[L'Abeille |18.11.2011]
basilique - Page 2
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Domremy : la messe télévisée à la basilique du Bois-Chenu le 4 décembre
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Saint-Nicolas-de-Port le 3 décembre : 766ème procession de la Saint-Nicolas
Basilique Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle)
Samedi 3 décembre 2012
à 20h30
766ème procession ancestrale de Saint-Nicolas
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Domrémy : la grande pitié de la basilique du Bois-Chenu
[Vosges Matin]
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Des cartes postales pour le 6ème Centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc
Une jeune étudiante en art vient de créer 6 cartes postales originales afin de célébrer en 2012 le 600ème anniversaire de la naissance de Jehanne "la Bonne Lorraine".
En achetant ces cartes postales, outre le coup de pouce donné à une jeune étudiante, vous contribuerez à la restauration de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy puisque notre jeune artiste a décidé de verser une partie des bénéfices au profit de cet édifice national qui nécessite d'importants travaux de restauration.
‡ Pour commander, rien de plus simple : il vous suffit d'envoyer 13,50 € (franco de port) par chèque pour un lot de 12 cartes postales "6ème Centenaire de la naissance de Sainte Jehanne d'Arc" (2 x 6 cartes) à : Jehanne Petiau, 66 avenue du Général Leclerc, 54290 ROVILLE-DEVANT-BAYON.
‡ Plus d'info's sur http://cathographia.hautetfort.com
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Pour sauver l'orgue de la basilique de Mattaincourt (Vosges)
[L'Abeille]
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Saint Nicolas estivale à Saint-Nicolas-de-Port
La paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre depuis des temps immémoriaux la translation des reliques à Bari, en Italie, en 1087.
Et c'est traditionnellement le lundi de Pentecôte que les Lorrains fêtent en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port cet événement. Après la célébration de la messe par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, concélébrée avec plusieurs prêtres, la procession a mené fidèles et clergé derrière bannières, statues et reliquaires dans les rues de la ville qui enserrent la célèbre basilique portoise.
A la fin de la célébration, les fidèles ont reçu la "manne", huile odorante provenant du tombeau de saint Nicolas conservé à Bari. Il s'agit à la fois d'un geste de fidélité et une demande de protection adressée au saint patron des Lorrains.
Rappelons qu'en 1087, alors que la région de Myre en Lycie venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident grâce à des marins italiens qui transférèrent les restes saints de Myre à Bari.
A Bari, le 9 mai, on commémore annuellement par de grandes manifestations cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. La Lorraine fait mémoire, chaque lundi de Pentecôte, de cet extraordinaire événement pour toute la Chrétienté.
De valeureux porteurs de reliques !
[clichés H&PB]
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La Nouvelle revue lorraine : il faut sauver la basilique de Domrémy
Le numéro 8 de La Nouvelle revue lorraine est paru. Comme à l'accoutumée, le sommaire est riche de nombreux articles sur l'histoire de la Lorraine et la vie des Lorrains de tous les temps.
Dans ce numéro printanier, le lecteur lira un appel pour le sauvetage de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy. En effet, l'édifice nécessite des travaux d'urgence : la toiture, en particulier, est en mauvais état et met en péril la structure du bâtiment.
La visite dans les couloirs de l'histoire de la Lorraine se poursuit notamment avec les histoires méconnues de l'abbaye de Haute-Seille, la pêche au saumon à Metz, un atelier méconnu de menuisiers à Benney, le temps du paternalisme à Thaon-les-Vosges, la Vosgienne une vache qui revient de loin, le portrait d'un curé de paroisse, la tragédie de la vallée de Celles durant la Grande Guerre, des souvenirs de patronage, la découverte d'un artiste talentueux Edmond Kempf, une visite à Mousson haut lieu du duché de Bar... Et de nombreuses anecdotes et les rubriques habituelles (les info's lorraines, les livres).
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (6,50 € le numéro) ou par abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Domremy : restauration du monument de la basilique du Bois-Chenu
Depuis 1894, un monument sculpté en marbre et bronze représentant Jeanne d’Arc écoutant ses voix s’élève sur l’esplanade de la basilique du Bois-Chenu. Œuvre du sculpteur André Allar, il avait été commandé par le diocèse de Saint-Dié pour marquer la première étape de l’ambitieux chantier de construction de la basilique, qui devait durer 45 ans.
Exposé aux intempéries et à la pollution, le monument a gravement souffert : avec d’importantes dégradations des matériaux, des déplacements successifs et des modifications de son agencement, il a aujourd’hui perdu son sens et sa puissance originelle. Un important chantier de restauration engagé au printemps en 2011 devrait permettre de préserver les vestiges de l’œuvre d’origine et restituer la lisibilité du monument.
En parallèle aux travaux de nettoyage et restauration conduits sur place par l’atelier de restauration Anne-Cécile, une exposition-dossier au Centre Visages de Jehanne à Domremy rappelle l’histoire de l’œuvre et présente les enjeux de sa restauration.
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Henri IV a retrouvé sa tête
[Le Figaro | 17.12.2010]
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Saint-Nicolas-de-Port : samedi 4 décembre, 765ème procession en l'honneur de Saint Nicolas
Saint Nicolas (XVIIIe s.), basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54).
Samedi 4 décembre 2010
à 20h30
en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron des Lorrains
Un grand moment de ferveur populaire à ne pas manquer !
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Sur les traces d'Apollon à Grand, la Gallo-romaine
Cet ouvrage explore l'histoire fascinante des découvertes archéologiques sur ce qui fut probablement l'un des plus importants centres religieux de l'Antiquité tardive : Grand, dans l'ouest des Vosges.
Archéologues et historiens se succèdent au fil des pages pour tenter de reconstruire la topographie de ce site aux vestiges aussi impressionnants que variés. De quel bâtiment la superbe mosaïque ornait-elle le sol ? Quel est le rôle réel de cet imposant édifice dont de nombreux vestiges subsistent et que l'on a très tôt qualifié de "basilique" ? Grand abritait-il un sanctuaire associé à une source miraculeuse comme le laisse entendre la légende ? S'agit-il bien du lieu que Caracalla aurait visité et dans lequel Constantin aurait reçu sa fameuse vision ?
Autant de questions et de pistes à explorer, tâche aussi fascinante que ardue à laquelle les auteurs de cet ouvrage s'attellent avec talent et enthousiasme.
Le livre fait le point sur les fouilles archéologiques reprises voici cinquante ans, après celles des XVIIIe et XIXe siècles qui avaient révélé l'importance du site de Grand.
>> Sur les traces d'Apollon. Grand la Gallo-romaine, Thierry Dechezleprêtre (sous la dir.), Somogy éditions, 2010, 127 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (25 €).
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Domrémy : la basilique du Bois-Chenu en péril ?
[Vosges Matin] -
Les festivités de Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port
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Nancy : reprise du chantier de restauration de la basilique Saint-Epvre
[source : Nancy Mag, octobre-novembre 2009] -
Sur les pas de Jeanne d'Arc : pélérinage de tradition à Domrémy
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A Domrémy : spectacle spirituel autour de Thérèse de Lisieux et Jeanne d’Arc
Les Travailleuses missionnaires de Domrémy présentent samedi 29 août à 21h00 en la Basilique du Bois-Chenu un spectacle spirituel intitulé « Rencontre de Sainte Jeanne d’Arc et de Sainte Thérèse ».
Ce spectacle est donné dans le cadre du renouvellement annuel de la communauté des jeunes Travailleuses missionnaires de l’Immaculée en formation à Domrémy.
>> Domrémy (Vosges), Basilique du Bois-Chenu, samedi 29 août à 21h00, entrée libre.
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La basilique de Saint-Nicolas-de-Port vandalisée
Jeudi 4 juin entre 12h45 et 14h30, un ou plusieurs individus mal intentionné ont forcé plusieurs serrures de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle). Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur du sanctuaire, les malfaisants, à la recherche d'argent liquide, ont dégradé plusieurs endroits susceptibles de conserver quelques euros (porte-cartes, troncs...).
Le recteur de la basilique lance un appel à témoins : toute personne qui aurait remarqué des individus aux comportements anormaux rodés autour de la basilique peuvent se présenter au commissariat de police de Saint-Nicolas-de-Port ou au presbytère.
Encore une fois, il faut dénoncer ces attaques répétées, semaine après semaine, contre les lieux de culte catholiques qui sont victimes soit de malfaiteurs soit d'individus agissant en haine du christianisme. A chaque fois, les lieux sacrés sont profanés, saccagés, pillés. Jusqu'à quand faudra-t-il supporter cet état de fait ? Evidemment, jamais de réaction de condamnation des autorités publiques...
[plus d'infos sur http://paroisse.stnicolas.free.fr/]
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Vers une restauration des orgues de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy ?
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Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) : pour une basilique de lumière
A Saint-Nicolas-de-Port, une convention a été signée avec la Fondation du Patrimoine, avant le lancement d'une souscription privée pour la mise en lumière de la célèbre basilique.
« Faire de ce joyau un vaisseau de lumière ». L'idée est désormais acquise, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port scintillera de mille feux à l'occasion de la grande fête de la Saint-Nicolas, le 5 décembre prochain. Ce sera l'aboutissement d'un projet initié par la municipalité en 2005 qui a débuté par une consultation populaire pour la mise en lumière de l'édifice. Un groupe de travail s'est ensuite constitué pour mener à terme ce projet lumineux qui s'est soldé par le choix du concepteur lumière, le 5 décembre 2008, une date symbolique. Trois esquisses étaient présentées et le choix s'est porté sur celle de l'atelier Jéol de Lyon. Un projet de 220.000 € qui consiste à la réalisation de l'illumination du bâtiment mais aussi à l'éclairage des abords afin que la basilique soit un « phare dans la nuit ».
Au-delà du financement public classique avec la participation des collectivités, la ville de Saint-Nicolas-de-Port s'est associée à la Fondation du Patrimoine pour lancer une vaste campagne de souscription privée auprès des entreprises et des particuliers. La convention avec la Fondation du Patrimoine a été signée récemment par le maire, Luc Binsinger, et Michel Vicq, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, en présence du sénateur Philippe Narchbar, du conseiller général Jean-Claude Pissenem et de l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique.
Autre symbole, les discours ont eu lieu devant la fresque historique qui représente Camille-Croué Friedman, la bienfaitrice de la basilique. « J'ai le sentiment de vivre un grand moment » a confié le sénateur Nachbar qui s'est engagé à mettre dans la sébile de l'argent de l'Etat, comme Jean-Claude Pissemen l'apport du Conseil général. Voilà pour les fonds publics. Côté mobilisation privée, les entreprises et les particuliers sont invités à mettre la main au gousset pour une contribution, même modeste. Car « aujourd'hui les gens aiment le patrimoine. Ils ont droit à la beauté ». Et Michel Vicq d’ajouter que « demain, grâce à votre générosité, votre basilique, va rayonner d'une lumière d'excellence, celle qui apaise en même temps qu'elle régénère les esprits, celle qui révèle sans juger, celle qui nous rendra ce que nous allons lui donner. Cette lumière sera belle comme un Te Deum ».
>> Les bons de souscription sont à renvoyer à la Fondation du patrimoine. En notant que les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers dans la limite de 20 % du revenu imposable. Réduction de 60 % pour les entreprises dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires.
[d’après l’Est Républicain | 30.03.09]
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La façade de la basilique Saint-Epvre de Nancy mise en lumière
Construite au XIXe siècle, la basilique Saint-Epvre est la troisième église, dédiée au même saint, bâtie à cet emplacement. L'église primitive fut édifiée à la fin du Xe siècle et reconstruite à partir de 1451 sous le duc de Lorraine René Ier. Jugée trop exiguë et délabrée, cette deuxième église fut abandonnée en 1857. En 1861, à l’initiative de l’abbé Trouillet, le conseil municipal autorisa la construction d'une nouvelle église et retint le projet de l'architecte municipal Prosper Morey (1805-1886), élève d'Achille Leclère et Grand Prix de Rome.
L'actuelle basilique Saint-Epvre, classée Monument historique depuis 1999, fut édifiée de 1864 à 1875, dans un style représentatif du néo-gothique. Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX.
Les premières phases de restauration des extérieurs de la basilique (restauration du clocher de 2001 à 2004 et restauration de la façade nord à partir de 2005) ont été motivées par sa dégradation due à son état structurel originel et les conséquences de la tempête du 26 décembre 1999. Ces restaurations visaient autant à rétablir son intégrité architecturale que sa sécurité. Différents corps d'état sont intervenus sur l'ouvrage : la taille de pierre, la sculpture, la couverture, les vitraux, la menuiserie, la peinture et dorure, la métallerie, l'horlogerie, l'électricité.
Profitant de la dépose des installations d'échafaudage en partie centrale, la ville de Nancy a souhaité rendre la basilique aux habitants du quartier avant de poursuivre, à partir de 2011, en vue d'achèvement, la restauration de la façade nord. La mise en lumière de la façade restaurée est intervenue samedi 31 janvier pour la première fois, à la tombée de la nuit, et se poursuivra jusqu'au 3 mai. L'animation, qui dure quelques minutes, se renouvelle tous les quarts d'heure, de 18 h 30 à 23 h 30.
[d'après l'Est Républicain | 01.02.09]
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Des milliers de pèlerins pour la 763ème procession en l’honneur de saint Nicolas
Samedi 6 décembre, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port était pleine de fidèles qui ont dédié procession et cantiques au saint patron des Lorrains.
Deux évêques, des religieux en vêtements liturgiques traditionnels, des petits pages bien sages, des milliers de fidèles... La 763ème procession aux flambeaux en l'honneur de saint Nicolas s'est déroulée dans une grande ferveur samedi soir à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Célébration qui avait une dimension internationale. Déjà parce que c'est l'évêque italien Mgr Pietro Santoro, du diocèse d'Avezzano, qui présidait cette procession. Et puis, comme l'a souligné dans son mot d'accueil l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, parce que de nombreux pèlerins venus d'Amérique, du Canada, du Pérou, de Thaïlande, de Finlande, de Suède, etc., mais aussi des orthodoxes d'Ukraine, de Roumanie, de Serbie, du Liban étaient parmi la foule exceptionnellement dense.
Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul a coprésidé la cérémonie religieuse. « Deux évêques pour nous dire, avec saint Nicolas, que nous sommes l'Eglise, peuple de Dieu » a rappelé l'abbé Jacquot, qui a poursuivi : « Et quelle joie d'accueillir Mgr Pietro Santoro ». Pas un inconnu, car il fut prêtre du diocèse de San Salvo où se situe la paroisse jumelée à celle de Saint-Nicolas-de-Port depuis de nombreuses années. Venu vénérer avec les fidèles saint Nicolas, « saint de l'Eglise universelle, notre contemporain » a rappelé Mgr Santoro.
« La solitude est la grande maladie de notre époque » a dit l'évêque italien. Saint Nicolas, pasteur du peuple chrétien, libérateur des prisonniers, gardien des voyageurs sur terre et sur mer, protecteur de la Lorraine pourra-t-il sauver cette société ? Réflexion au cours de la procession qui s'est déroulée dans une basilique seulement éclairée par un flot de lucioles provenant des cierges des fidèles qui ont chanté les traditionnelles louanges à l'évêque de Myre : « Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains... ».
Dans l'imposant et majestueux édifice Renaissance, saint Nicolas a été vénéré dans la plus pure tradition qui se perpétue depuis 1245 en souvenir de la libération, par l'intercession du saint évêque, du sire Cunon de Réchicourt, emprisonné à Gaza, dans l’actuelle Palestine.
[d’après l’Est Républicain | 07.12.08]
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Samedi 6 décembre : 763ème procession en l'honneur de Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port
Samedi 6 décembre 2008 à 20 h 30 se déroulera la 763ème procession en l'honneur de saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle, 15 km de Nancy).
La messe et la procession seront présidées par Mgr Pietro Santoro, évêque d'Avezzano (Italie) et Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul.
Et, comme depuis 763 ans, les quelques 2.000 pèlerins attendus chanteront avec joie et ferveur le célèbre cantique en l'honneur de saint Nicolas :
"Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains.
Vient, couvre encore de ton doux patronage,
Tes vieux amis, les enfants des Lorrains."
Plus d'info sur http://paroisse.stnicolas.free.fr -
Le clocher de la basilique Saint-Epvre de Nancy dégagé de ses échafaudages
La 3ème tranche de la restauration de la basilique Saint-Epvre s'achève comme prévu.
Depuis le début de la semaine, la société Trappen a entrepris la dépose de l'échafaudage en façade nord du clocher de la basilique. Au long de la semaine, elle retirera les quatre étages sommitaux pour permettre, lundi 24 ou mardi 25 novembre, en fonction de la météo, le grutage de la statue de saint Epvre au niveau du portail central. Une fois cette intervention effectuée, la dépose de l'échafaudage se poursuivra jusqu'à la fin de l'année.
Devrait s'ensuivre une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.
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Patrimoine lorrain : vers la fin de la restauration de la basilique Saint-Epvre à Nancy
La troisième tranche de restauration de la basilique Saint-Epvre sera achevée fin décembre. Il y aura une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.
Ding, dong, fait le bourdon de Saint-Epvre. Les responsables du chantier ainsi que les responsables du patrimoine de la ville se bouchent les oreilles. Normal, ils sont à deux mètres des cloches, cachées juste derrière les abats-sons... Onze heures viennent de sonner, mais ce ne sont assurément pas les artisans de la onzième heure qui sont assemblés en plein ciel nancéien, vingt-neuf mètres au-dessus du parvis pour cette réunion de chantier avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments Historiques.
Il s'agit au contraire de jongler avec ce qu'il reste de travail à faire dans les quatre mois, puisque le porche de la basilique doit être débarrassé de ses échafaudages pendant deux ans. Il ne restera que la base vie, au sol, qui sert aussi pour le chantier du Palais ducal tout proche.
On n'en est pas encore là. L’entreprise Chanzy-et-Pardoux ainsi que les Métalliers lorrains s'activent derrière les échafaudages pour remplacer les pierres en mauvais état, souvent tenues par des pièces métalliques, des goujons aujourd'hui corrodés qui ont fait éclater la pierre. La pierre meusienne oolitihique d'Euville (Meuse) forme le gros des blocs utilisées à Saint-Epvre par Prosper Morey, l'architecte de l'église, qui a démarré la construction à la fin du Second Empire. Mais avec le temps, les veines s'épuisent ou leur qualité évolue. Bref, la structure de pierre la plus proche aujourd'hui sur le marché se trouve en Bourgogne, sur les falaises du Mâconnais. Gargouilles et statues les plus abîmées sont emmenées dans l'atelier colmarien de Jean-Luc Schické pour être restaurées par ce sculpteur et ses compagnons. Parfois, la pièce a disparu. « Mais on dispose du catalogue de ce qui existait au moment de la construction de l'église », explique Pierre-Yves Caillault. L'architecte et le sculpteur ont passé de bons moments à imaginer les figures les plus proches des originaux ; Jean-Luc Schické proposant d'abord des modèles en terre, agréés ou non par l'architecte. « Aucune sculpture ne doit ressembler à une autre, et il faut que la grimace soit particulièrement réussie ! » Certaines d'entre elles sont en outre recouvertes de plomb, pour les protéger de l'érosion hydraulique. Pierre-Yves Caillault supervise également le percement de rigoles au pied de certaines statues pour que l'eau s'évacue mieux. « Saint-Epvre a été construite très rapidement, trop rapidement, car il y avait en œuvre des moyens très importants. On y a utilisé des pierres trop massives et souvent de qualité inadaptée ».
A trente mètres du sol, l'ouvrage prend forme. Comme au Musée lorrain tout proche, le nettoyage se fait en nébulisation par micro-gommage de calcin sous une très faible pression. Si c'est trop abîmé, on change.
Un chantier est encore à ouvrir, la rosace centrale, que le verrier doit restaurer. Mais la partie qui changera le plus pour les Nancéiens, c'est l'horloge. Elle était tellement encrassée qu'elle ne se voyait plus guère. En réalité, elle est enchâssée dans une rosace gothique sur un fond bleu ciel vif qui sera ravivé. « Les chiffres romains seront dorés à la feuille d'or ». On ne verra qu'elle quand les heures sonneront !
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Saint-Nicolas-de-Port : hommage à la bienfaitrice de la basilique
DIMANCHE 1er JUIN, LES PORTOIS ONT RENDU HOMMAGE A CAMILLE CROUE-FRIEDMAN, BIENFAITRICE DE LA GRANDE BASILIQUE SAINT-NICOLAS
Sans les 7 millions de dollars, providentiels que Camille Croué-Friedman a légués « afin que la basilique retrouve sa beauté originelle », la grande église des Lorrains, basilique mineure depuis 1950, ne serait pas aussi majestueuse aujourd'hui. Son lifting, qui a débuté en 1983, et a duré de nombreuses années. Et n'est pas encore achevé.
Monument phare de Saint-Nicolas-de-Port, fierté des Portois, sanctuaire national des Lorrains, étape de nombreux touristes, la basilique a retrouvé sa splendeur grâce à ce miracle financier.
Camille Croué, fille de meunier, quitte sa ville natale à l'âge de 16 ans pour les Etats-Unis afin de rejoindre de la parenté. Là-bas, elle rencontre Arthur Friedman, un riche industriel américain, qu'elle épouse à New York. Enfant de Saint-Nicolas-de-Port, elle n'a jamais oublié la ville où elle est née le 21 juin 1890, et sa basilique.
Camille Croué-Friedman décède le 2 mars 1980 à l'hôpital Roosvelt de New York. Par son testament du 2 décembre 1976, elle léguait une partie de sa fortune à l'association diocésaine de Nancy pour entretenir la basilique de Saint-Nicolas. En remerciement pour l'intercession de saint Nicolas qu'elle a prié lors d'un naufrage en Méditerranée à l'occasion d'une croisière.
Grâce à cet argent, la restauration de la basilique a commencé en 1983. Il y a un quart de siècle. Cela méritait bien, 25 ans plus tard, une belle fête organisée par l'association Connaissance et Renaissance de la Basilique.
Dépôt d'une gerbepar la nièce de Camille Croué-FriedmanHommage a été rendu à Camille Croué-Friedman, dont la plaque apposée sur le mur de la basilique a été fleurie en présence de nombreuses personnalités et d'Hélène Aubertin, une nièce de la tante d'Amérique.
Président de l'association, Gilles Aubert s'est plu à rappeler la vie de Camille et des actions en faveur de la basilique, malgré l'éloignement. Elle donna un vitrail en guise d'ex-voto, elle finança les chaises... et remis un chèque de 300 dollars en 1973 lors de la création de l'association.
Le chantier de restauration de l'édifice a été une véritable bouffée d'oxygène pour l'économie lorraine, comme l'a souligné Jacques Vermuth, le directeur de France-Lanord & Bichaton. « Tout n'est pas terminé, mais la ville assumera. Mais elle ne devrait pas assumer seule » a conclu le maire Luc Binsinger.
[d’après L'Est Républicain, 02.06.2008]