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  • Une tour en péril : secrets cachés de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy

    eglise essey.jpgPassionné d'histoire et d'art, Jean-Claude Laroche s'intéresse tout particulièrement au patrimoine religieux. Qui mieux que lui pouvait se lancer dans une passionnante enquête sur l'une des pièces maîtresses du patrimoine historique et religieux de l'agglomération nancéienne ?

    Le titre de l'ouvrage pourrait laisser penser à un thriller historico-religieux. Or, il n'en est rien. L'auteur fait oeuvre d'historien afin d'attirer l'attention des élus sur l'état sanitaire de la tour du clocher de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy.

    L'église paroissiale Saint-Georges d'Essey est encore loin d'avoir livré tous ses secrets... De la butte Sainte-Geneviève au Haut-Château, Jean-Claude Laroche entraîne le lecteur sur les chemins de la découverte de ce site exceptionnel. Il présente par le détail tous les aspects du lieu de culte qui conserve des traces de construction du XIIe siècle. Remanié à maintes reprises (aux XVe et XIXe siècles), l'édifice a souffert de ces transformations répétées, expliquant au moins partiellement la situation dégradée de la tour.

    L'ouvrage s'appuie sur une solide et riche iconographie issues des archives municipales et départementales. Une étude pour mieux connaître cette église menacée.

     

    ‡ Une tour en péril. Secrets cachés de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy, Jean-Claude Laroche, éditions de la Noue, 2012, 193 p., ill. (19 €).

  • Bleurville (88) : rénovation des huisseries de l'église paroissiale

    La municipalité de Bleurville vient de faire rénover les huisseries de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Pour garantir la pérénnité de ce lieu de culte transmis par nos ancêtres.

    vosges,bleurville,église,portes,huisseries,restauration,1962,lebrun,baderotLe grand portail de la tour-porche ainsi que la petite porte latérale sud de l'église viennent de faire l'objet d'une réhabilitation. Elles en avaient bien besoin : la peinture était devenue plutôt terne et certaines parties étaient fortement abîmées par les intempéries et l'action du temps.

    Par ailleurs, les abat-son du côté sud de la tour du clocher ont également été remplacés.

    Ces rénovations sont à mettre au crédit de la municipalité qui a à coeur de protéger et d'entretenir le patrimoine bâti de la commune.

    Il y a cinquante ans, en 1962, l'intérieur de l'église Saint-Pierre bénéficiait d'une restauration complète initiée par le curé de la paroisse de l'époque, l'abbé René Baderot, et le maire Henri Bellot, et réalisée par l'artisan peintre local André Lebrun.

    Depuis, l'intérieur de l'édifice s'est dégradé : les voûtes ont été noircies par le chauffage au gaz et les peintures des bas-côtés s'écaillent sous l'effet de l'humidité... Notre vénérable église paroissiale mériterait bien un nouveau coup de pinceau de rafraîchissement... La suggestion est lancée à nos élus !

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    Petite porte latérale sud.

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    Grand portail de la tour-porche.

    [clichés H&PB]

     

  • Monthureux-sur-Saône (88) : la tradition de la foire au boudin

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays Lorrain : Jeanne d'Arc vue de Lorraine

    lorraine,le pays lorrain,nancy,musée lorrainLe numéro automnal du Pays Lorrain, revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy, consacre encore de nombreuses pages à notre héroïne nationale Jeanne d'Arc - pour conclure l'année du 6ème centenaire de sa naissance - avec une approche par des objets rares, des repères discrets et des épisodes de l'histoire locale faisant référence à Jeanne.

    Par ailleurs, le sommaire est riche de plusieurs contributions qui vous feront découvrir des aspects méconnus de l'histoire de la Lorraine : le "grand dérangement" : grandeur et misère des serviteurs de la Maison de Lorraine (1736-1780) ; François-Etienne de Lorraine, un empereur homme de sciences ; les voyages de l'impératrice Marie-Louise en Lorraine (1810-1812) ; la place Stanislas sous la Restauration et la Monarchie de Juillet ; Jeanne d'Arc vue du Sud : la mémoire méridionale de la Bonne Lorraine ; Victor Grignard, professeur à la Faculté des Sciences de Nancy reçoit le prix Nobel de chimie en 1912 ; les Trois-Evêchés, histoire et vocabulaire ; Dom Calmet, abbé de Senones : son élection et les premières difficultés.

    Et les rubriques habituelles : les chroniques régionales, la vie du Musée Lorrain, les publications récentes.

     

    ‡ Abonnement au Pays Lorrain : 39 €, 4 numéros. Coordonnées postales et règlement à adresser à : Le Pays Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY. En vente au numéro à l'accueil du Musée Lorrain.

  • Il était une fois les chanoinesses d'Epinal

    lorraine,vosges,épinal,chanoinesses,chapitre,noble,église,noblesseL'histoire des chanoinesses d'Epinal a déjà fait l'objet de plusieurs ouvrages d'érudits ou d'historiens. On croyait tout savoir - ou presque - sur ces dames nobles qui hantèrent durant des siècles rues et ruelles autour de la basilique Saint-Maurice... Or, dans cet ouvrage, Marie-France Grandclaudon n'a pas fait oeuvre d'historienne, au sens universitaire du terme. Parce qu'elle n'est pas historienne de formation tout simplement. Sa rencontre avec les chanoinesses d'Epinal serait plutôt le fruit du hasard. Celui d'un contract quasi charnel. En effet, durant sa vie professionnelle, elle occupa un local commercial qui fut le dernier hôtel abbatial du chapitre spinalien au XVIIIe siècle...

    Il n'en fallait pas plus pour que notre amoureuse de ces dames nobles parte sur les routes de France et d'Europe à la recherche des familles qui donnèrent des centaines de chanoinesses à la Cité des Images. Elle se découvre une véritable vocation de chercheuse et de généalogiste, se nourrissant aux meilleures sources, celles des archives départementales de Lorraine mais aussi d'Alsace, de Bourgogne et de Franche-Comté. Marie-France Grandclaudon va rassembler une masse d'informations généalogiques impressionnantes au gré de ses rencontres avec les descendants des nobles dames d'Epinal. Ce sera également une quête de tableaux et de portraits inconnus jusqu'alors qui représentent certaines de ces dames. Le livre en reproduit de nombreux découverts en France mais aussi au Luxembourg, en Allemagne et en Italie.

    Elle nous livre en quelque sorte la mémoire familiale du chapitre noble d'Epinal, enrichissant ainsi judicieusement les recherches des historiens sur le sujet. Son ouvrage est aussi un bel outil de travail pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces filles de noble extraction, ouvertes sur le monde mais qui consacrèrent leur vie à la prière, du XIIIe au XVIIIe siècle. A l'image de celles de Remiremont, Poussay ou Bouxières-aux-Dames.

    Loin d'être un conte de fée, l'histoire des chanoinesses est aussi un peu celle d'Epinal.

     

    ‡ Il était une fois les chanoinesses d'Epinal, Marie-France Grandclaudon, 2012, 120 p., ill. (18,50 €).

    L'ouvrage peut être commandé directement auprès de l'auteur (précisez vos coordonnées postales et joindre votre règlement) : Marie-France Grandclaudon, 8 place de l'église, 88000 CHANTRAINE.

  • Luthiers, de la main à la main

    lorraine,vosges,mirecourt,lutherie,luthiers,main,archèterie,musée de la lutherie et de l'archèterie françaisesDans le contexte artisanal, le terme "main" ne désigne pas le seul organe préhensile par lequel se concrétise l'activité, mais sert à qualifier, par métonymie, un luthier : un bon luthier est une bonne main. Or, ce qui circule entre des individus fait l'objet aussi bien de persistances que de transformations : les connaissances, les idées, les pratiques ne se transmettent pas sans modifications.

    En restituant chacune à leur manière un versant de l'expression "de la main à la main", les contributions réunies dans cet ouvrage - qui constitue un extraordinaire catalogue de l'exposition présentée cet été au musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt (Vosges) - participent de ce processus de médiation : elles proposent au lecteur d'emprunter diverses voies menant à une meilleures compréhension de cet univers où les hommes et les objets forment une seule et même entité.

    Les auteurs, aux parcours contrastés (chercheurs, historiens, luthiers), proposent ainsi une multiplicité d'approches susceptibles chacune d'offrir un regard singulier sur la transmission. Les textes ont été regroupés en deux parties : les premiers étudient des artefacts (les instruments eux-mêmes et les archives) pour éclairer d'anciens traits d'une profession et certaines de ses évolutions ; les seconds considèrent les activités et les paroles artisanes et musiciennes pour mieux comprendre l'objet lui-même.

    Bref, dans ce magnifique catalogue, le lecteur découvrira la grande histoire de la lutherie à Mirecourt qui passe aussi par les grandes familles de luthiers et fabricants de guitares, celles qui ont fait la réputation de la cité vosgienne et lui ont donné ses lettres de noblesse.

     

    ‡ Luthiers. De la main à la main, Valérie Klein et Baptiste Buob (dir.), éditions Actes Sud / Musée de Mirecourt, 2012, 187 p., (39 €).

  • Halte au "mariage" homo !

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  • Bibliothèque diocésaine de Nancy : grande vente de livres d'occasion les 27-28 octobre

    nancy,bdn,livres

  • Nancy soigne son patrimoine

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    [Est Républicain]

  • Nouvelle histoire de la Révolution française

    révolution.jpgLa Révolution n'a pas été la réalisation d'un seul projet, incarné par un seul groupe, mais la rencontre de projets réformateurs et utopiques concurrents, dans un pays fragmenté par de fortes identités régionales, religieuses et politiques. Ce livre, appuyé sur une vaste bibliographie tant française qu'étrangère et laissant la place aux apports anglo-saxons, invite à une nouvelle lecture des années 1770 à 1802 autour de quatre grands moments qui on donné à la France cette histoire à la fois chaotique et exceptionnelle.

    La Révolution par le haut, initiée par Louis XV et maladroitement reprise par Louis XVI, échoue sur le coup de force magistral de 1789. S'ouvre alors cette "révolution-régénération" attendue par la quasi-totalité des Français, dernière des révolutions du monde atlantique. La véritable révolution commence en 1792, conduite par des hommes qui inventent de nouvelles règles de vie. La violence, qui échappe au contrôle de l'Etat, permet la victoire nationale mais ruine l'unité du pays. Après l'élimination de Robespierre, la stabilisation recherchée par des groupes rivaux réussit à souder la nation mais bute sur des révolutions de palais jusqu'à confier l'Etat à un général charismatique.

    C'est en rendant compte de cette complexité que le présent ouvrage montre comment la France et au-delà le monde entre dans la modernité.

    L'auteur, Jean-Clément Martin, est professeur émérite de l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il a publié notamment le Dictionnaire de la Contre-Révolution.

     

    ‡ Nouvelle histoire de la Révolution française, Jean-Clément Martin, éditions Perrin, 2012, 636 p. (27 €).

  • Toul (54) : il faut sauver la dernière chapelle templière de Lorraine

    Dernière trace de l’implantation des Templiers en Lorraine, la chapelle de Libdeau vieillit mal. Une association va racheter cet édifice unique mais menacé.

     

    libdeau1.jpgLa chapelle templière de l’ancienne commanderie de Libdeau est en sursis. Si rien ne se passe rapidement, la dernière chapelle templière de Lorraine encore intacte pourrait bien disparaître. Une association se bat pour racheter le monument afin de le sauver.

     

    Vue de la route à la sortie de Toul en direction de Dieulouard, la petite chapelle de Libdeau ressemble déjà à une ruine. Une partie de sa toiture est effondrée, des pans de murs sont rongés, un contrefort menace de céder. Le tableau n’est pas rose, mais les désordres n’ont pour l’instant rien d’irrémédiable.

     

    L’important est d’épargner à ce rare édifice historique médiéval, riche de ses voûtes d’ogives, de subir encore les intempéries de l’hiver. « Nous désirons poser un parapluie sur sa toiture. La chapelle serait hors d’eau », indique Philippe Frigério, secrétaire général du Comité pour l’étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau (CERCTL).

     

    libdeau2.JPGLa petite église hante Philippe Frigério depuis sa jeune enfance. « Pour aller à Toul en voiture, mes parents passaient toujours à proximité de la chapelle. Ils me parlaient des templiers. » De quoi alimenter l’imagination d’un écolier. En 2008, il visite l’édifice avec son épouse. « J’ai été choqué par l’état dans laquelle elle se trouvait. » Il cherche à l’acquérir et entame des recherches historiques sur le lieu. « La présence des templiers à Libdeau est attestée dès la fin du XIIe siècle. »

     

    Les soubresauts de l’histoire et celle de la famille propriétaire de la ferme durant des décennies ont compliqué sa tâche. D’autres amateurs de vieilles pierres se prennent au jeu et le CERCTL voit le jour.

     

    Un notaire de Toul réalise, de façon désintéressée, et pendant des mois, toutes les recherches pour retrouver les descendants de la famille propriétaire, les Chauxcouillon. « Au total, ils sont dix et d’accord pour vendre », se réjouit Philippe Frigério.

     

    Une fois l’acte de vente signé, Bertrand Siffert, président du CERCTL, espère que l’association pourra solliciter des subventions publiques et des aides des fondations privées. L’objectif immédiat est de récolter vite 80.000 € pour coiffer la chapelle d’un toit provisoire. Ensuite, place à la chasse aux subventions pour entamer les gros travaux de restauration de cette bâtisse gothique inscrite aux Monuments historiques. Par miracle, l’intérieur est très bien conservé mais des années de chantiers seront nécessaires.

     

    [sources : Républicain lorrain et site internet de la chapelle de Libdeau]

     

    ‡ Pour soutenir la restauration de la chapelle templière de Libdeau : chapellelibdeau.blogspot.fr

  • 250e anniversaire de la congrégation des Soeurs de la Providence

    lorraine,congrégation,providence,soeurs de la providence,jean martin moye,saint jean de bassel,portieuxLa fondation de la congrégation des Soeurs de la Providence est l'oeuvre d'un prêtre du diocèse de Metz : Jean-Martin Moÿe. Elle s'inscrit dans cette seconde moitié du XVIIIème  siècle, fertile en confrontations d'idées. En effet, d'aucuns se détournent de Bossuet, de Pascal et de Fénelon pour suivre Voltaire, Rousseau, d'Alembert. La philosophie des Lumières progresse au sein des élites intellectuelles avec un dogme parfois empreint de déisme, voire d'athéisme. Mais elle est quasiment ignorée d'une France rurale très chrétienne, qui bénéficie de l'oeuvre de réforme entreprise dès le XVIIe siècle. Dans cette société en mutation, le clergé poursuit son inlassable travail missionnaire qui conduit à prêcher, à instruire et à confesser les croyants.

    Cette ardeur missionnaire anime le jeune prêtre Jean-Martin Moÿe qui constate l'absence d'écoles dans les villages lorrains. En 1762, Il confie la mission éducative auprès des humbles à de jeunes femmes qui renoncent à leur volonté propre pour se mettre entre les mains de Dieu et se confier ainsi à la Providence.

    Les tourments révolutionnaires n'épargnent pas la congrégation ni son fondateur qui trouvent refuge à Trêves. C'est pendant cet exil, qu'épuisé par le labeur, Jean-Martin Moÿe est rappelé à Dieu en 1793. L'Empire puis la Restauration permettent à la Congrégation de regagner la France. Et à la fin d'août 1802, ses activités reprennent. En février 1803, le curé de Portieux, dans les Vosges, fait appel aux Soeurs de la Providence pour l'aider dans sa tâche. L'œuvre entreprise et la sympathie qu'elles inspirent conduisent à la fondation d'un noviciat à Portieux en 1806.

    L'activité éducative de la Congrégation reprend dans tout le département des Vosges puis dans les diocèses de Strasbourg et de Châlons-en-Champagne. En 1840, les Soeurs de la Providence s'installent en région parisienne. Malgré les difficultés rencontrées dans la première moitié du XIXe siècle, la Congrégation obtient sa reconnaissance civile et religieuse en 1841.

    Le dévouement des Soeurs se manifeste également lors des deux conflits mondiaux du XXe siècle, tant en Belgique qu'en France, où elles assurent l'ambulance des blessés sur le front.

    En 2012, les Soeurs de la Providence fêtent leur 250e anniversaire en Lorraine mais également partout où elles sont implantées.

    [cliché : le père Jean-Martin Moÿe]

  • Des Cosaques en Lorraine

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    Les Cosaques sur l'hippodrome de Nancy-Brabois [cliché ER]

     

    Le 2 octobre 2012,  les Nancéens ont eu la surprise d’entendre le trot des sabots de la sérieuse escouade des cavaliers de la randonnée Moscou-Paris. Elle commémore la poursuite de Napoléon et des lambeaux de ses armées de retour de la campagne de Russie en 1812, par les cosaques du tzar de Russie.

    Tout au long de la journée ces chevaux de course au long cours sont arrivés sur le champ de course de l’hippodrome de Nancy-Brabois. Les cosaques ont été accueillis par des représentants de l'association Les Vosges Napoléoniennes.

    Afin de parcourir l’intégralité de la distance Moscou-Paris dans un temps raisonnable (2 mois et demi) et de ménager leurs jeunes étalons capturés sauvages il y a quelques mois, les cosaques se relaient en 3 groupes de cavaliers et de chevaux.

    Ainsi chaque cavalier et chaque cheval parcourt environ 30 km par jour depuis 2 mois.

    Les cosaques ont effectué quelques représentations équestres en costumes d'époque.

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    Carte du parcours effectué par les Cosaques.

  • Laneuvelotte (54) : des universitaires au côté des érudits du Cercle d'histoire

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    [Est Républicain]

  • Marie-Thérèse d'Autriche

    marie thérèse autriche.jpgMarie-Thérèse d'Autriche est un personnage qui est particulièrement cher aux Lorrains : c'est en effet la fondatrice de la dynastie des Lorraine-Habsbourg par son mariage en 1736 avec François-Etienne de Lorraine, dernier duc héréditaire des duchés de Lorraine et de Bar.

    Marie-Thérèse siège au panthéon de l'Europe monarchique. En accédant au trône en 1740 à la mort de son père, l'empereur Charles VI, la plupart des souverains européens lui dénient le droit de succéder à son père et doutent de sa longévité. D'une énergie indomptable, la mère de Marie-Antoinette n'en parvient pas moins à s'imposer et règnera plus de 40 ans en conjuguant réforme intérieure avec succès militaires et diplomatiques.

    Mais les tensions avec ses voisins ne cessèrent pas pour autant et Marie-Thérèse continua de lutter pour préserver l'intégrité du royaume des Habsbourg. Malgré cela, l'histoire a retenu d'elle l'image d'une reine digne, puissante et ambitieuse, qui a osé tenir tête aux monarques de l'époque.

    Marie-Thérèse réussit à poser les fondements de l'Autriche moderne et redonné à Vienne sa place dans le concert des monarchies européennes. Son illustre descendant, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine (1912-2011), en fut le digne héritier ainsi qu'un fervent ami de la Lorraine.

     

    ‡ Marie-Thérèse d'Autriche, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, coll. Tempus, 2012, 526 p. (11 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 16 : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir"

    NRL16.jpgDans ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny rappelle l'esprit de cette publication bimestrielle, en faisant sienne la devise du 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir".

    Et le sommaire en donne une brillante illustration, rappelant histoires et anecdotes de notre Lorraine d'hier pour mieux instruire les générations d'aujourd'hui et de demain. Vous y lirez notamment :

    - la Lorraine artiste : le peintre Sophie Guinzbourg

    - les halles de Vézelise

    - le 5e festival "Nancy-Jazz-Pulsations" de 1982

    - des gallo-romains médiomatriques en cure à Bourbonne-les-Bains

    - un illustre exilé : Rabelais à Metz

    - Jacques d'Arc

    - 50e anniversaire de la fin de l'Algérie française : les Alsaciens et les Lorrains en Algérie

    - un Lorrain gouverneur du Sénégal au XVIIIe siècle

    - le pont de Pont-à-Mousson

    - le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg

    - le jardin du Maxime

    - japonisme et faïences de Lunéville

    Et les habituelles rubriques : l'édito', les info's, les livres, les nouvelles du Jean-Marie...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie ou par abonnement (38 € pour 6 numéros). Adressez vos coordonnées postales et votre règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Nancy - 20 octobre : Messe des Ducs à la chapelle des Cordeliers

     

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    La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée

    samedi 20 octobre 2012 à 15h00

    par le Père François Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, curé de la basilique Saint-Epvre de Nancy, 

    en l'église des Cordeliers, à côté du palais ducal de Nancy, avec la participation de la chorale Choralliance

  • Le terroriste noir

    terroriste noir.jpgTout commence en lisière d'une forêt vosgienne, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village de Romaincourt (alias Tollaincourt, dans le canton de Lamarche), ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation.

    Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance locale et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir".

    Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population d'un village de l'ouest vosgien, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain !

    L'auteur nous conte l'histoire d'un soldat guinéen, Addi Bâ, qui, après la débâcle, s'installa au village de Tollaincourt, dans l'ouest des Vosges, à proximité de Lamarche. Il prit la tête d'un maquis avec Marcel Arburger. Arrêté par l'occupant, il est exécuté en décembre 1943 à Epinal.

    Un roman historique pour ne pas oublier.

    L'auteur, Tierno Monénembo, est né en Guinée en 1947. Il a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (2008).

     

    ‡ Le terroriste noir, Tierno Monénembo, Seuil éditions, 2012, 225 p. (17 €).

  • Communauté latine Saint-Pierre de Nancy : bulletin paroissial d'octobre 2012

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    La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.

    ‡ Consultez le bulletin d'octobre : Bulletin 38 oct. 2012.pdf

  • Sorcy-Saint-Martin (55) : 40èmes Journées d'études meusiennes

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