Loisirs et animations - Page 19
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Nancy : le Musée Lorrain entre dans le XXIe siècle
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Quand les gallo-romains étaient à Bulgnéville...
[L'Abeille]
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Void-Vacon (55) : Nouvel An lorrain les 19-20 mars 2016
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Viviers-le-Gras (88) : à la découverte de la Roche du Lorrain
[VM]
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Les Thons (88) : un pigeonnier du XVIe siècle labellisé par la Fondation du Patrimoine
Parce qu’elle récompense aussi la préservation du patrimoine rural privé, la Fondation du Patrimoine a remis un label à un propriétaire de ce village de l’extrême sud-ouest vosgien pour la restauration d’un imposant pigeonnier.
Plus connue pour les aides qu’elle apporte aux collectivités publiques et aux associations la Fondation du Patrimoine, en la personne de son délégué départemental Jackie Fremont, était récemment sur les terres des Thons pour récompenser un propriétaire privé, Jean-Claude Morel. En effet, cette fondation privée, qui fête cette année ses 20 ans, est également très active dans l’aide pour la restauration du petit patrimoine rural privé non protégé par les monuments historiques.
Jackie Fremont était accompagné de Robert Mougin, maire des Thons, de Jean-François Michel et son épouse, président et animateurs de l’association Saône Lorraine, très connus pour leur constant dévouement au service du patrimoine de ce petit territoire des Vosges.
Le label de la Fondation a été remis à Jean-Claude Morel à la suite des travaux de ravalement de son imposant pigeonnier datant du XVIe siècle qui conservent ses 1240 boulins en grès ; l’ensemble de l’édifice étant toujours resté pratiquement dans son aspect d’origine. La propriété de ces pigeonniers était réservée aux seigneurs locaux et le nombre de boulins définissait la richesse de la famille noble.
Les travaux, d’un montant de 19 000 €, ont été réalisés en 2015. Ces travaux ont été supervisés par l’architecte des Bâtiments de France. Une plaque label a été remise à Jean-Claude Morel et Jackie Fremont l’a chaleureusement félicité pour la qualité de cette restauration et pour son attachement à faire revivre ce beau patrimoine rural traditionnel.
Le pigeonnier est ouvert gratuitement aux visites et à ceux qui voudraient admirer aussi l’intérieur afin d’y découvrir son fonctionnement.
Rappelons que tout propriétaire privé envisageant des travaux sur son patrimoine bâti peut s’adresser à Jackie Fremont pour tout conseil au 06 87 08 86 63.
[d'après Vosges Matin] -
Nancy : pèlerinage du Saint Clou de Toul le 19 mars 2016
Vitrail représentant saint Gérard portant la relique du Saint Clou, cathédrale de Toul.
Pèlerinage du Saint Clou de Toul avec les fidèles de la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy samedi 19 mars 2016.
Programme de la journée :
- 7h45 : messe à la chapelle du Sacré-Coeur, rue Oudinot à Nancy
- 8h45 : petit déjeuner
- 9h30 : départ en bus de la chapelle
- 10h00 : départ du pèlerinage vers Toul
- 16h00 : rassemblement à Gondreville
- 17h00 : arrivée à Toul
- 17h30 : vénération de la relique du Saint Clou en la cathédrale Saint-Etienne de Toul
- 19h15 : retour en bus vers Nancy>> Participation : 8 € (petit déjeuner + bus)
>> Inscription obligatoire au 06 23 46 75 83 ou pelerinage.toul@gmx.fr -
Art-sur-Meurthe (88) : vers la restauration de la chapelle de la Chartreuse ?
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Hennezel (88) : expo' "L'enfance de jadis dans l'oeil du photographe"
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"INRI : la Passion du Christ" en mars à Nancy
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La Lorraine à table, une causerie de Jean-Marie Cuny à Laneuvelotte le 27 février
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Nancy : hommage au colonel Driant, patriote et visionnaire
Hommage, samedi 20 février 2016, au lieutenant-colonel Emile Driant à l’occasion du centenaire de sa mort, au Bois-des-Caures, le 22 février 1916, au deuxième jour de la bataille de Verdun.
C’est en présence de son arrière-petite-fille, Laure Darcos-Driant, épouse de l’ancien ministre de l’Education nationale, qu’a eu lieu à Nancy, sur la place qui lui est dédiée, le dépôt de gerbes en hommage au député de Nancy et héros de Verdun, mort au champ d’honneur.
Cette manifestation revêtait un caractère solennel, à l’occasion du centenaire de la mort du lieutenant-colonel Driant.Parmi les nombreuses personnalités civiles et militaires, on notait la présence de plusieurs membres de la promotion « Lieutenant-colonel Driant » (1965-1967) à Saint-Cyr. Trois jeunes Saint-Cyriens montaient la garde d’honneur devant la plaque commémorative et la cérémonie était rehaussée par la musique de la fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs alpins stationné à Annecy et la présence de nombreux porte-drapeaux.
A l'issue de la cérémonie patriotique, les participant ont assisté à l’inauguration de l’exposition consacrée à Emile Driant dans le hall de l'hôtel de ville. Cette rétrospective évoque à la fois le militaire et le député. Le jeune officier, après avoir été affecté, successivement, au 54e régiment d’Infanterie de ligne, puis au 4e zouaves à Tunis, et été capitaine instructeur à Saint-Cyr, commanda le Ier bataillon de chasseurs à Troyes. Il quitta l’armée, en 1905, pour se lancer dans le journalisme et la politique et fut un proche du général Boulanger. « La patrie avant le parti » fut son slogan de campagne, en 1910. Journaliste à l’Eclair, il assista, en 1906, à des manœuvres allemandes en Silésie et alerta l’opinion sur l’imminence d’un conflit et le manque de préparation de l’armée française. Dans son ouvrage « La guerre de demain », il se montra visionnaire, tout comme il le fut dans « La Révolution de demain ». Sous la signature de Danrit, son nom de plume, il défend le réarmement moral de la nation française. Il est un farouche partisan de la liberté de conscience. Il intervient pour la définition du contenu des programmes des manuels scolaires d’éducation morale et civique, le libre choix de l’enseignement par les parents, la préservation des pouvoirs de l’Etat, par la séparation de l’administration et de la politique... Il participe à de nombreuses campagnes pour la mise en œuvre de réformes sociales et réclame une réduction du déficit budgétaire. Ce fut aussi un "Jules Verne" militaire qui, dans « La Guerre de demain », prônait l’utilisation, par les soldats, de bicyclettes électriques, de fusils à air comprimé et de gilets pare-balles. Dans son discours, le président du Souvenir français a salué la modernité du personnage, véritable "lanceur d’alerte".
La salle Poirel accueillait en soirée un magnifique concert "sons & lumières" donné par la fanfare du 27e BCA, formation musicale de haute tenue qui a obtenu récemment le premier prix lors des rencontres internationales des musiques militaires à Québec.
[cliché ©H&PB]
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Nancy commémore le centenaire de la mort du colonel Driant (1916-2016)
SAMEDI 20 FÉVRIER 2016 A NANCY
Cérémonie commémorative du centenaire de la mort du colonel Emile Driant
16h00 - Place DriantExposition « Driant, député de Nancy et héros de Verdun »
17h00 – Hôtel de VilleGrand spectacle son & lumières
20h30 – Salle Poirel
Fanfare du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins
[Entrée libre dans la limite des places disponibles] -
L'Echo des Trois Provinces de février-mars 2016
Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - aux confins de la Lorraine, de la Comté et de la Champagne - propose dans son numéro de février-mars 2016, un vaste panorama des activités et de l'histoire de ce pays rural. A lire notamment :
- Châtillon-sur-Saône : nobles et notables de la prévôté ducale de Lorraine
- visite de l'ermitage de Barcan
- Cherlieu, l'abbaye cistercienne en Comté de Bourgogne
- l'abbé Tavel, un curé pas très catholique
- le cadran solaire de Lamarche
- les Cahiers de Melle Marchal (1914-1918)
- la tour d'Amance de 1478
- histoire de la cuisine : la chandeleur
- la vie des associations
- les manifestations dans le Pays des Trois Provinces
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en adressant ses coordonnées et le règlement (24 € à l'ordre de ADP3P) à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains
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Des distinctions au Club vosgien du Pays de la Saône vosgienne
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Emile Driant, député de Nancy et héro de Verdun
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Les Soeurs Bernadette de Thaon-les-Vosges à l'honneur
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Nancy : de nouvelles plaques pour l'obélisque de la place Carnot
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Tignécourt (88) : 10èmes Rencontres Natur'images les 9-10 avril 2016
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"Un scout de France dans la Grande Guerre" : spectacle des Europa Scouts au château de Ville-au-Val le 23 avril 2016
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'Le Pays Lorrain' de décembre 2015 est paru
Le numéro 4/2015 du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, est paru.
Au sommaire :
- le trésor de Monneren et le "triangle d'or" mosellan du VIe siècle, par Alain Simmer
- le négoce entre la Lorraine et l'Espagne : l'exemple de Simon Sallet au XVIIe siècle, par Marie-Françoise Michel
- la noblesse de Bar-le-Duc au XVIIIe siècle (1698-1791), par Jean-Paul Streiff
- le lorrain tel qu'on le parle, par Dominique Flon
- Dossier "800ème anniversaire de la fondation de l'Ordre des Dominicains" :
* l'Ordre des Prêcheurs en Lorraine, par Martine Tronquart
* pastorale et dévotions dominicaines en Lorraine aux XVIe-XVIIIe siècles, par Stefano Simiz
* échanges épistolaires du Père Lacordaire avec les notables nancéiens, par Raymonde Riff
* Madonna della Quercia, des vignes du Latium à la Province de France, par Mireille-Bénédicte Bouvet
- Chronique du patrimoine : "Quand les Lorrains vendaient leur patrimoine..." : articles sur le petit patrimoine vernaculaire lorrain jeté ou vendu, sur le masque de Conflans disparu, sur le dépeçage du château de Lannoy, sur la vente du cloître de Froville, sur la vente de patrimoine mobilier meusien entre 1960 et 1980, sur le marché de Vierges lorraines du XIVe siècle... Et les rubriques habituelles : la chronique régionale, la vie du Musée, la recension des livres et des revues régionales.
‡ La revue Le Pays Lorrain est en vente à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant son règlement et ses coordonnées postales à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DES DUCS DE LORRAINE, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY
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Quand Bleurville fêtait saint Maur...
Nous étions au mitan de l'hiver. Et en ces années 1720, la saison était particulièrement rude ! La paroisse s'apprêtait à fêter son saint patron secondaire, saint Maur, le protecteur de l'église prieurale bénédictine. Celle-ci trônait encore au centre du bourg, reste de splendeur de l'antique abbaye fondée vers 1030 par les comtes de Toul.
Le prieur de Varangéville était arrivé au village voici quelques jours par la grande route de Nancy quittée au Haut-de-Salin, et par des chemins forestiers encombrés de neige – un dicton populaire à Bleurville ne disait-il pas qu'"à la Saint Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur" ! – ; il était arrivé en calèche tirée par deux chevaux et accompagné d'un frère bénédictin. Ils étaient attendus par Jean Guéniot, le fermier du prieuré Saint-Maur qui s'empressa de les conduire dans le logis prieural bien chauffé et apprêté par son épouse pour accueillir les hôtes de marque venus pour la fête de saint Maur. Le prieuré de Bleurville n'était plus occupé par des religieux voici déjà bien longtemps, mais les bénédictins de Varangéville, près de Saint-Nicolas-de-Port, envoyaient un prêtre, à l'occasion des grandes fêtes liturgiques, afin d'y célébrer le Saint Sacrifice... et de percevoir les aumônes et redevances diverses pour les biens loués aux habitants !
Le RP dom Jacques Belhomme, prieur de Varangéville et de Bleurville, fut accueilli par Charles Jullien, le mayeur (maire) élu cette année-là par la communauté villageoise, dans la cour du prieuré bordée par des remises agricoles, l'étable, l'écurie et le colombier qui encadraient eux-même la vénérable église et le prieuré, mêlant allègrement temporel et spirituel. Le village se relevait doucement des terribles années de guerre du siècle précédent : Bleurville avait accueilli plusieurs familles venues de Savoie, de Bourgogne et de Franche-Comté afin de repeupler une Lorraine exsangue. Du travail, il y avait plus qu'un homme pouvait en faire : il fallait défricher des champs, couper les haies, rebâtir les maisons ! L'espoir habitait à nouveau le coeur des Bleurvillois qui avaient vu leur village dépeuplé, leurs maison ruinées, leur prieuré pillé par la soldatesque française et impériale. Des bandes de défricheurs venus du Limousin séjournaient quelque temps au village, y travaillaient dur avant de repartir au pays. Certains célibataires y prenaient femme et s'y sont installés et sont devenus de vrais Lorrains, fiers de leur duc Léopold !
Le 15 janvier, jour de la fête liturgique de saint Maur, c'est la foule des paroissiens, grossie d'habitants de Nonville, de Monthureux, de Tignécourt, d'Attigny, qui se pressait dans la petite nef de la prieurale afin d'assister à la grand'messe où le clergé présentait à la vénération du peuple les reliques des martyrs Bathaire et Attalein. Cierges et flambeaux éclairaient la nef et tous les regards convergeaient vers le maître-autel où officiait pontificalement dom Belhomme, revêtu de ses plus beaux ornements, assisté comme diacre par l'abbé Duparge, le curé de Bleurville, et comme sous-diacres, du RP Gillot, bénédictin, et de l'abbé Perrey, curé de Provenchères, originaire de Bleurville et fondateur de la confrérie des morts en 1721 en l'église paroissiale. Claude Ragageot, marguillier et chantre de la paroisse, entonnait de sa plus belle voix les antiennes de l'office divin. Le mystère de la messe s'accomplissait dans le recueillement et la vision des dizaines de cannes pendues dans le choeur, ex-voto dérisoires abandonnés là par des infirmes en guise de remerciements pour les guérisons obtenues ; saint Maur étant invoqué localement par les boîteux et autres "accidentés de la vie" depuis des siècles !
Après la vénération des saintes reliques, on ne s'attardait pas dans la cour du monastère : soupes, potée, volailles, cochonailles, tartes et gaufres, le tout arrosé du vin de pays des coteaux du Cras, attendaient famille et parenté. Malgré quelques petites bisbilles à propos de la répartition des offrandes de messes, le prieur recevait le curé de Bleurville à sa table, avant de reprendre la route de Nancy dans deux jours après avoir dit la messe de Requiem pour les fondateurs du monastère et les défunts de la paroisse. Le village résonnait des réjouissances profanes : le repas rassemblait la famille élargie autour du cochon qui avait été sacrifié quelques jours auparavant. Les réjouissances allaient se prolonger jusque fort tard dans la soirée, interrompues par les incontournables travaux de la ferme. Dans certaines granges, on pouvait même entendre un violoneux qui jouait quelques airs entraînants, invitant la jeunesse à quelques danses endiablées... Mais attention au courroux du curé Duparge qui tonnera en chaire dimanche prochain contre les adeptes de ces danses sataniques.
Cette évocation historique d'un moment festif de notre village n'est pas qu'une pure invention : ces moments de la fête patronale de saint Maur au début du XVIIIe siècle ont été reconstitués à partir des témoignages laissés dans les archives. Ils se renouvelleront à peu près dans les mêmes conditions jusqu'à la fin du XXe siècle : en effet, la paroisse de Bleurville honorera avec fidélité, son second saint patron – après saint Pierre aux Liens – chaque 15 janvier. Certes, la ferveur religieuse s'émoussa au fil des ans, mais la tradition se perpétua malgré tout jusqu'au début des années 1990 avec le repas familial et le bal populaire.
Désormais, la fête de saint Maur fait partie des souvenirs et du substrat commun que les anciens racontent avec nostalgie aux jeunes générations accaparées par les futilités matérielles et consuméristes de ce XXIe siècle. La communauté y a sûrement perdu en cohésion et en "vivre ensemble"...
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La Nuit des témoins à Nancy le 31 janvier 2016 avec l'AED
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Bleurville (88) : des voeux et des projets
La cérémonie des vœux de la municipalité a été l’occasion de rappeler les actions engagées en 2015 et d’envisager celles qui marqueront la nouvelle année.
Les Bleurvillois avaient répondu nombreux à l’invitation du maire, Denis Bisval, pour la cérémonie des vœux qui s’est déroulée à la salle des associations en présence du conseil municipal, de l’adjoint au maire de Nonville et du commandant du centre de secours de la Saône vosgienne.
Le maire a salué le travail réalisé tout au long de l’année par les employés communaux et les conseillers municipaux qui s’investissent dans la vie communale. Il a encore rappelé le rôle indispensable des associations dans l’animation et la promotion du village, ainsi que celui des acteurs économiques pourvoyeurs d'emplois et d'une image dynamique de la commune.
La municipalité a profité de cette cérémonie pour présenter les nouveaux habitants à l’assistance et un cadeau de bienvenue leur a été remis.
Un rapide tour d’horizon des travaux réalisés en 2015 a été effectué : achèvement de la desserte du massif forestier du Neufmont, création du chemin forestier de la Tervelle avec une place de retournement, reconstruction des deux ponts de fer sur le Gras dans la prairie, travaux de voirie au lotissement, remplacement des chaudières à la maison forestière, travaux d’élagage sur le Chêne des Saints, nettoyage de la croix et du monument aux morts au cimetière, déplacement de l’agence postale communale à la mairie...
Les travaux 2016. – Le projet d’assainissement collectif suivra son cours mais demandera encore du temps en raison des impacts financiers lourds pour la commune. Des travaux de voirie sont programmés ainsi que la clôture du périmètre de protection du château d’eau. « Un projet de réhabilitation et d’accessibilité de la bibliothèque et de son environnement est à l’étude afin d’attirer un public plus large : nous devrions avoir un centre bourg plus accueillant et plus vivant » précise Denis Bisval.
L’animation du village. – La discothèque route de Nonville a désormais un repreneur et est en cours de réhabilitation ; elle devrait ouvrir ses portes au printemps prochain et permettra l’organisation de fêtes et de soirées sympathiques. Depuis la fermeture de la boulangerie, la création d’un dépôt de pain de proximité est souhaitée par la population : une solution alternative est également à l’étude.
L’environnement bâti de la commune fera l’objet d’une réflexion : la commission des bâtiments va travailler sur le cas des immeubles abandonnés afin de garantir la sécurité de tous et donner une image plus valorisante du village.
« Des projets il y en a, ce sont les moyens financiers qui manquent le plus, problématique rencontrée par un grand nombre de collectivités territoriales actuellement » a conclu le maire. « Les dotations de l’Etat diminuant et les subventions départementales et régionales quasiment inexistantes, nous obligent à une gestion plus serrée. » Et de rappeler que si le CCAS a été dissous pour des motifs comptables, le traditionnel repas des aînés sera désormais offert par la commune !
La cérémonie s’est clôturée par le partage du verre de l’amitié, autour des petits fours offerts par le maire, et l’échange des vœux entre les habitants.
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Le 539e anniversaire de la Bataille de Nancy "officiellement" fêté par les fidèles Lorrains
Le 539e anniversaire de la Bataille de Nancy a été commémoré place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy par les Lorrains fiers de leur identité et de leur histoire.
Depuis 1977, chaque 5 janvier en début de soirée, c'est désormais une tradition bien établie de fêter la victoire des troupes de René II de Lorraine sur celles de Charles-le-Téméraire remportée le 5 janvier 1477, veille de l'Epiphanie. Dans sa harangue, Jean-Marie Cuny, initiateur et mainteneur de cette belle tradition, épaulé par l'association Mémoire des Lorrains, n'a pas manqué de rappeler les circonstances de cette bataille tout en les reliant à la commémoration que la Lorraine s'apprête à célébrer en 2016 : les 250 ans de la réunion des duchés de Lorraine et de Bar à la France.
Fidèle à la Lorraine historique et indépendante des ducs, Jean-Marie Cuny a rappelé que les Lorrains, fidèles à leurs souverains, n'avaient pas accepté de gaieté de cœur « l'annexion » de leur pays par le royaume des lys. « Célébrer la perte de notre identité ? Sûrement pas, je ne peux m'y résoudre » a t-il déclaré. « Au cours de notre histoire, l'attachement viscéral des Lorrains à leur terre, à l'histoire et à la famille ducale, tout au long des siècles s'est prolongé jusqu'à nos jours avec les relations entretenues avec les descendants de nos ducs de Lorraine, dont l'archiduc Otto de Lorraine-Habsbourg a été le lien et l'éminent représentant à une époque récente. »
Et de rappeler encore que cette annexion ne s'est pas faite dans la douceur. « Après les malheurs et misères de la guerre de Trente Ans, l'occupation des duchés de Lorraine et de Bar par les troupes françaises, le démantèlement de nos principaux châteaux, la ville de La Mothe entièrement rasée, la France a voulu l'anéantissement de notre patrie ». Bref, on comprendra que nos Lorrains fidèles à leur pays n'apprécient guère le règne de Stanislas, placé par Louis XV, qui a préparé l'intégration de la Lorraine au royaume puis à la République.
La date du 5 janvier rappelle la victoire du jeune duc René II sur le puissant Charles-le-Téméraire ; la Bataille de Nancy de 1477 changea alors la carte de l'Europe. Ce ne fut pas un évènement anodin. M. Cuny a demandé une nouvelle fois que l'on commémore officiellement cette grande date de l'histoire, qui le fut d'ailleurs jusqu'à la Révolution.
Cette manifestation bon enfant s'est clôturée par un feu d'artifice et par le vin chaud et le pain d'épices partagés entre la bonne soixantaine de fidèles Lorrains présents.
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Bleurville (88) : " La Lettre des Amis de Saint-Maur " de décembre 2015
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Un nouvel album de "Sylvain et Sylvette" par le Lorrain Claude Dubois
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539e anniversaire de la Bataille de Nancy
Mémoire des Lorrains invite les Lorrains à célébrer le 539e anniversaire de la Bataille de Nancy remportée par le duc de Lorraine René II sur le Bourguignon Charles le Téméraire le 5 janvier 1477,
Mardi 5 janvier 2016 à 18h30
Place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy
Harangue de Jean-Marie Cuny,
animateur de La Nouvelle revue lorraine
Vin chaud partagé avec les participants
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Jame's Prunier expose à Nancy
Ce que ne dit pas l'article, c'est que notre Jame's Prunier débuta sa carrière en illustrant plusieurs numéros de La Revue lorraine populaire dans les années '80.
Bravo à Jean-Marie Cuny, le fondateur de la célébrissime revue, qui a su dénicher d'excellents artistes lorrains !
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L'Echo des Trois Provinces décembre 2015-janvier 2016 est paru
Le numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des confins des provinces historiques de Lorraine, Champagne et Franche-Comté, propose un riche sommaire :
- nobles et notables de Châtillon-sur-Saône, prévôté ducale de Lorraine
- un crucifix contre-révolutionnaire à Bleurville
- le mur de Cherlieu
- les secrets de Beaucharmoy
- les Cahiers de Melle Marchal, de Lamarche (guerre 14-18)
- visite des anciennes mines du Thillot
- les visites dans les villages du Pays des Trois Provinces
- histoire de la cuisine
- la vie des associations
- les animations
‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement pour les habitants du secteur ou sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr