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  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.jpgDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

    >> Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

    >> Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu

  • Verdun et le tourisme de mémoire

    Verdun sera le premier site à bénéficier d'un accord cadre pour sa politique de tourisme de mémoire. Un pari qu'Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants est prêt à mener avec le département. Avec le maire de la cité de la Paix.

    verdun.JPGL'Est Républicain : Quel est le but de la signature d'une convention cadre. En quoi engage-t-elle l'Etat vis-à-vis du département de la Meuse ?

    Hubert Falco : En 2014, nous commémorerons le centième anniversaire du déclenchement de la Grande Guerre. Cet anniversaire aura un écho européen et international. Nous devons nous préparer à accueillir dans la Meuse un nombre important de visiteurs. Nous nous y préparons dès aujourd'hui, en nous donnant un cadre de travail et des objectifs. L'Etat et le département s'engagent ici, ensemble, pour réussir le centième anniversaire et, au-delà, pour permettre aux 500.000 visiteurs qui se rendent chaque année sur les champs de bataille de la Meuse d'y être mieux accueillis.

     

    ER : A votre avis, quel est l'avenir du tourisme de mémoire, à Verdun comme ailleurs ?

    Hubert Falco : En mettant Verdun sous les projecteurs de la presse française et européenne, le centième anniversaire va attirer à Verdun un nombre considérable de touristes de la mémoire. Nous allons tout faire pour aménager le site, le moderniser, développer des animations susceptibles d'intéresser les visiteurs. C'est un enjeu pour notre mémoire nationale. Mais, ne le cachons pas : c'est aussi un enjeu pour le développement économique de la Meuse, un moyen de créer des emplois durables dans toute la région. Favoriser le tourisme de mémoire est l'un des grands objectifs que j'ai fixé à mon ministère : Verdun est le premier site qui va bénéficier de cette nouvelle politique. Il y en aura d'autres en France dans les mois qui viennent.

     

    ER : Le département peut-il se passer du soutien du maire de Verdun dans le cadre de sa politique de mémoire ?

    Hubert Falco : Je suis un homme de dialogue et d'écoute. Ce que je souhaite, par-dessus tout, c'est que l'on travaille ici de façon constructive et apaisée. C'est l'intérêt de Verdun et de toute sa région qui est en jeu. Je souhaite donc que nous puissions, avec l'ensemble des partenaires concernés, travailler sereinement.

     

    ER : Allez-vous saisir l'opportunité de votre venue pour vous arrêter au monument dédié aux deux fusillés et inauguré le 4 novembre dernier à Fleury-devant-Douaumont ?

    Hubert Falco : J'irai évidemment me recueillir devant le monument dédié aux fusillés. Comment pourrait-il en être autrement, au moment où je travaille à la mise en place d'une commission chargée de réhabiliter la mémoire des fusillés de la Grande Guerre ? Je tiens à signaler que beaucoup d'entre eux ont été réhabilités dès 1919 ! Il faut différencier les mutins et les soldats victimes, parfois, de décisions arbitraires. Ces soldats étaient des hommes avec leur force et leur faiblesse. Près de cent ans après leur mort, il est grand temps de faire la vérité et de réconcilier les mémoires. C'est ce que la commission s'efforcera de faire.

     

    ER : Pour vous qui soutenez la politique de mémoire d'un département, l'histoire est-elle une matière optionnelle ?

    Hubert Falco : Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir et sans identité. Elle doit être mieux intégrée au cursus scolaire. L'histoire n'est pas une matière optionnelle. Or, à l'heure actuelle, regardons les choses en face : au lycée, dans les filières scientifiques, l'histoire bénéficie d'un des plus bas coefficients qui soit. Aujourd'hui, un lycéen qui aurait un zéro pointé dans cette discipline pourrait quand même avoir son bac ! Pouvons-nous nous contenter de cette situation ? La proposition de mon collègue et ami, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel va dans le bon sens. Elle consiste à renforcer l'enseignement de l'histoire géographie en classe de Première scientifique, de manière à couvrir l'ensemble du programme. Il ne s'agit donc en rien de rendre cette matière optionnelle, c'est même tout le contraire : l'histoire sera traitée comme le français dont l'épreuve est passée par les bacheliers en classe de Première depuis près de 50 ans sans que personne ne trouve rien à y redire...

    Propos recueillis par Walérian KOSCINSKI

    [Est Républicain | 10.12.09]

  • La vie artisanale dans les Vosges au Musée Lorrain de Nancy

    vie artisanale vosges.jpgLe Musée Lorrain présente la collection du docteur Xavier Martin, authentique lorrain passionné par les arts et traditions populaires

    Rassemblée au fil des années, cette collection qui compte aut total plus d'un millier d'objets, d'outils et d'instruments de la vie quotidienne, illustre la vie artisanale et rurale vosgienne du XVIIIe au XXe siècle.

    Une sélection de quelque 350 objets vient aujourd'hui enrichir les collections d'ethnographie du Musée Lorrain grâce à la générosité de sa famille.

    Cette exposition veut à la fois être un outil pédagogique et un travail de mémoire, mettant en lumière les choix de ce collectionneur guidé par la beauté de l'objet et la place fondamentale de la transmission des savoir-faire artisanaux.

     

    >> "La vie artisanale dans les Vosges. La collection Xavier Martin", exposition-dossier au Musée Lorrain à Nancy, jusqu'au 27 juin 2010, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

  • René Ier d'Anjou et la Lorraine

    rené d'anjou.jpgDans le cadre de la commémoration du 600ème anniversaire de la naissance de René Ier d'Anjou, le Musée lorrain de Nancy propose une exposition-dossier sur "René Ier et la Lorraine" dont l'ambition est de montrer que ce monarque, dont on a gardé en Lorraine un souvenir un peu flou, s'inscrit pourtant définitivement dans l'histoire régionale à travers deux thèmes emblématiques qui se sont perpétués jusqu'à nos jours : le culte de saint Nicolas et la croix de Lorraine.

    Devenu duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle, héritière du duché, René d'Anjou fut en effet le premier de la famille ducale à témoigner de son attachement au culte de saint Nicolas. En 1471, il offrit à l'église de Saint-Nicolas-de-Port un somptueux bras-reliquaire d'or dans lequel fut enfermé le doigt du saint, insigne relique que des foules immenses de pèlerins vinrent vénérer.

    C'est lui aussi qui apporta en Lorraine "l'usage" de la croix à double traverse. A l'époque de René Ier, il existait une tradition angevine de la croix double, représentant la vraie Croix. La filiation entre cette croix, dite Vraie Croix d'Anjou ou encore Croix de Baugé, qui appartint à la famille d'Anjou, et la croix de Lorraine, reste encore difficile à appréhender pour les Lorrains.

    L'exposition propose de montrer comment s'est faite cette filiation et comment, au fil de l'histoire, la croix à double traverse se transforma en symbole régional puissant, puis en symbole national de résistance et de patriotisme.

     

    >> Exposition "René Ier d'Anjou et la Lorraine, Musée lorrain, Nancy, 11 décembre 2009 au 28 février 2010. Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

  • Le feu dans la sacristie de l’église d’Atton (Meurthe-et-Moselle)

    Les pompiers de Pont-à-Mousson, Dieulouard et de Gentilly sont intervenus vers 14h ce mercredi 9 décembre pour un incendie qui s’était déclaré dans la sacristie de l’église paroissiale d’Atton.

     

    église atton.jpgDeux lances viendront à bout des flammes en un quart d’heure. Pour autant, le danger de propagation à l’église du XIIe siècle, n’est pas écarté. « Avec des bâtiments anciens comme celui-là, on ne sait jamais vraiment comment sont imbriquées les poutres » explique le capitaine des pompiers, tandis que le maire se désole des dégâts occasionnés par la fumée dans l’église en elle-même. Ses peintures ont en effet entièrement été refaites il y a tout juste un an. Le toit de l’ensemble du bâtiment était lui aussi quasiment neuf. « Toutes les peintures sont noires » regrette le maire, alors que les gendarmes de Nomeny et Dieulouard engrangent les moindres indices. De leur côté, sur le toit de la sacristie, les pompiers mettent à terre toutes les tuiles. Objectif ? Alléger le bâtiment dont le plancher menace de s’effondrer.

     

    La sacristie abrite un répartiteur de chaleur de la chaudière. Celui-là même qui a « envoyé les fumées dans l’église ». Une surchauffe de cette installation est évoquée. Aux experts de l’avérer ou de l’infirmer. Dans l’attente, le maire d’Atton a immédiatement pris un arrêté de dangerosité, interdisant toute célébration dans l’église. « Il n’y avait de toute façon pas de messe de Noël de prévue à Atton. Elles se tiendront à Dieulouard, Villers-en-Haye et Millery » explique l’abbé Bernard Boutron, le curé du secteur paroissial, qui célèbre une messe chaque trimestre dans l’église d’Atton.

     

    L’église d’Atton, malgré ses dégâts a échappé au pire. Grâce à la présence d’esprit d’un voisin et à la rapidité d’intervention des pompiers, ces nobles pierres sacrées ont été sauvées.

     

    [d’après l’Est Républicain | 09.12.09]

     

     

     

    >> Le commentaire H&PB :

     

    Notre patrimoine religieux chrétien est plutôt malmené en ce moment. Nos compatriotes doivent prendre conscience de la fragilité de nos églises qui souffrent de la désaffection des croyants et du désintérêt croissant des responsables politiques. Nos ancêtres nous ont légué un patrimoine de pierre et de foi qui est actuellement bien mal considéré… Il est vrai qu’en France nous sommes plus prompt à nous mobiliser pour des lieux de culte – les mosquées et leurs minarets – qui ne font absolument pas partie de notre culture religieuse occidentale (on attend d'ailleurs toujours la réciprocité religieuse dans les pays musulmans...) que de se porter au secours de notre patrimoine ancestral qui fonde notre identité chrétienne... Affreux temps du "politiquement" et du "religieusement correct".

  • Le siège de Metz de 1814

    siège de metz.jpgDécembre 1813. Les Français battus à Leipzig refluent par Mayence, apportant avec la misère une terrible épidémie de typhus qui va tuer cent personnes par jour à Metz. Derrière des remparts délabrés, le général François Durutte est chargé de conserver Metz à l'Empire - comme le général Léopold Hugo à Thionville - et avec des moyens dérisoires. Malgré le froid, la faim, les Coalisés aux portes de la ville, le "petit général borgne" - surnom donné au général Durutte - galvanise les habitants, rend confiance, harcèle les assaillants lors de raids audacieux et lointains. Malgré la menace de plus en plus pressante de l'ennemi, Metz fera preuve d'une détermination sans faille et réussira à conserver son intégrité jusqu'à l'abdication de Napoléon.

    C'est cette aventure pathétique de Metz pendant 85 jours que l'auteur nous invite à découvrir. Elle prend fin le 11 avril 1814 au moment où la cité messine est rendue paisible et inviolée au futur roi Louis XVIII.

    Jacques Le Coustumier, auteur lorrain spécialiste de l'épopée napoléonienne, est membre de plusieurs sociétés savantes sur l'histoire du Premier Empire. Il est l'auteur de la première biographie de référence du maréchal Victor, duc de Bellune, né à Lamarche (Vosges).

     

    >> Le siège de Metz de 1814, Jacques Le Coustumier, Nouveau Monde éditions, 2009, 320 p., ill. et cartes (26 €).

  • Saint Nicolas par Jean-Paul Marchal

    St Nicolas par JP Marchal 005.jpgLe hall d'entrée du Conseil général de Meurthe-et-Moselle accueille jusqu'au 30 décembre l'exposition "Saint Nicolas en images pour les enfants sages". L'imagier vosgien Jean-Paul Marchal y présente ses remarquables gravures sur bois sur le thème de Saint Nicolas. C'est une belle occasion de célébrer une tradition ancestrale à laquelle tous les lorrains sont attachés et mettre en lumière un savoir-faire d'un grand artiste.

    Jean-Paul Marchal, après avoir été instituteur, a fondé l'Atelier du Moulin à Epinal en 1980 voué à la sauvegarde de la tradition typographique, la gravure sur bois de fil, la linographie, le tirage de bois anciens et l'édition de belles images. Imagier travaillant avec des graphistes, des poètes, des imprimeurs, des associations, des bibliothèques, des collectivités publiques, il est sociétaire du "Bois gravé" et expose dans les musées et bibliothèques de France et à l'étranger. Il a également illustré de nombreux ouvrages.

    La plupart des oeuvres exposées ont été gravées sur du poirier bois de fil avec la technique du champlevage. L'impression des images nécessite de très nombreux encrages successifs et donc autant de passage sur la presse. Les encres utilisées sont des encres typographiques et l'encrage se fait au rouleau sur la presse à bras. Les textes sont composés en typographie avec des caractères mobiles selon l'art créé par Gütenberg vers 1440.

    Saint Nicolas se laisse découvrir sous ses multiples aspects au gré des différentes gravures réalisées par notre imagier vosgien. Dans la grande tradition de l'image d'Epinal !

     

    >> Exposition "Saint Nicolas en images pour les enfants sages", Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 1er au 30 décembre 2009, du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Entrée gratuite.

  • Le Grand Coup à Verdun (26 février-4 mars 1916)

    le grand coup.jpgLes premiers jours de la Bataille de Verdun, l'offensive allemande se caractérise par une préparation intensive de l'artillerie, suivie par une avancée des troupes sur le terrain ainsi dévasté. Cette tactique est parfaitement exécutée jusqu'à Douaumont. Les régiments français se succèdent au front et disparaissent sous ce déluge de feu. Son tour venu, le 146ème régiment d'infanterie monte en ligne dans la nuit du 25 au 26 février 1916. Le 3ème bataillon, mis volontairement en pointe par le commandant du régiment, le lieutenant-colonel Jeanpierre, tient bon toute la journée du 26 février sous le "marmitage" et arrête la progression allemande, le jour même de la prise de commandement du général Pétain. Sous les ordre du commandant Ferdinand Jacquesson, le 3ème bataillon va tenir le terrain pendant 8 jours avant d'être relevé "sans avoir perdu un pouce".

    Dans la tourmente de Verdun, ce fait d'armes est resté anonyme. Ferdinand Jacquesson, officier de carrière, Lorrain né en 1880 à Laimont (Meuse), écrira ce livre en 1920 pour ses hommes, pour garder intact ces journées qu'il considérait comme les plus importantes de sa campagne 1914-1918, et pour lesquelles le 3ème bataillon du 146ème RI recevra la Croix de Guerre. Promu colonel commandant le 26ème RI (Nancy) en décembre 1933, des problèmes de santé provoqueront le décès du colonel Jacquesson le 4 mars 1934.

    cdt jacquesson.jpgFerdinand Jacquesson a laissé d'autres récits. Il y décrit la vie de son unité au feu. C'est un officier qui aime ses hommes, qui aime ses officiers et est économe de leurs vies.

    Plus de 90 ans ont passé depuis la Bataille de Verdun. La petite-fille de Ferdinand Jacquesson a ressorti "Le Grand Coup" du grenier de la maison familiale espérant que ce récit trouve enfin sa place dans l'histoire de Verdun.

    Tous ceux qui comptent parmi leurs ancêtres un "poilu" de Verdun liront avec intérêt et émotion ce petit ouvrage qui honorent la mémoire de ces hommes qui ont osé bravé l'ennemi en lançant "On ne passe pas !".

     

    >> Le Grand Coup. Comment nous avons tenu le Grand Coup à Verdun, Ferdinand Jacquesson, éditions Le Fantascope, 2009, Collection Mémorial de Verdun, 120 p., cartes (12 €)

    >> Disponible sur commande : Le Fantascope, 19 rue de la Croix-Rouge, 77520 MONS-EN-MONTOIS (ajouter 3 € pour frais de port)

    >> Plus d'info sur www.lefantascope.fr

  • Saint Nicolas en visite en Saône Lorraine

    Le saint patron des Lorrains et des enfants sages est venu rendre visite à ses petits amis de Bleurville et de Monthureux durant ce week-end où l'on célébrait sa fête.

    St Nicolas 2009 015.jpgA Bleurville, il est arrivé dès samedi après-midi à bord de sa calèche dans laquelle se sont engoufrés avec joie les enfants du village... ainsi que Monsieur le Maire. Ils en ont profité pour se rapprocher de leur saint patron et faire quelques tours dans les rues de la petite cité au rythme des chevaux de Saint Nicolas.

    Au chef-lieu de canton, Saint Nicolas a attendu la nuit tombée pour apparaître sur l'onde sereine de la Saône avant d'être accueilli officiellement par Monsieur le Maire. Accompagné par la fanfare locale et les pompiers, notre saint et son inséparable compagnon Père Fouettard ont pérégriné dans les rues de la commune pour la plus grande joie des enfants et des parents.

    st nicolas monthureux sur saone.jpgSaint Nicolas demeure une tradition bien vivante dans nos villages et bourgs de l'Est. Et c'est très bien ainsi car nous avons tous besoin de rêver un peu en ces temps moroses.

     

    [clichés H&PB et Ch. Thiébaut]

    >> Plus de photos sur la visite de Saint Nicolas  à Monthureux sur www.monthureux.fr

  • Bouzemont (Vosges) : sauvegarde du patrimoine rural

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    [Vosges Matin | 23.11.09]

  • Darney et la République tchèque : une vieille histoire

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    [Vosges Matin | 18.11.09]

  • Réchauffement climatique : matraquage politico-médiatique ?

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    [Vosges Matin]

  • Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice restaurée

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    [Vosges Matin | 18.11.09]

  • Bleurville : nouveaux habitants et jeunes enfants honorés

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    [Vosges Matin | 20.11.09]

  • L'église Saint-Jacques de Lunéville

    église st jacques.jpgAvec ses deux tours qui, telles des sentinelles, veillent sur la ville, Saint-Jacques de Lunéville est un joyau de l'art baroque, à une centaine de mètres du prestigieux château des ducs de Lorraine, inspiré de Versailles. Cette église, initialement celle de l'abbaye Saint-Remi, entretenait des relations privilégiées avec la cour ducale. Elle fut édifiée entre 1730 et 1749, grâce à l'aide financière de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar. Il y fit travailler les plus grands artistes lorrains d'alors : l'architecte Héré, le sculpteur Guibal, les peintres Girardet et Joly, l'ébéniste Vallier, les stucateurs Mansiaux, le facteur d'orgues Dupont.

    L'église Saint-Jacques constitue un élément majeur du patrimoine de Lunéville et rappelle les grandes heures de son histoire. Elle est avant tout un haut lieu spirituel, témoin de la foi des générations de chrétiens qui s'y sont succédées et qui continuent à y venir prier.

    Catherine Guyon, historienne du Lunévillois et universitaire, présente ici une remarquable monographie sur une des rares églises baroques de Lorraine. L'ouvrage - qui se veut avant tout un guide historique - est un outil mis à la disposition du visiteur ou du croyant qui souhaite découvrir dans le détail l'édifice religieux. Agréablement illustré avec de nombreux clichés couleur, le livre est une merveille de mise en page.

     

    >> L'église Saint-Jacques de Lunéville. Un joyau de l'art baroque, Catherine Guyon, éditions du Signe, 2009, 103 p., ill. (15 €).