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Loisirs et animations - Page 22

  • Dompaire (88) : salon du livre Vosges - Lorraine le 6 septembre 2015

  • Autour du château fort de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

  • L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre est paru !

    L'autre numéro estival de L'Echo des Trois Provinces est paru ! Il nous offre son lot de manifestations qui animeront encore l'été au Pays des Trois Provinces, région des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Son sommaire présente aussi une sélection d'articles sur l'histoire et la vie des habitants de ce pays rural :

    - Saint Valbert à Fouchécourt (88)

    - les visites des villages de Fouchécourt, La Roche Morey et Pressigny

    - le 14ème centenaire de saint Colomban à Luxeuil-les-Bains

    - une librairie-bouquinerie à Châtillon

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - le médecin militaire Nicole Mangin à Boubonne-les-Bains

    - Nathalie Renault-Garcin, éducateur canin à Isches

    - l'Etable des Arts à Châtillon

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur sa zone d'activité. Il est aussi disponible sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • La nouvelle vie du couvent des Cordeliers des Thons (88)

  • Robécourt (88) : une cloche fondue dans le respect de la tradition

    Le coulage du bronze nécessaire à une des deux cloches de l’église de Cornimont a été réalisé à Robécourt, à proximité de l’ancienne fonderie du village.

    « C’est majestueux. On se serait cru dans un cérémonial du Moyen Âge de nuit avec la coulée du bronze », exprimait Robert Hossein, co-parrain de l’événement avec son épouse Candice Patou, lors de la coulée d’une cloche samedi soir à Robécourt. Il est vrai que le ballet des six fondeurs avec leurs louches remplies de bronze en fusion dans la pénombre ajoutait une note ancestrale au rituel de fabrication. La réalisation d’une cloche de ce poids (680 kg) n’avait plus été pratiquée à Robécourt depuis 1939. « La fonderie de cloches du village a fermé définitivement à l’entrée de la guerre. C’est en 1983 qu’une association a repris les locaux et le matériel pour y faire un musée », relate Daniel Boyer, premier adjoint au maire.

    Une démarche originale survenait au début de cette année. « Le curé de Cornimont, l’abbé Arnaud Meyer, m’a contacté afin de trouver un moyen de refaire à l’identique l’une des cinq cloches de son église. A l’époque, elle avait été fabriquée à l’atelier de Vrécourt, transférée ensuite à Robécourt. Très vite, des contacts ont été pris avec les derniers spécialistes de cloches. L’appel d’offres désignait l’entreprise Bollée installée près d’Orléans » raconte Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.

    « En accord avec les deux communes, la première cloche a été fondue dans un pré ce samedi 8 août. Sandrine Didierlaurent, directrice de l’école Saint-Louis est la marraine. Une seconde cloche, plus grosse (950 kg), sera coulée dans un autre pré à Cornimont le samedi 19 septembre » , précisait l’abbé Arnaud Meyer qui a béni le métal en fusion selon le rituel ancestral de l’Eglise.

    Devant un parterre de spectateurs, la coulée a débuté vers 22 h 30. Six fondeurs, armés d’une louche, manipulaient méticuleusement le bronze savamment écrémé durant sa préparation afin d’être le plus pur possible. Une demi-heure plus tard, le maître fondeur André Voegelé saluait le travailleur de ses protégés pour déclarer que la mission était accomplie. Le démoulage aura lieu le dimanche 16 août de 14 h à 16 h.

    [d’après Vosges Matin]

  • Autoportraits. Chefs d'oeuvre de la collection du musée d'Orsay à Nancy

    Ce catalogue est édité à l'occasion de l'exposition temporaire La représentation de soi. Autoportraits dans les collections du musée d'Orsay présentée jusqu'au 31 août 2015 au musée des Beaux-Arts de Nancy.

    Exercice d'introspection, genre ancestral, l'autoportrait questionne depuis la Renaissance la vision que l'artiste a de lui-même. L'autoportrait a accompagné les grandes mutations sociales de la deuxième moitié du XIXe siècle qui fut aussi une période de bouleversements artistiques et de rejet de l'académisme.

    Moyen de définition et de redéfinitions de la mise en scène de soi, d'affirmation de la place de l'artiste dans la société, il a parfois fait office de manifeste. Il 'est également réinventé, en devenant métaphore de la personnalité du créateur, tel Courbet dans la représentation de son atelier. D'autres, comme Carpeaux, Redon, Gauguin ou Cézanne mélangent recherche picturale et introspection psychologique. Le thème de l'autoportrait s'avère par ailleurs un outil de choix pour mettre en lumière la diversité des styles et des courants présents dans les collections du musée d'Orsay.

     

    ‡ Autoportraits. La représentation de soi, collectif, éditions Flammarion, 2015, 128 p., ill. (25 €).

  • Laneuvelotte (54) : un prélat de la Maison pontificale en villégiature au village

    Dernièrement, Mgr Etienne Brocard, prélat attaché à la Maison pontificale au Vatican, était à Laneuvelotte, commune située à quelques kilomètres à l’est de Nancy, à l’occasion d’un heureux événement familial.

    Originaire de Langres, il fut très impliqué, au temps de sa jeunesse, dans le mouvement scout à Verdun puis à Paris avant d’entrer au séminaire. Ordonné prêtre en 1987 pour le diocèse de Paris, il a poursuivi des études de patrologie à Rome.

    Affecté à la Curie romaine, il intervient dans différentes paroisses romaines afin d’aider les curés et assure également, pour le compte de la Maison pontificale, des rencontres avec les évêques à travers le monde.

    Durant son court séjour lorrain, Mgr Brocard a célébré une messe en plein air devant une petite assemblée de fidèles.

    [cliché et informations : Noëlle Diaquin]

  • Bleurville (88) : conférence de Jean-François Michel sur l'état des châteaux des Vosges

    Château de Lichecourt, commune de Relanges, Vosges.

    La saison culturelle à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville se poursuit le 15 août à 16h00 avec une conférence de Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine et délégué régional des Vieilles Maisons Françaises sur le thème « Les châteaux des Vosges en 2015. Situation et évolution depuis quarante ans : un constat positif ? ».

    Après presque un siècle de mépris, d'abandon, de légendes généralement stupides, les châteaux des Vosges ont connu leur période des « trente glorieuses » de réhabilitations, de mutations positives et de mises en valeur remarquables. Les archéologues ont travaillé, les érudits ont corrigé et les nouveaux propriétaires ont investi. Cependant, le tableau n'est pas aussi idyllique qu'il y paraît : certains sites ont aussi subi quelques avatars...

    Jean-François Michel fera le point sur les heurs et les malheurs des demeures seigneuriales de la Lorraine méridionale depuis un siècle. Ce bilan patrimonial castral vosgien est le prélude à la publication d'un beau livre illustré sur le même sujet d'ici la fin de l'année.

     

    ‡ Conférence de Jean-François Michel, samedi 15 août 2015 à 16h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

     

  • Juliana Chakravorty à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville : voyage dans le miroir de l'artiste

    L'été est à l'art contemporain à l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville.

    Cette fondation monastique du XIe siècle, une des plus vieille église de Lorraine qui conserve de remarquables restes du premier art roman dans l'Est de la France, accueille cette saison l'artiste plasticienne d'origine allemande Juliana Chakravorty. Résidant en région parisienne mais possédant un pied-à-terre à Vittel, notre artiste est venue en voisine présenter un large éventail de ses œuvres contemporaines : peintures et photographies s’y côtoient dans une intéressante proximité.

    Si Juliana décore les murs des villes et écrits des poèmes, elle s’exprime aussi par le biais de la photographie, par des collages et la peinture. A l'abbatiale Saint-Maur, elle a choisi de proposer au public des collages au travers desquels elle réunit des éléments et matériaux divers qui reflétent le monde, non pas tel qu'il se présente réellement, mais comme il est perçu par les yeux de l’âme. Et la vision de l'artiste ! Autre point commun de ces créations : le petit format, l’art de la composition et le mystère. Avec un thème récurrent : celui de l’oiseau. Juliana découpe des personnages et des décors très fins dans les catalogues, les magazines… Il en ressort un univers où la rigueur de la composition laisse place à la poésie de l’image.

    Autre aspect à découvrir dans cette exposition « Des deux côtés du miroir », les nombreuses photographies grand format – contrastant ainsi avec ses collages – de chantiers urbains. Notre artiste questionne en effet le monde et tout particulièrement celui des villes qui connaissent de profonds bouleversements avec des chantiers qui se multiplient. Ses clichés couleurs nous font découvrir des chantiers et des hommes mis en scène dans des situations insolites où construction, déconstruction, réel et imaginaire se mélangent. Vraiment étonnant.

    Juliana Chakravorty essaye à sa façon de dévoiler ce qu’il y a derrière les apparences ; elle nous dévoile d'une certaine manière « les deux côtés du miroir »... Un moment rare à découvrir dans un lieu insolite chargé d'une histoire millénaire.

     

    ‡ L’exposition « Des deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty est visible du jeudi au dimanche jusqu’au 16 août, de 14h à 18h.

     

  • "La grande débrouille" : le spectacle vivant de l'été en Saône vosgienne

    Après « Victor Noir, l’immortel » l’an dernier, qui a permis de se plonger dans le passé de ce jeune journaliste, natif d'Attigny, mort en duel en janvier 1870 à Paris, la compagnie théâtrale l’Odyssée de Monthureux-sur-Saône convie cet été le public à un tout autre voyage.

    Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, en 1943, se déroule « La grande débrouille ». Cette pièce, écrite et mise en scène par Clair Arthur, qui fait son retour à Monthureux après une interruption d’une année, va nous plonger dans un village vosgien étonnamment épargné par l'Occupation allemande. Un village vivant dans la crainte et l’attente de voir débarquer le premier occupant. Les hommes ont été mobilisés. Restent les plus âgés et ceux qui ont réussi à passer entre les mailles du filet. Des poltrons qui font des personnages savoureux pour une comédie qui se veut familiale. « Ce n’est pas une pâle copie de “La grande vadrouille“ », explique Clair Arthur. Même s’il reconnaît avoir pensé à ce film culte qui a bercé notre enfance. « Je voulais proposer une comédie grand public, pleine de rebondissements, visant à distraire et faire rire sans se prendre la tête. Comme précédemment avec “La guerre des boutons“ ou encore “Le frère caché de Jeanne d’Arc“ qui a été ma première création pure pour l’Odyssée. »

    Ayant eu cette fois les coudées franches pour écrire son scénario, l’auteur s’est lâché et a établi une galerie de portraits savoureux dont il a le secret.

    On y croisera Célestine Choquette, marchande de vin, et Camboui, son amoureux garagiste, les trois sœurs Coquards, mi-quincaillères mi-sorcières, Sylvaine Barthomœuf, courageuse épicière, Bichon, trafiquant notoire braconnier à ses heures, Joseph Von Goethe et Helmut Strüdel, deux pilotes allemands et leur machine secrète, Kartofeln, motard de l’infanterie germanique, Ruf, joueur perclus de dettes et sa muse Régina… Le tout dans une ambiance réaliste proche de l’univers cinématographique.

    Cette fois encore, c’est l'ancien presbytère qui servira de cadre à ce spectacle porté par des comédiens amateurs passionnés ; une trentaine au total. Auxquels s’ajouteront une soixantaine de figurants. Dans une mise en scène qui promet quelques surprises dont des dialogues en allemand avec traduction en direct. Dominique Petit a travaillé cette année la musique. Tandis que les décors seront une nouvelle fois signés par Pierre Taranzano. Les costumes, eux, seront taillés sur mesure par Sophie Legras. Sans oublier le reste de l’équipe : Manuel Petit, assistant mise en scène, Alban Cayrol et Lydia Mangin à la technique. Clair Arthur se dit content de « renouer avec l’une de ses familles de théâtre » qu’il porte dans son cœur. En attendant de le retrouver avec sa nouvelle compagnie "Check-Point théâtre" dont on devrait voir les spectacles d’ici peu dans les Vosges.

    [d'après Vosges Matin]

     

    >> Les séances ont lieu les 4, 5, 6, 7, 8 et 9 août à partir de 21h30.

  • Faïences, verreries et gourmandises à Saint-Clément (54)

  • Les collections du musée d'Hennezel s'enrichissent

  • Serécourt (88) : à la découverte du bâti traditionnel avec Maisons paysannes des Vosges

  • Les Thons (88) : Quatuor Sarastro à l'église des Cordeliers le 16 août

  • Les Amis de Morimond à Droiteval

    Lors du concert d'orgue donné en l'ancienne abbatiale de Droiteval [cl. DOP].

    L'association des Amis de Morimond, dont le but est la sauvegarde et la valorisation de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond, située sur la commune de Fresnoy-en-Bassigny, était reçue récemment à Droiteval. Des liens historiques existent depuis près de 900 ans entre les deux abbayes ; Droiteval, abbaye cistercienne de femmes, était sous la tutelle de Morimond, quatrième fille de Cîteaux, avec plus de 200 abbayes diséminées dans toute l'Europe.

    Chaque année les Amis de Morimond, présidés par le professeur Georges Viard, organisent un déplacement estival et le site de Droiteval a été choisi en 2015. Plus de cinquante adhérents avaient fait le déplacement de Haute-Marne vers les Vosges pour partager le repas pris dans la salle des fêtes de Claudon, puis profiter des conférences prévues et visiter l'ancienne abbaye vosgienne.

    Alain Roussel, maire de la commune et vice-président du Conseil départemental, a souhaité la bienvenue aux participants, et en a profité pour présenter Claudon auquel est rattaché Droiteval ; il exposa notamment les difficultés du monde rural tout en rappelant que le sud-ouest vosgien travaille à la création d'un projet du parc naturel régional à la frontière des départements de Haute-Marne, de Haute-Saône et des Vosges... dans lequel est aussi intégré le site de Morimond !

    Hubert Flammarion, vice-président des Amis de Morimond, fit le point sur ses recherches concernant l'histoire cistercienne de Droiteval. Jean-Pierre Huguet, président de Droiteval-Ourche-Patrimoine, compléta ses propos par la présentation de l'épopée industrielle de Droiteval, et Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, rappela les nombreuses actions de son association dans la vallée de l'Ourche. Les participants se rendirent à l'ancienne abbatiale de Droiteval afin d'entendre quelques pièces d'orgue interprétées par le propriétaire, Patrice Pisterman, puis visitèrent les lieux et en particulier le Centre d'art contemporain.

    Nos amis Champenois furent enchantés par l'endroit et ont déjà prévu de revenir en complétant leur visite par un parcours plus complet dans la vallée de l'Ourche.

     

    ‡ Prochaine fête de l'Ourche organisée par Droiteval-Ourche-Patrimoine le 9 août au départ de Gruey-lès-Surance. Contactez le 06.45.04.87.19.

  • Fête Renaissance à Châtillon-sur-Saône le 2 août

  • Le vin bleu de La Neuveville-sous-Montfort (88)

  • La chapelle Saint-Basle de Lignéville distinguée par la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France

    [VM]

  • Robécourt (88) : fonte d'une cloche le 8 août à l'ancienne fonderie

  • Droiteval (88) : fête de l'Ourche le 9 août à Gruey-les-Surance

  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de la Saint Pierre aux Liens

    Bénédiction du pain bénit par le curé de la paroisse [cl. H&PB].

    C'était la fête patronale ce week-end. Bleurville a fêté saint Pierre aux Liens.

    Cette tradition, liée à la pratique religieuse ancestrale de nos paroisses, tend à disparaître chaque année un peu plus : sur le plan religieux, la messe dominicale n'est plus fréquentée que par une poignée de fidèles, la plupart venus des autres villages de la grande paroisse. Sur le plan profane, la fête se prolonge désormais avec un vide-grenier qui s'est progressivement substitué à la fête foraine, négligée par la jeunesse.

    Autre temps, autres mœurs... En tout cas, on ne peut plus parler de transmission intégrale puisque, notamment sur le plan de la pratique religieuse, celle-ci a quasiment disparu chez les familles du village. Nos village ruraux sont devenus de nouveaux foyers de paganisme. Un défit pour la nouvelle évangélisation !

     

  • Bleurville (88) : conférence sur les châteaux des Vosges en 2015 à l'abbaye Saint-Maur

  • Vers la fin de la Musique militaire à Metz ?

    [ER]

  • Bleurville (88) : "Des deux côtés du miroir", une exposition de Juliana Chakravorty à l'abbaye Saint-Maur

     

    Juliana Chakravorty a investi la nef et le choeur de l’ancienne abbatiale romane. Peintures et photographies s’y côtoient dans une proximité surprenante.

    Juliana, d’origine allemande, a découvert Saint-Maur l’an passé à l’occasion de la visite de l’exposition de Lina Blanc. Séduite par les lieux, elle a souhaité faire partager avec le public ses créations. Car notre artiste a plus d’une corde à son arc : elle décore les murs, écrits des poèmes, s’exprime aussi bien par le biais de la photographie que par des collages ou de la peinture. Certaines de ses œuvres correspondent à une conception lyrique, d’autres se veulent critiques ou tentent de révéler ce qu’il y a derrière les apparences, leur côté éphémère, tragique ou ridicule. Son terrain de prédilection est le collage. À travers des éléments étrangement réunis, elle essaie de refléter le monde, non pas comme il se présente effectivement, mais comme il est perçu par les yeux de l’âme.

    Point commun de ces créations : le petit format, l’art de la composition et le mystère. Le thème récurrent de l’oiseau n’est sûrement pas un hasard ! Juliana découpe des personnages et des décors très fins dans les catalogues, les magazines… Il en ressort un univers où la rigueur de la composition laisse place à la poésie de l’image.

    Lors du vernissage de l’exposition « Des deux côtés du miroir », Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, a salué l’œuvre de l’artiste qui « questionne le monde, le réel mais aussi celui qu’elle rêve ». Ses clichés grand format nous font découvrir des chantiers urbains donnant à voir des situations insolites « où construction, déconstruction, réel et imaginaire se mélangent ». Bref, Juliana essaye de « dévoiler ce qu’il y a derrière les apparences ; elle nous dévoile à sa manière les deux côtés du miroir ».

    Juliana a participé depuis 1979 à de nombreux salons et expositions en France et en Allemagne (Paris, Maisons-Laffitte, Mesnil-le-Roi, Wiesbaden…) et a réalisé des décorations murales en région parisienne. Elle a reçu également plusieurs distinctions pour la qualité de ses œuvres contemporaines : le Prix André-Joseph Dutruel à Rambouillet, le Prix de la Composition à Maisons-Laffitte, le Prix de l’Œuvre sur papier au Mesnil-le-Roi, et le 1er Prix des étiquettes de vin à Remagen, en Allemagne.

     

    ‡ L’exposition « Les deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty est visible du jeudi au dimanche jusqu’au 16 août, de 14h à 18h.

     

  • Bleurville (88) : fête patronale les 11 et 12 juillet

    >> Dimanche 12 juillet à 10h30 : messe de la fête de la Saint Pierre en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

  • Bleurville (88) : Les Dames de Choeur à l'abbaye Saint-Maur

    Début de la 41ème saison à l’abbaye bénédictine avec un chœur féminin venu d’Epinal. Des voix pleines de fraîcheur pour un temps de canicule !

    Les Dames de Chœur spinalienne, tout à la fois dames, amies et chanoinesses, ont occupé le chœur gothique de l’antique abbatiale pour le plus grand plaisir du public qui s’était déplacé malgré la forte chaleur ambiante.

    La quinzaine de Dames présentes chantent ensemble depuis bientôt neuf ans sous la direction de Françoise André. Dans leur « atelier voix de femmes », celles qui venaient de différentes chorales ont été surprises par la singularité de nouvelles musiques et n’ont eu de cesse d’aller toujours plus loin dans l’aventure.

    A Bleurville, nos Dames de Chœur, accompagnées au piano par Eliane Geaugey, ont interprété un programme centré sur des pièces chantées des XVIIe et XVIIIe siècle issues d’un livre de Madame de Ludres, comtesse de Richardménil et chanoinesse de l’insigne église Saint-Goëry d’Epinal ; ce document précieux pour l’histoire musicale religieuse des Vosges a été découvert par Marie-Hélène Thuillier aux archives d’Epinal. C’est ainsi qu’elles ont chanté au chœur, telles des chanoinesses en prières, plusieurs antiennes grégoriennes des religieuses spinaliennes en l’honneur de saint Maurice et de saint Etienne, ainsi qu’un hymne écrit lors de la prise d’Epinal en 1633 par les troupes françaises. Le programme comprenait également des pièces chorales et musicales sacrées et profanes de Sandra Miliken, Johann Straden, Francis Poulenc, Maurice Budry… Ainsi qu’un chant poétique dédié « Aux Petits enfants » d’Alphonse Daudet.

    Marie-Hélène Thuillier, une des choristes historienne, était doublement heureuse d’être à Bleurville car elle était venue voici trente-huit ans, en 1977, se produire avec ses parents musiciens lors de l’un des tous premiers concerts organisé par l’abbé Paul Pierrat dans le cadre d’une église qui était alors en plein chantier. Par ailleurs, ses origines familiales se rattachent au village, puisqu’elle est la descendante de Berthe Poinçot, issue d'une vieille famille bleurvilloise.

    Public et choristes ont partagé un agréable concert qui a apporté quelques rafraîchissements dans une ambiance particulièrement chaude de ce début d’été.

     

    ‡ L’abbaye Saint-Maur, le musée de la piété populaire et l’exposition « Les deux côtés du miroir » de Juliana Chakravorty sont ouverts au public du jeudi au dimanche jusqu’au 31 août, de 14h à 18h.

  • Visitez l'expo' "Alfred Renaudin, les couleurs de la Lorraine" avec Les Amis d'Alfred Renaudin