée de 1h10 chacun, au lieu des trois proposés cette année, lors de la première édition.
601 : l’illumination de la basilique en juillet 2013 coïncidera avec le 601e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.
Damien Fontaine. Verbatim…
« C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière. Certes, j’avais déjà remporté le titre de meilleur son et lumière à Lyon en 2005, au pied de la colline de Fourvière et devant la cathédrale Saint-Jean, en 2009. Entre 700 000 et million de spectateurs ont défilé samedi provoquant même la paralysie momentanée de la circulation du public », s’étonne Damien Fontaine, après son nouvel exploit artistique. Il est tout de même intéressant de souligner que la Fête des Lumières, manifestation lyonnaise, est une référence mondiale au cours de laquelle une cinquantaine de metteurs en lumière proposent aux spectateurs des effets spéciaux aussi divers que variés.
« En réalité, trois titres ont été décernés. Pour ma part, j’obtiens celui auquel j’attache le plus d’importance : le vote d’un jury composé de 600 professionnels du spectacle » , exulte l’artiste. Déjà, de nouvelles portes s’ouvrent au jeune créateur. « Des contacts sérieux avec des organisateurs de spectacles à Moscou, au Québec… pourraient ainsi élargir un peu plus mes prestations », espère-t-il rapidement.
Ce nouveau sacre, Damien Fontaine l’analyse comme la conséquence d’une évolution personnelle et professionnelle : « J’ai littéralement pillé l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean. Entendez par là le fait que les gargouilles, les anges, les tentures (soie de Lyon !) disposés dans l’édifice religieux, étaient sortis de leur contexte pour y subir de multiples facéties sur la façade. J’ai compris que le public souhaitait à la fois de l’imaginaire mais aussi découvrir la richesse d’un bâtiment. » L’alchimie a parfaitement fonctionné, bien au-delà des espérances de l’instigateur du son et lumière. En 11 minutes et 20 secondes de spectacles, il vient peut-être de gravir une nouvelle marche vers la notoriété internationale.
[Vosges Matin]
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : 767e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 8 décembre
766e procession en l'honneur de Saint Nicolas, 2011 [cliché ©H&PB]
La 767e procession du Sire de Réchicourt en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, aura lieu
samedi 8 décembre à 20h30
en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
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Toiles de la crypte de la basilique de Domremy : le projet de restauration est lancé
La crypte de la Basilique du Bois Chenu construite à la fin du 19ème siècle a été dédiée à Notre-Dame des Armées. De chaque côté de l’autel se trouvaient deux toiles (chacune d’environ 3 m x 3 m) réalisées en 1897 par le peintre vosgien Alphonse Monchablon, « Le sacrifice de l’armée de terre et de la marine pendant la guerre de 1870 », destinées à commémorer la guerre de 1870.
L’une est consacrée à l’armée de terre et a été offerte par le baron et la baronne Charles de Ravinel, l’autre à la « Royale », offerte par le Révérend Père Joseph, ancien aumônier militaire et fondateur de l’Œuvre des prières et des tombes. Certains visages de ces toiles sont des personnages connus, le général de cavalerie de Benoist, le capitaine Pernot, le baron Pierre de Ravinel, le capitaine Paul de Rozières, le colonel Baudot et le sergent Aubry de Mirecourt pour l’armée de terre, l’amiral de La Jaille, le R. P. Joseph, et le baron Charles de Ravinel pour la marine. La présence de la marine dans une composition en l'honneur de la guerre de 1870 peut paraître incongrue (aucune bataille ne fut en effet livrée sur mer durant ce conflit). Et pourtant, des troupes d'infanterie de marine participèrent au siège de Sedan et, lors du siège de Paris, plusieurs amiraux commandèrent des forts de la ceinture parisienne. L'hommage était donc mérité !
Ces toiles furent déposées au début des années 1960 et on les croyait à jamais disparues.
Rappelons qu'Alphonse Monchablon est né à Avillers, dans le canton de Mirecourt, en 1835 et mort à Paris en 1907. Premier prix de Rome en 1863, il commence une brillante carrière parsemée de nombreuses récompenses. Portraitiste, il travaille surtout les vastes compositions à thème religieux dans un style académique. Il s'illustrera en particulier au début de la IIIe République, durant la période dite de "l'ordre moral". Les critiques d'art le catalogueront un peu vite comme peintre "pompier". Depuis, fort heureusement, notre peintre a été réhabilité !
En 2011, l’association Saône Lorraine, à l’initiative de Jean-François et Marie-Françoise Michel, a organisé une exposition sur l’œuvre du peintre Alphonse Monchablon au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey qui abrite déjà une grande fresque de ce peintre, propriété du diocèse de Saint-Dié. Ils cherchent à dresser un inventaire aussi exhaustif que possible de son œuvre.
A cette occasion, des passionnés de patrimoine vosgien (au nombre desquels on peut citer Christine Le Maréchal-de Rozières et les époux Michel) se sont mis à la recherche des fameuses toiles égarées. L’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique et curé de Domremy, les a retrouvées roulées dans les greniers de la maison des chapelains. Elles sont dans un piètre état mais peuvent tout à fait se prêter à une restauration. Le diocèse de Saint-Dié est favorable à leur remise en place dans la crypte sous réserve que les frais ne soient pas à sa charge.
Dimanche 4 novembre, une assemblée constitutive s'est réunie à la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy, en présence de l'abbé Lambert, afin de délibérer sur l'opportunité et les conditions de réalisation du projet. Claude Faltrauer, chargé du patrimoine à la Commission d’Art sacré du diocèse de Saint-Dié, a présenté les modalités de la restauration ainsi que les devis. Quant à Jean-François Michel, président de l’Association Saône Lorraine et délégué VMF Lorraine, il a replacé l'oeuvre de la crypte de Domremy dans les productions de Monchablon. Enfin, Jacky Frémont, délégué pour les Vosges de la Fondation du Patrimoine, a présenté les possibilités de financement de l'opération.
Une large discussion s'est ouverte durant laquelle il a été décidé de lancer une souscription via la Fondation du Patrimoine. Il a également été proposé que Vieilles Maisons Françaises Vosges assure la représentation juridique auprès des instances (diocèse de Saint-Dié propriétaire des toiles, Fondation du Patrimoine, collectivités locales) ainsi que la coordination de la souscription et le pilotage de la restauration.
Une réunion annuelle fera le point sur l'avancement du projet qui devrait aboutir d'ici deux ans.
‡ Plus d’info’s auprès de Jean-François Michel, délégué VMF Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr
ou auprès de Christine Le Maréchal-de Rozières : lesmarechaux.bourmont@orange.fr
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Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?
Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.
Les Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.
Voici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.
[info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]
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Souscrivez à la restauration de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy !
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : le saint patron des Lorrains se refait une beauté
Opération délicate pour les spécialistes de l'entreprise France-Lanord & Bichaton de Heillecourt qui ont procédé à la dépose de la statue de saint Nicolas du trumeau central du portail de la basilique.
Le 26 juillet dernier, la statue de saint Nicolas a perdu sa main gauche et une partie de la crosse épiscopale. Un accident dû à l’usure du temps. Les employés des services techniques de la ville avaient procédé à sa sécurisation par la pose d’un filet de protection en attendant l’intervention des spécialistes qui ont désolidarisé la statue et procédé à la descente de son socle. La statue pèse environ 200 kg.
Avec beaucoup de précautions, un engin élévateur, a posé la statue sur une palette avant son transport vers les ateliers municipaux où elle restera dans un premier temps en attendant les experts qui chiffreront les réparations avant une prise en charge de la restauration dans les ateliers de FLB. La statue qui avait antérieurement subi de petites réparations sera nettoyée et restaurée.
Après sa convalescence, saint Nicolas qui accueille les fidèles et les touristes à l'entrée de la grande église, réintégrera sa place.
[d'après l'Est Républicain]
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"Jeanne d'Arc", spectacle monumental multimédia à la basilique de Domremy - 5, 6 et 8 juillet
‡ Réservation et règlement à envoyer à : SPECTACLE MONUMENTAL JEANNE D'ARC, BP 45, 88302 NEUFCHATEAU CEDEX
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Domremy (88) : le diocèse lance une souscription pour la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
Basilique Sainte-Jeanne d'Arc, Domremy [© Fraternité Saint-Thomas Becket]
Le diocèse de Saint-Dié profite de l'année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc pour lancer une souscription nationale afin de restaurer la basilique du Bois-Chenu construite entre 1881 et 1934.
Les travaux envisagés concernent la remise en état des toitures - du clocher en particulier - ainsi que la rénovation de la galerie sud, l’électricité, la liaison clocher-nef, l’aménagement d’accès handicapés sur le parking et le chauffage.
‡ Don possible (avec déduction fiscale) sur www.catholique-vosges.fr
ou par courrier (chèque libellé "Souscription basilique Domremy") adressé à : Evêché de Saint-Dié, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL.
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Domremy : Saint Michel veille à nouveau sur la basilique du Bois-Chenu
Statue de saint Michel sur la basilique du Bois-Chenu à Domremy [cliché © H&PB]
Descendue depuis plusieurs mois de son piédestal d'ardoises, la statue de l'archange saint Michel a fait l'objet d'une restauration complète à l'initiative de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique nationale Sainte-Jeanne d'Arc.
Saint Michel a retrouvé le sommet du dôme de la basilique à l'occasion de la solennité de la fête de sainte Jeanne d'Arc, le 13 mai dernier. Et pour le 600e anniversaire de notre Jeannette !
Un grand bravo pour cette initiative qui mérite une suite avec la restauration du monument national de la basilique qui présente des désordres de plus en plus importants...
A votre bon coeur, Mesdames et Messieurs les mécènes !
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La basilique Saint Nicolas, le personnage, le sanctuaire
Voici une publication bienvenue qui réactualise agréablement toutes celles qui ont pu être éditées au cours de ces dernières décennies sur l'histoire de la grande église du saint patron de la Lorraine. Elle est sortie fort opportunément pour la fête de la Saint Nicolas d'été, traditionnellement célébrée le lundi de Pentecôte.
Comme le rappelle Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, dans sa préface, "Cette église (...) est un témoin de la longue histoire de notre région et de notre diocèse. Par ses dimensions imposantes, son architecture, les pèlerinages et les manifestations qui s'y déroulent, elle dit quelque chose de la vie spirituelle, de la foi et de la ferveur des hommes et des femmes qui ont contribué à son développement."
La brochure, magnifiquement illustrée, permettra au visiteur, au curieux et à l'amateur d'histoire et de patrimoine, de découvrir l'architecture, les sculptures, les fresques et les vitraux de cette splendide église. Mais aussi de faire connaissance avec saint Nicolas, le saint patron des Lorrains à qui ce lieu est dédié.
Une invitation à devenir (ou redevenir) pèlerin à la suite de saint Nicolas et des innombrables générations de Lorrains qui nous ont précédé dans ce lieu ancestral de dévotion populaire, symbole également de la riche histoire spirituelle de la Lorraine.
‡ La basilique Saint Nicolas. Le personnage, le sanctuaire, Paroisse de Saint-Nicolas-de-Port, 2012, 60 p., ill. (9 € franco de port). A commander à : Presbytère, 18 rue Anatole-France, 54210 SAINT-NICOLAS-DE-PORT.
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Domremy : Saint Michel de retour sur la basilique du Bois-Chenu
[L'Abeille]
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Domremy - 13 mai 2012 : fête de Sainte Jeanne d'Arc et de son 6ème centenaire
Le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc sera célébré ce dimanche 13 mai à Domremy. Le point avec Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié.
> Quel est le programme de ce dimanche 13 mai, solennité de sainte Jeanne d'Arc ?
Ce sera une journée destinée à beaucoup de monde. Nous avons organisé un certain nombre de bus et surtout, nous aurons sur place plusieurs évêques, dont le cardinal André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, mais aussi l’archevêque de Besançon, l’évêque de Verdun… Ce sera un beau rassemblement diocésain et la présence du cardinal est quelque chose de marquant. Le matin, il y a une conférence avec Catherine Guyon, qui est médiéviste spécialisée de cette période où Jeanne a émergé.
> C’est un événement qui touche de nombreux acteurs du département ?
Oui, c’est un événement qui concerne les autorités, les communes, le Conseil général, l’université de Nancy, les écoles. Je voudrais donner un coup de chapeau d’ailleurs aux historiens qui ont fait un travail considérable pour resituer Jeanne d’Arc dans son temps.
> Que représente Jeanne d’Arc pour vous ?
Elle a vécu une expérience spirituelle très jeune. Un certain nombre d’axes sont intéressants pour nous dans la vie d’aujourd’hui. C’est un personnage autour duquel on a beaucoup brodé.
Au XIXe siècle, elle a été redécouverte par l’Eglise. La reconnaissance par l’Eglise de Jeanne d’Arc comme une sainte a pris soixante ans. C’était en 1920.
C’est une femme qui a quelque chose à nous dire. Elle a vécu pendant le Moyen Âge, la guerre de Cent Ans dans une région frontière. Une jeune fille qui voit les drames que provoque cette guerre interminable.
Elle a appris la foi par sa mère et elle est sensible à la misère autour d’elle. Il y avait dans sa conscience chrétienne la certitude que Dieu ne pouvait pas laisser faire cela. Elle a été appelée à l’âge de 13 ans et ce qui est intéressant, c’est la maturation de sa vocation.
> Vous avez insisté lors du lancement des festivités consacrées à Jeanne d’Arc sur le fait qu’elle n’avait jamais tué personne.
Oui, au cours de son procès, elle dit qu’elle préfère porter l’étendard plutôt que l’épée et à plusieurs reprises, elle affirme n’avoir tué personne. Elle pleurait autant sur les victimes adverses que sur ses propres compagnons d’armes. Avant d’engager le combat, elle s’adressait d’abord à la partie adverse. Elle est conduite et aidée par Dieu.
> Que pensez-vous de la récupération politique de Jeanne d’Arc ?
Cela n’a pas été pire cette fois-ci que d’habitude. Au XIXe siècle, on cherchait une figure du patriotisme et Jeanne d’Arc pouvait très bien servir d’icône. Il ne faut pas passer sous silence tout l’intérêt de la littérature, de la poésie, même Outre-Rhin pour Jeanne. Ce qui montre que le visage de Jeanne intéresse. Tant pis pour la récupération, il ne faut pas s’y arrêter. Il faut revenir à l’essentiel.
> L’essentiel, c’est quoi ?
C’est que chaque être humain doit pouvoir prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le monde. Ce qui peut nous amener à courir quelques risques.
[d’après Vosges Matin]
Le programme du 13 mai 2012 à Domremy
A 11h00, il est proposé de s’associer à la manifestation officielle devant la maison natale à Domrémy.
Après le déjeuner, dans la basilique, 4 propositions seront offertes à tous :
- des rencontres autour des fiches de Carême spéciales « Jeanne d’Arc »
- un diaporama de lumière et de couleurs sur les vitraux de l’église Jeanne d’Arc de Lunéville : 26 vitraux, près de 400 m2 de superficie, sur la vie de Jeanne d’Arc de Domrémy à sa béatification
- la visite de la basilique. Un remarquable édifice du XIXe, de style plutôt néoroman, la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy alterne granit rose des Vosges et pierre blanche d’Euville. Elle est agrémentée d’impressionnantes mosaïques et de huit peintures remarquables représentant les grandes étapes de la vie de Sainte Jeanne d’Arc
- un diaporama de toute beauté sur les statues de Jeanne d’Arc qui commémore la sainte dans les villes et villages de la région
À 15h30, point d’orgue de la journée, sur le site de la basilique, une messe pontificale sera célébrée sous la présidence de Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.
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Nancy : au coeur du patrimoine
[Est Républicain / La Semaine de Nancy]
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6 décembre : fête de Saint Nicolas, saint patron de la Lorraine et des enfants sages
Le culte de saint Nicolas a connu en Lorraine un développement considérable. Il faut en chercher l’origine au Xe siècle, quand la femme de l’empereur Otton II, Théophanie, qui était d’origine grecque, apporta dans la région rhénane des reliques de l’évêque de Myre. Au milieu du XIe siècle, quelques-unes de ces reliques étaient à l’abbaye de Gorze, qui fonda à Port, sur une terre lui appartenant à côté de Varangéville, une chapelle Saint-Nicolas.
Ce fut cependant sous l’épiscopat de Pibon, 42ème évêque de Toul, en 1087, qu’arriva l’enlèvement du corps de saint Nicolas, évêque de Myre, par des marins marchands de Bari ; puis l’importation en 1090, au village de Port, sur la Meurthe, par un seigneur lorrain nommé Albert, de l’un des doigts du bienheureux pontife.
L’église de Port, dépendant du prieuré de Varangéville, devint bientôt le but d’un pèlerinage très fréquenté. Le prieur, qui en avait la charge, la fit réparer et même augmenter en 1110, puis y établit quelques-uns de ses religieux pour aider les pèlerins à satisfaire leur dévotion. Tels furent les commencements du prieuré de Saint-Nicolas. Saint-Nicolas-de-Port fut, à partir de la fin du XIe siècle, un centre de culte très fréquenté ; l’affluence des pèlerins obligea plusieurs fois à reconstruire l’église.
L’édifice actuel, commencé à l’extrême fin du XVe siècle, achevé vers 1550, témoigne par son ampleur de l’importance du pèlerinage à cette époque. Les malheurs de la guerre de 30 ans marquent le début d’une longue décadence. De nos jours, les pèlerins viennent encore nombreux le samedi le plus proche du 6 décembre au soir pour la « Procession du Sire de Réchicourt » - cérémonie votive qui remonte à l’époque des croisades et rappelle que saint Nicolas est le protecteur des prisonniers -, et le lundi de la Pentecôte.
[source : http://www.introibo.fr]