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Coussey (88) : la carrière recèle de trésors de l’Âge du Fer
Tout le travail des petites mains qui explorent actuellement le terrain près de Neufchâteau, va consister à dater exactement les vestiges retrouvés sur ce vaste chantier de plusieurs hectares exploités par l’entreprise Calin.
Amandine Remigy vient de découvrir ce qui pourrait être un foyer assez imposant, de type four ou âtre. Les investigations vont se poursuivre durant quelques mois et le site s’est ouvert au public tout récemment.
Les archéologues de l’Inrap étaient déjà passés par là il y a quelque temps pour effectuer un premier diagnostic : leurs homologues de la société Eveha, spécialisée dans les études et les valorisations archéologiques, ont pris le relais le mois dernier. Qui fouillent un terrain de 4,5 ha jusqu’en 2019 !
Entre le village de Sionne et Coussey, le long de la RD 3, l’on a « décapé » le terrain sur quelque 70 cm d’épaisseur. Objectif : observer, marquer, recenser « tout ce qui s’est déposé après que la population a occupé le terrain », explique Audrey Jezuita, chargée de secteur pour le bureau Eveha. Son outil principal : ses yeux. Car il s’agit de repérer, sur ce sol que le béotien trouvera uniforme, le ou les anomalies, changements de couleurs ou de texture, fragments de pierres, os ou matériaux divers (bois, céramique), susceptibles d’attirer l’attention. Sur environ 40 cm, de possibles trésors se cachent là. Depuis environ 3000 ans.
« Nous allons affiner et mieux dater grâce aux prélèvements », complète la jeune femme. Du sable jaune qui succède au sable plus blanc, de l’argile sec et dur : différentes couches sont encore à explorer et il s’agit de trouver le bon niveau. Pour ce faire, des dizaines de marques ont été posées au sol. C’est là que les cinq archéologues vont creuser, armés de pelle, de pioche, de truelles, d’un appareil photo et de beaucoup de patience. Carbone 14 et autres eaux de « terre » vont s’avérer précieux pour analyser tout cela. « L’Inrap a détecté un site archéologique daté de l’Âge du Fer. Il existe plus haut une voie romaine qui mène à Grand. Nous trouvons notamment ici des forges pour le travail du fer et avons détecté de petits enclos. Nous ouvrons le terrain et tant que l’on n’a pas véritablement fouillé, on n’est sûr de rien », sourit Audrey Jezuita. Tous les 15 mètres environ, une tranchée sera opérée. Là où du bois a peut-être servi à ériger un grenier, un silo, un puits, un piège à gibier, une « glaciaire », un abri voire une maison.
Des os d’animaux consommés et des céramiques (vaisselle) ont déjà été retrouvés. Quelques éléments d’un puzzle à reconstituer. « C’est cela qui est motivant car rien n’est prédéfini et ce type de chantier daté de l’Âge de Fer est assez rare », estime encore Audrey. « Regardez, une vraie structure apparaît. Ici, on a renforcé avec de l’argile et là, ça a bien chauffé. Je ne m’attendais vraiment pas à cela », s’enorgueillit de sa trouvaille Amandine Remigy.
Les investigations ne font que commencer. Il va falloir remonter le temps jusqu’à - 800 av. J.-C. ! Quelle vocation précise avait ce vaste site « familial » ? Quels liens les occupants entretenaient-ils avec les sites repérés aux environs ? Quel rôle pour la Meuse et le chenal tout proches ? Les archéologues ont deux ans, pas davantage, pour tenter de répondre à toutes ces questions…
[d’après VM]
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Bleurville (88) : concert du Choeur grégorien de Nancy & Toul à l'abbaye Saint-Maur le 25 juin
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Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940
Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République.
Mais à mesure que l'idéologie du « tout offensif » reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914. La belle tenue au feu de plusieurs garnisons n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression. L'année 1916 vient bouleverser complètement la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan. Avec l'ouverture des « travaux 17 » et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs, non plus sous les voûtes de pierre de taille et les cuirasses de surface mais sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.
En 1940, les ouvrages de la nouvelle fortification abritent également des communautés hors normes, les équipages. L'étude de leur univers mental est fascinante. Michaël Séramour démontre les paradoxes de la vie souterraine, oscillant entre confort et oppression de l'abri total, tout en présentant les outils de combat, d'une qualité et d'une fiabilité exceptionnelles pour l'époque.
‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).
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Saint-Nicolas-de-Port fête la Saint Nicolas d'été
Chaque lundi de Pentecôte, la paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre la fête de la translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari, évènement survenu en 1087.
La sainte messe était concélébrée par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, l'abbé Jacquot, recteur de Saint-Nicolas, et l'abbé Coinsmann, prêtre diocésain, en présence du clergé orthodoxe toujours fidèle à cette cérémonie qui réunit l'Eglise latine et l'Eglise byzantine, les deux poumons de la chrétienté.
La traditionnelle procession a mené ensuite fidèles et clergé dans les rues de la cité portoise, autour de la basilique.
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Voyage en Limousin avec Saône lorraine en septembre 2017
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Lundi de Pentecôte et fête des clochers
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Mirecourt (88) : l'abbé Beligné nommé vicaire général du diocèse de Saint-Dié
Arrivé dans la cité des Luthiers en octobre 2006, l’abbé Denis Beligné s’apprête à quitter ses fonctions. Dès l’automne, il assistera l’évêque de Saint-Dié en tant que vicaire général.
> Monsieur l'abbé, onze ans sur le secteur de Mirecourt, ça doit laisser quelques images ?
« C’est tout d’abord de très belles rencontres avec des personnes accompagnées dans toutes les situations. Des enfants, par exemple, que j’ai baptisés dans mes débuts et qui maintenant sont en âge de la communion. Des situations plus difficiles aussi, voire dramatiques, notamment lors de décès. Mais au-delà de toutes ces rencontres, c’est aussi la vie de la paroisse avec des événements, comme la venue de la comédie musicale Jonas ou les baladins de l’évangile. Sans oublier les travaux dans la maison paroissiale. Tous ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire ainsi que bien des joies. Ici, j’ai été très heureux, avec l’engagement de nombreuses personnes qui vivent simplement leur foi, sans même toujours se faire forcément connaître au travers de tâches particulières. »
> Vous exercerez donc les fonctions de vicaire général du diocèse de Saint-Dié à l’automne. En quoi consistent-elles ?
« Tout évêque est tenu de nommer un vicaire général, voire plusieurs, pour le seconder. Le vicaire général est un peu l’exécutif de l’évêque, chargé de mettre en application ses décisions. En tant que de besoin, il remplace aussi l’évêque qui ne peut être partout. Mais c’est avant tout un service pour l’Église et pour le diocèse qui n’empêche pas un jour de revenir à une place de curé ou prêtre auxiliaire ailleurs. »
> Serez-vous toujours aumônier militaire ?
« Dans l’immédiat, je peux conserver ces fonctions grâce aux souplesses de leur calendrier. Par ailleurs, les relations sont excellentes avec le régiment et plusieurs demandes de baptêmes d’adultes sont en cours ainsi que d’autres accompagnements. Ces fonctions me permettront aussi de garder un lien plus direct avec la vie pastorale. Si ça peut se prolonger, ce sera donc une bonne chose. »
> L'abbé Beligné évêque un jour, est-ce possible ?
« Je ne le souhaite pas. Après, il faudrait poser la question au Pape. Toujours est-il que j’ai des amis du séminaire, qui sont évêques. »
> Votre successeur est-il connu ?
« Oui. Mais je préfère annoncer son nom directement à mes paroissiens lors d’une prochaine messe. »
[d'après VM]
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Domremy (88) : les toiles de Monchablon bientôt de retour à la crypte de la basilique du Bois Chenu
Des nouvelles de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon dédiées à Notre-Dame des Armées à la basilique du Bois Chenu à Domremy.
Saône lorraine et Vieilles Maisons Françaises se sont associées à la Fondation du Patrimoine Vosges et au diocèse de Saint-Dié afin de lancer une campagne de sauvetage et de restauration des toiles du peintre Monchablon (fin XIXe s.) installées dans la crypte de la basilique du Bois Chenu de Domremy.
La souscription a plutôt bien fonctionné : elle a permis de couvrir en grande partie le montant du devis de la restauration. La souscription se poursuit afin d'envisager un aménagement muséographique aux abords de la crypte johannique en liaison avec son décor peint.
A l'issue des travaux de restauration des toiles, une exposition temporaire de celles-ci est envisagée au musée de l'Armée aux Invalides.
Les travaux techniques de restauration s'achèvent : les fissures sont réparées, reste un travail délicat sur les peintures qui est toujours en cours. Le départ de l'atelier alsacien est prévu pour l'automne 2017.
Après leur présentation aux Invalides, les toiles rejoindront la crypte de la basilique. Elles ne seront pas réinstallées à l'emplacement initial mais sur le mur opposé autour de la porte d'entrée afin de les protéger de l'humidité.
L'aboutissement de ce projet peut être considéré comme la première pierre à la reprise en main de la restauration plus générale de la basilique, opération pilotée par le diocèse de Saint-Dié.
[sources : Jean-François Michel, délégué régional Grand Est VMF]
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Sainte fête de Pentecôte !
Dieu Consolateur, Esprit de Vérité,
trésor de tous les biens et source de la vie,
Toi qui répartis les dons
et accordes tes grâces divines,
Toi le Dieu de la paix et de la sécurité,
viens, habite en nous,
purifie-nous de toute souillure.
Crée en nous un cœur pur,
renouvelle en nous un esprit résolu.
0 Esprit de paix et de charité,
Esprit de chasteté et de pureté,
Esprit de piété et de sainteté,
Esprit de sagesse et d’intelligence,
Esprit de conseil et de force,
Esprit Saint, miséricordieux et bon,
accorde-nous cette source de larmes
qui lave nos cœurs de ses impuretés,
afin que tu daignes y faire ta demeure.
Oui, viens,
et allume en nous le feu de ton Amour divin ;
ravive en nous l’esprit des bonnes oeuvres
pour que nous vivions en Toi pour l’éternité.Amen.
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Les Lorrains au pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté Paris-Chartres
Plusieurs jeunes Lorrains participent durant le week-end de la Pentecôte au traditionnel pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté qui relie Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres.
Les Lorrains qui restent en Lorraine sont en union de prière avec ces marcheurs de Dieu.
Ce lundi de Pentecôte, les Lorrains marcheront sous le regard de la Vierge Marie et de saint Nicolas entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et en union avec nos jeunes pèlerins.
Rendez-vous à 9h00 au Tremblois pour le départ du pèlé' local !
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Bleurville (88) : début des travaux d'assainissement à l'ancienne abbatiale Saint-Maur
Les travaux d'assainissement et de sécurisation des accès devant l'entrée de l'ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur ont débuté.
Le chantier d'insertion Acti'Sov, placé sous la direction de Ghyslain Benoît, a commencé par casser l'ancienne dalle en béton réalisé dans les années 1980 par les scouts de l'abbé Pierrat.
Après la préparation des fondations, un caniveau en pavés sera mis en place relié au réseau d'évacuation des eaux pluviales.
Tout devrait être fin prêt pour l'ouverture de la saison, le 1er juillet prochain.
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Bleurville (88) : concert du Choeur grégorien de Nancy & Toul à l'abbaye Saint-Maur le 25 juin
Dimanche 25 juin 2017
à 16h00
Concert du Chœur grégorien de Nancy & Toul
Abbatiale Saint-Maur de Bleurville
(Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône)
Au programme : pièces de la Messe de Saint Joseph
sous la direction de Gérard Charrier
Entrée libre.
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François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne
L'exposition présentée actuellement - et jusqu'au 24 septembre 2017 - au Musée barrois à Bar-le-Duc rend hommage à l'inventivité d'un meusien au service de l'humanité souffrante : François Humbert.
En 1817, notre homme ouvre le premier établissement orthopédique français dans le village meusien de Morley. Passionné d'anatomie et de mécanique, il y propose de nouveaux traitements de la scoliose et de la luxation congénitale de la hanche, alors très fréquente dans les populations rurales de l'époque.
Cette rétrospective remet ses actions dans le contexte de l'histoire de la médecine. Elle met aussi en valeur sa collection de matériels orthopédiques qui illustrent son savoir-faire médical. Cet ensemble unique a fait l'objet d'une restauration en vue de cette exposition.
Le catalogue édité pour l'occasion retrace à la fois la vie de cet étonnant inventeur lorrain, qui mit son talent au service des "accidentés" de la vie, et nous présente son cabinet de curiosités. Car Humbert était un esprit curieux de tout.
‡ Inventer pour guérir. François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne, collectif, éditions Communauté Bar-le-Duc Sud Meuse, 2017, 32 p., ill. (5 €).
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Concours photos avec Saône lorraine sur le thème de l'eau
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Lamarche (88) : les prochaines Journées d'études vosgiennes se préparent
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Fléville-devant-Nancy (54) : des tombes du XVIIIe siècle mises au jour dans l’église
A la faveur de la seconde phase de restauration du plancher sur lequel sont fixés les bancs de l’église paroissiale, deux nouvelles pierres tombales ont été mises au jour. Le passé ressurgit. Du travail pour les passionnés d’histoire locale.
La travée droite avait révélé ses secrets il y a deux ans ; la travée gauche n’est pas en reste. En décembre 2015, l’entreprise Guichard avait déposé le plancher, en mauvais état, supportant les bancs situés à droite dans la nef. Surprise : deux pierres tombales avaient été mises au jour. Pas pour longtemps, puisque, quelque temps après, un plancher neuf les recouvrait. En fait, ce n’était pas vraiment une découverte, puisque ces éléments patrimoniaux étaient décrits dans un ouvrage de Georges Poull : l’une représente les armes de Beauvau et l’autre recouvre la sépulture d’un membre de la famille de Ludre.
Ces témoins du passé étant situés sous le banc occupé par la famille de Lambel, la comtesse Marie-Charlotte avait été avertie de la découverte. « C’est émouvant de penser que je prie au-dessus de ces sépultures » avait-elle déclaré.
Engagée récemment, la seconde phase de travaux, sur le côté gauche, a mis à la lumière deux nouvelles pierres tombales. Celle de plus grandes dimensions est gravée des armoiries de la famille de Beauvau, surmontée d’une couronne de baron. La partie encore lisible de l’inscription latine livre non pas le prénom mais le titre de l’occupant du caveau : le baron de Beauvau, décédé en 1630, à l’âge de 49 ans. Il appartiendra aux historiens locaux de donner davantage d’informations sur ce châtelain de Fléville.
La pierre voisine est plus modeste. Sous l’éclairage artificiel, on peut lire plus aisément les inscriptions en français « Ci gyssent Jean Erard décédé le 9 mars 1744 à l’âge de 26 ans et Nicolas Charles Potier décédé le 23 février à l’âge de 67 ans ». Là encore, les férus d’histoire locale pourront se pencher sur ces deux paroissiens du XVIIIe siècle.
Protégés par leur coffre en planches de pin cerclé de chêne, les trois défunts pourront encore longtemps méditer sur la mort – dans l’attente de la résurrection – qui seule place aristocrate et roturier sur un pied d’égalité...
[d’après ER]