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Loisirs et animations - Page 15

  • Châtillon-sur-Saône, de la ruine à la renaissance

    La maison du pèlerin récemment restaurée, Châtillon-sur-Saône.

    Depuis 30 ans, Châtillon-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, restaure son carré Renaissance. Question de survie.

    « Les gens vivent dans un désert et on a parfois l’impression qu’ils s’y complaisent et ne veulent pas en sortir. » Maire de Châtillon-sur-Saône depuis 1983, Aimé Bonneret avoue sa perplexité. Sa commune de 145 habitants semble l’ultime rempart à la désertification qui, alentour, a vidé les paysages.

    Entre Vosges, Haute-Saône et Haute-Marne, le bourg surplombe la confluence de l’Apance et de la Saône. Excentré, il présente toujours les stigmates de l’exode qui a bien failli le rayer de la carte au XXe siècle. « On est les derniers des Mohicans », s’amuse Bruno Daval. Premier adjoint au maire, l’intéressé dirige l’usine d’éclairage Sammode et ses 35 salariés. « Avec 16 habitants/km², contre 44 pour Vittel-Contrex, c’est la fin des commerces, des médecins… On se sent livrés à nous-mêmes », déplore Aimé Bonneret.

    D’une calamité à l’autre, celle qui s’est abattue sur la petite commune au tournant des années 80 aurait pu lui coûté cher. « On les a vus arriver, mais pas repartir. En revanche, ils nous ont laissé quelques tas de gravats obstruant les ruelles. » Aimantés par les vieilles pierres, promoteurs et brocanteurs jettent alors leur dévolu sur les belles bâtisses qui composent le carré Renaissance au centre du bourg. « Les maisons étaient à l’abandon ou servaient de remise. Dans les années 60, la population qui en avait les moyens préférait se faire bâtir des pavillons à l’extérieur, seuls les moins fortunés sont restés », rapporte Nathalie Bonneret, présidente de l’association du Musée de Châtillon. Livrées à un pillage en règle, les bâtisses, rachetées à vil prix, sont mises en pièces. Ornements, cheminées, boiseries alimentent le marché de l’antiquité. L’ancien village de vignerons n’est plus que l’ombre de lui-même…

    Mais, heureusement, quelques passionnés de vieilles pierres s’en émeuvent et permettent un sursaut salvateur. Classés dans l’urgence à l’inventaire des monuments historiques, huit bâtiments échappent à la démolition. Professeur d'histoire messin, Jean-François Michel mobilise les politiques, les administrations, lève des fonds et jette les bases de l’association Saône Lorraine, futur rempart contre le pillage. La fondation Gould, liée au site via la trajectoire du peintre Jan Monchablon, enfant du pays, met la main à la poche.

    Peu à peu, la population comprend qu’elle vient d’échapper au pire. Elle saisit la portée d’un patrimoine dont elle va faire un levier pour renouer avec une certaine forme de prospérité. « Le bilan est énorme. Châtillon n’est pas un champ de ruines », se réjouit rétrospectivement l’édile. Mais la renaissance reste un combat de tous les instants. « Lorsqu’il a fallu investir 1,7 MF dans la restauration de la grosse tour dont le parement s’était effondré, beaucoup se sont interrogés. A l’époque, c’était une somme. Les gens tiraient le diable par la queue. Certains habitants jugeaient plus judicieux d’investir dans l’école ou les routes et trouvaient que les amoureux des vieilles pierres, ça commençait à bien faire. »

    Pourtant, à l’instar de Joinville en Haute-Marne ou de Marville en Meuse, le nom de Châtillon commence à rayonner. L’association de Jean-François Michel ouvre un gîte d’étape et un salon de thé dans l’ancien grenier à sel. Une auberge fonctionne à l’année. Quelques couples s’y établissent avec la volonté d’apporter leur pierre à l’édifice. « On n’est pas encore sauvé, mais 30 ans de chantier ont permis de freiner le déclin », soupire Bruno Daval, plutôt enclin à voir le verre à moitié plein.

    [source : Le Républicain lorrain]

  • Beaufremont (88) : le château panse ses plaies

  • Vioménil (88) : d'un filet d'eau naît la Saône

    C’est en toute discrétion qu’apparaît l’émergence de la Saône dans le charmant village vosgien de Vioménil, dans le canton de Darney. L’eau de cette source au débit modeste parcourra 480 km avant de se jeter dans le Rhône. Et de rejoindre la Méditerranée...

    Difficile d’imaginer que le petit filet d’eau qui s’écoule d’une rigole pierreuse avant de serpenter jusqu’à un ancien égayoir à chevaux, devenu par la suite un lavoir, deviendra ensuite le neuvième plus long cours d’eau de France !

    C’est au pied de la falaise des monts Faucilles et à 402 mètres d’altitude, en aval du centre de Vioménil, village de 160 âmes à la sérénité authentique, que surgissent les premiers signes visibles de la Saône. La rivière y prend son élan avant de traverser Darney, Attigny, Monthureux-sur-Saône, Châtillon-sur-Saône et parfaire sa croissance en parcourant la Haute-Saône. Après avoir sillonné cinq départements, ses eaux se marient à celles du Rhône à La Mulatière, non loin de Lyon.

    La Saône doit son nom à la tribu celte des Sequanes et à la déesse Souconna ou Sauc-Onna. Les moines copistes l’ont progressivement renommée "Saoconna", d’où elle tire son nom de "Saône". Elle traverse les départements des Vosges puis de Haute-Saône, de Côte-d’Or, de Saône-et-Loire et enfin du Rhône.

    La Saône possède onze affluents et représente un bassin fluvial de 29 950 km² avec un débit moyen de 410 m³/s largement exploité avec l’implantation de barrages modernes. La rivière n’est navigable qu’à partir de Corre mais les bateaux à grand gabarit ne peuvent remonter au-delà de Saint-Jean-de-Losne. La Saône est largement équipée de ports de commerce où les marchandises variées sont transportées par d’immenses péniches ou encore des navires fluvio-maritimes assurant ainsi l’échange de plusieurs millions de tonnes de marchandises.

    Mais ceci est une autre histoire et revenons à Vioménil, là où tout démarre. Toute l’année, mais majoritairement en été, un flux régulier de touristes français et étrangers visite cette source bien entretenue par la commune.

    A l’avenir, afin retenir un peu plus longuement les groupes de marcheurs, de cyclistes ou de cavaliers sur le territoire, la mairie envisage la construction d’un abri digne de ce nom à proximité de la source. Les promeneurs auront ainsi le loisir de partir à la découverte des richesses géographiques et historiques du village et du secteur. En effet, des personnages célèbres comme les mousquetaires de la famille Du Houx ou, plus proche de nous, l’écrivain Hervé Bazin, sont nés ou ont résidé à Vioménil. Par ailleurs, de récentes explorations menées par l’association Escles-Archéologie ont mis au jour un site gallo-romain important au pied de la source. « Un sondage du sol devrait être prochainement mené afin d’en déterminer son ampleur », indique le maire qui voit là un vrai potentiel historique et touristique pour cette source de la Saône.

    [d'après Vosges Matin]

  • Faucogney-et-la-Mer (70) : 13e foire éco-bio festive les 1er-2 octobre 2016

  • Grand (88) : clap de fin pour les fouilles archéologiques de la rue du ruisseau

    [L'Abeille]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : clôture sur une note baroque

    A l'issue de l'assemblée générale des Amis de Saint-Maur, un trio baroque vosgien a donné le concert de clôture de la saison.

    « C'est avec une émotion non dissimulée que nous dédions ce concert de chants sacrés baroques à notre amie Marie-Alix Baudry, disparue trop tôt en juin dernier ; elle fut à l'origine de cette manifestation à Saint-Maur de Bleurville, elle qui appréciait tant la musique et le chant sacrés » a déclaré Renaud Coquillat en introduisant le concert.

    Renaud et sa fille Marie-Alix, qui suit actuellement des cours de direction de choeur au conservatoire d'Epinal, accompagnés de la chanteuse lyrique spinalienne Sophie Moisan-Ehrwein, élève de Corinne Klein, chanteuse lyrique et professeur de musique, ont offert un époustouflant concert de clôture de la saison culturelle à l'abbaye Saint-Maur, placé sous le signe du baroque. S’étendant du début du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, l’esthétique et l’inspiration baroques succèdent à celles de la Renaissance et précèdent celles du classicisme. Les « figures » musicales baroques sont soutenues par une basse continue très stable, à la jonction entre contrepoint et harmonie, pouvant parfois surprendre l'auditeur.

    Le trio a interprété avec brio et talent a capella un riche programme de pièces sacrées baroques créées par les plus grands compositeurs emblématiques de cette époque : du Veni Creator de Marc-Antoine Charpentier à l'Et exultavit du Magnificat de Vivaldi en passant par son Laudate pueri dominum, le Salve regina de Monteverdi, le Jesu rex admirabilis de Palestrina ou le Miserere mei Deus de Sébastien de Brossard. Durant une heure, notre trio de chanteurs vosgiens a su transmettre aux nombreux mélomanes présents la variété des ornements musicaux de ces thèmes sacrés marqués par des contrastes forts avec des notes tenues et des notes courtes, des graves et des aiguës, des sombres et des claires... Du choeur ou de la tribune de la nef, le trio lyrique a fait partager son plaisir de chanter pour honorer ce lieu sacré que fut l'ancienne abbatiale bénédictine qui fut d'ailleurs plus habitée par le chant grégorien.

    Cette manifestation contribue à mieux faire connaître ce monument historique du XIe siècle désormais reconnu comme un haut lieu de la culture dans le sud-ouest vosgien.

     

    ‡ Prochaine animation : l'abbaye Saint-Maur sera ouverte pour les Journées européennes du patrimoine dimanche 18 septembre, de 14h à 18h. Entrée payante (1 €).

  • Bleurville (88) : 42 ans d'animations à l'abbaye Saint-Maur

    Ce dimanche 28 août, les assises annuelles de l'association des Amis de Saint-Maur se sont tenues à l'abbatiale bénédictine Saint-Maur et ont dressé le bilan de la dernière saison.

    La clôture de la saison culturelle 2016 a été le moment privilégié pour dresser le bilan de l'été 2015 à l'abbaye Saint-Maur. Le président, qui fête cette année 25 ans de présence à la tête des Amis de Saint-Maur, en a rappelé les moments marquants.

    Disparition de Marie-Alix Baudry. - Une minute de silence a été observée en hommage à Marie-Alix Baudry, décédée prématurément le 1er juin dernier. Elle assumait les responsabilités de secrétaire-trésorière de l'association depuis la démission de Lucienne Thomas en 2013. Le concert de chants sacrés baroques donné à l'issue de l'AG lui a été dédié. Un appel est lancé afin de pourvoir cette fonction au plus vite.

    Fréquentation du site. - 300 entrées ont été enregistrées en 2015 avec une fréquentation stable des animations qui ont ponctué l'été : l'exposition de photos et de toiles de Juliana Chakravorty, la chorale spinalienne « Les Dames de choeur » et la conférence sur les châteaux des Vosges par Jean-François Michel. Plusieurs dons d'objets de piété ont été effectués, en particuliers des bénitiers de chevet anciens.

    Travaux d'entretien. - Afin d'assurer la conservation et la pérénité du site, des travaux d'entretien sur les toitures sont prévus ainsi que la réalisation de travaux d'évacuation des eaux pluviales devant l'ancienne église. Des devis et des subventions seront sollicités.

    Conférence de Jean-François Michel. - L'AG a été suivie d'une causerie de Jean-François Michel, président de Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur, sur le destin tragique du curé de Senonges sous la Révolution. Le conférencier a rappelé le souvenir de l'abbé Nicolas François Barthélémy qui fut le seul prêtre vosgien à avoir été jugé par le tribunal révolutionnaire parisien sous la Terreur. A partir de la documentation recueillie par l'abbé Olivier à la fin du XIXe siècle et, plus récemment, par Jean-Paul Rothiot dans le cadre de ses recherches sur le clergé vosgien durant la période révolutionnaire, J.-F. Michel a retracé le parcours cahotique – et malheureusement dramatique – du curé de Senonges entre 1789 et 1793, entre les débuts de la Révolution au village et ses divisions en différentes factions, et sa mort sur l'échafaud à Paris. Victime des clans et de la dénonciation d'ambitieux et malhonnêtes personnages locaux, l'abbé Barthélémy dut fuir sa paroisse en 1791. Transféré à Saint-Dié, notre curé au caractère inconstant revient à Senonges afin de reprendre son ministère où il réaffirme son attachement à la royauté. Obligé à nouveau de s'enfuir en mai 1793, il est arrêté entre Monthureux-le-Sec et Thuillières et incarcéré à Epinal. Déféré devant le tribunal révolutionnaire dominé par le sanguinaire Fouquier-Tinville, il est jugé pour trahison et intelligence avec l'ennemi et guillotiné le 13 octobre 1793 sur la place de la Révolution à Paris, trois jours avant la reine Marie-Antoinette, fille de notre dernier duc de Lorraine François III...

  • Samedi 17 septembre avec la Fraternité Saint-Pierre : pèlerinage de rentrée à Faverney (70)

    Renseignements :

    Tél. : 02.48.67.01.44

    www.fssp.fr

  • La Manif pour Tous : grand manif' pour la défense de la famille le 16 octobre

     

    Plus d'infos sur http://www.lamanifpourtous.fr/

    Facebook : https://www.facebook.com/LaManifPourTous/

  • Ambiance royale au château d'Autigny-la-Tour (Vosges)

    [VM]

  • Un bénévole "Saône lorrain" à l'honneur

  • Bleurville (88) : histoire et patrimoine du village révélés

    Belle affluence pour la promenade-découverte de Bleurville proposée par l'Adp3p et les Amis de Saint-Maur.

    C'est sous la conduite du président de l'association des Amis de Saint-Maur, qu'une quarantaine de personnes venus des Vosges, mais aussi des départements voisins et de plus loin encore, a découvert la passionnante histoire du village et la diversité de son patrimoine bâti.

    L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens a révélé son intéressante statuaire des XVIe et XVIIe siècles et ses tableaux du XVIIIe siècle. Puis, empruntant la rue de l'église, la rue Saint-Pierre et la Grande-Rue, le guide du jour a présenté les caractéristiques architecturales d'anciennes demeures et fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et, en particulier, l'anecdotique réduit à cochons du XIXe siècle toujours conservé rue Saint-Pierre. « Il est dommage que l'ancien presbytère soit laissé à l'abandon juste à côté de cette belle église et que trop de devants de maisons soient envahis par la végétation ; ça donne un sentiment d'abandon et ça gâche l'image de Bleurville qui possède pourtant un beau patrimoine... » remarquait avec une pointe de regret un amoureux de nos villages des Trois Provinces.

    Un élément de l'identité du village a cependant fait l'unanimité auprès de tous les participants en cet après-midi très chaud : le grand nombre de fontaines et de beaux lavoirs qui égayent les rues du village et qui méritent d'être mieux valorisés.

    Rue de Monthureux, l'ancienne huilerie, ouverte exceptionnellement par son propriétaire Jérôme Toussaint, a été une véritable surprise : installation agricole du XIXe siècle, elle est remarquablement conservée avec son impressionnante meule tournante et son mécanisme actionné par un manège à chevaux. Poursuivant par la place du Prince, le groupe a été accueilli à l'abbaye Saint-Maur à l'ombre de ses vieux murs. L'histoire de sa fondation autour des reliques des martyrs mérovingiens Bathaire et Attalein n'a pas manqué de susciter des interrogations.

    La balade s'est achevée par une visite au Chêne des Saints, arbre remarquable et vénérable planté à la fin du XVIe siècle : c'est à cet endroit, selon la tradition, que furent accueillis au XIe siècle les restes des saints fondateurs du monastère bénédictin local subtilisés à l'abbaye de Faverney. En 1869, le curé de Bleurville projetait d'y édifier une chapelle, projet que ne connut pas de suite en raison de la guerre de 1870.

    Cet après-midi de découverte s'est conclu dans une excellente ambiance par le verre de l'amitié offert par les Amis de Saint-Maur.

  • Liffol-le-Grand (88) : la chapelle Notre-Dame du Bois-le-Comte en pleine rénovation

    La chapelle du Bois-le-Comte se situe au sud de la butte témoin du massif, à 1 km au Nord-Est de Liffol.

    Depuis 2013, l’association Gacvie réhabilite le site dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine historique et naturel, celle-ci est insérée dans un environnement et un panorama magnifiques qui permettent de voir toute la ville de Liffol ainsi que la large vallée de la Saônelle en amont jusqu’à Prez-sous-Lafauche.

    La chapelle qui se trouvait initialement au cimetière communal appartenait à la famille Buron, qui en fit cadeau à la commune. Le terrain appartenait à l’évêché de Saint-Dié. Le démontage et le remontage ont été effectués en 1946-1947 par les Liffolois, les habitants érigeant cette chapelle votive à la Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame du-Bois-le-Comte, en reconnaissance de la protection du village et des prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Actuellement, les travaux de rénovation extérieurs continuent et font suite à ceux déjà effectués comme le nettoyage du toit, des murs extérieurs dont la façade, la peinture des portes et l’élagage pour aérer le pourtour de la chapelle. Reste à faire quelques remplacements de tuiles, des joints de ciment pour neutraliser d’éventuelles infiltrations, poser une deuxième couche de peinture ainsi qu’une première sur les barreaux des fenêtres. Il faudra aussi reblanchir la tête et les mains de la statue de la Vierge.

    L’autel en marbre à l’intérieur de la chapelle a lui aussi subit un grand nettoyage : vert, recouvert de salpêtre il a retrouvé sa beauté il y a deux ans, les adhérents du Gacvie s’ingéniant à décaper l’ensemble. Les vitraux, vandalisés depuis des années malgré les grilles de protection, ont été recouverts par du vitrage neutre car comme partout, l’argent est le nerf de la guerre et les rénover coûterait bien trop cher à l’association.

    Pour permettre un accès plus facile aux randonneurs, le chemin menant à l’orée du bois a été aplani. Un fauchage automnal permettra de protéger les orchidées et toute la flore remarquable du site. Pour l’instant, le chemin a été fauché au centre du terrain pour accéder à la chapelle où les visites sont libres jusqu’au 6 novembre. L’autel est bien visible de l’extérieur.

    Le fléchage du site et d’un circuit de randonnée est en cours. Les visiteurs peuvent stationner leurs véhicules sur le parking du cimetière, le début du chemin (distant d’environ 200 m) ne disposant pas de place de stationnement.

    [d'après Vosges Matin]

  • Grand (88) : fin des fouilles de la rue du ruisseau

    A Grand, les archéologues bénévoles ont mis les bouchées doubles avant la fin du chantier de fouilles de la rue du ruisseau. Après six ans de labeur, les découvertes sont nombreuses et riches et beaucoup d’objets et vestiges ont été exhumés.

    Quand ils ont commencé à gratter le sol, ils ne s’attendaient pas à découvrir de telles merveilles : à Grand, les fouilles archéologiques rue du ruisseau se sont achevées fin juin, après avoir livré aux chercheurs des trésors insoupçonnés.

    Si la rue du ruisseau a été investie par les pelles, les pioches et autres truelles, ce n’est pas par hasard. Plusieurs facteurs faisaient de ce lieu un potentiel quartier important de l’antique cité. « Tout d’abord, explique Thierry Dechezleprêtre, responsable de la fouille et conservateur en chef du patrimoine, la rue du ruisseau est construite parallèlement aux anciens remparts d’Andesina (nom latin de Grand), dont on trouve encore des vestiges dans les caves des habitations. Ensuite, il existe une source sous l’église Sainte-Libaire, appelée résurgence en géologie, ainsi qu’un caniveau trouvé dans une maison voisine, qui laissait supposer que l’eau s’écoulait par là. » Ce qui a été vérifié.

    En effet, première découverte, un important aqueduc, hier enseveli sous environ 2,5 mètres de terre, mais dans l’Antiquité situé au ras de la chaussée. « La question que nous nous sommes alors posée était de savoir s’il transportait de l’eau propre ou de l’eau sale » , confie le conservateur. « Grâce à l’analyse des concrétions, nous savons maintenant que c’est de l’eau propre qui circulait, probablement le supplément d’eau venant à la fois de la résurgence et de la surface était capté par ce conduit. »

    « Puis nous avons trouvé la façade d’un bâtiment », explique le responsable de la fouille. Et après dégagement des vestiges de ce mur, il s’est avéré qu’ils s’agissait des restes d’une grande galerie (plus de 40 mètres de long), qui se situait devant d’immenses thermes. Sur le site, des fragments de riches marbres venus d’Orient ont été trouvés. « Ces thermes fonctionnaient probablement avec l’amphithéâtre », raconte Thierry Dechezleprêtre, « car les bains publics étaient des lieux de socialisation essentiels. »

    Rebondissement, avec la suite des fouilles, un deuxième complexe a été trouvé, antérieur au précédent. Marion Legagneux, responsable du sondage 2016, raconte : « Pour construire les thermes que l’on a découverts, il semble qu’il y a eu un nivellement des bâtiments antérieurs. Pas dans une volonté de récupération, mais simplement pour faire place neuve. » Là aussi, les précédents occupants étaient probablement extrêmement riches, peut-être était-ce déjà des thermes, puisque des quantités importantes de tesselles (petits carreaux de mosaïques) et même des fragments de verres de fenêtres, qui étaient à l’époque un immense luxe, ont été découverts. Des objets trouvés sur place témoignent aussi, selon Maxence Pieters, de la présence probable dans un rayon de 100 m d’une sorte de zone artisanale antique, avec un cordonnier, un atelier de tabletterie…

    Les vestiges seront visibles jusqu’aux Journées du patrimoine des 17 et 18 septembre 2016.

    [d'après Vosges Matin]

  • L'Assomption fêtée à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont à Greux (88) a accueilli de nombreux fidèles pour la fête de l'Assomption de la Vierge Marie.

    Depuis la restauration de l'ermitage de Bermont par la famille Olivier, l'Assomption de Marie est solennellement fêtée chaque 15 août. Cette année, la messe dite pour la vocation chrétienne de la France a été chantée par l'abbé Jacques Olivier, prêtre de la Fraternité Saint-Pierre qui assure actuellement son ministère pastoral à Lourdes, dans la chapelle où Jeanne d'Arc venait chaque samedi prier et faire brûler des cierges devant l'image de la Vierge. À la fin de l'office, la cloche de la chapelle a sonné « pour la France » selon la demande expresse de la conférence des évêques.

    Après le pique-nique partagé dans une excellente ambiance à l'ombre du frêne multi-centenaire qui orne le parc de l'ermitage, la procession en l'honneur de Notre-Dame a mené les fidèles au reposoir installé à l'orée de la forêt puis devant la statue de Jeanne d'Arc. L'abbé Olivier y a rappelé les propos du pape Pie XI dans sa déclaration officielle de 1922 consacrant la France à la Mère du Sauveur : « Marie, sous le titre de son Assomption dans le Ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France. »

    Au retour à la chapelle, le salut au Saint-Sacrement présidé par les abbés Olivier et Thomassin, a permis aux fidèles de se recueillir et de prier aux intentions de la France.

     * * *

    A propos de la fête de l'Assomption... De la part d'un lecteur belge :

    "On vient de célébrer l'Assomption. A travers cette fête, les chrétiens peuvent déjà entrevoir leur avenir éternel. Un mot me revient à l'esprit. Albert Voisin, l'un des cinq témoins des apparitions de la Vierge Marie à Beauraing, m'a dit un jour : "Quand on a vu un coin du ciel, il est très difficile de rester dans la brume d'ici-bas". Dans le même sens, sainte Bernadette Soubirous confiait : "Qu'elle était belle ! Si belle que quand on l'a vue, il tarde de mourir pour la revoir". Voilà ce que nous avons besoin d'entendre. Cette vie n'est supportable que s'il en est une autre dans l'Au-delà, écrivait André Frossard. "Car notre véritable patrie est dans les cieux, d'où nous attendons comme sauveur Notre Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humilié pour le rendre semblable à son corps de gloire" (St Paul, épître aux Philippiens). Impossible de taire une telle espérance !"

    Jean-Pierre Snyers

    4190 Ferrières (Belgique)

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : entre vieilles pierres et oeuvres picturales

  • Bleurville : Thierry Jacquot, un éleveur de bisons naturel et fier de l’être

    Il vient de reprendre le poste de porte-parole de la Confédération paysanne. Thierry Jacquot, éleveur de bisons dans la plaine, est depuis longtemps un militant engagé. Portrait.

    Thierry Jacquot, comme beaucoup de militants de la Confédération paysanne, n’a pas vraiment eu un parcours linéaire avant de se lancer dans l’agriculture. Il arrête l’école en classe de première et part quelques années travailler comme berger en Corse. Mais la verdure des Vosges lui manque. A son retour, il se fait la main dans plusieurs fermes vosgiennes. Et en 1990, il succède à son père en tant que secrétaire de mairie de quatre communes différentes dans la plaine. En 2003, il décide de se lancer avec son épouse Nadia dans un élevage pas comme les autres : la production de viande de bison. Vendue directement au consommateur. « Parce que j’aime bien la culture américaine, explique-t-il. En vacances dans le Jura, on est tombé sur un élevage et ça m’a paru une évidence. » Thierry et Nadia retournent alors à l’école pour passer un brevet professionnel agricole (BPA).

    Aujourd’hui, ils sont à la tête d’un petit troupeau de dix mères, une trentaine de bêtes en tout avec les petits qui mettent environ deux ans et demi avant d’être envoyés à l’abattoir. Thierry Jacquot est encore secrétaire de mairie à Valleroy-aux-Saules. « C’est important, pour le côté relationnel et ça met un peu de beurre dans les épinards. »

    Pour le reste, il s’occupe de ses animaux qui évoluent tranquillement sur un beau terrain situé sur les hauteurs de Bleurville. La Ferme aux bisons n’est pas fléchée ni indiquée, même si c’est une curiosité dans la région. « Ce sont des animaux sauvages et on ne doit pas trop les déranger. Ils sont aussi facilement stressés », souligne Thierry Jacquot, qui garde toujours une distance de sécurité avec les bêtes, même si celles-ci le reconnaissent.

    Le baguage, la sélection des animaux pour l’abattoir et la prise de sang réglementaire se font une fois dans l’année pour éviter de déranger le troupeau. La capture est alors plutôt sportive pour l’agriculteur qui se fait aider pour l’occasion par plusieurs personnes.

    Les animaux sont d’abord entraînés vers un enclos plus petit et passent ensuite dans une « souricière ». « Je garde toujours un tas de foin à côté pour pouvoir y plonger quand les cornes sont trop proches », explique Thierry Jacquot.

    La viande de bison, en tout cas, plus tendre que celle du bœuf, remporte un joli succès depuis que le couple s’est lancé dans l’aventure. Pour pouvoir en commander, il faut se mettre sur liste d’attente.

    [d'après Vosges Matin]

     

    ‡ La Ferme aux bisons - Tél. : 03 29 30 95 69 ou 06 19 65 85 21 ou courriel : lafermeauxbisons@gmail.com

  • Fête de l'Assomption à Sion

  • Marie-Thérèse Luc-Chanel installe son chevalet à l'abbaye de Bleurville

    L'ancienne abbatiale Saint-Maur accueille jusque fin août Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne bien connue.

    Elle a habillé la nef romano-gothique d'une multitude de toiles qui reflète la variété de ses talents : des huiles et des pastels de différents formats qui rendent hommage à nos paysages vosgiens et lorrains, mais aussi aux régions méditeranéennes et à d'autres pays plus lointains revisités du bout du pinceau par notre artiste vosgienne. Animaux et compositions florales sont aussi bien présents sur les tableaux exposés et illuminent l'intérieur de la nef.

    Le temps d'un après-midi, Mme Luc-Chanel a posé son chevalet au beau milieu de la nef : la vieille abbatiale bénédictine du XIe siècle, ses vieux murs, ses voûtes, ses colonnes de grès inspirent notre artiste, car peindre pour Marie-Thérèse est plus que nécessaire, c'est une évidence. Et puis, il y a aussi la crypte préromane qui intrigue l'artiste et qu'elle aimerait peindre... Aussi, à l'occasion de votre visite, vous rencontrerez peut-être notre artiste en pleine création : elle vous fera partager sa passion pleine de couleurs et d'expressions. Pour le plus grand plaisir de vos yeux !

     

    ‡ Exposition Huiles & Pastels à voir à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h jusqu'au 28 août. Entrée payante.

  • Faïences anciennes à Magnières (54)

    Jusqu'au 28 août, des pièces rares et exceptionnelles viennent s'ajouter aux collections permanentes de faïences anciennes situées dans l'espace d'exposition de l'atelier-galerie de l'ébéniste d'art Bertrand Schuhmacher à Magnières (54) : ainsi cette station de chemin de croix en faïence de Saint-Clément. C’est la seconde fois depuis sa réalisation que cette pièce unique est présentée en public. La première fois, elle le fut sur le stand de la manufacture de Saint-Clément à l’Exposition Universelle de Paris en 1878 avec les stations 6 et 14. Depuis, elle était conservée dans la famille des anciens propriétaires de la manufacture au XIXe siècle.
    Apparue en vente publique à Paris en 2014, elle a rejoint aujourd’hui une collection privée.

    La scène de la condamnation de Jésus, telle que décrite dans les Evangiles, montre au centre Jésus maintenu par des gardes romains munis de lances, et à gauche Ponce Pilate gouverneur et procureur de la Judée, non convaincu de la culpabilité du Christ, prend de l’eau, se lave les mains, et ordonne sous la pression de le livrer au peuple, représenté à droite, afin qu’il soit crucifié. A remarquer que le peintre a ajouté à la scène deux personnages se tenant derrière Ponce Pilate dont l’un tient une pancarte sur laquelle figure l’inscription SPQR, initiales de la devise « Senatus populus que romanus » signifiant « le sénat et le peuple romain ». Plus encore que tout autre symbole, ces quatre lettres représentent le pouvoir politique romain dont Ponce Pilate était le représentant.

    Entourée d’un encadrement de style gothique, l’œuvre polychrome d’une grande finesse d’exécution est signée Uriot.A. comp pinx et sculp en bas à droite. Aimé Uriot, né à Rosières-aux-Salines en 1852, est un des peintres les plus talentueux de la manufacture au XIXe siècle. La mention « comp pinx et sculp » qui suit la signature laisse supposer que c’est également Aimé Uriot qui a composé la scène et sculpté le modèle ayant servi pour la réalisation du moule.

    Le moule sera réutilisé en 1893 et 1894 pour réaliser les 14 stations du chemin de croix de l’église de Saint-Clément toujours visibles aujourd’hui, mais seuls les encadrements sont polychromes, les scènes de la Passion étant peintes en camaïeu gris, elles sont signées d’Eugène Riehl, autre grand peintre de la manufacture de Saint-Clément au XIXe siècle. Riehl s’inspirera pour la première station de l’œuvre de Uriot (mise en scène et personnages identiques avec de petites variantes), mais en la simplifiant (personnages en moins et suppression de certains détails).

     

    ‡ A voir jusqu'au 28 août, du mardi au dimanche inclus, à l'Atelier-Galerie Bertrand Schuhmacher, 1 bis rue de l'église, 54129 MAGNIERES. Entrée libre.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : cité Renaissance de caractère

  • Lamarche (88) : les trinitaires hier et aujourd'hui

  • L'Echo des Trois Provinces est paru !

    Fidèle à sa ligne éditoriale, le magazine du Pays des Trois Provinces - Lorraine, Franche-Comté et Champagne - (et oui, on ne respecte pas le découpage artificiel et officiel de la nouvelle région !) propose pour août-septembre un programme qui vous fera découvrir des aspects méconnus de ce secteur hyper rural.

    Au sommaire :
    - les visites de l'été
    - une haut-marnaise illustre : Louise Michel, une femme d'exception
    - de la Haute-Saône aux Vosges : l'aventure des saints Berthaire et Attalein
    - à Monthureux-sur-Saône, plus de secrets sur les girouettes
    - Bleurville : quand les Vosgiens émigraient en Amérique
    - histoire de la cuisine
    - les Cahiers 14-18 de Melle Marchal
    - le livre en marche à Morizécourt
    - au musée de Hennezel-Clairey : la salle de la résistance rénovée
    - les animations estivales dans le secteur

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €, 6 numéros) à : ADP3P, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : sur un air de tango argentin...

    Les Amis de Saint-Maur accueillaient à l'ancienne abbatiale du village l'ensemble néerlandais Tango Aliado. Les amateurs de rythme sud-américains ont été comblés.

    Plutôt habitués à abriter des sonorités nettement plus classiques depuis plus de 40 ans maintenant que les saisons musicales estivales de Saint-Maur existent, les vieux murs de l'abbatiale bénédictine n'en sont toujours pas revenus : les sons et la rythmique du tango argentin ont pris possession de ces lieux historiques le temps d'un après-midi musical.

    Après une mise en bouche au moyen d'un diaporama accompagné au bandonéon qui présenta l'histoire du tango, danse apparue à la fin du XIXe siècle en lien avec l'émigration en Amérique du Sud, l'ensemble Tango Aliado a invité le beau parterre d'amateurs de musique qui avait répondu présent à partager des sonorités rythmées dans le cadre d'un programme éclectique où le tango fut le roi. Cette sympathique formation musicale néerlandaise, composée de Françoise van Varsseveld au violon, Lucas Stam au violoncelle, Gert Wantenaar au bandonéon et Mariken Zandvliet au piano, a su conquérir avec brio son public en interprétant une variété de pièces de compositeurs et musiciens sud-américains, Astor Piazzolla, Chau París, Carlos di Sarli, El Pollito, Saúl Cosentino, Fugata Aníbal Troilo ou Pedro Láurenz, transportant les mélomanes de Buenos Aires à Montevideo sans quitter son fauteuil ! Même si, à certains moments, l'idée de transformer la nef en piste de danse a pu trotter dans la tête de quelques amoureux du tango et de ses rythmes fortement marqués...

    Un après-midi musical estival haut en couleurs et riche en rythmes qui restera dans les annales de Saint-Maur.

     

    Prochaine animation : samedi 13 août promenade-découverte de Bleurville et de son patrimoine architectural avec l'Adp3p. RDV sur le parvis de l'église Saint-Pierre-aux-Liens à 14h30. Goûter offert par les Amis de Saint-Maur.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : un été entre vieilles pierres et oeuvres picturales

    L'ancienne abbatiale bénédictine et le logis prieural vus du sud-est [cl. ©H&PB].

    Vous avez envie de faire un bond dans le temps et dans l'histoire ? Et quel bond, puisqu’en vous rendant à l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville vous remontez mille ans en arrière !

    Ce monastère, dédié aux saints martyrs Bathaire et Attalein, fut en effet fondé dans la première moitié du XIe siècle par un comte de Toul afin d’y placer les filles de sa maisonnée. Bâtie au centre du village historique, à proximité de la place du Prince sous laquelle ont été découverts les restes d’une villa gallo-romaine dotée des bains de grandes dimensions, l’abbatiale Saint-Maur est un rare exemple d'architecture du premier art roman en Lorraine avec une influence à la fois bourguignonne et germanique. Le prieuré voisin a été reconstruit à la fin du XVIIIe siècle.

    Depuis 1974, l’antique abbatiale – transformée en prieurale au début du XIIe siècle – connaît une renaissance : après plusieurs campagnes de restauration, chaque été accueille des animations culturelles et musicales. L’association des Amis de Saint-Maur, propriétaire des lieux, ouvre le site au public du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche en après-midi.

    Cet été, Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne, expose dans la nef de l’abbatiale Saint-Maur une remarquable rétrospective de ses œuvres picturales sur le thème des paysages d’ici et d’ailleurs.

    "En franchissant la porte du logis prieural voisin de l'église, le curieux pénètre dans le monde des pratiques dévotionnelles d’hier - monde suranné pour certains -, ultime témoin de la foi intense de notre ancêtres" annonce le guide des lieux. Le musée de la piété populaire présente notamment une fabuleuse collection de bénitiers de chevet qui attire l’attention du curieux ou de l’amateur d’art populaire.

    Alors, cet été, n'hésitez pas à venir pousser la porte de l'abbaye de Bleurville !

     

    Cet été à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville :

    - samedi 13 août à 14h30 : RDV à l'église paroissiale pour une balade-découverte de Bleurville

    - dimanche 28 août à 15h, AG des Amis de Saint-Maur suivi d'un concert de chants sacrés baroques

    - site ouvert au public du jeudi au dimanche, de 14h à 18h

  • Nancy : l'ex voto de Bonsecours reconstitué au Musée lorrain

    Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, l’ex-voto de l'église Notre-Dame de Bonsecours contre la peste a été reconstitué au Musée Lorrain, dans le cadre de l’exposition « La Lorraine pour horizon ».

    C’est un événement. Les trois statues qui ornaient l’ex-voto commandé par les édiles municipaux, en 1631, au sculpteur Siméon Drouin pour protéger la cité contre la peste, après l’épidémie de 1630, ont été rassemblées, plus de 250 ans après leur dispersion.

    Le monument se trouvait dans la chapelle des Bourguignons, édifiée après la Bataille de Nancy de 1477 par René II, à proximité du cimetière où avaient été ensevelis les soldats de Charles-le-Téméraire. Lorsque Stanislas fit construire l’église Notre-Dame de Bonsecours, le monument fut détruit et les statues dispersées. Saint Sébastien acheva ses pérégrinations au Musée Lorrain, saint Charles Borromée dans l’église vosgienne de Racécourt et saint Roch, à la cathédrale. C’est Pierre Simonin qui, le premier, avait retrouvé la trace de saint Charles Borromée et avait rédigé un article dans Le Pays Lorrain, concluant en espérant voir, un jour, les trois statues enfin réunies. Son vœu a été exaucé, à l’occasion de l’exposition ‘’La Lorraine pour horizon’’, qui se tient au Musée Lorrain jusqu’au 31 décembre.

    Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur au musée et commissaire de l’exposition, a fait un minutieux travail de recherches pour retrouver les documents faisant référence à l’œuvre et a commandé, aux services techniques municipaux, la réalisation d’une plaque en faux marbre et du fronton, pour reconstituer le monument.

    Le commissaire, qui a rédigé la notice du catalogue, ainsi qu’une étude très détaillée dans le volume 98 de la revue Le Pays lorrain, explique que l’ex-voto a fait l’objet de plusieurs projets. Le premier choix s’était porté sur des statues évoquant les trois paroisses de Nancy avec la Vierge pour Notre-Dame, saint Epvre et saint Sébastien. Seul, ce dernier a été reconduit dans le nouveau projet qui s’est inspiré, notamment, de l’ex-voto peint par Rémond Constant, normalement accroché dans la chapelle des Cordeliers et présenté dans l’exposition, en vis-à-vis de l’ex-voto sculpté.

    A la droite de ce dernier, on a fait figurer un fac-similé du dessin préparatoire de Siméon Drouin conservé aux archives municipales.

    [d'après ER]

  • Bruyères (88) : l'oratoire restauré de la Ferme des Anges inauguré

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  • Bleurville (88) : "Huiles & Pastels" à l'abbatiale bénédictine Saint-Maur

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  • Bleurville (88) : tango argentin à l'ancienne abbatiale