‡ Le Bulletin "Gunderic" est disponible auprès du Cercle d'études locales de Contrexéville. Plus d'info sur celcontrex.over-blog.com
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
‡ Le Bulletin "Gunderic" est disponible auprès du Cercle d'études locales de Contrexéville. Plus d'info sur celcontrex.over-blog.com
Vous êtes Lorrain, d'origine ou d'adoption ? Vous pensez bien connaître notre région à l'identité forte, au coeur des turbulences de l'Histoire, ou vous voulez en savoir plus ?
Avec cet ouvrage "pour les Nuls", découvrez l'histoire de la Lorraine, de l'Antiquité à nos jours, et retrouvez au fil des pages celles et ceux qui ont marqué son histoire : Edmond de Goncourt, Jacques Callot, le maréchal Lyautey, Jules Ferry ou Robert Schumann. Partez à la découverte d'un peuple tiraillé pendant des siècles entre royaume de France et Empire germanique, d'un monde industriel qui connaît des heures glorieuses et des moments douloureux. Approchez la Lorraine contemporaine, son économie, son patrimoine, sa nature préservée...
Car la Lorraine est une terre de passage où se rencontrent les cultures françaises et germaniques. Une mosaïque d'histoires et d'anecdotes qui façonne les habitants de la région, singularisant le Meusien du Mosellan ou encore du Vosgien.
Dans ce livre, les auteurs qui ont travaillé en Lorraine pendant de nombreuses années, se penchent sur l'histoire de cette Lorraine méconnue. Ils nous en font découvrir ses éléments marquants et remarquables. Et sa richesse surtout : les Lorrains eux-mêmes.
‡ La Lorraine pour les Nuls, Xavier Brouet et Richard Sourgnes, First éditions, 2012, 446 p., ill. (22,95 €).
Le nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.
Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.
Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.
‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).
La tyrannie médiatique passe par une dictature sémantique. Ainsi le mariage homosexuel, devenu rapidement mariage gay est maintenant le mariage pour tous. Il s'agit de présenter positivement et comme une volonté de l’expression de la majorité démocratique ce qui est le fruit d’un lobby de préférences sexuelles très minoritaires. Une pratique contestable mais qu’il est interdit de contester est érigée en norme de la tolérance et des libertés. Cela est rendu possible par l’action du gouvernement, des associations de gauche et des médias notamment audio visuels. Il faut de toute urgence diaboliser les opposants à ce mariage et aux droits des homos. Cela va jusqu’à reprocher à l’enseignement catholique d’être catholique…
Soyons clair, les religions ont le droit de condamner certaines pratiques sexuelles. On a le droit d’être contre le mariage homo sans être monothéiste. Etre contre le mariage homo c’est s’opposer à une main-basse sur les mœurs d’un groupe sexuel se considérant comme victime ayant droit à des réparations à l’infinie.
On peut se sentir plus proche cependant d’un Lyautey que d’un rappeur machiste. Ce qui est insupportable, c’est l’exhibitionnisme des invertis. Mais c’est cela bien sûr qui séduit l’idéologie médiatique, la provocation contre la tradition des valeurs. Les médias font tout pour effrayer les manifestants du 13 janvier. On ne peut mieux dire sur ce sujet que le site Polémia : « La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.
Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes…
L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités.
Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté et frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « Manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.
Le mariage homosexuel, une avancée démocratique ? Alors organisons un référendum…. Mais les médias, au lieu d'affronter les urnes, préfèrent manipuler l’opinion et confisquer le débat pour diaboliser ceux qui ne pensent pas comme les journaleux d’opinions.
[Metamag | 09.01.2013]
La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).
L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.
À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.
Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.
En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.
[source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]
[Vosges Matin]
Jeanne d'Arc est à la fois l'une des figures les mieux connues du Moyen Âge et l'une des plus énigmatiques. Elle a été l'objet de deux procès, de condamnation (1431) et de réhabilitation (1456). Ces procès d'Eglise étaient des procès politiques : à travers Jeanne, le premier cherchait à déconsidérer Charles VII et le second à lui restituer son honneur.
Cet ouvrage a pour objet de présenter de façon abordable les résultats récents de la recherche : le contexte historique du procès - celui d'une occupation d'une bonne partie du royaume de France par les Anglais - ainsi que certains aspects juridiques (le premier procès dirigé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, suit étroitement les règles de la procédure d'inquisition). D'autres aspects, linguistiques ou historiques, sont pour la première fois analysés. C'est ainsi que le latin, langue de la traduction officielle du premier procès, est étudiée, de même que le second procès est éclairé par l'analyse des mémoires relatifs au procès de condamnation produits par de savants clercs pour la procédure de révision. Est également étudiée la représentation des procès, qui a beaucoup évolué dans le temps, du XVIe au XXe siècle. Cette évolution est sensible aussi bien dans l'historiographie que dans la littérature, les arts plastiques, le cinéma ou la musique.
Jeanne a été en effet considérée tour à tour comme une hérétique, une illuminée, ne sainte et une héroïne nationale, et son image peut se prêter à toutes les récupérations politiques.
‡ De l'hérétique à la sainte. Les procès de Jeanne d'Arc revisités, François Neveux (dir.), Presses universitaires de Caen, 2012, 343 p., ill. (25 €).
[Est Républicain]
[Est Républicain]
L'Adoration des Mages, Andrea Mantegna, vers 1500.
Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est.
Allelúia, allelúia. Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum. Allelúia.
[Graduel de la messe de l’Epiphanie de Notre-Seigneur]
Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.
Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Allelúia, allelúia ! Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur. Alléluia !
Les Lorrains ont célébré joyeusement le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy remporté par le duc René II sur Charles le Téméraire le 5 janvier 1477. Retour sur une journée commémorative.
Tout a commencé à 15h00 sur le parvis de la basilique Saint-Epvre où le Parti Lorrain avait appelé la population à se rassembler. Les animateurs de cette jeune formation qui milite en faveur de l'autonomie de la Lorraine ont déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la Lorraine au pied de la statue de René II.
Cette manifestation était rehaussée par la présence de la fanfare de Champigneulles qui a interprété quelques morceaux choisis dont "La Marche lorraine".
Puis, à 18h00, l'association Mémoire des Lorrains rassemblait une bonne centaine de fidèles et sympathisants autour de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvé le corps inanimé de Grand Duc d'Occident. Pour la première fois depuis 1977, une jeune fille habillée en costume de Jeanne d'Arc (veille du dernier jour de l'année du 6e centenaire de la naissance de notre Jehanne oblige !) et un petit garçon revêtu de l'armure du duc René II étaient présents au pied de la Croix-de-Bourgogne.
Jean-Marie Cuny a rappelé dans sa traditionnelle harangue l'objectif de cette fête : "Nous célébrons ici dans la plus grande simplicité le souvenir de la grandeur passée du duché de Lorraine et, plus particulièrement, la victoire du jeune duc René II sur le très redouté Charles le Téméraire." Et de suggérer que cet anniversaire pourrait être célébré joyeusement et avec faste par la mairie de Nancy...
Cette fête du 5 janvier était en quelque sorte aussi une "inauguration". Selon Jean-Marie Cuny, la célébration du 536e anniversaire de la Bataille de Nancy constitue les prémices à l'ouverture de l'année "Renaissance" organisée à Nancy tout au long de cette année 2013.
La sympathique manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et le partage du vin chaud accompagné d'un délicieux pain d'épices de Laneuvelotte. Et vive la Lorraine !
‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_05.01.2013.pdf
Quelques images de cette journée festive...
Manifestation organisée par le Parti Lorrain.
Fête des Lorrains organisée par Mémoire des Lorrains.
[clichés H&PB]
Cet ouvrage est exemplaire et constitue une véritable "première". C'est en effet la première fois qu'un recueil de lettres écrites par des incorporés de force Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale est édité. Ceux qui avaient vécu la Première Guerre mondiale durent, vingt ans seulement après l'Armistice, en affronter une seconde. Ces Alsaciens et Lorrains connurent l'exode, l'annexion de fait et l'incorporation de force dans la Wehrmarcht... Dépossédés de leur nationalité, contraints de porter un uniforme qui n'était pas le leur, ils durent combattre sur les fronts de l'Est, loin de la France, leur seule Patrie.
Les nombreuses lettres et photographies publiées constituent un témoignage irremplaçable sur cette époque tragique. De nombreuses familles alsaciennes et mosellanes ont confié ces documents provenant de leurs grand-père, père, époux, frère ou oncle, afin de conserver la mémoire de ces Malgré-Nous.
Un collectif d'historiens a apporté son expertise dans le choix des lettres éditées et surtout dans la mise en perspective historique de ces récits parfois dramatiques mais toujours émouvants. Elle aide à mieux comprendre le drame intérieur vécu par les incorporés de force, le mutisme dans lequel la plupart se sont enfermés sur ce sujet durant les années qui ont suivi leur retour, face à l'incompréhension dont ils se sentaient l'objet.
L'ouvrage évoque enfin le fonctionnement de la Feldpost, la poste militaire allemande, outil au moins aussi indispensable au moral des troupes que l'alimentation.
En ce 70ème anniversaire du décret d'août 1942 qui officialisait l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans, ce livre est un hommage à tous ces jeunes hommes et femmes qui ont dû subir la dure loi de l'incorporation de force parfois au prix de leur vie et dans la peine de ceux qui les chérissaient. Il constitue une stèle pour ceux qui ne sont pas revenus et permettra aux générations à venir de ne pas oublier.
‡ Lettres de Malgré-Nous, collectif, éditions La Nuée Bleue, 2012, 269 p., ill. (25 €).
La communauté summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous présente son bulletin paroissial de janvier :
Barrette St-Pierre-des-Latins_janvier 2013.pdf
‡ Plus d'infos sur eglise-st-pierre-nancy.fr
Au VII siècle, entre Meurthe et Donon, cinq abbayes bénédictines naissent dans la même période à quelques kilomètres de distance. Leur localisation trace que l'on appellera la "Sainte Croix des Vosges".
Seules trois d'entre elles, Senones, Moyenmoutier et Etival, se maintiendront pendant plus de onze siècles, défendront farouchement leur indépendance avec des fortunes diverses, mais trouveront une destinée commune avec l'avènement de la Révolution. Leurs territoires voisins vivront successivement l'histoire du Saint-Empire germanique, de la Lorraine puis de la France, et Senones deviendra la capitale de la principauté de Salm.
Dirigées par des abbés d'exception, elles atteignent leur apogée au XVIIIe siècle. Leur vocation spirituelle ne les empêche pas de devenir des centres reconnus du savoir et des pôles d'activités importants. Eglises, bâtiments abbatiaux, bibliothèques en témoignent et constituent aujourd'hui un patrimoine immense, finalement assez peu connu.
L'ouvrage retrace les principales et captivantes péripéties de l'épopée de ces grandes abbayes vosgiennes, en élargissant autant que possible le cadre strictement local et temporel de leur déroulement. Les textes sont abondamment illustrés avec des clichés de qualité.
‡ Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine, André Petitdemange (dir.), éditions Dominique Guéniot, 2012, 125 p., ill., cartes (22 €).
[Vosges Matin]
[Est Républicain]
Nos Vosges sous la neige.
Bonne année, bonne santé...
et le paradis à la fin de vos jours !