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La vie à Bleurville - Page 14

  • Bleurville : l'imagerie populaire s'exposera à l'abbaye Saint-Maur en 2012

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    [L'Abeille | 04.11.2011]

  • Appel aux Bleurvillois : à la recherche de photos d'anciens curés de Bleurville

    Nous lançons un appel aux Bleurvillois "de Bleurville" - et aux Bleurvillois expatriés ! - ainsi qu'à toute personne pouvant nous aider afin de retrouver des photographies de curés ayant exercé leur ministère à Bleurville.

    Abbé Demarche sept 1969.jpgDans la perspective de rédiger un ouvrage sur le village de Bleurville, nous recherchons des clichés où apparaissent les anciens curés de Bleurville suivants :

    - les abbés Pierre Brice et Max Daval, curés de Bleurville (et Viviers-le-Gras) en 1966-1967

    - l'abbé Raymond Demarche, curé de Bleurville entre 1967 et 1969

    Merci d'avance pour votre collaboration !

    [sur le cliché ci-contre : l'abbé Demarche (à gauche) en 1969 à Charmes, archives La Liberté de l'Est]

     

     

    ‡ Merci de nous contacter par mail : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Bleurville : les enfants des écoles au régime... jus de pommes

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : "marché bio" samedi 5 novembre

    vosges,bleurville,marché bioLes artisans et producteurs de l'association du Marché bio de bleurville déploieront leurs étals samedi 5 novembre de 14 h à 18 h, place du Prince à Bleurville.

    Les habitués pourront faire connaissance avec un nouvel exposant : un boulanger qui présentera ses différents pains bio, à l'enseigne Aux pains des saisons, installé à Uxegney.

    Par ailleurs, Véronique Muller, de Couleurs écolo de Neufchâteau, proposera un atelier de fabrication maison de produits d'entretien écologiques à base d'ingredients naturels.

  • Bleurville : balade automnale en forêt avec les enfants des écoles

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : le mur de soutènement de l'ancien cimetière restauré

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : à la découverte du territoire avec le Club vosgien

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : une aubade pour recruter à la fanfare cantonale

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : deux nouvelles institutrices

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : L'Echo de la Forêt résonne sous les voûtes de l'abbaye

    Pour sa dernière animation de la saison, Les Amis de Saint-Maur avaient invité la chorale L’Echo de la Forêt, de Darney. Final en musique sous les voûtes de l’abbatiale romane.

     

    vosges,bleurville,abbaye saint maur,l'echo de la foret,darney,abbé andré simoninEn préambule du concert, nos choristes placés sous la direction de Jean-Michel Géhin, au piano, ont dédié une pièce de leur programme à l’abbé André Simonin, récemment disparu : il fut en effet directeur de la formation darnéenne durant quatre années et fit connaître L’Echo de la Forêt dans toute la région et au-delà, jusqu’en République tchèque. Il enrichit considérablement le répertoire en y intégrant des œuvres classiques religieuses et profanes certes, mais aussi des chants humoristiques et même des chansons à boire ! Car notre curé n’était pas dénué d’humour. Un concert lui sera particulièrement consacré en fin d’année.

     

    Et puis les mélomanes, venus nombreux, purent apprécier le répertoire éclectique de cette chorale locale qui se distingue tout particulièrement dans l’interprétation de pièces religieuses comme le Cantate domino ou le Pie Jesus domine. Une place de choix fut faite à Mozart qui mit l’amour en musique de façon divine et que nos choristes ont su restituer de manière aussi divine avec des alternances entre chœurs féminin et masculin. La chorale fit aussi voyager le public avec des musiques de films comme 1492 Christophe Colomb, ou des pièces italiennes, pièces enjouées et bien enlevées qui recueillirent des salves d’applaudissements.

     

    En seconde partie, des interprétations nettement plus contemporaines avec de la variété française, toujours présentées avec humour par François Poisson, ont enveloppé l’assistance d’airs bien connus de Reggiani, Ferrat, Barbara, Brel, Montand, Joe Dassin ou Dany Brian : Le barbier de Belleville, Aimer à perdre la raison, L’aigle noir, Amsterdam, L’Amérique, Les Grands Boulevards, Petit tour à Rome et Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux qui clôtura sympathiquement le concert. Question bonheur, les élèves de Jean-Michel Géhin ont su en donner une bonne dose en cet après-midi musical qui ferme en beauté cette 38ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Le public ne s’y est pas trompé en saluant leur belle prestation d’applaudissements nourris.

     

    Le président des Amis de Saint-Maur remercie tous les acteurs des animations de la saison estivale, membre de l’association et extérieurs, sans qui rien n’aurait été possible. Les Amis de Saint-Maur réfléchissent d’ores et déjà à la programmation 2012.

  • Bleurville : la Société d'Histoire de Nancy en visite à l'abbaye Saint-Maur

    La Société d’Histoire de Nancy organisait ce week-end un circuit des églises romanes vosgiennes. Un passage par Bleurville s’imposait.

     

    lorraine,vosges,bleurville,nancy,société d'histoire de nancy,abbaye saint maur,jacques bonnechoseC’est un groupe d’une quarantaine de membres de la Société d’Histoire de Nancy qui a participé à ce circuit de découverte de l’art roman dans l’Ouest vosgien. Le programme, concocté par l’abbé Jacques Bonnechose, responsable des activités culturelles de l’association nancéienne, les a conduit à Autreville, Pompierre, Rozières-sur-Mouzon, Bleurville, Relanges et Vomécourt-sur-Madon.

     

    « Les Vosges possèdent de nombreuses églises romanes dignes d’intérêt et l’abbatiale de Bleurville fait partie des sites que je souhaitais faire découvrir à nos adhérents » précise l’abbé Bonnechose.

     

    C’est sous la conduite d'Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, que nos Nancéiens ont pris connaissance de l’histoire du monastère bénédictin et, surtout, des particularités architecturales de l’ancienne abbatiale. Les amateurs d’art ont été émerveillés en découvrant la beauté d’une simplicité toute primitive de la crypte, dont la symbolique des colonnes rondes, carrées et octogonales a été expliquée avec érudition par l’abbé Bonnechose.

     

    Le président Beaugrand a rappelé la proximité architecturale de l’abbatiale de Bleurville avec l’église prieurale de Froville, en Meurthe-et-Moselle, et l’abbatiale de Faverney, en Haute-Saône, toutes trois construites dans le deuxième quart du IXe siècle et dont la particularité de la nef est de posséder des piliers alternativement ronds et carrés.

     

    Le musée de la piété populaire installé dans l’ancien logis prieural a également réussi à capter toute l’attention de nos visiteurs et la splendide collection de bénitiers de chevet a suscité de nombreuses questions.

     

    Nos Nancéiens ont finalement quitté Saint-Maur enchantés d’avoir découvert un véritable joyau de l’art roman primitif en Lorraine.

  • Bleurville : concert de chant choral à l'abbaye dimanche 11 septembre

    Dimanche 11 septembre à 15h00 en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, la chorale L'Echo de la Forêt donnera un concert sous la direction de Jean-Michel Géhin, pianiste, organiste, compositeur et chef de choeur.

     

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    L'Echo de la Forêt lors d'un concert en la basilique de Mattaincourt, 2011 (cliché M. Bisval).

     

    Un programme varié sera proposé au public : des oeuvres classiques ou sacrées de Haendel, Gounod, Mozart et Vangelis, mais aussi des compositions contemporaines de Jean Ferrat, Barbara, Charles Aznavour, Tri Yann ou Dany Brian.

    Entrée libre. Une quête sera faite au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine.

  • Bleurville : Recupfer, histoire d'une réussite

    Qui aurait parié sur l'activité créée par Julien Longeron il y a plus de 40 ans ? Sûrement peu de monde. Ses enfants ont repris l'affaire de récupération de métaux et, discrètement, l'ont développé. Histoire d'une réussite. Et un bel hommage posthume à Julien Longeron, un homme dont les valeurs du travail et de la famille ont été transmises et fructifient.

    longeron.jpgLa première page de l’histoire de l’entreprise s’est écrite en 1970. «  Papa a démarré avec un tracteur pour aller récupérer les objets à recycler », se souvient Pascal Longeron. Désormais, la « casse » s’est professionnalisée et s’appelle « Récupfer ». Les deux fils du créateur ont pris la relève en 1989. Et aujourd’hui, ils travaillent avec leurs deux fils.

    A la Corvée Marinvelle, sur les hauteurs de Bleurville, on récupère, trie et broie toutes sortes d’objets. Du véhicule hors d’usage, de la ferraille, des métaux, des chutes d’usine en passant par les chars. En effet, l’entreprise a la particularité d’être agréée et de répondre aux exigences d’une procédure très encadrée de l’armée. «  Pour les métaux, tout est trié, coupé en morceaux et ça repart en fonderie », explique Pascal Longeron, le gérant de cette entreprise.

    Autre singularité de cette petite entreprise : la norme Iso 14 001, décrochée il y a un peu plus d’un an, grâce à l’aide d’un cabinet de consultants. «  On avait déjà une bonne base de départ avec divers agréments et autorisations mais ça apporte de nouveaux marchés et une crédibilité vis-à-vis des administrations », justifie le chef d’entreprise. Dès l’entrée de l’entreprise, le détecteur de radioactivité scanne chaque chargement avant la pesée. Vient ensuite le moment du contrôle et du déchargement avant le premier tri. Les métaux ferreux longs passent alors dans la presse, puis sont stockés avant de partir dans des fonderies et aciéries. A l’entrée, un bâtiment sert également de lieu de dépollution pour les véhicules hors d’usage.

    ferraille.jpgLes deux frères s’occupent donc des opérations de recyclage sur le site bleurvillois tandis que leurs fils sont sur la route avec les deux camions pour aller chercher la marchandise. Mais même si Pascal Longeron officie à l’entrée avec une balance manuelle pour peser les matériaux, impossible d’avoir la quantité précise de matière traitée. Tout juste livrera-t-il, du bout des lèvres, un chiffre d’affaires d’environ un million d’euros. Et une saisonnalité de l’activité. «  Ça marche plus au printemps, pendant les vacances d’été. » Tout dépend également de la conjoncture : «  Si tout va bien, il y a de la production et donc des rebuts. »

    Pascal Longeron préfère assurer ses arrières. «  Pour l’instant, on essaie de rentabiliser l’entreprise et continuer à investir dans du matériel », confirme le gérant. L’investissement de cette année, à savoir une grue équipée d’un électro-aimant, lui a coûté environ 300 000 euros. Récupfer fait de son mieux pour redorer l’image d’un métier souvent mal connu et trop souvent décrié.

    [Vosges Matin]

  • Abbaye de Bleurville : concert de l'Echo de la Forêt le 11 septembre

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  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur

    Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,marie françoise michel,gastronomie,cuisine,ducsNotre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.

     

    Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.

     

    Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !

     

    « La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !

     

    Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.

  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine avec Marie-Françoise Michel

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelOn sait peu de choses sur la table ducale avant le XIVe siècle, si ce n’est que mariages, baptêmes et même obsèques sont l’occasion de fastueux banquets, pouvant durer jusqu’à 9 jours d’affilée ! Il faut dire que le style d’alimentation est impérativement calqué sur le statut social : manger bien et beaucoup est un signe extérieur de richesse et de pouvoir.

    Que ce soit à Nancy, à Bar-le-Duc, ou ailleurs sur leurs terres, nos ducs et duchesses ont un impressionnant service de bouche : des volailles aux sucreries, il faut pouvoir préparer jusqu’à seize plats divers pour un seul banquet. La table de la cour de Lorraine n’a rien à envier à la table de la cour de France !

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelGrâce à ses recherches dans les archives et l'accès à des recueils de recettes traditionnelles, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de l'association Saône-Lorraine, nous fera partager dimanche 28 août, à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, les grands moments des banquets ducaux durant les derniers siècles de leur règne.

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), dimanche 28 août 2011 à 15h00. Causerie sur « La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine aux cours des siècles ». Entrée libre.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"

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  • Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées

    Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinal« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.

     

    A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinalSes recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...

     

    Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.

     

    ‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "Les faïenceries vosgiennes au XVIIIe siècle"

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : la ferme aux bisons, du bio et de l'insolite

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet

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    [Vosges Matin]

     

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : job d'été et leçons d'histoire

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : époustouflant trio Molto Vivo à l’abbaye Saint-Maur

    Les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont ouvert avec brio la 37ème saison à l’ancienne abbatiale bénédictine avec l’ensemble Molto Vivo. Tout simplement époustouflant.

     

    Molto Vivo_03.07.11 042.jpgLe Amis de Saint-Maur ont été bien inspirés en invitant le trio romarimontain Molto Vivo à venir se produire sous les voûtes millénaires de l’abbatiale. Nelly Matchabeli, violoniste, Natalia Hurava, pianiste, et Pilip Hurau, ont indéniablement conquis le public par leur interprétation d’un programme incroyablement éclectique.

     

    Dans un silence à la fois respectueux et empreint d’une sorte de fascination, les mélomanes sont tombés sous le charme de notre trio venu de l’Est, puisque Nelly est originaire de Géorgie, Natalia et Pilip de Biélorussie.

     

    Dès l’ouverture de ce concert vespéral, la Chaconne de Lully donnait le ton de cette première partie consacrée au baroque français, mais aussi à la musique de compositeurs russe et tchèque du XIXe siècle, avec un Nocturne de Glinka et une sonatine pour violon et piano de Dvorak.

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,concert,molto vivoLa seconde partie, résolument enjouée et d’une grande fraîcheur musicale, a fait redécouvrir des compositeurs allemands du XIXe siècle et, en particulier, Brahms avec trois danses hongroises pour violon et piano, et Mandelssohn avec un Chant d’automne. Poursuivant notre voyage musical, la pianiste Natalia Hurava, dialoguant dans une grande complicité alternativement avec la violoniste et le basson, transporta le public vers des sonorités plus latines avec des œuvres de Villoldo où des réminiscences de tango argentin surgissent des instruments. Surprenant dans le chœur de l’ancienne abbatiale ! Et puis, c’est Astor Piazzola, célèbre bandonéoniste et compositeur argentin, qui s’invite au milieu du public décidemment conquis par l’interprétation et le jeu des instruments de notre trio de charme.

     

    Bref, un concert de belle tenue et de grande qualité donné en faveur de la restauration de l’abbaye. Il est même fort probable que les vieux murs de Saint-Maur entendent encore ces prochaines années cette formation musicale vosgienne talentueuse ; les applaudissements nourris réservés aux musiciens témoignent de la qualité et de la variété des œuvres interprétées. Et du moment de vrai bonheur partagé en cette fin d’après-midi estivale.

     

     

    ·       Prochaine manifestation à Saint-Maur : causerie-diaporama « A la découverte de l’Amérique du Sud » présentée par Michel Hennequin, dimanche 17 juillet à 15h00. Entrée libre.

  • Bleurville : départ d'une institutrice

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens les 9 &10 juillet

    Traditionnellement fêté le deuxième dimanche de juillet, le saint patron de Bleurville, saint Pierre aux Liens, présidera aux festivités de ce dimanche estival.

    bleurville fête patronale 11.07.10 010.jpgLa paroisse, la municipalité, le comité du jumelage Bleurville-Chichery et le comité des fêtes ont mis sur pied le programme de la fête patronale :

    - samedi 9 juillet : vide-grenier sur le stade municipal en semi-nocturne, à partir de 19h00. Restauration possible sur place.

    - dimanche 10 juillet : 10h30, messe en l'église paroissiale ; 11h45, inauguration de la fête sur la place des Ponceaux avec apéritif offert par la municipalité ; barbecue et animations pour petits et grands toute l'après-midi.

    ‡ Fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens, place des Ponceaux, 9 et 10 juillet 2011.

  • Bleurville : vif succès de la marche populaire

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    [Vosges Matin]

  • L'Amérique du Sud à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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  • Bleurville : entre Barrois mouvant et Lorraine, un village à la riche histoire

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : concert de l'ensemble Molto Vivo le 3 juillet à l'abbaye Saint-Maur

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