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  • Camille Hilaire, du trait à la lumière

    hilaire.jpgCamille Hilaire (1916-2004), peintre messin, s'expose jusqu'au 26 septembre au musée départemental Georges de la Tour de Vic-sur-Seille (Moselle). A cette occasion, un remarquable catalogue de ses oeuvres a été édité.

    Exposer Hilaire n'est pas un acte neutre. Face à un artiste dont l'oeuvre reste présente sur le marché de l'art, il s'agissait d'adopter une démarche raisonnée en présentant l'ensemble de sa carrière jusque-là peu mise en valeur. Hilaire au musée, c'est comprendre le processus créatif, s'arrêter sur les dessins, mettre les oeuvres en rapport les unes avec les autres.

    Hilaire est un "touche-à-tout". Tour à tour peintre, créateur de cartons pour vitraux, céramiques et tapisseries, peintre-décorateur pour monuments à la dimension de son art, Camille Hilaire se révèle dans ce superbe ouvrage qui propose la redécouverte de sa peinture et de ses multiples talents.

    Replacées dans l'histoire de l'art, ses créations artistiques, loin de l'avant-garde, révèlent une modernité étonnante.

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    Camille Hilaire, La liseuse, détail, vers 1950.

     

    >> Hilaire, du trait à la lumière, collectif, Conseil général de la Moselle & Serge Domini éditeur, 2010, 104 p., ill. (20 €).

  • Bassigny lorrain : les archéologues au chevet de l'abbaye de Morimond

    Pour la troisième année consécutive, les responsables des fouilles archéologiques du site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne), organisaient un après-midi 'portes ouvertes'. Belle occasion de découvrir les travaux menés par ces archéologues dans le cadre d'une fouille programmée.

    Morimond fouilles 08.08.10 040.jpgBenoît Rouzeau, docteur et archéologue attaché à l'université de Paris-1, est le responsable de ce chantier de fouilles. Il a guidé les visiteurs sur le vaste périmètre actuellement traité par ses collaborateurs, aidés également par les archéologues bénévoles du Cercles d'études locales de Contrexéville.

    Cette année, les fouilleurs ont travaillé sur ce qui devait être la maison des hôtes ou hôtellerie, vaste bâtiment du XIIe siècle proche de la porterie (aménagé, selon les méthodes de datation, entre 1160 et 1180), qui accueillaient dès l'entrée de l'abbaye, les visiteurs, pèlerins et autres mendiants qui venaient chercher réconfort et prières auprès des moines blancs. Cette construction est particulièrement vaste : 35 mètres de long sur 11 mètres de large.

    Morimond fouilles 08.08.10 036.jpgAu milieu du XIIIe siècle, les religieux installent une cuisine, puis entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, le bâtiment accueille de nouvelles activités : une forge tout d'abord puis une zone de stockage avec une écurie.

    Au XVIIIe siècle, cet ensemble bâti est démantelé ; les substructions furent recouvertes et les cisterciens y aménagèrent un vaste parterre cultivé.

    Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, sous l'égide de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond, viennent de publier une intéressante brochure qui fait le point sur l'histoire de l'abbaye à la lumière des dernières découvertes archéologiques.

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    >> La brochure peut être commandée (12 €) à l'Association des Amis de Morimond - BP 32 - 52202 LANGRES CEDEX
  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées

    Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.

     

    villa gallo-romaine damblain - vue aerienne.jpgLes vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.

     

    Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.

     

    Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.

     

    Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.

     

    Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.

     

    Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.

     

    En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.

     

    Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.

     

    Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.

     

     

    >> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

  • Notre-Dame de Bermont célèbre l'Assomption le 15 août

    L’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc organise sur le site de l’ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) la fête de l'Assomption le dimanche 15 août 2010.

     

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    Reposoir en l'honneur de Notre-Dame (Bermont, 2009)

     Le programme de la journée :

    >> messe à 11h30 en la chapelle Notre-Dame de Bermont célébrée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal

    >> déjeuner pris en commun (repas tiré du sac)

    >> procession en l'honneur de Notre-Dame à 15h00 avec renouvellement du Vœu de Louis XIII, suivie d'un salut au Saint-Sacrement

  • Le peintre Jan Monchablon s'expose à Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Damblain (Vosges)

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  • Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy

    camille martin.jpgCamille Martin (1861-1898) fut l'un des plus actifs représentants à Nancy de "l'art dans tout" cher à l'Art nouveau et à l'Ecole de Nancy. Il créa l'une des plus célèbres images du mouvement nancéien : l'affiche au paon annonçant l'exposition d'art décoratif de 1894, qui fut à l'origine de la création de l'Ecole de Nancy.

    Peintre familier de la nature, Martin se forgea une solide réputation de vues de sous-bois et de paysages forestiers qui lui apportèrent à la fois la notoriété et de nombreuses commandes privées. L'influence exotique, celle du Japon notamment, marque considérablement son dessin, mais c'est dans l'art décoratif, et plus particulièrement celui de la reliure, que le rôle de Martin fut déterminant. En 1893, en collaboration avec Victor Prouvé et René Wiener, il composa des reliures "choquantes, bruyantes et extravagantes" qui firent sensation à Paris et à Bruxelles, apportant à l'Ecole de Nancy sa première reconnaissance internationale.

    Par la diversité de ses créations, leur originalité et leur qualité, Camille Martin est l'un des artistes emblématiques de l'Ecole de Nancy. Avide de modernité, d'expérimentations techniques et artistiques, Martin n'en gardait que le meilleur. La nature sous toutes ses formes et au coeur d'un travail animé de passion et au perfectionnisme sans concession.

     

    >> Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy. Le sentiment de la nature, Valérie Thomas et Jérôme Perrin (sous la dir.), Somogy éditions & Musée de l'Ecole de Nancy, 2010, 144 p., ill. (26 €).

  • Spectacle vivant estival en Saône Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Beaufremont (Vosges) : du côté de la distillerie du château

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    [Vosges Matin]

  • Dimanche 5 août, ouverture du chantier des fouilles de Morimond

    Une campagne de fouilles archéologiques est actuellement menée sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute Marne), aux confins de la Lorraine et de la Champagne, entre Lamarche et Damblain.

    Morimond fouilles02 2010.JPGLe site des fouilles sera accessible au public dimanche 8 août en après-midi. Les visiteurs bénéficieront des explications de Benoît Rouzeau, archéologue responsable des fouilles de Morimond.

    Rappelons que l'abbaye de Morimond, située sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, a été fondée en 1115. Morimond se développa rapidement, et essaima largement en France, Allemagne, Pologne, Bohême, Espagne, et Chypre. Aux confins de la Champagne et de la Lorraine, la situation de l’abbaye en faisait un avant-poste de l’ordre cistercien pour rayonner sur l’Allemagne et l’Europe orientale.

    Morimond fouilles01 2010.JPGParmi les moines célèbres de l'abbaye, on compte Othon de Freising, fils du margrave Léopold II d'Autriche : il étudia à Paris puis entra à l'abbaye, de laquelle il devint l'abbé. Le pape Benoît XII, troisième des papes d'Avignon, commença sa carrière à Morimond.

    L'abbaye fut dévastée à la Révolution et vendue comme bien national puis démantelée.

    [clichés : Cercle d'études locales de Contrexéville]

     

    >> Le chantier des fouilles de l'abbaye de Morimond est ouvert au public dimanche 5 août après-midi.

  • Au fil du temps avec le musée vivant de Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin | 02.08.2010]
    >> Visualisez les photos du musée vivant du 1er août à châtillon-sur-Saône sur http://picasaweb.google.com/chrismonth/FeteRenaissance2010ChatillonSurSaone#

  • Les Thons (Vosges) : l'empreinte des siècles

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    [Vosges Matin]

  • J-1 pour "La fleur du destin" à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin | 02.08.2010]

  • Marey (Vosges) : Le cercle d’études locales de Contrexéville à la fête du Juminel

    Les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville étaient présents à la fête du Juminel de Marey organisé récemment.

     

     

    CELC2.JPGCELC3.JPGil s'agissait pour le Cercle d’études, qui s’est spécialisé dans la recherche archéologique dans l’Ouest vosgien, de proposer des jeux d'antan pour les enfants, mais beaucoup de grands enfants ont fréquenté ces activités !

     

    CELC1.JPGLe Cercle a tenu boutique et a fait la promotion des expositions et conférences organisées en Saône Lorraine sur la thématique de l’époque gallo-romaine. Les animateurs ont également initié les curieux à la mosaïque ou à la coulée de monnaies gauloises, et organisés des jeux antiques. Enfin, un chantier de fouilles ludiques a été ouvert pour le plus grand plaisir des petits.

     

    Rappelons que le Cercle d’études locales de Contrexéville est partenaire des expositions présentées au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur le thème des « Gallo-romains en Saône Lorraine ».

     

    [sources : communiqué et clichés du Cercle d’études locales de Contrexéville]

  • Laxou (Meurthe-et-Moselle) : les prêtres de la paroisse harcelés pour une histoire de pigeons

    Des prêtres harcelés pour des histoires de pigeons... L'affaire se passe à Laxou, dans la banlieue de Nancy.

     

    saletés de pigeons !.jpgIci, comme ailleurs, les pigeons roucoulent et pullulent surtout. Fientes et plumes pleuvent. Un jour, parce qu'une habitante d'un quartier affirme souffrir d'une maladie respiratoire liée à la présence des volatiles, la commune décide d'installer des pièges à pigeons. Objectif : réguler leur population. « En tant que maire, je suis responsable pénalement des habitants alors j'ai décidé d'appliquer le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour assurer la salubrité publique », justifie l'élu, Laurent Garcia. Les cages vont être installées un peu partout, et notamment sur le toit de la paroisse du quartier. Et voilà comment les deux curés se font harcelés.

     

    En apprenant la nouvelle, les « amis » des oiseaux sortent leurs griffes. De leur meilleure plume, ils adressent moult lettres et passent maints coups de fils aux deux prêtres. « Au moment de mourir, vous devrez rendre compte de ces innocents (pigeons) tués pour rien et surtout de leur souffrance au moment du trépas », menacent les militants dans leurs missives ; des centaines, selon les ecclésiastiques. « Nos curés ne sont en rien dans la décision d'installer des cages à pigeons », martèle le maire de Laxou, rappelant que les églises sont des bâtiments communaux.

     

    Les amis des oiseaux reprochent de leur côté le mode d'euthanasie des bestioles qui, selon eux, périssent « dans d'atroces souffrances » ( !). «  Les oiseaux capturés par les piégeurs seront tués par des méthodes barbares et expéditives comme à coup de bâton, passés en chambre de décompression explosive, abattus au gaz carbonique pur (une mort douloureuse) ou étouffés dans des sacs en plastique... », affirme l'association belge Lapalomatriste. Reprise sur des sites des amoureux des bêtes, comme SOS Pigeons, la missive donne les adresses et téléphones des deux prêtres... L'opération de capture est gérée par une entreprise, dont les cages ont reçu l'agrément du ministère de l'Ecologie précise Laurent Garcia.

     

    Par contre personne – et surtout pas les journalistes et autres écolos ou « amis des bêtes » - ne trouve rien à redire quand des imams incitent leurs fidèles à la guerre sainte contre l’infidèle (entendez le chrétien ou le juif ou le non croyant tout simplement) ou quand l'on tue par milliers des foetus… Apparemment, en France, on préfère se soucier du devenir des pigeons que de sauver ou défendre les êtres humains…

     

    [source : TF1]

  • Droiteval (Vosges) : promenade découverte dans la vallée de l'Ourche le 15 août

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  • La Nouvelle revue lorraine est parue

    Le numéro 3 de La Nouvelle revue lorraine vient de paraître.

    nrl3.jpgCe numéro estival vous fera voyager en Lorraine et partir à la découverte de ses hommes - célèbres ou anonymes - et ses pays, sans vous déplacer de votre fauteuil.

    Le prieuré vosgien Notre-Dame d'Hérival, l'histoire du sel en Lorraine sous l'Ancien Régime, les combats de juin 1940 à Epinal, les hôpitaux militaires américains en Lorraine, abordent des époques ou des évènements qui ont marqué la vie des Lorrains.

    Du côté des hommes célèbres ou de ceux qui ont marqué des familles lorraines, Jean Forget, peintre meusien contemporain, le général Jordy, Sébastien Bottin, Frédéric Chopin, le général Bigeard ou un PG de retour après de longues années de captivité en Allemagne, vous en apprendront beaucoup sur le caractère et la valeur de nos ancêtres ou ceux de personnages marquants de notre Lorraine.

    Enfin, nouvelles, récréation humoristique, balade dans le royaume des arbres remarquables et autres rubriques habituelles vous divertiront en attendant le prochain numéro fin septembre !

     

    Vous voulez être sûr de ne pas "louper" un numéro de votre revue lorraine préférée, alors abonnez-vous sans tarder... et invitez vos amis et connaissances à s'abonner à La Nouvelle revue lorraine !

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies lorraines ou par abonnement en adressant vos coordonnées accompagnées de votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie CUNY, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.