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La vie à Bleurville - Page 12

  • Bleurville (88) : des voix pour le patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse

    bleurville 06.12.08 033.jpgLa statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.

    Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.

    Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.

    La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.

    La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...

    [information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]

  • Bleurville (88) : l'ancienne huilerie a attiré les curieux lors des Journées du Patrimoine

    Les Journées du Patrimoine ont attiré le grand public à Beurville. Plusieurs sites étaient ouverts à la visite : l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, l'abbaye bénédictine Saint-Maur et une ancienne huilerie.

    lorraine,vosges,bleurville,huilerie,moulin à huileL'ancienne huilerie du XIXe siècle ouvrait ses portes pour la première fois. Les responsables de l'association des Amis de Saint-Maur qui animent l'abbaye bénédictine du village, avaient obtenu de son propriétaire, Jérôme Toussaint, l'ouverture de ce surprenant lieu d'activité rurale de jadis.

    Si l'origine de la ferme date de 1692, celle-ci fut transformée en 1822 ; on peut penser que l'huilerie fut aménagée à cette époque dans une vaste pièce qui accueillait également le four de la maison.

    De nombreux visiteurs et, en particulier des Bleurvillois qui en ignoraient jusqu'à son existence, ont fait une halte dans ce moulin à huile remarquablement conservé. Il fut utilisé pour la dernière fois durant la Seconde Guerre mondiale où l'on fabriquait de l'huile de navette, une variété de colza rustique.

    Cette ferme fut longtemps la propriété de la famille Bisval où s'installa Prosper Bisval, né en 1860 à Bleurville, à la fin du XIXe siècle. Puis, devenue propriété de sa fille, Estelle épouse de Georges Parisot, elle fut conservée dans le giron de la famille Bisval jusqu'au décès du colonel Robert Parisot en 2010, qui en avait fait la résidence secondaire de sa famille.

    La vaste pièce conserve une monumentale meule dormante sur laquelle se déplace la meule tournante actionnée par un système mécanique entraîné par un manège à cheval ; celui-ci est installé dans la grange contiguë. On y découvre également une presse massive en bois ainsi que des broyeurs à céréales. L'huilerie dût connaître une intense activité tout au long du XIXe siècle ; Bleurville était alors un gros village agricole qui s'était fait une réputation dans l'élevage des porcs.

    On doit remercier M. Jérôme Toussaint, qui a mis en valeur cette ancienne huilerie et qui a bien voulu exceptionnellement l'ouvrir au public pour ces Journées du Patrimoine 2012.

    Il est à noter qu'une autre ferme de Bleurville, située rue Saint-Pierre, possède toujours une huilerie qui connut une intense activité durant le dernier conflit mondial.

    [cliché © M. Bisval]

  • Bleurville (88) : l'énigme de la taque aux blasons

    Nous soumettons à la sagacité des héraldistes et historiens ces clichés qui détaillent les blasons représentés sur une taque de cheminée du XVIIe siècle (1669 ?) conservée dans une maison de Bleurville, village du sud-ouest vosgien.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Vous pouvez envoyer le fruit de vos recherches ou vos remarques à histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Journées du Patrimoine en Saône Vosgienne

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  • Bleurville (88) : nouvelles institutrices au village

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    [Vosges Matin]

  • JDP 2012 : ouverture exceptionnelle du moulin à huile de Bleurville (88)

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  • Bleurville (88) : fraîcheur musicale à l'abbaye Saint-Maur avec le trio Molto Vivo

    Le trio bélarusse et géorgien « Molto Vivo » était l’invité, pour la deuxième année consécutive, des Amis de Saint-Maur. Des airs venus de froid pour après-midi caniculaire…

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 004.jpgSi cette formation musicale est installée à Remiremont, il n’en reste pas moins vrai que leur accent trahis des attaches situées beaucoup plus à l’est de l’Europe : la violoniste Nelly Matchabeli, native de Tbilisi, en Géorgie, co-soliste à l’opéra de Géorgie, est soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges. La pianiste Natalia Hurava, originaire de Biélorussie, est soliste dans plusieurs formations de musique de chambre, et Pilip Hurau, au basson, nous vient de Brest, en Biélorussie.

     

    Le sympathique et talentueux trio « Molto Vivo » a encore su séduire les mélomanes qui avaient bravé l’atmosphère caniculaire pour rejoindre la fraîcheur – toute relative – de la nef de l’abbatiale romane. La charmante Natalia Hurava avait concocté un programme enlevé avec des sonorités venues à la fois de Russie mais aussi d’Amérique du Sud, faisant souffler le chaud et le froid pour le plus grand plaisir du public. Mais les grands classiques ne furent pas oubliés : la Cantate de Bach et la Danse hongroise de Brahms ouvrirent avec splendeur les deux parties du concert. Le trio, alternant la composition instrumentale autour du piano, a magnifiquement restitué les œuvres des compositeurs russes tels que Rêverie de Tchaïkovsky ou la Fantasia ou le Concertino en ré mineur de Portnoff ainsi qu’une Chanson lyrique pour basson et piano de Pojlakov.

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 003.jpgLa seconde partie était dédiée à des compositeurs contemporains apportant fraîcheur et rythme dans la torpeur de cet après-midi d’été. La Cumparsita, air de tango uruguayen-argentin, de Gerardo Matos Rodríguez donna des envies de pas de danse au public. Le programme se déroulait ensuite avec une pièce de comédie musicale de l’américain Jérôme Kern, disciple de George Gershwin, et deux œuvres de ragtime du pianiste afro-américain Scott Joplin ; la musicalité, le talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine font que Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs de ragtime.

     

    Le concert s’est achevé sous un tonnerre d’applaudissement. Après le rappel de la salle, notre trio interpréta un extrait de l’Heure exquise de l’opérette la Veuve joyeuse de Franz Lehar. « Molto Vivo », une formation talentueuse qui a transmis avec chaleur et passion la profondeur et la richesse de ces créations musicales largement appréciées par l’assistance. Et pour le renom de Saint-Maur qui n’a pas a rougir de sa programmation estivale !

     

    ‡ L'abbaye Saint-Maur est ouverte jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00. Prochaine animation : concert de la chorale « Les voix de Sagona » dimanche 16 septembre à 16h00.

  • Bleurville (88) : le patrimoine dévoilé lors des Journées du Patrimoine

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  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : des roches et des hommes

    « Les mystères de la montagne vosgienne », un film de Roger Lachaize, a animé la nef de l’abbatiale Saint-Maur l’espace d’un après-midi. Pour un grand voyage dans le temps.

     

    Film mystères vosges_12.08.12 002.jpg« Bleurvillois de cœur », c’est ainsi que se définit Roger Lachaize. Ce Déodatien, qui a des attaches familiales (Roussel-Petitjean) à Bleurville et qui a bien connu l’abbé Pierrat, le sauveteur de Saint-Maur, a fait partager à la cinquantaine de spectateurs présents sa passion pour les roches gravées du massif vosgien lors de la projection d’un reportage réalisé avec son compère Jean-Marie Cuny, d’Anould. Une soixantaine de sites préhistoriques a été abordée, objets souvent de conflits d’interprétation entre historiens et archéologues. « Albert Ronsin, l’historien de Saint-Dié, voyait dans les pierres à cupules le simple effet de l’érosion naturelle, alors que nous autres archéologues y voyons l’action de la main de l’homme » déclare amusé Roger Lachaize. Ce marcheur, avec ses amis du Club Vosgien, a parcouru le massif du nord au sud afin de recenser les nombreuses roches à bassins et autres pierres à empreintes, roches gravées, polissoirs à outils et armes, et mégalithes. Toutes sont des vestiges de l’occupation humaine datant pour la plupart du Néolithique (6000 ans avant JC). Ces sites de hauteur ont été progressivement christianisés au cours du Haut Moyen-Âge (VIe-VIIe s.) : signes de ces exorcismes pratiqués par les prêtres de la religion chrétienne, une multitudes de croix pattées gravées à côté des empreintes préhistoriques.

     

    Film mystères vosges_12.08.12 003.jpgLes pierres à cupules ou à bassins creusés dans le grès se rencontrent des Vosges jusqu’au Palatinat, en Allemagne. Leur usage n’est pas bien défini : servaient-elle à recueillir l’eau de pluie afin de se purifier, ou de mortier, ou encore de réceptacle à sacrifice animal ou humain ? Remplis d’eau, ces bassins pouvaient aussi être des miroirs du firmament puisque nos ancêtres du Néolithique adoraient la nature, les astres et le soleil. Certaines cupules étaient utilisées comme lanternes sur les parois des falaises dans la vallée de la Meurthe.

     

    Le massif vosgien recèle également plusieurs abris sous roche aménagés à l’époque préhistorique ainsi que des mégalithes. Certaines de ces pierres dressées (menhirs) servirent au Moyen-Âge de bornes pour les propriétés ecclésiastiques. Le massif du Fossard est le seul site vosgien connu qui possède un dolmen qui servit probablement de sépulture à un chef de tribut.

     

    Roger Lachaize fit une incursion dans l’ouest vosgien afin de présenter les roches du Mulot, dans la vallée du Gras, en forêt de Bleurville. Pierres à empreintes, elles sont une remarquable synthèse de ces roches gravées du Néolithique : elles présentent des cupules, des traces de pieds humains, de sabots d’équidés, un symbole du culte du soleil et des marques de christianisation avec de nombreuses petites croix sculptées. Toutes ces roches furent tardivement utilisées par les populations locales pour y pratiquer des rites traditionnels venus du fond des âges.

     

    [clichés © H&PB]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : concert du trio Molto Vivo dimanche 19 août

     

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    Le trio Molto Vivo en concert à Saint-Maur en 2011 [cliché © H&PB]

     

     

    Le trio romarimontain « Molto Vivo » se produira pour la deuxième fois à l’abbaye Saint-Maur dimanche 19 août à 16h00.

     

    L’ensemble musical a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges et dans toute la Lorraine. La formation est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie), co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges ; Natalia Hurava, pianiste, premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie) et soliste dans plusieurs formations de musique de chambre ; Pilip Hurau, basson, formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.

     

    Le trio « Molto Vivo » séduira les mélomanes avec un programme sympathique et enlevé proposant des œuvres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles avec notamment des œuvres de Bach, Tchaïkovsky, Portnoff, Massenet, Monti, Rodriguez, Joplin…

     

    Libre participation aux frais.

  • Bleurville (88) : des images pour petits et grands à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • "Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet

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    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.

     

    Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire

    Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00

    en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville

    Roland Muhlmeyer, baryton soliste

    Emilie Aeby, flûtiste

    Marcel Guignard, comédien récitant

     

    Libre participation aux frais.

  • Bleurville : dans le jardin de Denis... avec les scolaires

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    [Vosges Matin]

  • Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville

    L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 015.jpgPour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.

     

    « Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 008.jpg« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.

     

    Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 033.jpgLe président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.

     

    Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.

     

    Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert «  Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.

     

     

    [clichés © H&PB]

  • Bleurville a fêté son saint patron

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    [Vosges Matin]

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    Bénédiction du pain bénit par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, lors de la messe en l'honneur de Saint Pierre-aux-Liens [cliché © H&PB].

  • Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur

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  • Bleurville : l'expo' "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur

     

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    L’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 16 septembre une remarquable rétrospective d’images populaires des 19ème et début 20ème siècles, issues des plus grands ateliers lorrains (Epinal, Metz, Jarville…).
     
    JMC_imagerie_2012 003.jpgRéunies grâce au concours de M. Jean-Marie Cuny, ancien libraire, historien de la Lorraine, collectionneur et animateur de La Nouvelle revue lorraine, ces belles images du temps passé nous feront revivre les grands événements de l’histoire de France. Elles revisiteront également la vie religieuse, les principes moraux, les traditions, les chansons populaires et enfantines, la vie militaire… Cette présentation est agréablement complétée par l’exposition « Par des contes d’ogre et de fée » prêtée par le service des Archives départementales des Vosges.
     
    L’abbaye Saint-Maur est ouverte du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
     
    Rappelons que le monastère bénédictin de Bleurville a été fondé vers 1030 et que son église abbatiale fut consacrée en 1050 par l'ancien évêque de Toul et pape Léon IX. Transformée en remise agricole à la Révolution, l'abbatiale fait l'objet d'une restauration depuis 1974.

  • Bleurville : Heures grégoriennes en l'honneur de Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

    L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville rendra hommage à Jeanne d'Arc à l'occasion du 6ème centenaire de sa naissance lors d'un concert grégorien. Ce sera l’occasion de redécouvrir la littérature grégorienne écrite en l'honneur de notre Jeannette "la Bonne Lorraine", en mettant en valeur musique et littérature.

    vosges,bleurville,abbaye saint-maur,grégorien,jeanne d'arc,roland muhlmeyer,emile aeby,marcel guignard,luxeuil les bainsLe propre grégorien de la fête de sainte Jeanne d’Arc est un répertoire de chant grégorien composé tardivement, vraisemblablement en l’honneur de sa canonisation, dans les années 1920. On trouve un ensemble de pièces pour les première et deuxième vêpres ainsi que les cinq pièces qui constituent les parties chantées de la messe de ce jour (fête de sainte Jeanne d'Arc du 30 mai). Elles sont aujourd’hui tombées dans l’oubli. Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains entend leur redonner vie.

    Ce répertoire peut être chanté par un soliste ou un chœur.

    Ces pièces ont été composées par Jacob van Eyck. Né vers la fin du XVIe siècle et décédé en 1657. En 1624, il est nommé « Glockenspielmeister » (carillonneur) à la cathédrale d’Utrecht. Mais il s’est fait également un nom comme organiste et flûtiste. Sa musique pour flûte seule complète admirablement la modalité grégorienne. Ces pièces ne sont pas composées comme on le faisait habituellement, mais comme des improvisations dictées par le musicien. Il puise son inspiration dans des mélodies, tant sacrées que profanes, et danses de l’époque.

    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains est composé de Emilie Aeby, flûte à bec, Marcel Guignard, comédien, qui lira les textes, et Roland Muhlmeyer, baryton, qui interprètera les chants grégoriens.

    [cliché : Trio grégorien luxovien | © R. Muhlmeyer]

     
     
    ‡ Concert donné le dimanche 29 juillet 2012 à 16h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Libre participation aux frais.
     
  • Bleurville (88) : renouveau pour la fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : portes ouvertes chez Sebeler

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    Carrière de grès des Vosges, Bleurville [cliché © Sebeler]

     

    L’entreprise Sebeler, spécialisée dans le travail de la pierre, ouvre ses portes au public dimanche 24 juin de 9h00 à 18h00.

    Au programme : visite des ateliers avec explication sur les différentes activités et productions de la société, et découverte de la carrière de grès des Vosges.

     

    ‡ Société Sebeler, route de Nonville, 88410 BLEURVILLE.

  • Val de Saône : les bons résultats du club de football

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : résultats du second tour des législatives 2012

    BLEURVILLE (Vosges)

    Second tour des législatives – 17 juin 2012

     

     

     

    Nombre

    % Inscrits

    Inscrits

    281

     

    Abstentions

    104

    37,01 %

    Votants

    177

    62,99 %

     

     

    Nombre

    % Votants

    Blancs ou nuls

    8

    4,52 %

    Exprimés

    169

    95,48 %

     

     

    Nbre de

    Voix

    % Exprimés

    GAULTIER Jean-Jacques (UMP)

    91

    53,85 %

    FRANQUEVILLE Christian (PS)

    78

    46,15 %

     

  • Bleurville : un ancien chasseur AFN honoré par la Sidi-Brahim

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : le patrimoine caché... se révèlera pour les Journées du Patrimoine 2012

    Ce sera un évènement exceptionnel. Si le village vosgien de Bleurville est surtout connu pour son ancienne abbaye bénédictine du XIe siècle, dont l'abbatiale fut consacrée en 1050 par le pape Léon IX ancien évêque de Toul, il possède également un petit patrimoine rural et paysan qui ne demande qu'à être révélé et valorisé.

    BLEURVILLE_huilerie_2012.jpgCe sera chose faite durant le week-end des 15 et 16 septembre prochain avec l'ouverture exceptionnelle de l'ancienne huilerie sise dans la propriété de Jérôme Toussaint.

    Cette huilerie, aménagée probablement en 1822 lors de la reconstruction de la ferme, présente une paire de meule calcaire de grandes dimensions installées dans une pièce contiguë à la grange où fonctionnait un manège à chevaux qui servait à actionner la meule tournante.

    L'huilerie devait produire de l'huile de navette, d'oeillette ou de noix pour les particuliers et habitants du village.

    Une presse est installée à proximité des meules constituant ainsi un ensemble remarquablement conservé, témoignage unique de la vie rurale au XIXe siècle dans les Vosges méridionales.

    [cliché © H&PB]

  • Hannetons : la grande invasion dans les Vosges méridionales

    Des nuées de ces coléoptères épouvantent les habitants du sud des Vosges. Leurs larves, de plus en plus nombreuses, dévasteront les prairies l’an prochain. Pire : presque plus aucun moyen de lutte n’est autorisé aujourd’hui.

     

    hanneton.jpgThorax recouvert de poils gris, antennes aux lamelles orangées, ils mesurent jusqu’à 3 cm… « Ils sortent vers sept-huit heures le soir. Ça vous tape dans la figure. La façade du voisin en était toute noire il y a trois jours », dit Bernard Floriot. Sur les hauteurs de Godoncourt, près de Monthureux-sur-Saône, l’éleveur de moutons ramasse des seaux de hannetons lorsqu’il secoue les arbres fruitiers de ses pâturages. « Je les fais griller dans la chaudière. » Les bestioles raffolent particulièrement des feuilles de mirabelliers, d’érables, de chênes pédonculés et de cerisiers.

     

    Le directeur du Groupement de défense des ennemis de la culture, Vincent Potaufeux, soupire : « Ça fait vingt-cinq ans qu’on travaille sur le hanneton et plus on y travaille, moins on a de solutions. »

     

    rb.jpgCar, les nuages de hannetons qui tournoient dans les phares des voitures, le soir dans le sud et le sud-est des Vosges, leur bourdonnement inquiétant, leur vol lourd et maladroit qui finit contre les pare-brise, leurs trois paires de pattes brunes s’accrochant dans les cheveux, ce n’est rien… Rien, à côté des dégâts que vont occasionner les milliards de larves qui sont pondues en ce moment dans le sol vosgien. Les prairies et les cultures légumières de l’an prochain sont déjà condamnées sur les secteurs concernés. « Entre mai et septembre l’an prochain, ces larves multiplieront leur taille par dix et consommeront les radicelles », explique Vincent Potaufeux. Les racines dévorées, les prairies se transformeront en paillasses sèches.

     

    L’inquiétude des éleveurs ne cesse de croître à l’image des hannetons : « Ils sont encore plus nombreux cette année : les vols sont deux fois plus importants qu’il y a trois ans », s’inquiète Vincent Potaufeux.

     

    carte.jpgDéjà bien implantés dans le sud-ouest des Vosges, ces coléoptères envahissent peu à peu d’autres zones de prairies herbagères, que ce soit de prairie de fauche ou de pâture. Ils progressent ainsi vers l’est (Remiremont) et le nord (Epinal). Il y en a même en Déodatie. La Haute-Saône et la Haute-Marne sont désormais également concernées.

     

    Sur une production moyenne de 5 tonnes d’herbe à l’hectare, le hanneton en ingurgite une tonne en moyenne. « En août 2010 il y a eu 5 M€ de dégâts en production d’herbe », indique-t-il.

     

    Plus encore que la prolifération de ces redoutables coléoptères, Vincent Potaufeux s’alarme de l’impuissance des éleveurs, auxquels très peu de moyens de lutte sont autorisés. « Ils n’ont plus le droit de traiter. L’Etat et l’Union européenne ont supprimé tout traitement ! Tous les trois ans, les dégâts s’amplifient et plus ça vient, plus on répond aux éleveurs que la seule chose à faire, c’est de préparer une lutte mécanique pour l’année suivante. »

     

    Entre 400 et 600 agriculteurs sont touchés dans le département, pour environ 40 000 hectares d’herbe grignotés par la racine. « On demande juste à avoir le droit de mettre en place des moyens de lutte adaptés. » Un seul objectif : arrêter le cycle des calamités du hanneton et de ses larves.

     

    [d’après Vosges Matin]

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    [Vosges Matin]