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  • Beaufremont (Vosges) : du côté de la distillerie du château

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    [Vosges Matin]

  • Les Thons (Vosges) : l'empreinte des siècles

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    [Vosges Matin]

  • Dommartin-sur-Vraine (Vosges) : un chantier de jeunes pour la tour du château

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    [Vosges Matin | 15.06.10]

  • Les seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois

    seigneurs serocourt.jpgPeu d'ouvrages s'intéressent à la petite noblesse provinciale. Pourtant, elle fut souvent actrice de la construction de la France d'Ancien Régime. Une de ces lignées chevaleresques, les Serocourt, apparue au cours du XIIe siècle, contribuèrent par leurs actions d'éclat à rétablir la paix dans le Bassigny barrois, aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté. Maints villages des cantons actuels de Bourmont (Haute-Marne) et de Lamarche (Vosges) durent leur survie grâce au courage dont firent preuve certains de ces membres qui levèrent des troupes pour contrer les envahisseurs et les bandes de routiers.

    L'histoire de cette famille fut intimement liée à celle des Choiseul jusqu'au début du XIVe siècle, puis à celle des ducs de Bar à qui elle demeura fidèle.

    Cette étude, réalisée à partir de nombreux documents originaux provenant de divers centres d'archives, permet de dévoiler l'histoire de cette noble lignée depuis le XIIe siècle jusqu'aux fastes de la Renaissance française, et de retracer les grandes heures du Bassigny barrois. Cette contrée fut régulièrement dévastée au cours de la guerre de Cent Ans par les enjeux stratégiques et politiques qu'elle représentait. Le roi de France avait en effet des vues sur cette région de marge donnée en apanage au duc de Lorraine René Ier.

    Grâce à cet ouvrage, le Bassigny barrois retrouve toute sa place dans l'histoire de notre pays. Il ne peut qu'inciter également tout amateur d'histoire et de patrimoine à prendre le chemin du "Pays des Trois Provinces" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté pour y découvir un pays authentique qui a su conserver la fraîcheur de ses paysages, la simplicité de son cadre de vie et la richesse de son patrimoine historique et architectural.

    Alors bienvenue au pays des seigneurs de Serocourt !

     

    >> Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois. Du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, Versailles, 2010, 250 p., ill. (42 €).

  • Château de Saulxures-sur-Moselotte : "un projet visionnaire"

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    [Vosges Matin | 21.02.10]

  • Turqueries, chinoiseries... et douceur angevine à Lunéville

    Retour sur les deux dernières expositions qui ont animé le château de Lunéville actuellement en cours de restauration.

    turqueries et chinoiseries.jpgTurqueries et autres chinoiseries au XVIIIe siècle. Durant le siècle dit "des Lumières", l'Europe n'en finit pas de tourner ses regards vers des horizons aussi lointains que fascinants. L'Orient mythique exerce une profonde influence sur l'art de cour parrainé par les derniers ducs de Lorraine. Avec Léopold, les références à l'Empire ottoman rappellent les victoires de son père Charles V sur les turcs en 1682 et servent à conforter le prestige dynastique.

    L'exotisme accompagne l'épanouissement du rococo sous le règne de Stanislas qui se rêve en souverain oriental lorsqu'il agrémente ses châteaux lorrains de pavillons aux allures de pagodes. Les chinois facétieux s'échappent bientôt des palais ducaux. Ils viennent aussi égayer la production des faïenceries et contribuent à établir une tradition lorraine.

    Le catalogue édité à cette occasion invite à un voyage imaginaire où se laissent découvrir portraits d'apparat ou de fantaisie, meubles précieux, délicates porcelaines de Chine, faïences lorraines inédites...

     

    douceur angevine.jpgLa douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles). Une exposition à la gloire de René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar, et de sa bonne ville de Lunéville.

    Les ducs de la Maison d'Anjou furent à l'origine d'un premier développement de Lunéville qui sortit de l'ombre pour accueillir membres de la cour, marchands et artistes mêlant les dernières traces du Moyen Âge finissant aux apports de la Renaissance.

    Cet essor se poursuivit sous le règne brillant de Charles III, mais fut compromis par le passage des Reîtres (paysans protestants allemands), malgré le renouveau que tenta d'impulser au début du XVIIe siècle le duc Henri II qui aurait envisagé de faire du château de Lunéville sa principale demeure. Mais la guerre de Trente Ans acheva de la ruiner.

    Il fallut attendre l'arrivée du duc Léopold et son installation au château reconstruit une nouvelle fois au début du XVIIIe siècle pour que Lunéville connaisse des heures glorieuses.

    La brochure de l'exposition propose de revisiter le Lunéville de René Ier à travers l'architecture civile et religieuse, l'art pictural, le livre et les enluminures, la vie religieuse...

     

    >> Turqueries et autres chinoiseries. L'exotisme en Lorraine au XVIIIe siècle, collectif, Serge Domini éditeur, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [6 juin - 21 septembre 2009], 72 p., ill. (15 €).

    >> Douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles), Catherine Guyon, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [21 novembre 2009 - 24 janvier 2010], 32 p., ill. (5 €).

  • Quel avenir pour le château de Saulxures-sur-Moselotte ?

    Un débat public sur l'avenir du château Géhin était organisé par l’association des Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte ce vendredi 29 janvier à la salle polyvalente de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    château sauxlures.jpgCe débat public était placé sous la présidence de François Tacquard, président de l'association des élus du massif vosgien (AMV), qui regroupe 582 communes des Vosges et du Sundgau, réparties sur sept départements de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté.

     

    Conseiller général du canton de Saint-Amarin (Haut-Rhin), François Tacquard a notamment mené à bien la reconversion de l'ancienne manufacture royale de Wesserling en parc économique et touristique avec, à la clé, la création de 200 emplois.

     

    D'autres personnalités sont intervenues comme le vice-président du Conseil régional de Lorraine. Le débat public sur le château Géhin a été introduit par l’historien des Hautes-Vosges Jean-Claude Fombaron.

     

    Lors de cette réunion, les participants ont pu découvrir différents documents et des photographies du château de Saulxures depuis les débuts jusqu’à nos jours.

     

     

    >> Plus d’infos et contact sur http://amischateausaulxures.forumactif.info

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2009 sont parus

    Les Cahiers du Château accompagnent le plus grand chantier patrimonial de France depuis le début de la restauration du site lunévillois.

    cahiers château.jpgLe cinquième opus, loin d'épuiser le sujet, révèlera encore au lecteur de nombreuses pistes non encore explorées. L'histoire du château de Lunéville n'a pas fini de nous étonner. Les Cahiers consacrent un dossier à la petite cour européenne qui gravitait autour du château. Comme le déclarait Voltaire, "On ne croyait pas avoir changé de lieu quand on passait de Versailles à Lunéville". C'est dire si les jours y étaient heureux dans ce château qui séduisait les visiteurs qui le découvraient pour la première fois.

    Nous avons droit - encore - à un zoom sur le passage de Voltaire à la cour de Lunéville. Il tient une place particulière parmi les visiteurs du château. Grâce à l'entremise d'Emilie du Châtelet, notre philosophe fera quelques séjours à Lunéville. Catherine Guyon nous conte la vie stupéfiante de la marquise du Châtelet, la "belle Emilie". La diffusion de l'oeuvre écrite de Madame de Graffigny est abordée par Pierre Mouriaux de Meulenacker. Yves Ravailler fait le point sur les travaux qui transforment le site en un vaste échafaudage et qui , surtout, permet à de nombreux corps de métiers de révéler toutes les compétences développées par nos hommes de l'art.

    Un résumé de l'exposition "Turqueries et autres chinoiseries" présentée durant l'été 2009 démontre que la région s'ouvrit aux influences de l'Asie dès le XVIIIe siècle. Thierry Franz réveille la mémoire du château avec un trésor d'archives : le décor des fêtes du mariage du duc François III à Lunéville en 1736.

    Enfin, retour sur la restauration de la basilique Notre-Dame de Bonsecours à Nancy. Pierre-Yves Caillault, ACMH en charge de Lunéville, a menée à bien en même temps la restauration de Bonsecours. Grâce aussi à l'impulsion d'une association présidée par le professeur François Pupil. Avant de refermer la revue, passage par Gerbéviller et son château romantique dont l'histoire nous est contée par Charles d'Arenberg, son propriétaire.

    Et encore d'autres chroniques qui feront voyager le lecteur dans le petit monde du patrimoine lorrain et des métiers qui oeuvrent pour sa pérénnité. Et des Cahiers toujours remarquablement et richement illustrés !

    Les Cahiers sont vendus au profit de la restauration du château de Lunéville.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 5, année 2009, 67 p. (9 €).

  • Un clip pour sauver le château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Le château de Saulxures-sur-Moselotte réhabilité ?

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    [Vosges Matin | 10.11.09]

  • L'avenir du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) en question

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    [Vosges Matin | 18.10.09]

  • Réaction à propos de la destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin | 01.11.09]

  • Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale

    habitats princiers.jpgDurant le Moyen Âge, l'espace lorrain, à l'image du reste de l'Europe, connut une profonde mutation politique qui se caractérisa par le triomphe des seigneuries et des principautés. Les nouveaux détenteurs du pouvoir se préoccupèrent avant tout de protéger et d'accroître leurs possessions. Cette politique se traduisit par la construction d'édifices originaux destinés à assurer trois fonctions : la résidence, la défense et l'expression du pouvoir public. En six siècles, l'aristocratie lorraine en édifia près de trois cents. Leur étude permet aujourd'hui de comprendre la variété des types d'édifices (le château, la maison forte), l'évolution des styles architecturaux et décoratifs mais aussi le rôle des mutations techniques.

    L'ouvrage rassemble une série d'études publiées par le professeur Gérard Giuliato au cours des vingt-cinq dernières années et aujourd'hui épuisées. Cette documentation permet de mettre à la portée de tous les caractéristiques de ce patrimoine à travers les monographies de sites caractéristiques (Châtenois, Blâmont, Blénod-les-Toul, Niederstinzel) et à travers des enquêtes thématiques plus générales (les châteaux du Xe-XIIe siècles et ceux du XIIIe-XVIe siècles, les maisons fortes).

    Une invitation à découvrir un patrimoine lorrain trop souvent méconnu.

     

    >> Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale, Gérard Giulato, PUN, 2009, 288 p., ill. et cartes (25 €).

  • Une pétition pour le château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [source : Vosges Matin]

  • Haroué (Meurthe-et-Moselle) : pétition pour la sauvegarde du patrimoine historique

    « Non à la destruction de la ferme du 18ème siècle du château d'Haroué. Non à une architecture de lotissement qui viendrait côtoyer l'un des plus beaux fleurons de la Lorraine et de la France. Oui à une réhabilitation respectant l'inconstructibilité du site classé et mettant en valeur les bâtiments du 18ème ».

     

    ferme haroué.jpgLa pétition, lancée il y a un peu plus de trois semaines par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine contre une opération immobilière en lieu et place de l'ancien corps de ferme du château d'Haroué a déjà recueilli 1.200 signatures. Anonymes et moins anonymes ont ainsi clairement manifesté leur opposition au projet de construction d'une vingtaine de résidences et d'une douzaine de garages, sur un terrain jouxtant la propriété de la princesse Minnie de Beauveau-Craon, appartenant au maire de la commune, Guy Bouvier.

     

    Parmi les signataires Elise Fischer, romancière, qui s'élève contre « une architecture contemporaine qui viendrait dénaturer le site. Le patrimoine est la mémoire de tous. Il est essentiel de le préserver », explique-t-elle. A ses côtés, Michel Caffier, auteur de nombreux ouvrages sur la Lorraine également : « Il faut sauver les espaces qui le méritent », indique-t-il. « Et c'est sans aucune réserve que j'adhère à cette démarche ».

     

    Promoteur du projet, Jésus Ramos-Ibanez, architecte-urbaniste, avait expliqué récemment que la réhabilitation des lieux, très délabrés du reste, était impossible et que ce projet, expression d'un « regard moderne sur le patrimoine » avait été conçu de manière à s'inscrire dans son environnement immédiat.

     

    Pour l'heure, la demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction à la commission des sites de Paris. Et l'affaire, qui fait grand bruit, a été portée par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine, présidée par Henri de Mitry, devant les ministères de l'environnement et celui de la culture.

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.10.09]

  • Réactions à propos de la prochaine destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin | 04.09.09]
    Voir aussi une vidéo sur le château de Saulxures-sur-Moselotte (sept. 2009) sur http://www.dailymotion.com/video/xaexuv_chateau-de-saulxures_creation

  • Les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne

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  • Le château de Saulxures-sur-Moselotte sera démoli

    La presse régionale s'est faite l'écho récemment de la prochaine démolition du "Versailles vosgien", le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    chateau saulxures.jpgConstruit sous le Second Empire par un richissime industriel du textile, il sera abandonné en 1972. Pour l'actuel propriétaire, François Vandamme, les coûts de restauration et d'entretien étaient devenus faramineux ; plusieurs projets de reprise avaient vu le jour mais aucun n'a abouti. En 1972, il était prévu d'y transférer la maison familiale de la commune, mais les collectivités locales ne subventionnaient que les constructions neuves à l'époque.

     

    Finalement, la toiture du château s'est effondrée, les plafonds aussi. Les intempéries ont achevé le travail. Les grilles ont disparu. Le pillage et le vandalisme ont dépouillé l'édifice de tout ce qui était précieux à l'intérieur. Il y a quelques années, la mairie avait dû prendre un arrêté de péril, contraignant le propriétaire à fermer l'accès au site.

     

    L'inévitable démolition est désormais une question de mois. Une paysagiste bressaude s'est mise en tête de récupérer une partie du monument pour le réédifier dans une carrière de Travexin, à Ventron. Elle prévoit le démontage au début de l'année prochaine. Cependant, elle n'est pas certaine de pouvoir conserver les fameuses cariatides et atlantes de la façade antérieure : il semblerait qu'ils soient mangés par le salpêtre...

     

    Il ne restera donc plus que les images pour se souvenir de l'épopée de l'industrie textile dans les Vosges. Après les emplois et les usines, le textile vosgien n'aura même pas pu sauvegarder son patrimoine architectural...

     

    [d'après Vosges Matin | 31.08.09]

  • « Le Versailles vosgien » sera démoli

    Les tronçonneuses s'activent depuis quelques semaines. Un à un, les arbres qui enserraient le château de Saulxures-sur-Moselotte disparaissent, révèlant au jour cette bâtisse exceptionnelle, étouffée par la végétation depuis des décennies. Pour mieux faire table rase du passé.

     

    chateau saulxures 3d.jpgNé de l'industrie textile et de l'expansion industrielle des Hautes-Vosges au XIXème siècle, le château de Saulxures-sur-Moselotte fait peine à voir.

     

    Construit de 1854 à 1861, il fut commandé par Elisabeth Gehin, veuve d'un riche industriel, à l'architecte Georges Clère qui dessina également les sculptures. Le peintre Félix Hafner réalisa les peintures du château (toiles, plafonds et fresques murales). Ce château était un vrai bijou d’architecture et méritait bien son surnom de « Petit Versailles vosgien ». D’ailleurs, le journal L'Illustration lui avait consacré à l'époque plusieurs articles avec des gravures de l’intérieur (mobilier luxueux, hall d’entrée avec colonnes et piliers de marbre, plafonds peints et dorés, boiseries…). A l'origine, il y avait deux grandes verrières qui reliaient le bâtiment principal au deux dépendances. La cour intérieure était fermée par des grilles en bronze doré imitant celles de la place Stanislas. Il y avait également deux fontaines dans la cour. Aujourd’hui toute cette splendeur a disparu.

     

    château saulxures sur moselotte.jpgLa partie architecturalement la plus intéressante se situe à l’arrière : un grand fronton soutenu par deux étages de colonnes avec un cartouche où l’on peut lire « JTG » pour Jean-Thiébaut Gehin - le mari d’Elisabeth Gehin - et un balcon soutenu par deux atlantes et deux cariatides.

     

    Le château sera abandonné dans les années 1970. Cependant, il sera inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Mais cette inscription n’a pu éviter la dégradation continue des bâtiments.

     

    château saulxures.jpgExit donc le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte. Il va être « déconstruit » comme disent les technocrates d’aujourd’hui, qui manient les euphémismes doucereux afin de mieux travestir la réalité. Les cariatides, atlantes, frontons et autres éléments architecturaux les plus significatifs finiront, au mieux, dans des musées lorrains. Sic transit gloria mundi...

     

     

     

     

     

     

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  • Des jeunes au château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

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    [Vosges Matin | 17.08.09]

  • Château de Dommartin-sur-Vraine : un chantier international ouvert... même aux vosgiens

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    [Vosges Matin]

  • "Turqueries et chinoiseries" au château de Lunéville

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  • Lunéville : la chapelle du château se refait une beauté intérieure

    Après la phase extérieure de la chapelle quasi achevée, le chantier du château de Lunéville s'oriente vers la rénovation de la chapelle et des salles.

     

    chapelle lunéville.jpgSuperbe, la vue sur la chapelle depuis la rue du Pont rouge. Les échafaudages tout juste retirés, la pierre de taille beige s'illumine sous le ciel bleu. « Cela permet de redonner une partie du château à la ville. C'est émouvant », explique Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques et maître d'œuvre de ce chantier.

     

    Les toitures de l'ensemble du bâtiment sont maintenant en partie restaurées dans leur configuration du XVIIIe. Les façades sont peu à peu débarrassées de leurs échafaudages qui auront totalement disparu quand l'escalier sud sera rénové.

     

    Reste aux entreprises à commencer les travaux sur la toiture et les façades de la salle des Trophées et, prochainement, l'intérieur de la chapelle. Et c'est là, la nouveauté dans le planning de ce chantier patrimonial, les travaux intérieurs de la chapelle sont lancés alors même que les extérieurs ne sont pas entièrement terminés.

     

    Maître d'œuvre et maîtres d'ouvrage se projettent déjà dans des lieux rénovés. Les cryptes accueilleront un lieu de convivialité type cafétéria. Avec un accès aux personnes handicapées, grâce notamment à un ascenseur. « Ce lieu devient un espace noble ouvert au public. L'originalité du projet est aussi de se le réapproprier », ajoute Pierre-Yves Caillault.

     

    D'ici quelques semaines, la superbe charpente en chêne de la chapelle devrait disparaître sous le plâtre. La salle de la Livrée recevra un dallage noir et blanc et d'autres éléments de nature à lui donner une atmosphère de salon XVIIIe siècle. Livraison prévue : automne 2010. Coût total du chantier : 5,5 M € TTC, hors mobilier, aménagements et équipements spécifiques, financé par le Conseil général de Meurthe-et-Moselle, l'Etat et la région Lorraine.

     

    Les aménagements intérieurs achevés, les premiers concerts de musique baroque devraient pouvoir s'y tenir devant deux cents spectateurs. Puisque la chapelle sera destinée à offrir un écrin à la voix et à la musique baroque. Et à abriter ponctuellement, des expositions, conférences et manifestations solennelles.

     

    Par la suite, des équipements devraient permettre de recevoir des artistes en résidence. La salle des Gardes servira d'accueil aux visiteurs tandis que des expositions devraient se tenir dans la salle de la Livrée, le premier salon des appartements ducaux.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.05.09]

  • Patrimoine lorrain : les châteaux du comté de Vaudémont

    Professeur d'histoire et d'archéologie médiévale à l’université de Nancy 2, Gérard Giuliato consacre un livre aux châteaux du comté de Vaudémont qui occupaient toute la Lorraine méridionale.

     

    giuliato.jpgGérard Giuliato travaille sur l'espace lorrain depuis 15 ans. Il s'est notamment intéressé aux systèmes défensifs et aux vestiges des systèmes fortifiés du Xe au XVIe siècle sur l'ensemble des quatre départements lorrains. Il a, par exemple, fouillé le château des Armoises, une maison forte de Richardménil dont ne subsiste qu'un tertre. Le bâtiment a été détruit en 1613 et les cinq campagnes de fouilles successives ont permis d'exhumer nombre d'objets présentés dans un livre paru aux Presses universitaires de Nancy dans la collection « Archéologie, espaces, patrimoines » dont il est le directeur.

     

    Dans un nouvel ouvrage, l'auteur s'est penché sur les « Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale ». « J'ai voulu montrer comment une principauté médiévale s'était structurée et défendue entre l'an 1000 et la Renaissance. Le comté de Vaudémont réunit une centaine de villages regroupés autour de plusieurs pôles : les sites de Vaudémont, Vézelise, Pont-Saint-Vincent, Chaligny, Bainville-aux-Miroirs, Châtel-sur-Moselle et Deuilly (près de Lamarche, dans les Vosges).

     

    Sur chaque site, il y avait un château et le bourg était enfermé dans des remparts de pierre. C'est une mise en défense successive sur cinq siècles. La première étape, qui correspond au XIe siècle, a concerné Vaudémont et Châtel, la suivante se situe entre 1250 et 1300 et la dernière entre 1440 et 1450. »

     

    « On retrouve sur l'un ou l'autre des pôles des vestiges correspondant à chacune des périodes. Le site le plus lisible est celui de Châtel, Vaudémont étant le plus impressionnant avec la tour Brunehaut qu'on a pu dater scientifiquement de l'an 1000. Jusqu'au début du XIVe siècle, les engins d'attaque étaient peu dangereux. Ils procédaient par jet mécanique de pierres. A partir de 1440, l'artillerie à poudre change la donne et oblige à s'adapter. Le plus bel exemple en est Châtel, fortifié avec des capitaux bourguignons et rasé en 1670 par les armées de Louis XIV. J'ai étudié les étapes de l'histoire de ces sites en m'appuyant sur les documents du Moyen Age conservés aux archives départementales. Ma conclusion c'est qu'il ne faut pas raisonner en sites isolés, mais il y avait une vraie cohérence dans l'utilisation des différents sites par la famille comtale pour protéger son patrimoine. Chaque château était gardé par un portier et des vassaux, ainsi qu'un châtelain receveur, sorte de régisseur du domaine. Après 1350, il n'y a plus de vassaux mais on recrute des soudoyers (des mercenaires). »

     

    Gérard Giuliato a consigné tous les éléments de cette minutieuse étude, site par site, dans son livre édité à 10.000 exemplaires et disponible en librairie au prix de 30 €. L'auteur prépare un nouvel ouvrage sur les comtes de Salm qui étaient à la tête d'un « chapelet » de forteresses.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 13.05.09]

  • Dommartin-sur-Vraine : un chantier de jeunes pour la restauration du château

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    [Vosges Matin | 05.05.09]

  • Donjons et courtines de Lorraine

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    La Lorraine n'est pas particulièrement réputée pour ses châteaux-forts. Or, le patrimoine fortifié médiéval lorrain, d'une richesse exceptionnelle, témoigne de l'histoire agitée de la région tout au long du Moyen Âge.

     

    Du fier donjon dominant la plaine à la motte castrale, du vestige de muraille à l'église puissamment fortifiée, le nombre et la variété des sites, monumentaux ou modestes, étonne.

     

    Spécialiste reconnu des châteaux-forts alsaciens, l'auteur, Nicolas Mangus, se penche dans ce livre sur l'histoire et l'architecture de la Lorraine médiévale. Il propose un dictionnaire complet de ce patrimoine fragile qui a beaucoup souffert des guerres et des destructions accidentelles ou volontaires. Cet ouvrage est une invitation à partir sur les traces du passé tumultueux de nos quatre départements lorrains.

     

    >> Donjons et courtines. Châteaux-forts et fortifications médiévales de Lorraine, Nicolas Mengus, éditions Pierron, 2009, 191 p., nombreuses photos couleurs de Yves Noto Campanella (39 €).

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]